Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques
Les dernières mises à jour, les parutions d’indicateurs conjoncturels et de publications24.01.2025 à 12:00:00
En janvier 2025, l’opinion des promoteurs sur la demande de logements neufs qui leur est adressée s’améliore nettement par rapport à octobre, mais reste très en deçà de sa moyenne de longue période. Les perspectives de mises en chantier se dégradent très légèrement. En revanche, les promoteurs sont moins nombreux qu’en octobre à estimer que les moyens de financement de leurs clients s’améliorent.
24.01.2025 à 12:00:00
En décembre 2024, le prix du pétrole en euros accélère légèrement (+1,1 % sur un mois après +0,5 % en novembre), tandis que celui du gaz ralentit franchement (+1,0 % après +10,6 %). Les prix en euros des matières premières importées (hors énergie) ralentissent sur un mois (+3,1 % après +4,1 %) et augmentent fortement sur un an (+13,9 %). Leur hausse est notamment amplifiée par la dépréciation de l’euro vis-à-vis du dollar. Les prix en euros des matières premières industrielles augmentent de 0,9 %, comme en novembre ; sur un an, ils progressent de 3,2 %. Par ailleurs, la plupart des prix des matières premières stratégiques diminuent sur un mois. Enfin, les prix des matières premières alimentaires demeurent dynamiques (+4,8 % après +6,6 %) et ils sont en très forte hausse sur un an (+22,9 %), tirés par la flambée des prix des denrées tropicales (+100,4 %).
24.01.2025 à 12:00:00
En janvier 2025, les entrepreneurs sont plus nombreux qu’en octobre à juger que leur activité passée a augmenté au cours des trois derniers mois et estiment leurs carnets de commandes mieux garnis. Ils se montrent cependant plus pessimistes concernant l’évolution à venir de leurs effectifs.
24.01.2025 à 08:47:44
24.01.2025 à 08:45:16
24.01.2025 à 08:45:00
En décembre 2024, le nombre total de créations d’entreprises, tous types d’entreprises confondus et en données corrigées des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables, se replie légèrement (-1,6 %), après deux mois de hausse. Les créations d’entreprises classiques se replient fortement (-6,4 % après +10,1 % en novembre), tandis que les immatriculations de micro-entrepreneurs ralentissent (+1,1 % après +4,1 %). En données brutes, le nombre total d’entreprises créées sur les douze derniers mois (janvier 2024 à décembre 2024) augmente de 5,7 % par rapport à celui des mêmes mois un an plus tôt (janvier 2023 à décembre 2023).
24.01.2025 à 08:43:15
23.01.2025 à 17:00:00
L’Union européenne et la France sont engagées à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Or, plusieurs chemins y conduisent, qui diffèrent par le profil de baisse des émissions et les implications économiques. Les conséquences de ces chemins sont comparées à l’aide d’un modèle stylisé représentant la transition d’une économie exploitant du capital « brun » (émetteur de gaz à effet de serre) à une économie axée sur le capital « vert » (non émissif). Pour limiter le réchauffement à un niveau donné, le plus efficace est de programmer d’entrée de jeu le respect d’un budget carbone, c’est-à-dire un plafond sur le cumul d’émissions. Cette approche assure une répartition des investissements bruns et verts qui limite le coût de la transition. Pour un budget carbone restreint, elle implique une mise au rebut initiale de capital brun. La seule fixation de cibles ponctuelles de baisse, du type Fit for 55, n’envoie pas assez d’incitations à l’élimination précoce du capital brun lorsque ces cibles sont trop éloignées les unes des autres. Il est alors préférable de choisir des cibles fréquentes (au maximum tous les cinq ans) calées sur la trajectoire respectant le budget carbone. Enfin, pour un même cumul d’émissions d’ici 2050, différer la transition entraîne des coûts plus élevés in fine et davantage d’actifs mis au rebut, rendant l’ajustement moins crédible.
23.01.2025 à 12:00:18
23.01.2025 à 08:45:00
Selon les chefs d’entreprise interrogés en janvier 2025, le climat des affaires bimestriel du commerce de gros diminue de nouveau. À 91, l’indicateur qui le synthétise perd deux points et reste, pour le treizième bimestre consécutif, au-dessous de sa moyenne de longue période (100). Il atteint son plus bas niveau depuis septembre 2014 (hors période de Covid). Cette détérioration traduit notamment la baisse des soldes d’opinion sur les livraisons reçues de l’étranger et les ventes passées.
23.01.2025 à 08:45:00
Selon les chefs d’entreprise interrogés en janvier 2025, le climat des affaires dans les services est stable. À 96, l’indicateur qui le synthétise se situe en deçà de sa moyenne de longue période (100) pour le troisième mois consécutif.
23.01.2025 à 08:45:00
Selon les chefs d’entreprise interrogés en janvier 2025, le climat des affaires dans le bâtiment est stable. À 98, l’indicateur synthétique se maintient au-dessous de sa moyenne de long terme (100), à son niveau le plus bas depuis juillet 2020. L’opinion des entrepreneurs du bâtiment sur leur activité future s’améliore, mais ils se montrent très pessimistes au sujet de l’évolution globale de l’activité du secteur.