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Le Bon Plan

Le réseau de l'info solidaire


Publié le 01.10.2024 à 12:04

– ou l’importance de la parole

Olfa Soltani est psychologue pour la CAF1 à la Cité des familles à Grenoble, un lieu dédié à l’accompagnement des familles. Elle leur propose des consultations dans ce contexte. Dans ce portrait, elle nous fait part des raisons qui amènent les personnes à venir la rencontrer, de ce que représente pour elles ce temps d’introspection dans leur quotidien et de leurs conséquences positives dans leur vie.

« Je suis psychologue clinicienne depuis plus de vingt ans. J’interviens dans plusieurs endroits : je travaille notamment auprès d’enfants handicapés depuis plus de vingt ans, et avec la Caf de l’Isère depuis plus de dix-sept ans. Avant cela, j’exerçais dans un lieu de visite médiatisée2. Et je mène en parallèle une activité de psychologue clinicienne en libéral. »

« La Caf m’engage en tant qu’intervenante extérieure vacataire. J’interviens à la Cité des familles à Grenoble en tant que psychologue depuis plus de cinq ans. Avant, je travaillais aussi pour la Caf au Centre Social des Alpins, en accompagnement des groupes de « massage bébé » à son siège auprès d’équipes ou de personnel ayant rencontré différents types de difficultés.

La consultation de psychologue à la Cité des familles a lieu trois heures par semaine, le mercredi de 14h à 17h. C’est un service gratuit. Elle a pour but de constituer un soutien à la parentalité. C’est un lieu d’écoute conçu pour le bien-être, l’équilibre et la cohésion des familles. Son objectif est de maintenir les liens entre parents et enfants ou adolescents. Ils peuvent venir tous ensemble. Les adolescents sont parfois reçus seuls pendant que les parents attendent en salle d’attente.

La séance permet aussi d’accompagner les familles quand a lieu un événement traumatisant comme une séparation ou un décès. On peut également accueillir des futurs parents. Elle s’adresse à tous, même à des personnes qui n’habitent pas Grenoble. On y rencontre des personnes de toutes catégories socio-professionnelles et de toutes origines. Le fait que je parle anglais et arabe facilite la communication. »

« Ce sont des personnes de toutes catégories sociales, et notamment beaucoup de gens du quartier. Je reçois plus de femmes que d’hommes, souvent des mères, mais aussi parfois des couples, avec ou sans leurs enfants. Il m’arrive de recevoir des pères seuls mais c’est une minorité. Il y a aussi des personnes handicapées qui viennent seules afin de parler de leurs difficultés à élever leur enfant. Dans d’autres cas, certaines problématiques se conjuguent entre les questions liées à la parentalité, les burn out professionnels, parentaux. Certaines personnes viennent sous injonction de soins judiciaires, dont les enfants sont placés ou qui font l’objet d’une enquête sociale ou à qui un juge a demandé de s’engager dans une démarche de suivi psychologique. »

« Elles existent dans le cadre du dispositif départemental de la Cité des familles, qui fait partie des actions portées par la Caf de l’Isère dans le cadre des « politiques familles ». Leur objectif est de favoriser les liens entre parents et enfants. De nombreux ateliers sont organisés à la Cité des familles : des ateliers créatifs, massage pour bébés, petits pots et sur le thème de la favorisation du lien familial. »

« La consultation est ouverte à tous, gratuite mais limitée dans le temps : nous offrons quatre consultations. Ce n’est donc pas un travail thérapeutique mais plutôt de dépôt, c’est-à-dire qu’il crée la possibilité d’exprimer des pensées et des émotions dans un cadre bienveillant et confidentiel. Il permet de déplier la problématique et d’offrir une écoute, ou potentiellement de conseiller vers d’autres lieux.

S’il est important que ce travail se poursuive, il ne peut pas continuer à la Cité des familles, mais à l’extérieur, dans des lieux que je recherche pour et avec les familles. Il faut savoir qu’étant donné les politiques actuelles, il y a très peu de possibilités d’orienter vers des offres de soin comme les CMP3 ou de tout ce que l’Etat peut offrir. De moins en moins de places sont disponibles et les conditions d’accès sont de plus en plus restreintes. Nous faisons donc face à des difficultés pour la prise en charge de la santé mentale et psychique dans les politiques actuelles sociales alors que les troubles psychiques sont de plus en plus importants. »

« Pour certaines personnes, c’est un lieu d’écoute en premier lieu. Elles peuvent avoir besoin de déposer des problématiques lourdes sur leur situation actuelle, des situations traumatisantes ou des situations difficiles à aborder comme l’arrivée d’un premier enfant, la naissance d’un deuxième enfant, des conflits dans la fratrie, une séparation, des problématiques de couple ou des violences conjugales – surtout des femmes dans ce cas. »

« J’ai accompagné une jeune femme qui subissait des violences conjugales physiques mais surtout verbales et qui assez rapidement a pu prendre conscience de ce qui est permis et de ce qui n’est pas tolérable. Elle a décidé de se séparer de la personne, de prendre sa vie en main : passer son permis, retrouver un travail, puis un logement.

