Association pour le Développement des Transports en Commun
Se déplacer autrement
Publié le 14.08.2025 à 17:57
Grenoble, le 11 août 2025
Communiqué de presse de l’ADTC – Se Déplacer Autrement
Des Transports en Commun Attractifs : Les usagers souhaitent offre, fréquence, fiabilité, rapidité, amplitude horaire, confort et simplicité tarifaire !
Le sujet de la gratuité pour l’usager des Transports en Commun refait parler de lui sur la région grenobloise.
Depuis toujours, l’ADTC – Se déplacer autrement y est opposée car la gratuité priverait le transport public de financements indispensables à son développement et souhaite réaffirmer ses priorités pour une offre de transport public toujours plus attractive.
Que faut-il pour faire passer le pas ?
- Développer l’offre tramway, qui est le moyen de transport le plus attractif et le plus apprécié des usagers. Les études de prolongement des lignes A, D et E de tramway, menées actuellement par le SMMAG, doivent aboutir à la réalisation de ces extensions du réseau tram.
La gratuité pour l’usager, chiffrée en 2019 à 60 M€/an, rendrait impossibles ces extensions pourtant indispensables.
- Amplitude horaire : des bus devant chez moi mais à quoi cela sert-il s’ils ne circulent pas le soir à l’heure où je rentre du travail ? une amplitude horaire de 5h à 22h minimum et jusqu’à minuit sur les TER, les lignes de tramway et de bus Chrono.
A quoi sert la gratuité s’il n’y a aucune offre de transport public pour certains, comme par exemple le dimanche pour les habitants du Versoud, Villard-Bonnot, Froges et Le Champ Près Froges ou de l’agglomération de Voiron – Coublevie et aucun TER périurbain partant de Grenoble après 20h30 ?
- Simplicité tarifaire : sur la région grenobloise, avec la création de M Réso par le SMMAG en septembre 2024, il y a eu une simplification importante de la tarification. Mais le TER a été oublié dans cette réforme, impossible par exemple d’aller à Brignoud avec un titre de transport M Réso (seuls les parcours dans la métropole sont possibles)
Comment avec la gratuité, financer cette simplification de façon à rendre plus faciles les déplacements, c’est à dire les rendre plus attractifs pour réduire la dépendance à la voiture bien trop présente sur ces territoires moins denses.
Rendre gratuits les transports publics, c’est se priver de financement pour développer les transports publics avec comme résultat une offre insuffisante qui :
– empêche les plus démunis de se déplacer facilement (le comble c’est gratuit mais l’offre est insuffisante) et
– maintient une offre qui ne répond pas à tous les besoins pour être attractive vis à vis de la voiture, bien trop présente et envahissante dans notre métropole.
Ce n’est pas la « gratuité pour tous » qui doit être proposée mais la tarification solidaire qui doit permettre à chacune et à chacun d’accéder au droit à se déplacer.
Il ne faut pas se tromper de combat, c’est le développement des transports publics, avec la marche à pied et le vélo, qui est l’avenir, pas le maintien d’un réseau sous dimensionné et stagnant faute de financement.
Pour l’ADTC – se déplacer autrement, c’est l’ensemble de ces priorités qui doit être développé pour donner à toutes et tous une alternative à l’utilisation de la voiture individuelle pour chacun de ses déplacements.
Contact Presse :
- Emmanuel Colin de Verdière, Président ADTC
- François Lemaire, Administrateur ADTC
Publié le 31.07.2025 à 17:53
Grenoble, le 28 juillet 2025
Communiqué de Presse de l’ADTC – se déplacer autrement
la Chronovélo 1 Fontaine-Grenoble doit être pleinement fonctionnelle en 2026 !
Alors qu’ils devaient débuter en juin 2025, les travaux de la Chronovélo 1 entre la rue Pierre Sémard et le Cours Jean Jaurès sont finalement reportés à la fin de l’année 2026. Ce report de calendrier en catimini ne doit pas être une occasion pour abandonner la création urgente de ce tronçon tant attendu depuis des années !
Un report de calendrier en catimini… revendiqué par les immobilistes
En février 2025, la Métropole avait distribué un flyer à l’ensemble des habitant-es du secteur 1 (quartiers Chorier-Berriat, St-Bruno, Europole) pour présenter les différents travaux d’aménagement de l’espace public sur le cours Berriat, l’avenue de Vizille, la place Firmin Gauthier et la rue du Vercors. Le phasage initial prévoyait le démarrage des travaux sur la partie centrale du cours Berriat, entre l’Estacade ferroviaire et le cours Jean Jaurès, dès la fin du chantier de l’avenue de Vizille.
