Dans la manifestation du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes.Le groupe Elior-Derichebourg abandonne le marché du...
Journal de la Fédération de l'Isère du Parti Communiste Français
18.03.2024
Luc Renaud
Dans la manifestation du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Le groupe Elior-Derichebourg abandonne le marché du nettoyage des sites rattachés à la préfecture et aux finances publiques. Le Code du travail contraint le futur prestataire à reprendre les salariés concernés. Les mutations sont de fait annulées et les grévistes l’ont emporté.
La nouvelle a été communiquée par la CGT ce lundi 18 mars. Elior-Derichebourg a cédé alors que la grève des femmes de ménage entamait sa quatrième semaine. Le groupe abandonne, et de manière anticipée, le marché qu’il détenait comme prestataire du nettoyage des locaux de nombreux services de l’État à Grenoble.
Outre les pénalités que l’État ne manquera sans doute pas de réclamer, cette décision va entraîner le choix d’une nouvelle entreprise pour assurer ces fonctions. Nouvelle entreprise qui devra reprendre l’ensemble des contrats de travail afférents à ce marché : les mutations forcées sont donc annulées.
« C’est déjà une victoire importante à mettre au compte de leur lutte », note la CGT.
Pas question pour autant de reprendre le travail immédiatement, comme le demandait la direction d’Elior-Derichebourg. La CGT indique que les grévistes exigent des garanties avant toute reprise. Ce qu’elles demandent et qui devra figurer dans le contenu d’un protocole de fin de conflit, c’est le paiement des jours de grève compte tenu de la charge de travail supplémentaire qu’entraînera la remise en état des sites après plus de trois semaines de grève et la garantie qu’aucune sanction ne sera prise contre les grévistes.
Les femmes de ménage, « déterminées à se faire respecter », manifesteront demain mardi 19 mars, aux côtés des fonctionnaires et notamment ceux qui travaillent dans les locaux qu’elles entretiennent. Le rassemblement aura lieu à 14h, devant le préfecture, place de Verdun à Grenoble.
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18.03.2024
Luc Renaud
Rassemblement devant la préfecture de l’Isère.
Un rassemblement de soutien a eu lieu devant la préfecture de l’Isère. La solidarité s’organise autour des femmes de ménage en grève contre des mutations arbitraires.
« Nous ne sommes pas des pions. » Abla Senoussi, du syndicat CGT du nettoyage, prenait la parole ce jeudi 14 mars devant le préfecture de l’Isère. Un rassemblement y était organisé par les salariées d’Elior-Derichebourg, en grève depuis le 23 février. En cause, un projet de restructuration qui supprime douze postes avec des mutations imposées dans des Ephad et des établissements hospitaliers.
Ces femmes de ménages travaillaient jusqu’alors dans des locaux de services de l’État comme la préfecture, le tribunal administratif ou l’inspection du travail. Un redéploiement synonyme de surcharge de travail dans ces locaux, mais aussi de conditions de vie et de travail dégradées pour les salariées mutées. « Les horaires dans les Ehpad ne correspondent pas et, à 55 ans, ce n’est pas le même travail qu’on veut nous imposer », soulignait Abla Senoussi.
Abla Senoussi.
Les salariées demandent le retrait du projet, l’abandon des sanctions, une prime de reprise compte tenu de la charge supplémentaire lorsqu’il faudra revenir dans des locaux restés sans entretien pendant plusieurs semaines et le paiement des jours de grève. « Nous n’avons rien à perdre », rappelle Abla Senoussi, eu égard à la moyenne d’âge des personnels concernés.
Les grévistes se félicitent du soutien exprimé par les syndicats CGT des établissements dans lesquels elles travaillent. Une caisse de grève a été mise en place. Avec succès, puisque les salaires de février ont pu être versés. De nombreux syndicats et organisations ont alimenté cette caisse solidaire, dont la section communiste de Grenoble qui a versé cent euros.
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17.03.2024
Edouard Schoene
Cyprien Caddéo, chef adjoint de la rubrique politique à l’Humanité.
Le Travailleur alpin organisait samedi 16 mars à Echirolles une rencontre-débat sur le thème « la presse progressiste à l’heure du numérique ».
