

La nouvelle saison de formation débutera fin septembre 2025 et les pré-inscriptions sont ouvertes !
Au programme cette annéeRetrouvez nos 4 thématiques sur près de 100 dates dans 43 départements :
- Travail du métal et autoconstruction d'outils agricoles
- Travail du bois
- Mécanique agricole
- Autres technologies paysannes
Lors des formations au travail du métal, vous pouvez construire votre outil de la gamme Atelier Paysan :
- En formation 3 jours - petits outils, principalement des outils manuels ou équipements d'atelier
- En formation 5 jours - (presque) tous les outils de la gamme Atelier Paysan, toutes filières confondues : triptyque, rouleaux, bineuse, BPO...
- En formation 8 jours - outils plus complexes : épandeur à compost/fumier, four à pain, décortiqueur à petit épeautre, brosse à blé...
Les outils sont également disponibles en kit prêt-à-assembler, livrés chez vous pour une autoconstruction en toute autonomie.
Quelques nouveautés sont déjà disponibles et vous seront présentées à la rentrée !
Consulter le catalogue outils

Lors des incendies de cet été, en plus des forêts, ce sont des hectares de terres habitées et agricoles qui sont sinistrées, pour beaucoup en viticulture et en élevage.
Le Tiers-lieu Paysan Beauregard et l' ASPIC, tous deux essaims de l'Atelier Paysan, animent cette chaine de solidarité locale depuis près 2 semaines. Et ils ont besoin de renfort pour venir en aide directe aux paysans, paysannes et habitant-es victimes des incendies de cet été.
Vous pouvez donner :
- De votre temps : visites des fermes sinistrés pour recenser les besoins et urgences, chantier (réparation, arrosage, clôtures., déblayages..) , gestion des dons financiers et matériels, cuisine et approvisionnement, accueil et replacement des animaux, accueil des sinistrés et des bénévoles...
Le collectif est d'ailleurs à la recherche urgente d'un ou d'une coordinatrice bénévole pour coordonner l'action sur 1 à 3 semaines !
- De l'argent, via lacagnotte en ligne : L'intégralité des dons sera utilisée avec transparence pour agir dans les zones sinistrées par l'entraide et la mutualisation. Plus de 25 000 euros en quelques jours... il en faut encore !
- Du matériel et des denrées alimentaires, tels que :
- Nourriture pour humains et pour animaux
- Bocaux, bidons et cuve pour l'eau.
- Matériel d'irrigation, de plomberie et de clôture.
- Equipement Protection Individuelle : chaussures sécu, lunettes, casques + anti-bruits gants.
CONTACTEZ L'ASPIC : 06 86 01 60 93 ou le Tiers Lieux de Beauregard : 06 15 09 50 76
Actualités et info à suivre sur les pages des 2 structures : [Tiers-Lieu Paysan de Beauregard Facebook ou site web
- ASPIC : Facebook