Il y a également le cas d’une enfant qui a été maltraitée, et dont la famille ne parle pas bien français ni anglais. Cette petite fille aurait subi des violences sexuelles mais cela n’a pas été bien traité dans leur ville d’origine. Nous envisageons de mettre en place des partenariats qui dépassent le cadre de la Cité des familles, avec France Victimes, un interprète et les services sociaux. »

Oui, je peux voir des résultats concrets, une réflexion se met en route, un équilibre psychique revient. Parfois les personnes sont tellement submergées par une problématique et si fatiguées qu’il n’y a même plus l’espace pour penser. C’est ce que je propose, un lieu pour réfléchir, penser à soi, dire les choses, se raconter et faire le point. Ainsi, d’une fois à l’autre elles peuvent me dire qu’à présent elles se positionnent différemment et que ça fonctionne. Il y a assez régulièrement des moments où je constate un retour positif. C’est gratifiant d’entendre qu’une porte s’est ouverte.

« La particularité, c’est qu’une partie de cette population n’a jamais vu de psychologue de sa vie. Il peut ainsi y avoir des peurs, des questionnements, ou encore des attentes qui ne correspondent pas à ce que je peux leur apporter. Par exemple, souvent des parents viennent parce qu’ils s’interrogent par rapport au comportement de leur enfant ou pour avoir des conseils. J’adopte alors une posture de réassurance. On peut essayer de réfléchir ensemble à ce qu’ils pourraient faire pour améliorer une situation. »

Dans ce type de consultation, j’aime le fait que ces personnes n’iraient probablement pas voir un psychologue en libéral et constater qu’il y a des effets, des apaisements, une mise en route psychique : la personne redevient sujet de son histoire, de ses relations, et s’autorise à penser dans d’autres termes.

« J’ai aussi remarqué que dans le cas de violences conjugales notamment, la porte d’entrée de la Cité des familles est assez facile à ouvrir, c’est plus accessible que de réaliser des démarches de plainte. Il m’arrive de diriger les gens vers l’association France Victimes Grenoble. »

« Je constate de l’épuisement chez les femmes, souvent lors de la naissance d’un deuxième enfant, quand les congés maternité sont terminés. Je les invite à s’autoriser à se reposer mais ce n’est pas toujours possible. Cependant, la consultation en elle-même a la vertu de leur offrir un moment à elles. Beaucoup de gens témoignent aussi d’une peur de ne pas savoir bien faire les choses, de questionnements autour de la notion de parentalité… »

« Ce qui m’apporte de la satisfaction, c’est que ce public est différent de celui qu’on peut rencontrer ailleurs, et très varié. On ne s’ennuie pas ! Ce sont des histoires, des catégories sociales, des origines et des problématiques diverses. Et aussi, il existe une dimension de prévention dans ces consultations, l’idée est d’intervenir avant que ça n’aille trop mal. »

« La qualité première, c’est l’écoute, et ensuite c’est de ne jamais juger ce qui est amené. Cela requiert aussi une certaine empathie et de savoir accueillir l’autre sans jugement. Et il est également important de laisser la place à la personne pour qu’elle puisse s’exprimer. »

Oui, je dirais que parler, ça ne sert pas à rien.

…………………………………………..

La Cité des familles

C’est un espace proposé par la CAF qui est dédié à l’accompagnement à la parentalité, pour les parents et les professionnels. Lieu ressource des futurs et nouveaux parents et parents “tout court”, il propose des activités comme des groupes d’échanges avec d’autres parents sur le thème de l’arrivée d’un enfant, des ateliers sur des sujets variés et même des soirées jeux ou théâtre. On peut y rencontrer des professionnels pour obtenir des informations sur l’alimentation pour les bébés, les relations parents-enfants ou dans la fratrie, les responsabilités parentales, les gestes de premiers secours. Et enfin, il est possible de prendre rendez-vous pour des consultations avec une psychologue (comme Olfa Soltani, dont nous faisons ici le portrait).

Il en existe un à Grenoble et un à Bourgoin-Jailleu.

> La Cité des familles de Grenoble se situe au 3, rue de Belgrade.

Nous remercions chaleureusement Olfa Soltani pour cette interview.

Photographie : © Olfa Soltani

  1. La Caf est la Caisse d’allocations familiales. ↩︎
  2. Les lieux médiatisés sont des consultations où les enfants rencontrent leurs parents avec un tiers, c’est-à-dire des accueillants psychologues, afin de médiatiser une relation qui comprend certaines difficultés. ↩︎
  3. Les CMP sont des Centres médico-psychologiques pour les enfants et adolescents ↩︎

Publié le 27.09.2024 à 11:44

Les Forestivités sont de retour pour une deuxième édition du 20 octobre au 3 novembre 2024. Pendant deux semaines, retrouvez partout en Isère un programme d’animations gratuites pour tous les âges pour plonger dans l’univers de la forêt et du bois local. 

Les Forestivités, ce sont deux semaines d’animations, de visites, de rencontres, d’ateliers … consacrées au thème de la forêt et du bois. Gratuit et ouvert à tous, le festival est une invitation lancée aux habitants de l’Isère pour se rapprocher du monde forestier et découvrir l’univers du bois local.

Sorties en forêt, spectacles, jeux et ateliers, expositions et démonstrations, rencontres avec des professionnels et visites d’entreprises, concerts… de quoi satisfaire petits et grands, amateurs de plein air, curieux ou créatifs.

