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 Antigone

Café Bibliothèque Librairie 22 rue des Violettes - Grenoble

14.04.2024

Annabel

Qu’est-ce que la virilité ?  Quel modèle de société émane des valeurs viriles ou les produit ? Quelles blessures, quelles ruptures et cicatrices impriment-elles en nous et entre nous ?

Les pierres de famille (2023) est une BD qui traite de l’orgueil viril, de ce que le patriarcat coûte aux être humains, dans un monde où une maladie ancienne et fatale transforme certains hommes en statues de l’île de Pâques. 

Système de valeurs autant qu’image de muscles et de poils, la virilité est profondément ancrée socialement : c’est une convention collective, une norme liée aux notions de pouvoir et de contrôle. De l’injonction au contrôle découle ce mantra, essence de la virilité : “garder la face”, d’où la transformation de certains personnages de la bande dessinée en d’immenses faces de pierre, blindées, indéplaçables, inamovibles, les “Moaïs”… Comment réagir devant cette maladie de la calcification ? Est-il possible de la prévenir, de la soigner ?

Auteur de BD depuis 2016, Gwenaël Manac’h écrit des récits métaphoriques teintés de fantastique. 

Il a publié en 2019 La cendre et le trognon sur le sujet de la transmission et du déterminisme, au travers de bagages que toutes et tous portent. En 2020, il a illustré et scénographié Un train d’enfer, documentaire écrit par son frère journaliste.

Ouverture des portes : 19h
Présentation : 20h
Prix libre


02.04.2024

Annabel

Échangisme littéraire – mars 2024

Les notes ci-dessous sont un résumé de ce qui a été dit sur chaque titre, et non une retranscription complète des propos échangés.

  • Homo captivus, Hélène Hédin : Essai sur les sociétés animales et humaines.

    • Il semblerait que l’autrice attribue à Darwin le darwinisme social, théorie dont il n’est pas à l’origine et qu’il ne partageait pas.

  • No home, Yaa Gyasi : Roman sur la condition noire, de l’esclavage à nos jours aux États-Unis et au Ghana.

  • Jorn Riel est un auteur danois qui a partagé sa vie entre le Groenland et la Papouasie. Il a écrit beaucoup de roman très chaleureux et très drôles sur le Groenland. Recommande sa trilogie La maison de mes pères (T.01 : Un récit qui donne un beau visage ; T.02 : Le piège à renard du seigneur ; T.03 : La fête du premier de tout). A écrit un roman dramatique qui se passe en Papouasie, La faille.

  • La guerre civile en France, 1958-1962 : Du coup d’État gaulliste à la fin de l’OAS, Grey Anderson : Essai sur la guerre d’Algérie.

  • L’imposture des droits sexuels, Ariane Bilheran : Essai sur les droits sexuels et leur instrumentalisation pour prôner la pédophilie.

    • Après lecture de la déclaration des droits sexuels de l’IPFF, il semblerait que certaines affirmations de l’autrice sur cette déclaration soient erronées.

    • Podcast Au cœur du planning : sur le fonctionnement du planning familial de Marseille. Parle notamment de l’éducation à la sexualité.

  • Thermae Romae, Mari Yamazaki : Manga en six tomes.

  • Montée des eaux, Pierre Lieutaghi : Roman post-apocalyptique.

  • La citée des permutants, Greg Egan : Roman de SF cyberpunk.

    • Le prestige, Christopher Nolan : film traitant de thématiques proches de ce livre.

  • L’aspinaute : une Asperger en voyage sur Terre, Laura Bresson : Bande dessinée autobiographique sur l’autisme.

    • La différence invisible, Julie Dachez & Mademoiselle Caroline : Autre BD autobiographique sur l’autisme.

    • Neurotribus – Autisme : Plaidoyer pour la neurodiversité, Steve Silberman : Essai super bien sur l’autisme.

  • Formés à la haine des femmes : Comment les masculinistes infiltrent les réseaux sociaux, Pauline Ferrari : En cours de lecture. Enquête sur les milieux masculinistes pendant 8 ans.