Depuis plusieurs années, notre société coopérative d'intérêt collectif, la SCIC L'Atelier Paysan, traverse des difficultés financières importantes. Ces derniers mois, des choix difficiles ont été faits (non-renouvellement de postes, licenciements économiques, arrêt de certaines activités).
Malgré cela, il nous a fallu saisir début juillet le tribunal de commerce, qui a placé la SCIC en procédure de sauvegarde à compter du 15 juillet 2025. Cette décision n'est pas une surprise, elle ne nous prend pas au dépourvu.
Nos difficultés tiennent à la fois à la complexité de faire vivre un modèle de formation technique dédié à l'outillage paysan, à la difficulté de financer des communs (l'élaboration de plans d'outils, tutoriels, méthodes de travail à faire vivre auprès d'une communauté d'usager·es) et à un endettement significatif qui pèse aujourd'hui lourdement sur notre fonctionnement. La procédure de sauvegarde vise à nous donner un cadre sécurisé pour poursuivre nos activités dans les mois à venir, sous la supervision du tribunal.
Parallèlement, le projet lancé il y a une quinzaine d'années par une poignée de passionné·es et qui s'est structuré à partir de 2014 au sein de la SCIC, continue d'inspirer et de prendre forme dans d'autres structures. L'association Communs Paysans, dédiée à des activités non commerciales, et les essaims réunis dans le réseau Soudons Fermes permettent notamment de faire vivre et rayonner cette aventure collective - à la fois technique et politique. C'est d'ailleurs ce réseau qui va porter la prochaine saison de formation, dont le catalogue est presque prêt, et favoriser son déploiement dans de plus en plus de territoires.
Alors si, face à cette nouvelle, vous vous demandez « Que faire ? », la réponse est simple : faire connaître ces activités d'apprentissage et d'auto-construction en faveur de l'autonomie technique, via l'offre de formation et les catalogues outils par filière, vous mobiliser contre l'agriculture industrielle et l'escalade technologique, ou encore contribuer à la dynamique d'essaimage dans votre territoire… Bref, susciter l'appétit, avec nous. Car si la SCIC a un genou à terre, l'Atelier Paysan garde les crocs.

