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Un Toit Pour Tous

UTPT se donne pour mission de favoriser l’accès et le maintien dans un logement décent des personnes à faibles ressources en lien avec les collectivités locales.

Publié le 22.09.2025 à 10:15

Les bénévoles du comité de rédaction du site internet et les salariées du service communication, ont proposé au bureau d’Un Toit Pour Tous que soit entrepris un travail de mémoire sur la longue suite d’évènements qui ont vu naître et se développer l’association.

Georges Douillet, bénévole actif de l’association depuis de nombreuses années, a accepté de s’investir dans ce projet pour qu’il se concrétise. Il a pu bénéficier dès le départ d’un soutien affirmé de son camarade René Ballain très impliqué dans le déroulement de toute l’aventure Un Toit Pour Tous.

Vous pouvez dès maintenant découvrir le troisième chapitre de ce projet qui couvre la période des années 1992 à 1996.

Chapitre 1

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Chapitre 2

Histoire Un Toit Pour Tous chapitre 2
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Chapitre 3

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À travers une courte vidéo (5 min) ci-dessous, retrouvez Georges Douillet qui revient sur la genèse de ce travail réalisé avec l’aide de témoignages et de croisement d’archives de l’association.

L’article Un Toit Pour Tous et son histoire : le chapitre 3 est en ligne ! est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.


Publié le 22.09.2025 à 09:37

Le mardi 9 septembre 2025, Un Toit pour Tous conviait à une rencontre annuelle les propriétaires de logements confiés à l’association. Cet évènement répond à un besoin important de conseils et d’informations. 25 personnes étaient présentes.

Différents types de propriétaires solidaires

Il y a deux types de propriétaires : ceux qui possèdent un appartement à titre individuel et les personnes qui se sont regroupées en Sociétés civiles immobilières « Ensemble Offrir un Toit » pour acheter et gérer un logement qu’ils confient à Un Toit Pour Tous.

Une équipe de salariés dédiée

Lors de cette rencontre, animée par Anne Heurtier, Pascale Giraud et Véronique Mangin, il a tout d’abord été présenté les différentes personnes en charge du suivi de la gestion des logements et de l’accompagnement des familles.

Un contexte tendu pour les familles en grande précarité

Il a été rappelé ensuite le contexte global dans lequel intervient Un Toit Pour Tous en ce qui concerne le mal logement avec une présentation rapide des principaux chiffres : 300 000 hommes, femmes et enfants sont privés de domicile en France. Leur nombre a doublé en vingt ans. En tenant compte de l’insalubrité, de la précarité énergétique, du surpeuplement et la privation de confort, quatre millions de personnes sont concernées par le mal logement.

La volonté d’augmenter le nombre de propriétaires solidaires

En 2024, il y avait 267 propriétaires privés dont 24 nouveaux qui mettaient un logement à disposition d’Un Toit Pour Tous. Vu les demandes nombreuses de familles modestes pour avoir un logement, il est indispensable qu’il y ait plus de propriétaires solidaires. Il semble que le bouche à oreille soit le meilleur outil de communication.   Il est important que les propriétaires solidaires qui sont contents de leur expérience en parlent autour d’eux afin d’inciter de nouveaux bailleurs à confier un logement en gestion à un Toit pour Tous.

Les aides et réductions d’impôts

Les loyers des logements confiés sont sensiblement plus faibles que ceux du marché. C’est pourquoi les aides de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) et les mesures fiscales ont un rôle incitatif important. En conventionnant pour 6 ans avec l’ANAH, les propriétaires peuvent bénéficier d’une importante réduction d’impôt (jusqu’à 65%) et d’une aide de 2 000 euros au début de la mise en location. Un mois avant le terme de la convention, Anne Heurtier prend contact avec les propriétaires pour envisager la suite et la conclusion éventuelle d’une nouvelle convention de 6 ans avec l’ANAH. Ainsi les propriétaires solidaires bénéficient de conseils et d’un accompagnement dans le suivi de ces démarches.