Cyprien Caddeo était l’invité. Jeune journaliste à l’Humanité, il est chef adjoint de sa rubrique politique. Il est en même temps chroniqueur sur YouTube sur un vlog (blog vidéo), « La tête dans le flux ». Cyprien Caddéo faisait récemment partie de l’équipe de journalistes qui a interviewé le président Macron à la veille de la panthéonisation de Manouchian. Le débat était animé par Jérémie Giono, secrétaire départemental du PCF et l’un des intervenants de la chaîne « l’actu du TA ».
Que devient la presse papier ? Avec l’augmentation énorme du prix du papier, les coûts de production ont grimpé. Le lectorat prend de l’âge, quels que soient les titres. Le public de moins de 50 ans picore la presse sur son téléphone ou son ordinateur. L’Humanité a donc décidé d’investir l’espace numérique.
Cyprien Caddéo rappelle que le Monde a créé son journal numérique en 1995, l’Humanité en 2003, bien avant le Figaro. L’Humanité a choisi d’être présent sur tous les espaces sociaux (YouTube, Instagram, TikTok…) mais ce travail est loin d’être rentable puisque par exemple une vidéo YouTube vue par 100 000 personnes rapporte de l’ordre de 100 euros. « Je vous révèle que pour l’an prochain nous avons un projet de chaîne télé sur Twitch (heures fixes et replay) ».
« Devenir journalistes numériques peut être un piège. Parler que de ce qui crée des clics, ce serait aberrant ; on quitterait la réalité du terrain. Notre métier évolue avec les nouveaux formats (film YouTube de huit minutes). Les pratiques, par exemple, montrent qu’il faut des journalistes qui incarnent leur rubrique vidéo. Ainsi Maurice Ulrich, connu en Isère, dans « Momo décrypte » . Pour le public jeunes, on observe qu’influenceurs et journalistes sont nombreux à être en concurrence sur l’espace numérique. Il faut trouver des formes adaptées pour accrocher. »
Le débat s’est ensuite engagé avec la salle.
Cyprien Caddeo annonce que l’Humanité est entrée dans le top 100 de l’ACPM en audience (Alliance pour les chiffres de la presse et des médias), avec 3,3 millions de visiteurs uniques par mois pour l’Humanité numérique (88e). Certes le Figaro (1er) est à 150 millions, le Dauphiné libéré à 22.
Un autre défi : les GAFAM. Il n’existe pas de presse indépendante des GAFAM. Actuellement on ne peut pas être présent en dehors des GAFAM. Les algorithmes de ces plateformes sont complexes. C’est le nombre de clics sur une vidéo, un article, une photo qui font monter non seulement l’audience d’un média mais la présence d’un sujet sur l’ensemble des plateformes. Ils sont opaques et relèvent des seules décisions des plateformes qui ne favorisent pas la diffusion des idées progressistes.
L’Humanité connait une érosion de ses abonnés papier et une croissance des abonnements numériques. Mais, économiquement, il faut trois abonnés numériques pour compenser la perte d’un abonné papier. « La progression du numérique est insuffisante. Il nous faut varier les contenus de nos publications. Les vidéos et la présence sur les réseaux sociaux, qui ne rapportent rien, sont une porte d’entrée vers l’abonnement Huma (papier ou numérique). Le public ne veut plus payer l’information. Le défi est de re-convaincre de l’intérêt d’accéder à un journal. »
Sur les contenus, la question se pose de comment toucher un lectorat et un public populaire pour la future chaîne Twitch. « C’est un enjeu démocratique important pour nous qui avons été le journal de la classe ouvrière, souligne Cyprien Caddéo. Le public populaire n’achète pas la presse papier. Les jeunes des quartiers populaires sont dans la défiance vis-à-vis des médias, du et des pouvoirs. Le numérique est un enjeu pour toucher ces jeunes qui visitent les sites numériques. Il faut trouver le langage adapté, être sur nos bases marxistes et savoir parler. Renforçons l’espace numérique de gauche (Le Media, Blast…). Nous ne sommes pas concurrents. Notre spécificité c’est de faire vivre trois titres (Huma, Huma magazine et numérique). »
Un militant témoigne sur la période de diffusion militante de l’Humanité dans les quartiers. Cyprien Caddéo répond en évoquant la nécessité de trouver l’équivalent des CDH en diffuseurs de l’Humanité numérique, en élargissant le lectorat au-delà des militants du PCF, en partageant les contenus de l’Huma sur les réseaux sociaux. Un militant souligne l’importance de la souscription pour l’Humanité, significative en Isère. Cyprien Caddéo remercie celles et ceux qui répondent à l’appel à la souscription. L’essentiel de notre revenu en vente, c’est le papier, dans le contexte de la disparition des kiosque et d’une distribution postale aux abonnés de plus en plus aléatoire. Ces dons permettent à l’Huma d’investir, notamment dans la perspective de la création de la chaîne Twitch.