Les parcs de démonstration d'outils maraîchers autoconstruits (projet Outildem) visent initialement à faciliter la mise en œuvre et la diffusion des pratiques d'agriculture écologique par le test et le prêt d'outils dans les fermes.
Il a désormais aussi comme raison d'être l'exploration de solutions techniques dans des territoires aux conditions a priori peu propices au maraîchage, où des paysans courageux, souvent contraints par le manque d'accès au foncier dans des secteurs plus favorables, cherchent à réussir à produire des légumes pour les citoyens qui les entourent.
Tour de France des parcs de démonstrations existants et à venir...
Saint-Antonin, dans les Alpes-Maritimes...C'est là, sur le haut d'une colline aux sols hétérogènes, que Renaud et Maeva sont installés depuis 5 ans. Ils ont planté de nombreux arbres fruitiers, installé plusieurs poulaillers qui abritent leurs poules pondeuses et cultivent des légumes en agriculture biologique. Renaud connaît l'Atelier Paysan, il a construit un semoir maraîcher en formation, une lame souleveuse et récupère pas mal d'outils pour adapter les siens. Contacté par la Manufacture Paysanne en début d'année 2025 dans le cadre du travail d'essaimage et du projet de parc de démonstration Outildem, Renaud a répondu favorablement à l'idée d'aller plus loin dans la stratégie de préparation des sols en planches permanentes, qu'il réalisait jusque là par un enchainement standard d'un décompacteur à dents droites et rigides suivi d'un travail au rotavator.
Courant juin 2025, le tryptique du travail en planches permanentes était livré sur sa ferme : butteuse, cultibutte, et vibroplanche. C'est tard pour la saison maraîchère, mais Renaud a débuté quelques tests, sur des planches qu'il a semées de carottes. Début juillet, le rendez-vous était pris avec la Manufacture Paysanne et l'Atelier Paysan, qui assurent ensemble l'accompagnement des maraîchers bénéficiaires d'un d'outil de prêt dans le département.
Premiers passages de butteuse chez Renaud
Et s'agissant du tryptique, le temps de prise en main et de familiarisation n'est pas à négliger : les réglages sont multiples, la combinaison d'usage des différents outils aussi. En fonction de l'état du sol initial, de sa nature, de la préparation visée, chaque outil peut être utilisé avec des réglages adaptés. Renaud aura du temps pour l'appropriation, après le gros des récoltes cet automne et en 2026. Pour l'heure, c'est avec la butteuse que la transmission a débuté concrètement, par la préparation de planches destinées à accueillir des engrais verts avant des cultures d'automne :
- Renaud a d'abord passé un broyeur sur la végétation spontanée qui s'était installée ce printemps.
- Puis progressivement, il a formé les buttes à la butteuse, d'abord lentement au premier passage avec l'outil très incliné vers l'avant, puis à vitesse un peu plus rapide au deuxième voire troisième passage en ramenant l'outil en position horizontale. Une première étape indispensable, menée prudemment pour tirer des planches bien rectilignes et s'éviter des corrections de trajectoires compliquées par la suite…
- ... qu'il assurera en autonomie, par un éventuel nouveau passage de la butteuse, puis avec le cultibutte et éventuellement le vibroplanche en fonction de la qualité de préparation désirée.
Plus au Nord, nous faisons étape chez Boris Monnier, à Rosans dans les Hautes-Alpes. Ce secteur des Baronnies est plus une terre d'élevage de moutons que de maraîchage. Boris conjugue les deux sur sa ferme qu'il mène avec sa compagne Aurélie. Ils cultivent aussi des céréales.
Son cheminement agronomique, dans des sols argilo-calcaires très compliqués, l'a amené à tester des solutions de travail du sol différentes des pratiques locales traditionnelles - labour automnal puis reprise de sol en sortie d'hiver et rotavator.
Depuis 8 ans, il utilise des outils de travail du sol en planches permanentes. Ses sols ne lui facilitent pas la tâche : quand les mottes sèchent en surface, l'horizon du dessous reste toujours humide et plastique, obligeant à répéter les passages d'outils, pour faire ressortir des mottes plus grosses et denses, les laisser s'assécher, mais pas trop, avant de repasser un outil pour parvenir à réduire petit à petit leur taille. Et quand le sol est trop sec en surface, ce pilotage s'accompagne d'arrosages ciblés, destinés à offrir le niveau de ressuyage optimal.
Equipé d'un cultibutte et d'un vibroplanche, Boris a fait évoluer ces deux outils : en équipant le vibroplanche de roulémiettes d'une part, et en remplaçant les dents de son cultibutte par des étoiles de bêches roulantes d'autre part. Satisfait de ce dernier test et pour limiter les changements de dents sur son cultibutte, Boris a finalement récupéré ce printemps le prototype de bêches roulantes construit il y a quelques années à l'Atelier Paysan.
Boris teste les bêches roulantes dans son sol des Baronnies
Boris participe à un GIEE tout frais consacré à la réduction du travail du sol en conditions difficiles des Baronnies. Lui et d'autres maraîchers de son secteur sont accompagnés techniquement par Agribiodrôme, pour partager leurs besoins et explorations. Leurs réflexions pourraient conduire à tester d'autres outils et combinaisons, possiblement dans le cadre du parc de démonstration Outildem.
Direction le Sud-Ouest, dans les LandesTraversée de la France, arrivée dans les Landes. Après labarre-porte-outiléquipée d'étoiles de binage avec guidage prêtée à la ferme de Chaoulo ce printemps, c'est dans ce département qu'un autre tryptique de prêt devrait être acheminé en fin d'été 2025.
D'abord sur une ferme maraîchère, puis il devrait migrer à l'Airial du Tastot, sur la commune de Pontenx-les-Forges. C'est ici que le tiers-lieux rural La Smalah porte un vaste projet d'espace agricole, lieu et projet à la fois pédagogique, de démonstration et de test. Un contexte idéal pour mettre en vitrine l'autoconstruction d'outils pour le maraîchage et l'autonomie qu'elle apporte aux fermes. Un contexte de sol certes plus facile – on est sur des sables – mais néanmoins fragile, qui requiert une attention différente mais vitale pour pérenniser le potentiel de fertilité sans gaspillage d'intrants.
L'Airial du Tastot, futur espace agricole dans les Landes
Bouclons ce tour d'horizon, en retournant dans les Alpes Maritimes, et allons au bout du fil conducteur de cet article autour des outils autoconstruits prêtés dans le cadre du projet Outildem.
D'autres défis nous attendent là : équiper les fermes maraîchères de petite taille, installées où elles le peuvent, parfois en plaine mais aussi parfois dans les collines de l'arrière-pays niçois, repoussées par l'urbanisation dans les restanques traditionnelles moins accessibles et surtout peu mécanisables.
La Manufacture Paysanne a arpenté le secteur depuis 2024 à la rencontre des maraîchers, afin de comprendre leurs besoins et difficultés, en lien avec les outils de travail. Une dynamique en est née, pour tester différents petits outils du catalogue maraîchage, en les construisant ensemble au préalable pour monter en compétences : la construction a démarré cette fin de printemps avec le rouleau perceur et des cloches pour perçage thermique de bâches. A partir de l'automne, suivront un lit de désherbage, une enrouleuse de bâches, un chariot porte-tout et des brouettes maraîchères, une récolteuse à doryphores, une lame souleveuse pour les récoltes.