Des attributions très encadrées

Lors de cette rencontre, les démarches conduisant à l’attribution des logements aux familles ont été présentées. Celles-ci ne prennent jamais contact directement avec Un Toit Pour Tous pour se voir confier un logement. Ce sont les collectivités locales, le Service d’insertion l’accueil et d’orientation ou Action Logement qui communiquent des noms de personnes ayant besoin d’une habitation. Ensuite, le pôle logement d’Un Toit Pour Tous étudie les documents qui lui sont communiqués et les caractéristiques des familles. Dans les critères, il y a la condition indispensable que le montant à la charge du locataire ne dépasse pas 35% des ressources de la famille et que soit respecté un montant minimum de 270 euros par mois par personne de reste à vivre. Un rendez-vous est ensuite proposé pour vérifier que le logement puisse convenir. Si c’est le cas, les dossiers passent en commission d’attribution qui établit les demandes prioritaires. Un dépôt de garantie d’un mois de loyer est demandé. Un mois après l’entrée dans les lieux, une gestionnaire logement vient vérifier que les locataires sont bien installés.

Des garanties face aux risques d’impayés

Pour les propriétaires, la plus grande préoccupation concerne les impayés. En 2024 cela représentait 5% des loyers encaissés par Un Toit Pour Tous. La majorité des propriétaires solidaires qui a loué un logement avant 2022 a souscrit une assurance pour face aux impayés auprès de la Société anonyme de défense et d’assurance (SADA). Désormais il est possible de bénéficier, sous conditions, de la garantie VISALE qui est gratuite. Celle-ci couvre jusqu’à 36 mois de loyers en cas d’impayés et deux mois pour dégradations. Par le suivi social de ses locataires, Un Toit Pour Tous fait le maximum pour éviter les problèmes d’impayés et fait de la prévention pour que les logements soient rendus en bon état à la fin de la location.

Plusieurs outils d’information et de communication

Les propriétaires solidaires peuvent retrouver de nombreuses informations sur la page qui leur est dédié sur le site internet d’Un Toit Pour Tous : Espace propriétaires solidaires | Un Toit Pour Tous. Un livret est aussi à leur disposition sur internet ou en format papier. Chacun peut accéder à toutes les informations concernant le suivi et la gestion de son logement par le biais de son compte extranet. Tous les mois, ils reçoivent un compte rendu de gestion. Ils peuvent aussi contacter par téléphone et mail le service logement.

Un accompagnement des locataires

Les locataires peuvent venir un vendredi par mois à un accueil café, un espace de rencontres et d’échanges. Ils peuvent avoir un accompagnement par un travailleur social ou un gestionnaire logement. Des rendez vous juridiques pour aider les personnes étrangères sont possibles pour les aider dans leurs démarches concernant leurs autorisations de séjours en France. Des ateliers pour les économies d’énergie et l’accès à une Bricothèque sont aussi proposés.

Une autre forme de solidarité : La coopérative foncière solidaire Un Toit Pour Tous Développement

Au terme des conventions avec l’ANAH, lesquelles peuvent être renouvelées pour une durée de six ans, ou pour d’autres motifs, les propriétaires peuvent choisir de vendre leur logement. La coopérative foncière Un Toit Pour Tous Développement peut acquérir celui-ci s’il répond à certaines caractéristiques. Mais les propriétaires peuvent aussi le vendre sur le marché libre de l’immobilier et prendre, s’ils le souhaitent, des parts dans la coopérative qui est une structure foncière solidaire avec des avantages fiscaux.

L’article S’engager pour loger les plus fragiles : rencontre annuelle des propriétaires solidaires est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.


Publié le 09.09.2025 à 09:29

Les 23 et 24 juin derniers se sont tenues les assemblées générales des différents collèges de la coopérative, en partenariat avec Un Toit Pour Tous.
Ces rendez-vous ont permis de faire le point sur la santé financière de la coopérative, tout en mettant en lumière à la fois les contraintes auxquelles elle doit faire face et les progrès déjà accomplis.