L’objectif de “(re)connecter la forêt et le bois” est au cœur du festival. Ce fil conducteur apporte des réponses à différents questionnements : pourquoi coupe-t-on des arbres ? D’où provient le bois utilisé au quotidien pour construire ou se chauffer ? Comment fonctionne la gestion durable des forêts et la transformation des bois récoltés sur le territoire ?

Tout le défi des Forestivités est de parvenir à ouvrir au plus grand nombre cet univers parfois complexe mais aussi de donner des clés pour mieux le comprendre.

Entre visites guidées et balades sportives, voici une petite sélection des animations proposées : 

Mercredi 23 octobre 2024 : Balade commentée et spectacle “Le Rappel de la forêt”

Une balade unique alliant patrimoine et nature en lien avec l’histoire du lac de Paladru, pour comprendre l’évolution des paysages et de l’utilisation du bois à travers les époques, suivie d’une déambulation théâtrale proposée par la Cie Culture Caillou. Vous découvrirez que les moines chartreux avaient des problèmes de voisinage, que le code forestier a fait tomber des têtes, que les peintres de Barbizon étaient des écologistes avant l’heure et qu’une forêt n’est pas la même selon les yeux qui s’y posent ou les pas qui la foulent.

Vendredi 25 octobre 2024 : L’harmonie des bois

Découvrez les mélodies envoûtantes des instruments en bois en parcourant les Caves de Chartreuse lors de cette exposition dédiée à la musique. Une conférence sur l’utilisation du bois dans la fabrication des instruments de musique et comment ce matériau noble donne vie à des sonorités uniques et des pièces d’exception.

Mercredi 30 octobre 2024 : le Vercors en VTT

Enfourchez vos vélos et venez découvrir la forêt du plateau de Gève lors d’une balade commentée à VTT pour tout savoir sur les particularités de la forêt du Vercors, la biodiversité qu’elle abrite, la gestion qui y est pratiquée et l’utilisation des bois locaux. Une balade adaptée à un public familial, encadrée par des professionnels du VTT et de la forêt .  

Jeudi 31 octobre 2024 : La Forêt Ecole de Malaterre

En pleine vacances, retournons à l’école, mais une école un peu particulière, puisqu’il s’agit l’ “Ecole de Malaterre” à Villard-de-Lans, qui, comme son nom l’indique, nous apprendra tout ce qu’il faut savoir sur la forêt, gestion forestière et ses enjeux.

Pique-nique à l’ombre d’un séquoia, découverte des champignons, soirée ciné-débat, plantation participative, vous trouverez toutes les informations dans l’agenda et la carte des animations.

Dimanche 20 octobre, le parc de La Poya à Fontaine accueille l’ouverture des Forestivités. Cette grande journée de lancement mettra à l’honneur la forêt et le bois autour de nombreuses animations gratuites.

De 11h à 18h, venez découvrir les différents métiers de la forêt et du bois, prendre part à un atelier participatif ou simplement échanger avec les représentants de la filière.

Pour les enfants, de nombreuses activités ludiques, comme un chantier Kapla géant, grimpe dans les arbres, course d’orientation, et jeux en bois.

Assistez également au spectacle « Chantier ! La tournée du coq », dès 14h30. Ce spectacle des arts de la rue mêlera acrobaties, humour et charpente à l’aide d’une imposante structure bois grandeur nature.

Fontaine-Parc de La Poya – Tram / Bus arrêt La Poya

Teaser festival Les Forestivités – édition 2024

https://forestivites.fr/


Publié le 23.09.2024 à 09:37

Les bénéficiaires des minima sociaux tels que le RSA, l’AAH ou l’ASPA peuvent bénéficier de prestations complémentaires dont la liste, les montants et les conditions d’attribution varient selon leur situation personnelle. Les aides les plus courantes concernent la famille, le logement, la santé, l’emploi, l’énergie, la mobilité et les télécoms. En voici un échantillon, non exhaustif.

Les allocations familiales. Les allocations familiales sont versées aux personnes ayant au moins 2 enfants de moins de 20 ans à charge. Le montant des prestations dépend de vos ressources, du nombre d’enfants à charge et de leur âge.

Logement. L’aide la plus largement distribuée, l’Aide Personnalisée au Logement (APL), s’adresse aux locataires dont le logement fait l’objet d’une convention entre le propriétaire et l’État. Si vous n’avez pas droit à l’APL et que vous avez des personnes à charge, vous pouvez recourir à l’Allocation de Logement Familiale (ALF) sous certaines conditions. En dernier recours, vous pouvez demander l’Allocation de Logement Sociale (ALS).
La Caf de l’Isère propose aussi des prêts à taux zéro ou avantageux destinés à financer des travaux de rénovation, d’assainissement ou d’agrandissement (Prêt d’accession sociale au logement, Prêt accession Action Logement, Prêt à l’Amélioration de l’habitat, Prêt à l’Amélioration du Lieu d’Accueil, Prêt d’honneur).
Le Fond Social Logement de l’Isère peut intervenir sous certaines conditions pour financer la caution d’un contrat de location ou une assurance habitation, pour aider en cas d’impayés de loyer, etc.