Rouleau perceur, premier outil construit par le groupe des Alpes-Maritimes

A l'automne 2025 et l'hiver 2026, Soudons Fermes et l'Atelier Paysan reprennent la route à la rencontre des collectifs volontaires pour initier une dynamique locale autour de l'autonomie technique paysanne !
Pour la deuxième saison d'essaimage, ce sont une douzaine de territoires qui se préparent à la tenue d'une journée de lancement d'une dynamique locale autour du projet technique et politique de l'Atelier Paysan. Cette année, ce sont Claire, Albin et Tom, tous les trois sociétaires de l'Atelier Paysan, qui animeront ces rencontres.
Les objectifs de ces journées sont co-portés entre Soudons Fermes et la structure locale volontaire. Il s'agit de : discuter des besoins (autoconstruction, développement d'outils, de formations, partage sur le projet politique, entraide entre pairs, repérage des outils présents sur les fermes…), jauger le niveau de motivation collective et le cas échéant, se fixer quelques objectifs et premières briques de travail pour concrétiser l'action locale. C'est le début d'une aventure pour, pourquoi pas, devenir un essaim de l'Atelier Paysan et intégrer le réseau Soudons Fermes !
Ces évènements sont gratuits, sur inscription et ouverts à toute personne intéressée pour s'informer ou prendre part à la dynamique : paysannes, paysans, artisans, artisanes, acteurs locaux, citoyens et citoyennes...
Toutes les informations pratiques seront ajoutées au fil de l'eau sur la page "agenda" de www.soudons-fermes.org
Agenda Localisation Date) Structure porteuse Gers 17 octobre 2025 Ferme des Mawagits Indre et Loire 05 novembre 2025 Tiers Lieu Sud Touraine / Ferme de Belêtre Gard 05 novembre 2025 collectif en construction Indre 18 novembre 2025 GAB, PNR, CIAP Creuse 25 novembre 2025 Pépnionière Doubs 25 novembre 2025 La Maison Grand Seine et Marne 13 janvier 2026 Ferme de Verdelot Pyrénées Orientales 16 janvier 2026 collectif en construction Orne 20 janvier 2026 Les Fourmies Vertes Picardie 27 janvier 2026 INPACT Picardie Corse janvier 2026 (date à définir) collectif en construction Ariège 03 février 2026 collectif en construction
Dans le cadre du projet VIREG, le groupe de viticulteurs du Diois a construit des étoiles de binage.
A la suite d'un montage sur une barre extensible nous avons ensemble réalisé des tests et déterminé les meilleurs réglages de ces étoiles de binage. Ce travail permettra de clarifier et d'expliciter leur fonction, ainsi que de montrer un réglage satisfaisant pour un fonctionnement standard de l'outil.
Ces réglages sont a retrouver dans la brochure récapitulative de l'outil « Etoiles de boudibinage » ou directement dans le pdf ci dessous (cliquez sur l'image).
Bonne lecture et bons réglages !