Pourtant, c’est désormais un nouveau calendrier qui a été communiqué fin juin 2025 : les travaux de la Chronovélo 1 commenceront finalement par la rue du Vercors, dès le 15 juillet 2025. La portion du cours Berriat concernée par la Chronovélo sera mise en chantier seulement fin 2026, si aucun retard ne survient.
Cette information, diffusée de manière extrêmement discrète par la Métropole, a été affichée comme une « victoire » par les quelques personnes du collectif St Bruno. Ainsi, le choix de la Métropole démontre qu’il s’agit bien d’un choix politique en réaction aux récentes manifestations des immobilistes.
Un tronçon en projet depuis 10 ans et concerté pendant de nombreuses années, qui doit répondre à la demande
Les dernières éditions du Baromètre vélo sont éloquentes : l’ensemble du tracé de la future Chronovélo (https://barometre.parlons-velo.fr/2021/carte/#14.4/45.18889/5.71173) entre le cours Berriat et Fontaine est signalé comme à aménager en priorité. Dans le même temps, l’aménagement déjà réalisé entre Chavant et le cours Jean Jaurès est salué comme une nette amélioration.
Cela confirme l’attrait pour les pistes cyclables de type Chronovélo. Séparées des trottoirs et de la chaussée par une bordure, elles offrent confort et sécurité, à condition que leur largeur ne soit pas remise en cause.
L’alignement d’arbres projeté au Sud du Cours Berriat répond aux mêmes objectifs que celui déjà en place à l’Est du cours Jean Jaurès : apporter plus de fraîcheur, garantir une bande perméable pour l’infiltration des eaux pluviales, mieux séparer les flux piétons et cyclistes pour réduire les conflits d’usage, et permettre l’installation de terrasses et d’arceaux vélo hors des trottoirs.
La largeur de cette Chronovélo, déjà inférieure aux recommandations pour un axe aussi fréquenté, ne peut être réduite sans risquer de saturer l’infrastructure et de compromettre le fonctionnement de ce qui doit devenir la colonne vertébrale du réseau cyclable structurant entre Sassenage et Crolles connecté à la Chronovélo 2 de rocade et à la Chronovélo 3 nord-sud. De plus, de nombreuses discussions techniques ont eu lieu qui soulignent l’impossibilité d’un double-sens automobile et d’une piste bidirectionnelle, solution alternative présentée ad nauseam par les oppositions.
Revenir en arrière sur l’ambition de ce projet serait un véritable reniement pour une Métropole « Capitale du vélo ».
Une piste cyclable transitoire : la seule solution acceptable
L’ADTC se réjouit que les travaux aient commencé sur la rue du Vercors. Elle demande à la Ville et à la Métropole de sécuriser les cyclistes et piéton-nes, en mettant en place, sans délai, une piste cyclable transitoire sur le cours Berriat. Sa réalisation est techniquement simple : il suffit d’appliquer le plan de circulation prévu à la fin des travaux.
Cet aménagement « tactique » permettrait de démontrer le bon fonctionnement du plan de circulation, de répondre aux inquiétudes exprimées et surtout, d’offrir dès cet été une infrastructure sécurisée aux cyclistes. Dès la rentrée, un tel aménagement serait un levier concret pour encourager de nouvelles personnes à se déplacer à vélo grâce à un aménagement lisible, apaisé et rassurant.
Contact Presse : Alric BONVALLET, bénévole ADTC – Se déplacer autrement et Emmanuel COLIN de VERDIERE, Président ADTC – Se déplacer autrement
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Publié le 24.07.2025 à 21:18
Grenoble, le 24 juillet 2025
Contribution de l’ADTC – Se déplacer autrement
à la concertation sur le projet de passerelle entre Claix et Le Pont de Claix
L’ADTC – Se déplacer autrement se réjouit du projet mis à la concertation qui entérine un projet de passerelle indispensable pour relier le cœur métropolitain de Grenoble au sud de l’agglomération.