    • Interview sur Blast de Pauline Ferrarri par Salomé Saqué.

    • Séducteurs de rues, Léon Maret & Mélanie Gourarier : BD Sociorama sur la séduction de rue, qui parle des milieux masculinistes.


02.04.2024

Annabel

Trente ans après le génocide des Tutsis au Rwanda, Survie poursuit la lutte pour la reconnaissance de la complicité de l’État français dans ces crimes. Afin de faire connaître toute la vérité, obtenir justice et prévenir l’horreur de se répéter, il est impératif de neutraliser les mécanismes institutionnels qui ont pavé la voie à des complicités françaises passives ou actives dans ce crime contre l’humanité.

Pour le prochain mardi contre la Françafrique, à l’occasion des 30 ans du génocide des Tutsis au Rwanda, Survie Isère vous invite à la projection du film Rwanda, le silence des mots de Gaël Faye et Michael Sztanke.

Ce documentaire recueille la parole de femmes rwandaises qui ont été réfugiées dans des camps tenus par les soldats français de l’opération Turquoise, dont elles accusent certains de les avoir violées.

Un temps d’échange avec la salle suivra la projection. Comme à notre habitude nous terminerons par un repas partagé avec ce que chacun·e aura amené.

Le mardi 9 avril à 19h30.

Ouverture des portes : 19h.

Prix libre.

Pour en savoir plus :

* Une brochure simple, basique, qui reprend le soutien diplomatique, militaire et politique français au gouvernement extrémiste génocidaire.
* La complicité française en série : à partir du 31 mars, Survie vous donne rdv tous les dimanches sur Youtube pour découvrir des documents secret défense récemment déclassifiés attestant de cette
complicité.
* Un témoignage pour comprendre.

Plus d’infos : survie.org
Pour adhérer à survie ou vous abonner à notre revue “billets d’Afrique”, c’est ici !

 


23.03.2024

Annabel

Antigone lance une nouvelle permanence à titre expérimental ! Jusqu’à juin, nous ouvrirons Antigone le premier samedi du mois, de 16h à 19h.

L’idée est de permettre une ouverture supplémentaire chaque mois (on commence humblement et on ne vous propose pas une troisième ouverture chaque semaine), sur un horaire plus compatible pour les enfants ! Si cela fonctionne, nous pérenniserons cette troisième ouverture, alors venez nombreuses & nombreux ! 😀

 
Voici les dates des ouvertures du samedi : samedi 6 avril, samedi 4 mai, samedi 1er juin.

01.03.2024

Annabel

Les notes ci-dessous sont un résumé de ce qui a été dit sur chaque titre, et non une retranscription complète des propos échangés.

  • Pépin et Olivia T.01 : La Grande Fête de rien du tout, Camille Jourdy : Bande dessinée jeunesse, mais qui se lit à tous les âges. Pépin et Olivia sont frère et sœur, on les suit dans leurs aventures de tous les jours. Les dessins sont assez dingues sur les paysages de nature et les couleurs, car l’autrice les peint à la main. Les histoires de Camille Jourdy sont parfois un peu oniriques et toujours prenantes, et c’est le cas avec cette BD.

  • La discrétion, Faïza Guène : Roman, il s’agit sûrement de l’histoire de la famille de l’autrice car elle en parle avec beaucoup de tendresse et d’amour. C’est un roman très doux mais l’histoire est dure. C’est un roman qui se lit très vite. On suit toute l’histoire de Yamina, qui est la maman : raconte toute l’histoire de leur famille, de l’enfance de Yamina jusqu’à 2019. les chapitres alternent entre passé et “présent” (2019). Yamina naît en Algérie, va venir en France, parle de son enfance en Algérie, de la fratrie qui vit dans la banlieue parisienne.

    • L’art de perdre, Alice Zeniter : Il s’agit d’un roman qui traite d’un thème similaire, l’histoire d’une famille franco-algérienne, où Naïma, française d’origine algérienne, s’interroge sur l’histoire de sa famille, ce qui sera le début d’un portrait commençant avec la vie de son grand-père, puis de son père.