Les investisseurs solidaires étaient bien représentés avec 5 nouveaux sociétaires (+ 4 représentés), et 6 investisseurs par ailleurs bénévoles actifs d’UTPT. Malheureusement, aucun locataire-coopérateur n’était présent, mais 11 avaient adressé un pouvoir. Parmi les organismes à but non lucratif, 6 associés sur 8 étaient présents ou représentés, permettant d’atteindre le quorum nécessaire. Il a été décidé pour 2026 de réunir une AG simultanément pour les trois collèges, notamment pour assurer une seule présentation et pour partager les questions, réflexions et orientations.

Après présentation et débat sur le rapport d’activité et de gestion, et vu l’avis sans observations du Commissaire aux comptes, l’AG a approuvé les comptes de 2024, dont le résultat négatif de 56.631 €.

Ce résultat est encore marqué par le niveau des frais financiers, à 366.193 €, du fait du taux du Livret A à 3% sur lequel sont indexés tous les emprunts de la coopérative (16,9 M€). Ce déficit a été atténué par une modification de la politique d’amortissement des travaux, jusque-là trop prudentielle, pour mieux refléter la réalité de la durée d’usage des travaux, en conformité avec la pratique des autres bailleurs sociaux.

L’autofinancement reste toujours élevé à +299 K€, soit 13,4% des loyers, niveau bien supérieur à celui de la moyenne des bailleurs sociaux.

L’exercice 2025 devrait être à l’équilibre grâce à une plus-value sur la cession à l’EPFL de logements situés à Renage, à la demande de la commune, ainsi que par les dégrèvements de taxe foncière obtenus pour les travaux d’économie d’énergie ou d’accessibilité.

La baisse du taux du Livret A en 2025 (2,4 % depuis février, puis 1,7% depuis août) aura un impact très significatif sur l’exercice 2026 et devrait permettre de retrouver des résultats excédentaires pour les prochains exercices.

Il faut noter la forte augmentation du capital social du fait des associés historiques (Pluralis + 253 K€ / UTPT + 118 K€), mais également de la part des souscripteurs solidaires (+ 243 K€, dont environ 50% en soutien au projet La Maison du Bercail à Gillonnay).

La société présente un bilan solide avec 30 millions d’euros de capitaux propres pour financer un actif total de 48,5 millions d’euros.

L’article Assemblée générale 2025 de la coopérative Un Toit Pour Tous-Développement est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.


Publié le 25.08.2025 à 14:52

L’association Un Toit Pour Tous souhaite alerter les habitantes et habitants de l’agglomération grenobloise et du département de l’Isère : des personnes mal intentionnées se présentent actuellement à domicile en se faisant passer pour notre association et sollicitent des dons en liquide.

Nous rappelons avec force qu’Un Toit Pour Tous ne pratique jamais de collecte d’argent par démarchage à domicile.

Nos appels aux dons passent uniquement par :
• notre site internet sécurisé : https://www.untoitpourtous.org/faire-un-don/
• les dons par chèque à l’ordre de Un Toit Pour Tous envoyés directement au siège de l’association (17b Avenue Salvador Allende 38130 Echirolles).
• les campagnes officielles communiquées par nos canaux habituels (mailing et réseaux sociaux au nom de l’association)

Nous invitons toute personne sollicitée de cette manière à ne rien donner et à signaler immédiatement ces faits aux services de police ou de gendarmerie. Pour toute vérification, vous pouvez contacter directement l’association au 04 76 09 26 56 ou par email contact@untoitpourtous.org

Un Toit Pour Tous a informé les autorités compétentes de cette fraude et remercie les citoyennes et citoyens de leur vigilance.

L’article Alerte fraude : de faux démarcheurs se font passer pour l’association Un Toit Pour Tous est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.