Santé. La Complémentaire Santé Solidaire, qui remplace la Couverture Maladie Universelle (CMU-C) est financée par l’État et permet de prendre en charge la part qui n’est pas remboursée par l’Assurance maladie. D’autres aides bénéficient à tous les assurés, comme le bilan de santé, le bilan dentaire, la cure thermale ou l’aide à l’arrêt du tabac.
L’Aide Médicale de l’État (AME) donne accès aux soins aux étrangers en situation irrégulière sous condition de ressources et de résidence.
Les personnes qui ne disposent pas d’une couverture santé peuvent s’adresser à Solident, au PASS Adultes ou au PASS Pédiatrique pour les mineurs.
Médecins du monde à Grenoble accueille les personnes en grande difficulté ainsi que les sans-papiers.

Emploi. France Travail propose des formations rémunérées en partenariat avec des instituts de formation, des agences d’intérim et des entreprises locales.
Les territoires mettent des accompagnateurs professionnels à disposition et proposent des dispositifs d’immersion en entreprise (PMSMP) ou d’analyse des blocages (IFAC 38).
Les chantiers d’insertion tels que ULISSE Grenoble ou Les Nouveaux Jardins de la Solidarité conjuguent accompagnement personnel, social et professionnel. Emmaüs et Ozanam complémentent ces accompagnements avec une offre d’hébergement.
Le Secours Catholique propose des emplois à temps partiel adaptés aux personnes en difficulté.
Les Ésat emploient des personnes en situation de handicap.
Le bénévolat dans le secteur social et solidaire peut aussi constituer une étape dans un retour progressif vers l’emploi.

Coup de pouce Internet est l’offre de l’opérateur historique Orange qui remplace la réduction sociale téléphonique. Destinée aux allocataires ayant un quotient familial inférieur ou égal à 700 € ou aux bénéficiaires de l’ASPA, elle est sans engagement, sans frais de résiliation et sans augmentation de tarif. Elle comprend un accès Internet-TV-téléphone fixe à 15,99 € par mois (ADSL ou fibre) et un accompagnement numérique gratuit. Elle donne enfin la possibilité d’acquérir un ordinateur portable reconditionné de très bonne tenue au prix affiché de 169 €.

Énergie. Chaque année en avril, l’État vient en aide aux foyers les plus modestes pour le paiement des factures d’électricité, de gaz, de bois ou de fioul en versant un chèque énergie. Vous pouvez aussi demander à ce que ce chèque énergie soit directement pris en compte par votre fournisseur d’énergie.

Mobilité. France Travail peut prendre en charge une partie de vos frais de déplacement à longue distance en cas d’entretien d’embauche, de formation ou de concours.
LA SNCF propose une carte de réduction TER Illico Solidaire aux personnes en recherche d’emploi, en insertion professionnelle, en contrat aidé…
L’apprentissage de la conduite peut être financé par le Compte Professionnel de Formation ou par un Prêt à Taux Zéro. Les auto-écoles agréées par le programme En voiture Simone proposent des prix attractifs et les apprentis peuvent bénéficier d’une aide de 500 €.
Les automobilistes peuvent percevoir une indemnité carburant de 100 € une fois par an.
Pour circuler dans l’agglomération grenobloise ou le Grésivaudan, M’ Reso propose des abonnements à partir de 2,50 € par mois et 30 € par an.
Les personnes engagées dans un CER (Contrat d‘Engagement Réciproque) avec le département peuvent bénéficier d’un chèque transport.

La prime de Noël. Cette aide, d’un montant de 152,45 € (historiquement l’équivalent de 1 000 francs), est versée automatiquement à tous les bénéficiaires du RSA une fois par an, quelques jours avant Noël.

L’aide alimentaire. Le réseau grenoblois d’aide alimentaire est riche et ancien et s’articule principalement autour des Centres communaux d’action sociale, des associations caritatives laïques ou religieuses et de la Banque alimentaire. L’aide consiste en la distribution de colis, de repas chauds ou froids, à l’abri ou dans la rue, dans des lieux fixes, lors de maraudes ou à domicile. Solidarités Grenoble en fait un très bon recensement.
Les maisons des habitants, les Pôles d’Animation Gérontologique et Intergénérationnelle (PAGI) et de nombreuses associations de quartier (Le Lîeu, l’Accorderie, ETC…) organisent régulièrement des repas partagés ouverts à tous où ils mettent leurs locaux et du matériel de cuisine à disposition et les participants apportent et partagent leur nourriture. Dans les quartiers, des repas partagés ou gratuits s’organisent spontanément, à tout propos : le début de l’été, la fin de l’hiver… Dans ce domaine, la meilleure source d’information reste le bouche-à-oreille.

Les aides locales. Les personnes âgées peuvent se rapprocher du CCAS ou du PAGI de leur secteur pour demander une aide au repas ou une aide ménagère.
La ville de Grenoble expérimente la gratuité des moyens de transport doux (vélo et transports en commun) pour les habitants les moins aisés.
Le site Solidarités Grenoble recense les structures de l’agglomération grenobloise qui apportent une aide dans près d’une vingtaine de domaines comme l’alimentation mais aussi la santé, le logement, l’ isolement, la justice, les violences, l’informatique, l’hygiène, les loisirs, la bagagerie, etc.
Enfin, la Caf de l’Isère peut accorder des secours, prêts ou aides exceptionnels en fonction de votre situation financière et sociale, sur présentation d’un dossier par un travailleur social.

