Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump attaque l’indépendance de la banque centrale. Dès sa création, cette institution a été au cœur des tensions entre la nécessité d’un pouvoir monétaire fort et les desiderata des présidents, exigeant que celle-ci finance l’économie à bas coût.
L’affaire est censée être finalisée, vendredi 19 septembre, lors d’un entretien téléphonique entre les présidents américain, Donald Trump, et chinois, Xi Jinping. Selon une loi votée par le Congrès en 2024, la plateforme chinoise doit passer sous le contrôle d’une entreprise américaine, faute de quoi elle sera bannie.
La nomination, approuvée par le Sénat lundi, de celui qui reste un conseiller du président soulève des inquiétudes sur l’indépendance de la banque centrale alors que la Maison Blanche accentue sa pression en faveur d’une baisse rapide des taux.
Le président américain, Donald Trump, a annoncé dans la foulée qu’un deuxième bateau transportant, selon lui, de la drogue depuis le Venezuela avait été ciblé dans les eaux internationales des Caraïbes.
Aux Etats-Unis, une campagne visant à exposer l’identité des auteurs de messages se réjouissant de l’assassinat de l’influenceur, ancien proche de Donald Trump, est menée par la galaxie MAGA. Certains y ont perdu leur emploi.
Attaqué par Trump, le patron de la Fed résiste pour conserver l’indépendance de la banque centrale américaine. Face aux menaces de récession, il pourrait annoncer une baisse des taux la semaine du 15 septembre, comme le réclame le président américain depuis des mois.
L’évocation dans la presse américaine d’un projet de rachat agite la Bourse de New York. Paramount Skydance peut compter sur l’appui de l’administration Trump pour prendre le contrôle de son concurrent hollywoodien, relève Isabelle Chaperon, chroniqueuse au service Economie du « Monde ».
Mise sous pression par Donald Trump, qui tente de saper l’indépendance de l’institution, la Réserve fédérale américaine doit trouver un équilibre entre soutien au marché du travail et hausse de l’inflation pour décider, ou non, d’une baisse des taux d’intérêt.
Dans une tribune au « Monde », le professeur de droit Julien Chaisse alerte sur la fragilisation du commerce mondial et des pratiques démocratiques, à l’heure où l’Union européenne s’inspire des méthodes états-uniennes pour afficher un accord transatlantique dénué de base juridique solide.
Avant d’accentuer la pression sur Vladimir Poutine, Donald Trump exige de ses alliés européens qu’ils cessent d’acheter du pétrole russe et augmentent les droits de douane sur les produits chinois. Inacceptable pour l’UE, qui doit présenter, lundi, un 19ᵉ train de mesures et craint de faire les frais d’une guerre commerciale entre Washington et Pékin.
La virulente campagne des Etats-Unis contre la justice internationale vaut aveu d’une complicité de fait dans les crimes perpétrés par Israël dans la bande de Gaza, estime l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
En étudiant les évolutions du capitalisme outre-Atlantique depuis les années 1960, l’économiste estime, dans sa chronique, que le capitalisme redistributif est le plus efficace, contrairement aux pratiques actuelles.