Publié le 11.08.2025 à 14:29

>15 août 2025 Le Dauphiné Libéré

Isère. La galère des logements bouilloires

Jusqu’à 65 degrés observés sur des balcons et 40 dans les appartements au pic de la canicule. Les logements bouilloires se multiplient, et plus de 90 % du parc immobilier hexagonal serait exposé aux vagues de chaleur d’ici 2100. Pour luter contre ce phénomène , une proposition de loi a été élaborée portée par la députée iséroise Cyrielle Chatain.

>13 août 2025 Le Dauphiné Libéré

Isère. Canicule : les sans-abri en première ligne.

A Grenoble les bénévoles du Samu social (l’association Amici) vont à leur rencontre. Un journaliste les accompagne un soir où le thermomètre dépasse 330C.

 

>9 août 2025 Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné

Permis de louer à Grenoble : un premier bilan jugé positif

Instauré en partenariat avec la caisse d’allocations familiales en 2019 le permis de louer permet de vérifier que les logements anciens et vétustes, mis en location, répondent aux critères de décence du décret du 30 janvier 2002, relatif aux caractéristiques du logement décent. Depuis la mise en place du dispositif (01 07 24) pour les quartiers Gabriel Péri et Saint Laurent  345 demandes ont été traitées (315 accords dont 84 avec réserves de mises en conformité et 30 refus).

 

>8 août 2025 Le Dauphiné Libéré

Avec « les ghettos de riches », Eric Piolle a embrasé l’été

Faisant à la Villeneuve son bilan de l’investissement municipal dans les quartiers populaires le maire de Grenoble a déclaré « Le problème de la Ville ce n’est pas la diversité extraordinaire et stimulante qu’il y a à la Villeneuve mais ces espaces où il n’y a pas de logement sociaux du tout. Ce que nous cherchons à faire, c’est casser les ghettos, surtout les ghettos de riches. Il a confirmé par ailleurs (sur X) avoir atteint les 25% de logements sociaux et viser les 30% « Et dans les quartiers aisés c’est 45% de logements sociaux pour toute nouvelle construction »

> juillet 2025 Etre humain Le journal de la Fondation pour le Logement des défavorisés N°128

« Zéro logement bouilloire »

La Fondation pour le Logement, au cours d’un séminaire à l’Assemblée nationale le 11 juin, a invité les Députés à construire avec elle une proposition de loi visant à adapter les logements aux fortes chaleurs en recourant à des procédés qui n’alimentent ni n’accélèrent le changement climatique.

 

>23 juillet 2025 Le Dauphiné Libéré

Grenoble. Ecoles occupées. Des « solutions » de relogement pour toutes les familles.

La Ville indique que des solutions de relogement ont été trouvées pour toutes les familles qui dormaient encore dans les écoles grenobloises avant les vacances scolaires.

La conseillère municipale déléguée à la précarité : nous avons besoin d’un accompagnement renforcé de l’Etat, dont c’est la compétence et la responsabilité, pour augmenter les moyens et le nombre de place d’hébergement sur le territoire.

 

Métropole de Grenoble. Des locataires d’Actis dénoncent des régularisations de charges exorbitantes

Ils sont tous équipés de chaudière à gaz et, selon la Confédération syndicales des familles (Csf) qui les accompagne, sont victimes d’un contrat passé en 2023 avec GEG. Cette dernière justifie la forte augmentation de tarifs appliquée aux locataires par l’indexation des tarifs sur le marché international du gaz et des circonstances imprévues telle l’invasion de l’Ukraine

Constatant que des dividendes importants sont versés par GEG chaque année à la Métro et à la Ville la Csf  se demande si ces bénéfices n’auraient pas pu alimenter un bouclier social pour les locataires concernés.

 

>18 juillet 2025 Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné

Ce qui m’intéresse c’est d’agir sur le plan local …

…confie Michelle Daran, présidente de l’association Un Toit Pour Tous au représentant de la publication qui l’interview.