À savoir. Il est possible d’obtenir une liste de prestations plus complète et mieux ciblée en recourant à des simulateurs d’aide sociale tels que Simulateur de vos droits ou aide-sociale.fr. Avant toute démarche, munissez-vous du maximum de documents personnels, au format papier ou numérique, renseignez-vous tous azimuts, armez-vous de patience, et bonne chance !


Publié le 17.09.2024 à 16:14

Découvrez la culture du territoire gratuitement ou à moindre coût du samedi 21 au dimanche 22 septembre grâce aux Journées Européennes du Patrimoine (JEP). A cette occasion,  les musées, bâtiments historiques, ateliers et plus encore, ouvriront leurs portes partout en Isère. Plusieurs centaines d’événements sont prévus dans tout le département ; de quoi bien occuper votre week-end, seul·e ou en famille. 

Les thèmes de cette 41e édition des JEP sont « le patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions » avec un descriptif détaillé de plusieurs itinéraires historiques à retrouver sur le programme et « le patrimoine maritime ». 

Voici quelques exemples tiré du programme : 

  • Jazz au musée : les musées départementaux invitent les coups de coeurs de Jazz à Vienne (8 concerts gratuits dans 7 musées) 
  • Découverte du fort de Comboire à Claix 
  • Découverte du café des arts à Grenoble 
  • Visite guidée du château Borel de Saint-Egrève 
  • Balade mystère au château de Sassenage (jeu de piste digital à énigmes) 
  • Découverte de la musique de l’antiquité à Vif 
  • Découverte du métier de restaurateur du patrimoine à Vizille

Et bien plus encore à consulter sur le programme ou sur l’agenda des JEP. 


Publié le 12.09.2024 à 11:44

Le Forum des métiers de Grenoble Alpes Métropole est l’occasion tous les ans de créer une grande dynamique de l’emploi en réunissant de nombreux exposants et visiteurs. Il aura lieu cette année le mercredi 16 octobre 2024 de 13h à 21h et le jeudi 17 octobre 2024 de 9h à 17h à Alpexpo.

Le Forum des métiers s’adresse aux chômeurs en recherche d’emploi, de formation ou d’immersion, aux salariés en quête de reconversion, aux collégiens et lycéens en recherche de stage, aux étudiants désirant s’informer et s’orienter professionnellement et aux bénéficiaires d’une RQTH. L’entrée est gratuite et ouverte à tous sur inscription.

200 exposants seront présents, représentant 18 secteurs d’activité1, des territoires (le département, plusieurs communes et communautés de communes) et des acteurs institutionnels (CAF, CPAM, FDSEA…). L’économie sociale et solidaire sera représentée par Territoire Insertion 38 qui regroupe de nombreux chantiers d’insertion de l’agglomération.

En 2023, 150 exposants accueillaient 6000 visiteurs. Cette année, le Forum sera organisé autour d’espaces thématiques. Un village Emploi accueillera et orientera les visiteurs, proposera des ateliers CV, coaching, confiance en soi… Un espace Emploi, Insertion et Reconversion présentera des dispositifs liés à l’emploi, l’insertion et la reconversion. Un espace Orientation aidera les visiteurs à définir leur parcours scolaire et professionnel et proposera notamment des ateliers de découverte métiers. Un espace Formation regroupera les organismes de formation professionnelle. Une plateforme Immersion professionnelle regroupera les structures proposant des périodes d’immersion dans de nombreux secteurs d’activité.

Accès
Alpexpo 2 avenue d’Innsbruck, 38100 Grenoble.
Tramway A arrêt Polesud Alpexpo ● C3 arrêt Alpexpo ● C6 arrêt Grand Place ● bus 65 et 67 arrêt Grand Place.
En voiture : depuis la rocade sud, sortie 6 Alpexpo. Parking de stationnement gratuit.
En vélo : nombreux arceaux disponibles devant l’entrée principale.

  1. agriculture, agroalimentaire, eau, environnement ● auto, moto, camion, vélo ● bâtiment, travaux publics ● café, hôtel, restaurant ● commerce ● défense, sécurité ● économie circulaire ● économie sociale et solidaire ● entreprises de proximité ● fonction publique territoriale ● forêt, bois ● industries ● montagne ● propreté ● santé, sanitaire et social ● services financiers, conseils et numérique ● transport, logistique ● agences d’emploi ↩︎

Publié le 29.08.2024 à 14:04

Depuis le 1er juillet 2024, le Service Logement Jeunes de la Mutualité Française Isère (MFI) a repris, en partie, les missions du Point Accueil Jeunes (PAJ) dont l’association AJHIRALP a cessé la gestion. Le dispositif se nomme désormais Appui Jeunes et se situe dans les locaux du Service Logement Jeunes de la MFI.

Appui Jeunes se définit comme un espace d’accueil, d’information et d’orientation dédié aux jeunes de 18 à 25 ans en situation de précarité, au niveau social et/ou vis-à-vis de solution de logement. Cet accueil se veut inconditionnel, quelle que soit la situation administrative du jeune se présentant auprès du service : celui-ci peut être en situation administrative complexe ou en situation de droit commun.

