La tension demeure vive au Ladakh, dans le nord de l’Inde, où la répression d’une manifestation par la police a fait quatre morts et conduit à l’arrestation d’un célèbre militant écologiste. Le ressentiment grandissant envers le pouvoir dans ce territoire fragile, niché entre le Pakistan et la Chine, n’est pas sans risque pour le Premier ministre indien Narendra Modi.
Ces applications avaient gagné en popularité ces derniers mois à mesure que la campagne d'expulsion des migrants clandestins du président Donald Trump s'est intensifiée, soldée par de nombreuses arrestations menées par l'ICE.
Jeudi soir, les applications de localisation de l'ICE, dont la populaire ICEBlock, étaient inaccessibles aux journalistes de l'AFP sur l'AppStore.
Sollicité par l'AFP, Apple n'a pas commenté dans l'immédiat.
La procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, a déclaré à la chaîne d'information Fox Business que le ministère de la Justice avait "contacté Apple aujourd'hui pour exiger le retrait de l'application ICEBlock de son AppStore, ce qu'Apple a fait" jeudi.
"Sur la base des informations que nous avons reçues des forces de l'ordre concernant les risques pour la sécurité associés à ICEBlock, nous l'avons supprimée de l'App Store, tout comme les applications similaires", a pour sa part expliqué Apple à NBC News.
Les responsables de l'administration Trump avaient vivement critiqué ces applications, estimant qu'elles mettaient en danger les agents.
Le mois dernier, une fusillade a tué deux détenus dans un centre de l'ICE au Texas. Selon les autorités, qui estiment que l'attaque visait en réalité le personnel de l'ICE, le tireur avait utilisé ce type d'application les jours précédents.
Des manifestations anti-ICE ont eu lieu à travers le pays. La police fédérale de l'immigration, pierre angulaire de la politique d'expulsion massive voulue par Donald Trump, mène de nombreuses opérations musclées d'interpellations de migrants à travers le pays.
Le ministère a également estimé que les dégâts causés par Bualoi pourraient coûter jusqu'à 600 millions de dollars (512 millions d'euros), dans un communiqué.
Bualoi a touché terre dans le centre du Vietnam dimanche soir, avec des vents soufflant à 130 km/h, et sévi pendant près de 12 heures. Les fortes pluies causées par la tempête ont notamment inondé la capitale Hanoï cette semaine.
Inondations et glissements de terrain ont endommagé plus de 200.000 maisons, infrastructures publiques et terres agricoles à travers le pays, selon la même source.
Plusieurs personnes ont trouvé la mort dans des glissements de terrain dans les régions montagneuses du nord du pays, qui ont aussi perturbé l'accès aux attractions touristiques, notamment Sapa et Mu Cang Chai.
Les prévisionnistes météorologiques ont indiqué que l'eau des crues avait commencé à se retirer, mais ont averti que le typhon Matmo, qui approche actuellement le nord des Philippines, pourrait toucher le nord du Vietnam au début de la semaine prochaine.
Si Matmo frappe effectivement le pays, elle sera la onzième tempête à frapper le Vietnam cette année, un pays qui en enregistre généralement jusqu'à 10 par an. Selon les scientifiques, le changement climatique provoque des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses partout dans le monde.