Compte-tenu des contraintes techniques sur le Pont Rouge (impossibilité technique d’élargir ou de raboter le trottoir Est pour ripper la voie), nous accueillons très positivement le projet d’élargissement du trottoir Ouest pour réaliser un espace partagé piétons et cyclistes de 3 mètres de large avec une bordure pour le protéger de la circulation du débouché de la voie verte rive droite du Drac à Pont de Claix jusqu’au giratoire Pont Rouge à Claix. Ces travaux programmés à l’automne 2025 amélioreront grandement la circulation à pied et à vélo sur cet ouvrage d’art. De plus, la circulation des vélos se faisant côté Ouest, la continuité avec la voie verte sera facilitée : il n’y aura plus besoin de traverser la chaussée après avoir passé le pont.
Nous souhaitons qu’une grande attention soit portée à la continuité des itinéraires cyclables de part et d’autre de la passerelle prévue :
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Côté Pont-de-Claix :
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Entretenir la piste cyclable qui relie la voie verte jusqu’à la rue Pierre Ducrest. Cela implique de remettre en bon état la passerelle sur la RN 85 (située dans le prolongement du projet de passerelle sur le Drac) puis flécher un itinéraire cyclable rejoignant la Chronovélo via la rue de la Liberté, l’avenue Antoine Girard puis traversant le Cours Saint-André ou réaliser un accès direct à la Chronovélo depuis l’avenue Antoine Girard sans avoir à utiliser les passages piétons à vélo.
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Flécher un itinéraire cyclable vers le nord via rue Mozart et avenue Victor Hugo, axe desservant plusieurs établissements scolaires et lieux culturels notamment. Une vigilance particulière devra être apportée aux abords des écoles et du collège Nelson Mandela. L’itinéraire cyclable rue Mozart et Victor Hugo n’est pas encore réalisé mais il est inclus dans le schéma directeur comme itinéraire du réseau principal.
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Côté Claix :
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Jalonner l’itinéraire entre la passerelle et la nouvelle voie verte le long de la RD1075 par la rue du Drac permettant de rejoindre le trajet de la future Chronovélo en direction de Varces.
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Jalonner l’itinéraire par la rue des sources depuis la rue du Drac en direction de la voie verte rive gauche du Drac.
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Jalonner l’itinéraire par la rue de l’Europe entre la passerelle et le passage sous l’échangeur routier de l’A480/A51 pour rejoindre la voie verte
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Etudier la possibilité de proposer un itinéraire sécurisé pour relier le quartier des Coteaux et de La Balme par la rue du Drac et le pont qui passe au-dessus de l’autoroute A480 en particulier en prenant des mesures pour éviter le trafic de transit automobile même s’il n’est indiqué qu’en niveau 3 de desserte locale du schéma directeur.
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Enfin, le passage sous l’A480, le long du Lavanchon pour l’accès à la voie verte en direction de Varces-Allières-et-Risset, Saint-Paul-de-Varces et Vif, est un point noir pour continuer en direction du Sud qui devra être retravaillé à l’avenir. Cette section étriquée, sinueuse, occasionnellement fermée en cas de fortes pluies, n’est pas adaptée à une augmentation prévisible du trafic cyclable dans le secteur.
L’ADTC – Se déplacer autrement se réjouit de voir progresser ce projet de passerelle stratégique pour le sud grenoblois afin de faciliter le franchissement du Drac.
Cette passerelle, couplée au réaménagement du Pont Rouge, sera une des pièces maîtresses d’itinéraires sécurisés qui devraient largement renforcer l’attractivité des déplacements à vélo dans le sud de Grenoble.
Nous appelons la Métropole à continuer sur cette lancée afin de permettre la réalisation des projets de passerelles prioritaires sur le territoire de la métropole grenobloise : ces ouvrages sont essentiels pour faciliter les trajets à vélo et à pied des habitants tout en renforçant l’attractivité des modes de transports actifs pour les trajets du quotidien.
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Publié le 27.06.2025 à 18:50
Grenoble, le 23 juin 2025
Contribution de l’ADTC – Se déplacer autrement sur l’expérimentation en cours du plan de déplacement sur le secteur village à Gières
L’ADTC-Se déplacer autrement suit attentivement l’expérimentation sur le secteur village à Gières en cours depuis le début de l’année scolaire 2024/2025.
Nous accueillons avec satisfaction ce plan de circulation qui marque volonté d’aller vers un apaisement de la circulation du quartier du village de Gières et d’y limiter le trafic de transit.
L’expérimentation en cours constitue une première étape majeure qui a permis de sécuriser le passage à niveau, éliminer en bonne partie le blocage de la rue de la Plaine lors des déposes des élèves ainsi le trafic de transit des rues Pasteur et de l’Isère.