Des missions d’information et d’orientation des jeunes

Dans les faits, les missions d’Appui Jeunes et des professionnels engagés sur le projet consistent à :

  • Informer sur les droits et les dispositifs existants ;
  • Appuyer l’accès aux droits par un soutien administratif ;
  • Orienter vers les structures et partenaires spécialisés du territoire.

Ainsi, des travailleurs sociaux sont disponibles sur des permanences organisées trois matinées par semaine pour répondre aux demandes des jeunes. Au travers d’un entretien individuel, ils s’efforcent de mobiliser des solutions adaptées à leurs besoins : ouverture de droits à l’Assurance maladie, demande de complémentaire santé solidaire (C2S) ou d’aide médicale de l’État (AME), demande d’aides financières ou alimentaires, démarches de domiciliation (dont le CCAS de la ville de Grenoble a délégué la mission à Appui Jeunes pour les moins de 25 ans), réponses aux questions administratives et appels au 115.

En fonction des demandes, les travailleurs sociaux peuvent aussi orienter les jeunes vers d’autres services ou dispositifs dans l’agglomération, parmi lesquels : les Services Locaux de Solidarités, les Missions Locales, les Accueils de jours, Infos Jeunes 38, l’École de la 2ème chance, l’Adate, la Cimade, mais également les acteurs qui œuvrent dans le cadre de l’accueil et de l’accompagnement des demandeurs d’asile et des bénéficiaires de la protection internationale.

En outre, de la documentation thématique ainsi que du matériel informatique ont été mis à disposition dans l’espace d’accueil d’Appui Jeunes. Cela permet à ces jeunes de pouvoir s’informer sur leurs droits et d’effectuer des démarches administratives en ligne.

Un public précaire, aux situations variées et complexes

Depuis son ouverture, la majeure partie des jeunes venus s’adresser au service Appui Jeunes sont en situation d’exil, avec des parcours migratoires et des situations administratives complexes, et souvent dépourvus de solutions d’hébergement ou de logement. Pour ces jeunes, Appui Jeunes réalise beaucoup de démarches de subsistance puisqu’ils n’ont pas d’autorisation de travail et n’ont donc pas accès à des ressources.

Certains d’entre eux viennent dans l’espoir de régulariser leur situation administrative car ils n’ont pas d’accès aux droits. « On n’instruit pas avec les jeunes les dossiers de régularisation administrative car nous ne faisons pas de suivi, mais nous pouvons les aiguiller sur cette démarche et leur dispenser des conseils sur les types de documents à fournir. On les réoriente ensuite vers des associations comme la Cimade, qui, elles, se chargeront du suivi de leur demande », explique Adèle Charpentier, l’une des travailleuses sociales sur le dispositif Appui Jeunes.

Une autre partie de ces jeunes sont en situation régulière, mais ont rencontré des problématiques sociales, comme des violences ou des ruptures familiales, des difficultés financières, ou encore, des difficultés d’accès à l’emploi. Ces obstacles les ont menés dans des parcours d’errance ou des situations de précarité. Pour leur venir en aide, les travailleurs sociaux d’Appui Jeunes peuvent, par exemple, les orienter vers des dispositifs d’accompagnement mis en place à l’échelle du territoire. C’est notamment le cas du dispositif « ENGAJER » (Ensemble Grenoble Alpes pour les Jeunes en Rupture) destiné aux jeunes en situation de rupture sociale et qui vise leur insertion socio-professionnelle.

Enfin, face à des jeunes sans aucune solution d’hébergement, les travailleurs sociaux les incitent fortement à appeler le 115. « C’est important qu’ils puissent s’enregistrer, même si l’on sait qu’il y a très peu de places d’hébergement d’urgence », poursuit Adèle Charpentier. « Cela contribue à ce qu’ils puissent être rendus visibles et à ce que leur situation de non-logement soit exposée auprès de l’État. »

Que ce soit par son action directe auprès des jeunes ou par un travail de veille sur les solutions d’orientation possibles, Appui Jeunes poursuit l’objectif d’apporter des réponses concrètes et efficaces afin d’outiller les jeunes pour les aider à sortir de la précarité.

Informations pratiques

Appui Jeunes
21 Rue Christophe Turc
38100 Grenoble

S’y rendre en transport en commun :
Bus C3 – arrêt Christophe Turc
Bus C6 et C8 – arrêt Edmond Esmonin
Tram A, bus 65 et 67 – arrêt Grand’Place

Tél. : 04 76 40 12 65
Email : appuijeunes@mutualiteisere.org

Accueil téléphonique tous les jours du lundi après-midi au vendredi matin.
Permanences d’accueil sans rendez-vous mardi-mercredi-jeudi de 9h30 à 13h.

Crédit photo : © Anaïs Canova et Thomas Méot.