L’écriture numérique est-elle spécifique ? Faut-il choquer, provoquer pour susciter des clics et un élargissement de l’audience ?
Cyprien Caddéo rappelle que c’est la stratégie de l’extrême droite. « C’est facile pour eux, quand on a un discours de haine et d’exclusion, ça fait plus facilement réagir. » De fait, « la fachosphère est sortie de la marginalité numérique entre autre par la surréaction de la gauche et la surabondance des commentaires en ligne pour dénoncer ces contenus ». De la même manière que les réactions de la fachosphère sur la chaîne YouTube l’Actu du TA renforce son audience. L’extrême droite s’est servie abondamment des outils numériques. L’extrême droite a trop longtemps été la plus active parmi les intervenants politiques sur les réseaux.
Ce qui ne signifie pas pour autant « qu’il faut faire la même chose » par des contenus simplistes et « pièges à clics ». Tout en s’interrogeant. « Nous sommes dans la culture bourdeusienne, « les faits divers c’est de la diversion ». C’est vrai mais c’est un peu court. Nous avons intérêt à traiter des faits divers tels les féminicides. L’extrême droite saute sur des faits divers qu’ils manipulent comme à Romans. Il ne faut pas tomber dans l’émotionnel, mais sachons incarner des faits divers révélateurs de faits de société ; le fait divers, ça dit quelque chose de notre société. » Réflexion qui concerne aussi l’écriture journalistique : « Quand je réfléchis à titrer mes vidéos, bien sûr je fais attention. Exemple : « qui est chaud pour une guerre » , ça a plus de chances d’attirer le lecteur numérique (ou papier d’ailleurs) que « le choix de l’intervention armée est dangereux pour la paix » ».
Une soirée qui s’est conclue autour d’un repas préparé par des militants d’Echirolles.
Evolution aussi avec les partenariats Humanité youtubeurs. Le journaliste de l’Humanité évoque Bolchegeek , la collaboration de l’Humanité avec cette chaîne youtube, engagée. Bolchegeek, dont l’animateur sera l’un des participants à la prochaine fête du TA, les 28 et 29 juin à Saint-Egrève.
« Ce type de coopération doit se multiplier dans l’intérêt mutuel du journal et de ces chaînes. L’intérêt de ces collaborations, ce sont notamment les sujets traités par ces médias qui sont un « angle mort » à l’Huma (mangas,…). »
Une conclusion en forme d’accroche journalistique ? « N’oublions pas que l’on n’a jamais autant lu en France, même si ce n’est pas sur du papier, même si tout n’est pas de la littérature ».
Ce que Cyprien Caddéo explicite : « Il ne s’agit pas de courir après TikTok, mais d’être aussi présent sur TikTok. Il ne faut pas être que là, mais il faut y être, sur une plateforme qui touche les 12-16 ans. Avant de gagner un match, il faut entrer sur la pelouse ».
En bénéficiant des deux atouts de l’Humanité, dont aucun autre titre de presse ne dispose : « son lien étroit avec ses lecteurs et la fête de l’Huma. La fête de l’Huma, aucun média en Europe ne dispose de l’équivalent. Toutes les générations sont là, pour cet événement populaire, festif, joyeux, politique, culturel. Nous devons travailler pour faire connaître le lien entre cette fête et nos publications ».
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17.03.2024
Edouard Schoene
Zoya Danesrad (chant), Isabel Puig (poésies, chant, traductions), Pirouz Daneshrad à la guitare.