Nous souhaitons vous partager nos constats et nos demandes sur les différentes rues du secteur.
Rue de la Plaine (du passage à niveau à rue Pasteur) et desserte de l’école Don Bosco
La rue de la Plaine reste polluée par la desserte automobile de l’école Don Bosco, trafic qui n’a fait que croître depuis le début de l’expérimentation, contrairement aux autres rues du périmètre.
Les usagers de cette rue, à commencer par les élèves, doivent pouvoir bénéficier d’une voirie pleinement sécurisante aux abords directs de l’école ainsi que pour regagner les arrêts de transport en commun, leur domicile, …
Nous avons constaté un fort trafic devant Don Bosco et sur la rue de la Plaine qui va clairement à l’encontre du bon fonctionnement d’une zone de rencontre. Aux heures de pointe, des files ininterrompues de voitures accaparent l’espace de la rue de Plaine, entre l’école Don Bosco et la rue Pasteur, cantonnant les groupes d’élèves sur une bande étroite entre le caniveau et les façades, au bord des pots d’échappement. Un rééquilibrage de l’espace public est nécessaire pour la sécurité et le confort des élèves et leurs parents lors de leurs trajets quotidiens. La rue devant l’école s’apparente davantage à une large dépose-minute qu’à un espace de vie apaisé.
Des cheminements piétons (notamment le marquage coloré « ludique ») et passages piétons les cheminements piétons colorés « ludiques » trahissent la perception du trafic motorisé comme un danger permanent dans une zone encore trop routière. En heure de pointe, les piétons se retrouvent cantonnés sur la seule bande étroite restante le long des logements, le reste de l’espace étant cannibalisé par les véhicules motorisées.
Il faut continuer à travailler pour que cette rue puisse être perçue comme une zone de rencontre où piétons et cyclistes se sentent légitimes sur la voirie.
Nous estimons que le trafic doit impérativement baisser pour que l’aménagement puisse fonctionner. À ce titre, nous suggérons de fermer le passage à niveau aux véhicules motorisés (hors véhicules de secours, notamment pour l’école et la résidence autonomie Roger Meffreys).
Cette mesure devra, de toute manière, être prise lors de l’ouverture de la troisième voie de la gare de Brignoud à l’horizon 2028 en raison de l’augmentation de la durée de fermeture du passage à niveau (circulation de 2 trains supplémentaires par sens et par heure).
L’ensemble des acteurs (école Don Bosco, mairie, SMMAG, …) doivent continuer leurs actions, notamment de communication, auprès des familles afin que la dépose d’enfants devant l’école Don Bosco soit l’exception. Les freins au changement doivent être identifiés et des actions doivent être mises en place pour les lever au plus tôt.
Sur la rue de la Plaine (de rue Pasteur à Grand’Rue)
Nous nous satisfaisons d’un apaisement effectif de la rue. Cependant, la traversée de la Grand’Rue à vélo est trop aléatoire et dangereuse en raison du trafic automobile intense à franchir. Elle doit être retravaillée pour assurer une réelle continuité sécurisée avec la rue des Martinets.
Sur la rue Pasteur
Nous constatons que la limitation à 20 km/h de la zone de rencontre n’était pas respectée dans la rue Pasteur, ce qui pose des problèmes de sécurité tant dans la rue qu’au croisement avec la rue de l’Isère où circulent de nombreux piétons et vélos. De nombreux véhicules arrivent trop vite et n’ont plus le temps d’observer si un cycliste ou un piéton arrive de la rue de l’Isère par la gauche avant de s’engager. Un accident corporel a ainsi eu lieu fin mai 2025, témoignant de la dangerosité de l’endroit.
Les deux chicanes mises en place en juin 2025 semblent aider à réduire la vitesse moyenne dans la rue. Si nous accueillons très positivement la chicane la plus à l’est avec son « shunt vélo » très confortable, celle la plus à l’ouest n’a pas de shunt mais un passage pour les piétons peu confortable et souvent obstrué par le stationnement automobile en bataille situé juste après cet aménagement.
Cette rue est en voie d’apaisement mais ne propose pas les caractéristiques d’une réelle zone de rencontre.
Sur la rue de l’Isère
La rue de l’Isère présente encore un caractère routier avec des potelets marquant la séparation entre l’emprise routière et l’emprise réservée aux piétons. Dans un espace aussi contraint, voulu comme zone de rencontre (et futur axe du réseau Chronovélo), les potelets doivent être supprimés pour faciliter le croisement à la montée des vélos et des véhicules motorisés (qui ne se décalent pas toujours, ce qui place alors les cyclistes dans des situations délicates) et laisser place à une rue où les piétons, puis les vélos, ont pleinement leur place.