Publié le 23.08.2024 à 11:40

Toutes mes Sorties‘ (ou TMS) est un site internet qui permet de prendre part à des sorties tout en rencontrant de nouvelles personnes autour d’un large panel d’activités. Les propositions peuvent concerner les domaines de la culture, des loisirs, du sport, du bien-être, des jeux, de la nature et des arts, ou tout simplement être basées sur la convivialité. Il y en a donc pour tous les goûts ! Le fait de participer à ces sorties ou d’en proposer crée ainsi l’occasion de rencontrer des inconnus qui deviendront peut-être de futurs amis… Né en 2020 juste un mois avant les confinements liés à la crise sanitaire, ce site a pu se développer après cette phase peu propice aux sorties. Et il s’est bien rattrapé depuis, puisqu’aujourd’hui il compte plus de 243 000 membres !

Ainsi, que l’on ait envie d’être entouré pour se rendre à un spectacle (concert, stand up, danse…), de se livrer à une pratique sportive (VTT, ski, marche tonique…) ou qu’on souhaite créer de nouvelles amitiés basées sur des intérêts ou passions communs, Toutes mes Sorties offre chaque jour de nombreuses possibilités d’enchanter son quotidien. Les amateurs de partages culinaires pourront être amenés à prendre part à un grand pic nique ou à la confection d’un repas suivi d’une dégustation. Les passionnés de culture seront invités à visionner un film en plein air, aller à la découverte du patrimoine de Paris ou rencontrer un photographe, tandis que les amoureux de la nature opteront pour une promenade dans les sous-bois à la recherche de champignons, ou une randonnée dans un magnifique paysage. Quant aux sportifs, ils ne seront pas en reste, et seront peut-être tentés par un week end canoë-kayak en Ardèche… 

Aussi, certaines propositions peuvent être surprenantes comme cette invitation à réaliser une descente en tyrolienne à Chamrousse, une marche au clair de lune ou encore un concert de musique live au casque pour mieux profiter des subtilités sonores… Et, autre avantage à noter, le site représente un moyen de se tenir informé d’événements dont on n’aurait pas forcément eu connaissance autrement.

Comment ça fonctionne ?

La plateforme propose un abonnement de base gratuit (l’adhésion Bronze) afin de pouvoir inclure tout le monde, même ceux qui disposent d’une petite économie – et aussi des adhésions payantes Silver ou Gold qui offrent quelques avantages supplémentaires. Celles-ci sont également accessibles grâce à un système de points en fonction de son implication1. Des contributions volontaires – telles des commandes d’objets promotionnels (p.ex. des badges ou autres), le parrainage de nouveaux membres, des actions de communication afin de faire connaître le site – sont aussi envisageables pour ceux qui en ont les moyens et souhaitent soutenir le projet. Il fonctionne sans publicité, contrairement à d’autres sites de ce type qui d’ailleurs sont payants. Les propositions sont faites par des particuliers et aussi, de manière limitée, par des associations et des professionnels. Les membres sont chaleureusement appelés « les Toum’s » (d’après les premières lettres de TOUtes Mes Sorties) et peuvent communiquer entre eux en créant, s’ils le souhaitent, un réseau de connaissances ou amis. Ils ont l’opportunité d’initier des sorties comme de s’y joindre.

S’il est possible de focaliser ses recherches sur son département, il est toutefois intéressant pour les cosmopolites de noter la dimension transnationale de TMS. En effet, il permet de trouver des sorties autant près de chez soi que sur le plan national et même international (en Suisse, en Belgique ou au Canada), tout en gardant le même compte – ce qui facilite l’accès à ces sorties à grande échelle. Alors si cela vous appelle, n’hésitez pas à proposer des sorties, devenant ainsi un ‘colibri’, quelqu’un qui fait sa part pour créer une belle dynamique au sein de TMS ou à rejoindre une sortie et faire connaissance avec de nouveaux amis potentiels ! Certains expriment que cela a positivement changé leur vie… Pourquoi pas la vôtre ?

> Découvrez le site de Toutes Mes Sorties ici !

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  1. Un système de points ou de parrainage permet d’en gagner en s’impliquant dans la vie du site. Les points cumulés peuvent ensuite être convertis en mois d’adhésion Silver (qui offre l’avantage entre autres d’accueillir jusqu’à 50 participants à une sortie – au lieu de 20, ou encore d’ajouter jusqu’à 500 membres dans ses listes d’amis, connaissances ou liste noire…) ou Gold (lequel donne, parmi de nombreux bénéfices, la possibilité d’affichage – en tant qu’organisateur – d’un carrousel de photos sur son profil, à choisir parmi les photos publiées après ses sorties. ↩︎

Publié le 22.08.2024 à 13:51

Depuis 2019, la complémentaire santé solidaire (C2S ou CSS) remplace la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS). Gratuite ou payante selon les ressources, la C2S permet de prendre en charge la part qui n’est pas remboursée par l’Assurance maladie. Découvrez le fonctionnement de cette complémentaire santé, ses avantages ainsi que les critères pour en bénéficier.

Qu’est-ce que la complémentaire santé solidaire ?

La complémentaire santé solidaire est un dispositif financé par l’État, destiné aux personnes disposant de revenus modestes ou en situation de précarité, afin de réduire les coûts de leurs dépenses de santé non remboursées par la Sécurité Sociale. Dans le cadre du 100% santé, les bénéficiaires de la C2S n’ont pas à payer pour leurs dépenses de santé. Aussi, lorsque la C2S est attribuée, elle couvre l’ensemble du foyer : le demandeur, son conjoint, son concubin ou son partenaire de PACS (pacte civil de solidarité) et les personnes de moins de 25 ans à leur charge.