Dans le cadre d’une série d’événements sous le titre « le 8 mars et après » consacrés au féminisme, la ville de Seyssinet-Pariset inaugurait le 14 mars, en mairie l’exposition “l’histoire du féminisme iranien”, prêtée par la ville de Grenoble.
Il revenait à Déborah Mécréant, élu en charge de l’égalité des chances d’ouvrir la cérémonie en présence de plusieurs dizaines de personnes : « Cette exposition qui sera présente jusqu’à fin mars dans le hall de l’hôtel de ville puis en avril à l’Arche, met en lumière le combat des féministes iraniennes pour leur vie et leur liberté, en mettant en valeur trois périodes clés et des figures marquantes de l’histoire des mouvements féministes… En 2022, l’Iran et le monde ont été marqués par le meurtre de Mahsa Jina Amini, qui a poussé la population à se soulever contre le régime totalitaire en place, malgré des exécutions nombreuses et injustes en représailles à ce soulèvement. Nous souhaitons rendre hommage à ces femmes qui se sont battues et poursuivent le combat pour faire entendre leur voix et faire reconnaître leurs droits. »
La présentation de l’exposition et des rencontres prévues par la ville.
Guillaume Lissy, maire, a explicité son soutien à cette initiative pour le droit des femmes et remercié celles et ceux qui l’ont mise en œuvre. « Nous souhaitons que le hall d’entrée de la mairie soit un lieu d’exposition pour transmettre des valeurs d’éducation populaire, pour éclairer les consciences, notamment sur le combat des femmes. » Corine Lemariey, conseillère communautaire , déléguée à la lutte contre les discriminations est intervenue.
Deux représentantes du collectif Iran Solidarités et de la ligue pour la défense des droits de l’homme en Iran ont pris la parole.
Un groupe a ensuite lu quelques poèmes iraniens et chanté de très belles chansons iraniennes dont la chanson Barâyé, qui est devenue l’hymne du mouvement « femme, vie, liberté ». L’auteur de cette chanson, Shervin Hajipour, a été arrêté le 22 septembre 2022 pour ce texte qui reprend toutes les revendications du peuple iranien. Cette chanson écouté 40 millions de fois en deux jours puis reprise dans le monde entier. Son auteur sera emprisonné, libéré et se retrouve aujourd’hui sous les verrous.
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11.03.2024
Luc Renaud
Quotidien papier, journal numérique… l’Humanité fête cette année son cent vingtième anniversaire. Un événement marqué par deux rencontres, les 16 et 19 mars prochains, à Echirolles.
Un journal qui a évolué avec la société. Qui a su diversifier ses formes de publication et qui est aujourd’hui un groupe multimédia. C’est cette continuité dans la modernité que donneront à voir deux débats publics, les 16 et 19 mars prochains.
Le 16 mars à 17 heures, le rendez-vous est donné sur le thème « La presse progressiste à l’heure du numérique ». Il aura lieu à la salle polyvalente Pablo Picasso, 4 Rue Pablo Picasso, à Échirolles, avec la participation de Cyprien Caddeo, journaliste à l’Humanité et chroniqueur sur YouTube. Débat suivi d’un repas et d’une soirée festive.
Le 19 mars, c’est avec Patrick Le Hyaric que l’on pourra débattre de ces 120 ans d’histoire du journal. Patrick Le Hyaric a été directeur de l’Humanité de 2000 à 2020. La rencontre aura lieu à 18h30 à l’Institut de la communication et des médias, 11 av du 8 mai 1945 à Echirolles.
Deux soirées pour évoquer l’histoire et l’actualité d’une presse singulière qui a toujours marqué son époque.
Infos pratiques
16 mars :
17h : débat « La presse progressiste à l’heure du numérique » avec Cyprien Caddeo, journaliste à l’Humanité, Chroniqueur sur YouTube. Salle polyvalente Pablo Picasso, 4 Rue Pablo Picasso, Échirolles. Ligne C7 arrêt Colonel Mahès / ligne 16 arrêt Pablo Picasso.