  • Sixième du crépuscule et autres nouvelles, Brandon Sanderson : Recueil de nouvelles. L’auteur est connu dans le monde anglophone, il écrit essentiellement de la SF et de la fantasy. Ce recueil de nouvelles est vachement bien écrit, il y a ce qu’il faut de description, des univers fouillés, des styles d’écriture un peu différents en fonction des nouvelles, ce qui renouvelle le plaisir. Certaines nouvelles relèvent de la fantasy, d’autres de la SF, d’autres sont hybrides. Exemple de thèmes : des gens qui vivent dans une simulation (dans le monde réel, ce sont littéralement des cerveaux dans un bocal), des flics qui peuvent revivre une journée pour résoudre des enquêtes, etc. Comme première approche de l’auteur, c’est vraiment pas mal, très qualitatif.

  • Vamps, Norman Spinrad : Recueil de nouvelles, fantastique. Il s’agit de trois nouvelles sur le thème des vampires (et, en fait, de l’addiction). La première raconte l’histoire de Dracula, il débarque à New-York, il a faim, il mord une prostituée qui venait de se prendre un shoot d’héroïne et boum, il devient accroc à l’héroïne. Un chapitre sur deux est raconté par Dracula, l’autre par la prostituée qui comprend tout de suite ce qui est arrivé à Dracula. C’est une nouvelle rigolote, légère, l’idée est bien trouvée. 130 pages de sourire. Les deux autres nouvelles sont moins bien, ça vaut le coup de les lire mais comme on commence par la meilleure, c’est un peu décevant.

  • Mangeuses, Lauren Malka : Ce livre montre comment la question du poids et la peur de grossir pèsent sur la vie des femmes depuis des milliers d’années. C’est un livre important, car il s’agit d’une synthèse précise, punchy et personnelle sur la question de l’alimentation comme rapport de pouvoir et de domination sur les femmes. Il y a une super préface par l’autrice Ryoko Sekiguchi. Lauren Malka est journaliste, podcasteuse (de littérature, le très bon podcast Les mots). Elle a toujours aimé les repas de famille mais en même temps elle complexe sur son alimentation. En tant que féministe, elle s’est demandée d’où viennent tous ces discours qu’elle a intégrés. Elle explore différentes facettes du problème dans son ouvrage : la gourmandise, les régimes et la minceur, qui cuisine (les chefs et critiques gastronomiques sont surtout des hommes), le backlash et la récupération de l’émancipation du corps par le capitalisme, les troubles du comportement alimentaire. Le livre est très documenté, très fouillé, avec des références de philosophie, sciences sociales, littératures, sciences de la vie… Montre comment depuis l’Antiquité femmes et hommes ne sont pas associés à la même alimentation et aux mêmes quantités, les discours contradictoires (être en forme pour porter des enfants mais mince pour l’apparence). Il y a beaucoup de témoignages d’ados et d’adultes. Essentiellement centré sur les sociétés occidentales (mais aussi à travers les âges, donc pas toujours occidentales).

  • Les illuminés, Jean Dytar et Laurent-Frédéric Bollée : Bande dessinée. Fait se croiser Rimbaud, Verlaine et Germain Nouveau (un poète lui aussi !). On les suit sur les moments où ils se sont croisés, de différents points de vue : le haut de la page, c’est un personnage, le bas de la page, un autre, donc différents sens de lecture possibles. Les trois personnages ne sont pas présentés sous leurs meilleurs jours mais sous tous leurs jours, les bons comme les moins bons. L’histoire est chouette, la façon dont on peut cheminer à l’intérieur aussi. Ne fait pas découvrir leurs textes, mais la façon dont ils se fuyaient, s’enfuyaient. Et parle aussi de leur admiration artistique réciproque, qui vient parfois les porter, parfois les plomber.

  • Vivre avec les loups, Jean-Michel Bertrand : Film documentaire sur les loups en France. Il passe encore au Club. Un intervenant dans le film dit qu’avec le loup, ce qui est marrant c’est qu’on parle de tout sauf du loup. Dernier film d’une trilogie.