En conclusion, l’ADTC-Se déplacer autrement considère que le plan de circulation mis en place pose les bases d’un réel apaisement du quartier du village à Gières tout en permettant une réduction du trafic du transit sur la rue de l’Isère, axe structurant pour l’accès au centre-ville de Gières à pied et à vélo.
Nous émettons un avis favorable à la pérennisation des mesures prises. Pour atteindre les objectifs d’apaisement réel du quartier et un bon fonctionnement de la zone de rencontre, il particulièrement veiller à :
- Continuer à travailler à la réduction du trafic de transit et de dépose devant l’école Don Bosco, quitte à en venir à réserver le passage à niveau aux seuls piétons et cyclistes.
- Supprimer la séparation des modes sur la chaussée (trottoirs « de fait » des rues de l’Isère et Pasteur).
- Réaménager la rue Pasteur pour limiter les possibilités de prendre de la vitesse.
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Publié le 25.06.2025 à 18:03
Grenoble, le 23 juin 2025
Communiqué de Presse
Non à l’immobilisme,
OUI à une ville où il fait bon vivre !
Ce lundi 23 juin, les immobilistes manifestent à nouveau contre des projets de réaménagement des espaces publics à Grenoble qui visent à redonner de l’espace à la marche à pied et au vélo, 2 modes représentant 55% des déplacements à Grenoble (Enquête Ménages Déplacements 2019).
opération « mail à tes élus »
Vendredi 20 juin, l’ADTC – se déplacer autrement, Parlons-Y Vélo et dévoiturons Grenoble ont lancé l’opération « mail à tes élus » consistant à la proposition d’envoi d’un mail de soutien aux différents projets de réaménagement de l’espace public à des élus : MM. Ferrari, Laval, Piolle, Namur et Mme Belair. A ce jour, en 48h, plus de 200 mails ont été reçus en copie de ces envois par l’ADTC. Cela prouve qu’au delà d’une minorité bruyante et violente, il existe une majorité silencieuse qui soutient une meilleure qualité de vie pour l’ensemble de la population.
Mise à jour du 28/06 : plus de 300 e-mails.
Ce lundi 23 juin, nous avons tenus à nous exprimer publiquement par une banderole devant la mairie de Grenoble lors du conseil municipal de ce jour à un horaire où les personnes actives sont au travail !
Des aménagements concertés
Les projets portés par les villes et la Métropole de Grenoble visent à rééquilibrer l’allocation de l’espace public afin de développer d’autres usages que la circulation et le stationnement automobiles. Le projet de Chronovélo, via le cours Berriat, assurera une liaison cyclable confortable et sécurisée allant de Sassenage à Crolles, sans discontinuités. Le réaménagement de la place de Metz lui permettra de retrouver sa fonction d’espace de convivialité qu’elle a perdue au profit d’un parking. La requalification de l’avenue Jeanne d’Arc lui permettra d’être plus sûre pour les cyclistes et piétons, d’améliorer la visibilité des commerces et de répondre aux enjeux de végétalisation et d’infiltration des eaux pluviales.
Avançons !
L’ADTC – Se déplacer autrement souhaite que les projets de réaménagements de places, de création de parcs, d’aménagements cyclables et piétons (accessibles en famille), de Place aux enfants, de végétalisation, soient menés à leur terme dans les délais prévus, en gardant leur niveau d’ambition. Ceci inclut la Chronovélo Berriat-Fontaine, attendue depuis des années des deux côtés du Drac dont la partie Berriat vient d’être reporté à 2026-2027 malgré l’urgence absolue de réalisation pour la sécurité des cyclistes.
L’ADTC – Se déplacer autrement souhaite même que ces projets se multiplient à l’avenir à Grenoble et ailleurs, de façon à construite des villes et villages à vivre, joyeux, humains, redonnant ainsi de la valeur ajoutée à un espace public appauvri car trop longtemps délaissé.
L’immobilisme, lui, ne laisse pas de trace dans l’Histoire.
L’ADTC – Se déplacer autrement compte sur les élus pour garder le cap et ne pas céder aux pressions.
Contact Presse : Alric BONVALLET, bénévole ADTC – Se déplacer autrement et Jonathan AREVALO, Administrateur ADTC – Se déplacer autrement
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