19h : Repas convivial… puis soirée festive, pour les plus motivé·e·s ! Menu à 15 €. Crudités, soupe de courge, charcuterie. Poulet basquaise. Bar à glaces. Inscriptions : contact@travailleur-alpin.fr ou 04 76 87 70 61.
Soirée organisée par le Travailleur alpin et la Société des lecteurs et lectrices de l’Humanité.
19 mars :
18h30, à l’Institut de la communication des médias, amphi Bernard Montergnole, 11 av du 8 mai 1945, Échirolles. Arrêt tram : La Rampe, ligne A.
Soirée organisée par la Société des lecteurs et lectrices de l’Humanité.
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11.03.2024
Edouard Schoene
Noël Terrot, disparu en 2022, ancien adjoint au maire de Fontaine. Photo Philippe Tripier
L’académie delphinale rendait hommage à Noël Terrot décédé en 2022, qui en fut membre. Cette vieille institution fondée en 1772, « a pour but d’encourager les arts, l’histoire, les lettres, les sciences et techniques, la conservation du patrimoine et toutes études intéressant les départements de l’Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes qui constituent l’ancienne province du Dauphiné ».
Dans la tradition de cette académie, qui se réunissait dans le magnifique bâtiment des archives départementales à Saint-Martin-d’Hères, tout nouvel académicien rend hommage à son prédécesseur et prononce une conférence.
Jacques Glénat, reprenant le fauteuil n°4 laissé vacant par Noël Terrot, a rendu un hommage à son prédécesseur. « Il a été bon, honnête, humain, convaincu des idées qu’il défendait . Né en 1935 à Grignan, enfant de troupe, victime de la tuberculose, il a du renoncer à la carrière militaire, malgré son admissibilité à l’école de Saint-Cyr. Militant de l’UNEF, militant du parti communiste français il a mené une carrière universitaire à Grenoble . Très impliqué dans les mouvements d’éducation populaire (MJC, foyers de jeunes travailleurs) il s’engage dans le développement de la formation permanente et créera le Centre Universitaire d’Information et de Documentation sur l’Éducation Permanente, (CUIDEP ). Il sera investi, dans ce domaine, de diverses responsabilités et missions nationales et internationales. Elu à la culture à la ville de Fontaine il a créé le festival Fontaine en montagne. Il a animé durant vingt ans la programmation de films, de conférences, de rencontres avec les plus grands noms de l’alpinisme, mais aussi des colloques sur le développement territorial, comme par exemple, celui sur la relation entre les « hauts », gens de la montagne, et les « bas », gens de la vallée. Il fut l’auteur d’un ouvrage de référence, Histoire de l’éducation permanente en France ».
Jacques Glénat.
Jacques Glénat, éditeur a ensuite présenté une conférence, pour son intronisation comme nouvel académicien, L’alimentation des Dauphinois, du XIX au XXIe siècle, trois siècles de nourriture. Une conférence comprenant la projection de cartes postales et peintures comprenant plus de 150 clichés. Les cartes postales proviennent d’un fonds de 8000 cartes postales d’un collectionneur, Jean-René Blanchard. Nous reviendrons sur cette conférence.
Jacques Glénat a été présenté par le président de l’académie, le professeur Alain Franco. Né en 1952, Jacques était abonné à Spirou à douze ans. Il crée à 16 ans une revue de BD, puis à 17 ans une maison d’édition. Il présente la BD sous forme d’albums cartonnés et se devient pionnier de l’édition de mangas en 1989. La collection « one piece » de mangas connaîtra un succès énorme puisque le 100e album se vend à 131 270 exemplaires en trois jours.
Les éditions Glénat se sont installées dans l’ancien monastère Sainte-Cécile, qui a été rénové. Un fonds de dotation est créé en 2013 à Grenoble pour « la valorisation et la diffusion de la création sous toutes ses formes ». Ainsi depuis 2019, une exposition permanente des gravures de Rembrandt est-elle accessible.
Entre ainsi à l’académie delphinale un éditeur indépendant dont la société, dirigée depuis peu par ses deux filles, atteint un chiffre d’affaire proche de 150 millions en 2022, plus de deux fois celui de 2019.
Les archives départementales, domaine universitaire de Saint-Martin-d’Hères.
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