Entrée en vigueur au 1er novembre 2019, cette complémentaire santé solidaire se substitue à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et à l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS). La CMU-C, introduite en 2000, permettait aux personnes en situation de précarité de bénéficier gratuitement d’une protection santé complémentaire qui couvrait le reste à charge non remboursé par l’assurance maladie obligatoire et les exonérait de dépassements d’honoraires. Mise en place en 2005, l’aide au paiement d’une complémentaire (ACS) était, quant à elle, une aide financière, destinée aux foyers modestes mais non éligibles à la CMU-C, leur permettant de souscrire à un contrat de complémentaire santé individuelle. À partir de 2013, les bénéficiaires de l’ACS étaient, eux-aussi, exemptés de dépassement d’honoraires.

Les deux dispositifs ont été fusionnés au profit d’un dispositif unique, la C2S, dans l’objectif de limiter le non-recours aux aides en facilitant les démarches pour les bénéficiaires.

Quelle prise en charge pour les dépenses de santé avec la C2S ?

Grâce à la complémentaire santé solidaire, les bénéficiaires disposent, en plus des remboursements de l’assurance maladie obligatoire, des garanties suivantes :

  • Prise en charge de la part complémentaire non remboursée par l’assurance maladie obligatoire y compris sur les dispositifs médicaux tels que les pansements, les cannes, les fauteuils roulants, les lecteurs de glycémie…;
  • Tiers payant intégral pour toutes les dépenses couvertes par l’Assurance maladie : aucun frais à avancer auprès des professionnels de santé ;
  • Pas de dépassement d’honoraires : c’est-à-dire que les professionnels de santé ne peuvent pas facturer leurs prestations au-delà des tarifs fixés par la Sécurité sociale ;
  • Un reste à charge nul pour les lunettes, les aides auditives, les prothèses dentaires dans le cadre du 100 % santé ;
  • Enfin, les bénéficiaires sont exonérés :
    • Du forfait de 24 € pour certains actes lourds ;
    • Des participations forfaitaires de 2 € sur les consultations et actes médicaux (y compris en radiologie et pour les analyses en laboratoire) ;
    • De la franchise de 1 € sur les actes paramédicaux (par exemple, les soins infirmiers) et les médicaments ;
    • De la franchise de 4 € sur les transports sanitaires non urgents ;
    • Du forfait journalier hospitalier (c’est-à-dire le montant de l’hébergement et des repas lors d’une hospitalisation).

C2S gratuite ou payante ?

En fonction des revenus des assurés, la complémentaire santé solidaire peut être attribuée :

  • Soit sans participation financière (comme l’était la CMU-C) ;
  • Soit avec participation financière (comme l’était l’ACS), dont le coût s’élève au maximum à 1 € par jour et par personne (selon l’âge des assurés), le montant à payer étant plafonné à 30 euros par mois à partir de 70 ans.

Ce sont les plafonds de ressources qui conditionnent l’accès gratuit ou avec participation financière à la C2S. Ces plafonds et les montants de la participation financière sont consultables sur le site de la complémentaire santé solidaire.

Qui peut bénéficier de la complémentaire santé solidaire ?

La complémentaire santé solidaire peut être attribuée aux Français et aux étrangers résidant en France depuis plus de trois mois et en situation régulière, qui remplissent les deux conditions suivantes :

  • Être affilié à la Sécurité sociale et être couvert par l’assurance maladie obligatoire,
  • Ne pas dépasser le plafond de ressources, qui diffère selon la composition du foyer.

Estimer ses droits à la complémentaire santé solidaire

Effectuer une demande de complémentaire santé solidaire sur le site de l’Assurance Maladie

Que faire si vous ne remplissez pas les conditions pour bénéficier de la C2S ?

Si vous êtes salarié du secteur privé, votre employeur a l’obligation de vous proposer une mutuelle d’entreprise (complémentaire santé collective) qu’il prendra en charge au moins à 50 %. Par ailleurs, cette mutuelle peut prévoir le rattachement au contrat des ayants droit (concubin, conjoint, partenaire de PACS et enfants à charge), de manière facultative ou obligatoire.

Si vous n’êtes pas salarié, vous pouvez souscrire à une complémentaire santé individuelle auprès d’une mutuelle, d’une entreprise d’assurance ou d’une institution de prévoyance. Par ailleurs, certaines villes ont mis en place des « mutuelles communales » afin de garantir à leurs habitants une couverture santé à un tarif plus avantageux. C’est notamment le cas de la ville de Fontaine, depuis fin 2023 ou celle de Sassenage depuis avril 2024.

Enfin, si vous êtes ressortissant étranger en situation irrégulière, vous pouvez prétendre à l’Aide médicale de l’État (AME) à condition de résider en France depuis au moins trois mois et d’avoir des ressources inférieures au plafond de la C2S sans participation financière. Ce dispositif permet de bénéficier d’un accès aux soins sans reste à charge et sans avance de frais.

Pour plus d’informations sur la complémentaire santé solidaire :

Site gouvernemental de la complémentaire santé solidaire

La complémentaire santé solidaire sur le site du ministère du Travail de la Santé et des Solidarités dédié à la solidarité


END

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