  • Le théorème de Marguerite, Anna Novion : Film. Parle d’une étudiante à Ulm (l’ENS), en thèse. Juste avant de la soutenir, elle découvrir un trou dans sa démonstration, sa thèse est donc vide, elle va donc tout plaquer. C’est intéressant si on ne connaît pas le milieu de la recherche en mathématiques. Très bon film, mais tout dépend de ce que l’on attend : ne donne pas envie aux femmes de faire des maths, ne donne pas une bonne image des femmes dans les maths. Montre une certaine réalité de certains laboratoires, mais pas de tous les laboratoires de maths. Le conseille, mais avec un point de vue critique. C’est aussi un film très esthétique.

    • Le premier film de cette réalisatrice, Les grandes personnes, est incroyable.

  • Saint-Anne, hôpital psychiatrique : Documentaire produit pour Arte en 2010, sur l’hôpital psychiatrique Saint-Anne. En 2010, il a fait pas mal de bruits, relativement négatif, sur l’hôpital. Après, il a été quasiment censuré (retiré des plateformes), mais il se trouve désormais sur Youtube. Il montre des patients en milieu fermé qui interagissent avec les praticiens. Monde très dur, infantilisant, on a l’impression que les soignants tentent de convaincre après coup. La personne présentant ce documentaire l’a souvent recommandé par le passé, car on réalise peu la dureté de ce monde. Mais en le revoyant récemment, a été mal à l’aise car il montre les choses de façon assez directe : comment a-t-on demandé aux patients concernés de les filmer, étaient-ils consentant ? Sur ce sujet, ce serait mieux des fictions, mais les fictions sont souvent moins prises au sérieux.

  • Yotsuba & !, Kiyohiko Azuma : Manga, 15 tomes, tranche de vie. Ce manga raconte la vie de la petite Yotsuba, 5 ans, qui vient d’emménager dans sa nouvelle maison avec son papa. Chaque chapitre est une aventure de son quotidien : aller au parc, squatter chez ses voisines, faire du camping, voir sa grand-mère, etc. C’est tout simple et c’est un manga qui donne la pêche, il y a beaucoup d’humour, créé par le décalage entre la façon de penser de Yotsuba par rapport à celles des personnes plus âgées (adultes mais aussi enfants) qui gravitent autour d’elle. Les personnages sont attachants, le dessin des personnages, en particulier leurs expressions, est très chouette. C’est un manga qui donne le sourire, on rigole tout seul.

  • Le Maudit festival est un festival trop bien, les gens qui l’organisent se donnent à fond. Il s’agit d’un festival de films “maudits”. Cette année, il y avait House, un film japonais de 1977, Tetsuo – The iron man, un film japonais incroyable fait avec trois bouts de ficelles, Heroic Trio de Johnnie To où il se passe n’importe quoi et c’est tellement premier degré c’est fantastique.


29.02.2024

Christophe B

Jeudi 21 mars : 20h (ouverture des portes à 19h). Prix libre.
 

Nous accueillons avec l’Association Iséroise des Amis des Kurdes (AIAK) une représentation scénique comprenant théâtre, musique et chant autour du livre L’Homme tempéré d’Elie Guillou sur la question des luttes du peuple kurde.

 

Alors que l’occident, dans la continuation de son colonialisme, se rend complice d’un génocide en Palestine ; cela semble être interprété ailleurs comme une impunité pour exercer une répression violente des luttes des peuples, notamment dans l’intensification de l’oppression turque sur le peuple kurde. Elie Guillou, écrivain, musicien et metteur en scène, nous présente son témoignage sur sa rencontre avec “la condition des kurdes, peuple apatride dont la lutte est réprimée dans le sang”. Découvert lors d’un voyage en 2012 dans le sud-est de la Turquie à la recherche des conteurs-chanteurs Dengbejs, il a depuis “multiplié les allers-retours, cherchant [sa] place au milieu de cette histoire brusque”.

 

Touriste, témoins, et puis après ?

END

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