Vous n'avez jamais entendu parler du projet Lyon-Turin ? Ou plutôt vous pensiez qu'il n'était plus d'actualité puisqu'il a été imaginé il y a plus de 30 ans ?
Et non ! Celui-ci est malheureusement plus que jamais d'actualité.
Les 13, 14 et 15 juin, à Saint Victor de Cessieu en Isère, s'est tenu le 1er festival « Gare O tunnel » contre le projet de la ligne de TGV Lyon-Turin ! Une réussite pour cette première session, où conférences, repas, ateliers et concerts ont rythmés ces 3 jours de partage.
Présent au festival, l'Atelier Paysan soutient cette lutte et les différents collectifs qui travaillent pour montrer les innombrables incohérences et aberrations de ce projet.
Un projet d'une autre époqueParmi ces aberrations :
- Un projet à plus de 30 milliards d'argents publics (oui, oui, milliards), sans aucun débat public.
- Une ligne existante sous utilisée, et un fret surévalué (à peine 3Mt passés par an depuis 2016, contre 17Mt annoncés)
- Des milliers d'hectares de terres agricoles artificialisés ou occupés. En effet l'espace occupé n'est pas seulement celui du tracé de la ligne. L'impact réel n'est pas précisément quantifiable car il concerne aussi tous les espaces de chantiers annexes : usines, dépôts de gravats des tunnels, descenderies,…
- Des dommages irréparables sur l'écosystème et la ressource en eau notamment (drainages des poches souterraines, sources taries, …)
Les travaux n'ont commencé que sur la partie transfrontalière. En mai 2024, 22 ans après le lancement des percements, seulement 11% du tunnel transfrontalier a été creusé. (13 km sur un total de 2×57,5 km). Sa mise en service est prévue au plus tôt en 2033.
Les études d'avant-projet pour les voies d'accès entre Saint-Jean-de-Maurienne et Lyon Saint-Exupéry ont été annoncées pour début 2025, mais les travaux n'ont pas commencé sur cette partie. En revanche la phase exploratoire concernant cette partie du tracé a débuté. Cela signifie que des études de terrain vont être menées dans les mois à venir pour déterminer précisément le tracé, avant d'engager les procédures d'expropriation au besoin.
S'informer et se mobiliserSi vous voulez en savoir plus sur ce projet, n'hésitez pas à consulter le site stopaulyonturin.fr qui regroupe tous les documents concernant le projet ; de l'étude critique, au documents officiels publiés.
Dernière vidéo récente partagée par le mouvement Stop Lyon Turin, dans la Vallée de la Maurienne :
Vous pouvez aussi prendre part à cette lutte par plein de moyens !


Vous avez bien lu le titre !
Notre page "recrutement" est toute récente et pourtant, elle accueille ces derniers temps plusieurs offres d'emploi et de stage.
Jetez y un œil !
En ce moment :
- Un stage dédié aux innovations techniques dans la filière PPAM
- Une mission d'appui à la recherche de financement et à la communication (CDD)

Ces actualités sont celles du groupe de viticulteurs ardéchois, engagés dans le projet VIREG pour avancer sur l'élaboration de solutions techniques pour répondre à leurs divers besoins, en valorisant au maximum le réemploi. Projet financé par France AgriMer, dans la cadre du programme CASDAR Co-innovation.

Avec le groupe de Ardèche et l'association ADAF, on se creuse la tête pour imaginer un système de rappui des petites graines, sous le rang de vigne, entre les ceps. En effet, des espèces de plantes identifiées comme prometteuse à planter entre les ceps (trèfles, luzerne) ont toutes en commun une petite taille de graines. Leur intérêt est la couverture du sol prévenant ainsi des adventices et développant la biologie du sol, tout en ne concurrençant pas la vigne et ne nécessitant pas de fauchage.
Actuellement, il est très difficile de semer ces espèces à petites graines sous le rang car celles-ci nécessitent un rappui qui est difficile à mettre en pratique sans endommager les ceps de vigne. L'enjeu est de trouver un mécanisme qui permette un « effacement », c'est-à-dire un retrait du système de rappui au niveau des ceps.
Le vinopôle de Bordeaux a travaillé sur la question et a compilé ses résultats sous forme de vidéos :
Nous avons contacté cet organisme qui nous a aidé à mieux comprendre les enjeux du rappui et nous a indiqué que le taux de germination des graines était encore perfectible. Nous imaginons 5 nouveaux mécanismes que nous fabriquons en plus d'une réplique de leur système à lanière de caoutchouc afin de poursuivre la quête du rappui optimal.

Nous décidons de les tester manuellement dans des vignes ardéchoises, sur des sols différemment travaillés pour déterminer les conditions de germination les plus optimales. Pour l'instant, les prototypes ne sont donc pas représentatifs de ce que sera l'outil, ils servent simplement à identifier quel type de rappui donne lieu au meilleur taux de germination.
En voici quelques exemples :
- Le rouleau fou : 3 roues folles qui se comportent comme un rouleau en ligne droite mais peuvent s'orienter dans la bonne direction lors du retrait.

- Un ballon de basket lesté de chaînes d'une quinzaine de kilos. Le taux de germination sera probablement bon mais, la transposition en outil durable sera un défi si on part sur ce principe
- Les chaînes sont une solution prometteuse. La crainte était qu'elles entraîneraient avec elles beaucoup de terre mais nos essais ont plutôt démontré que ça n'était pas le cas. Il faudra par contre attendre le comptage du taux de germination pour savoir si elles n'ont pas entraîné les petites graines avec elles et ainsi perturbé l'homogénéité du semis.
- Solution créative : le collier de perles. Créé à partir de boules de métal de récupération trouvées en déchetterie, cette solution est similaire aux chaînes mais devrait moins emporter les graines. Le système testé n'était cependant pas assez lourd, plus de boules auraient été nécessaires.
Nous saurons dans les semaines à venir quel prototype aura été le plus efficace sur le taux de germination. Si l'expérience est concluante, il pourra alors réfléchir à la transposition du principe le plus efficace en module facilement autoconstructible et durable qui pourra se fixer à l'arrière d'un semoir.

En mars nous vous annoncions la recherche d'un nouveau local pour l'antenne Grand Ouest : nous avons trouvé ! Il s'agit d'un nouveau lieu à 10 min de Redon, à Peillac plus exactement, toujours dans le Morbihan.
Nous déménageons à la fois le bureau et le lieu de formations (hall technique avec tous ses équipements) Le chantier est colossal, et nous avons besoin de monde pour le concrétiser !
Le déménagement aura lieu tout le mois de juillet.
Les besoins sont variés : A Saint Nolff : de la mise en carton au démontage des installations électriques, en passant par la remise en état de l'atelier A Peillac : aménagement du local, réinstallation des équipement... Il y en a donc pour toutes les compétences et toutes les bonnes volontés !
Info pratiques :
- Le déménagement se déroulera en plusieurs étapes : chaque journée aura ses objectifs
- Les horaires sont 9h à 17h environ
- Vous pouvez vous inscrire à une ou plusieurs journées ici Vous inscrire en amont nous aide vraiment beaucoup à nous organiser, alors merci !
- Le midi, c'est repas partagé
- Vous pouvez venir à plusieurs : plus on est de fou/folles, plus on rit et... plus on sera efficaces !
- Adresses :
Saint Nolff (ancien lieu) : 4 rue Denis Papin, ZA de Kerboulard 56250 Saint Nolff
Peillac (nouveau lieu) : Lézurlot, 56 220 Peillac
- Contacts :
Pierre : 06.01.68.99.36 Mathilde 07.66.92.75.72
On a bien pensé à appeler les "Déménageurs Bretons" mais on s'est dit qu'on serait encore meilleurs qu'eux ;-) Pour que l'antenne Bretagne puisse prendre rapidement ses quartiers avant le début des formations, nous avons vraiment besoin de bras pour mener ce chantier !
On compte sur vous ?