Questionnée sur les motivations de son engagement personnel dans l’action sociale et plus particulièrement de sa prise de responsabilité comme présidente d’un Toit Pour Tous elle évoque l’importance des difficultés de logement en Isère, la manière dont l’association s’y prend pour contribuer à y faire face ainsi que ses limites.

« Nous sommes là pour produire du logement pour les plus défavorisés »

>16 juillet 2025 Le Monde

Les offices publics HLM lentement grignotés par le privé

Fusion-absorption des bailleurs sociaux publics d’Aix-en-Provence et d’Auxerre, prise de participation privée dans celui de la métropole lilloise… Le phénomène, sans être massif, inquiète les oppositions locales et les associations de locat

https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/07/16/les-offices-publics-hlm-lentement-grignotes-par-le-prive_6621630_3224.html

>11 juillet 2025 Le Monde

La réforme annoncée du DPE est-elle une bonne nouvelle ?

Matignon projette de revoir le mode de calcul à compter de 2026, ce qui ferait sortir 850 000 logements du statut de passoire thermique. Si la réforme satisfait professionnels et propriétaires, elle va ralentir la réduction de la précarité énergétique.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/07/11/logement-la-reforme-annoncee-du-dpe-est-elle-une-bonne-nouvelle_6620570_3224.html

>10 juillet 2025 Le Dauphiné Libéré

Grenoble. Ecoles occupées, réquisition  de logements : quelles solutions cet été ?

Alors que les vacances scolaires ont débuté depuis quelques jours, plusieurs écoles grenobloises sont encore occupées par des familles en attente d’hébergements d’urgence. Sur cette année scolaire 40 ménages (152 personnes) ont occupé à des moments différents des écoles.

La municipalité a demandé à la Préfecture de procéder à des réquisitions de logements vacants (1750 inoccupés depuis plus de 2 ans) et est décidée, sans réponse, a le faire elle-même bien que le pouvoir de réquisitionner des maires soit très contraint. Après 2 mois aucune réquisition n’a pu être lancée.

>10 juillet 2025 Le Monde

Logement : « L’emploi risque de devenir le goulot d’étranglement de notre stratégie de rénovation »

Il est possible de mener une politique de l’offre, dans le secteur de la rénovation énergétique des logements, pour lever le verrou de la main-d’œuvre et transformer cette filière encore très artisanale, explique, dans une tribune au « Monde », Simon Yaspo, ingénieur du Corps des mines

https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/07/10/logement-l-emploi-risque-de-devenir-le-goulot-d-etranglement-renovation_6620413_3232.html

>10 juillet 2025 Le Monde

Action Logement mène la bataille face à l’Etat tenté de récupérer ses copieuses ressources

L’ancien 1 % logement craint la signature d’un arrêté entérinant le changement de statut de sa filiale financière en administration publique. Son président y voit un risque de « voir s’effondrer notre modèle de logement social ». Le bras de fer oppose le premier bailleur européen et Bercy depuis 2022.

 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/07/10/action-logement-mene-la-bataille-face-a-l-etat-tente-de-recuperer-ses-copieuses-ressources_6620367_3224.html

>09 juillet 2025 Le Monde

Le Conseil économique et social propose un vaste plan pour créer plus de logements tout en répondant aux défis climatiques

L’instance qui représente la société civile auprès du gouvernement a adopté, mardi 8 juillet, un avis avançant 22 préconisations originales ou inspirées de rapports précédemment publiés.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/07/09/le-conseil-economique-et-social-propose-un-vaste-plan-pour-creer-plus-de-logements-tout-en-repondant-aux-defis-climatiques_6620159_3224.html

 

>23 juin 2025 Le Dauphiné Libéré

Isère.Briser sa solitude en logeant un jeune

L’association Domicile inter-générations isérois (Digi) favorise la mise en contact entre un sénior qui possède un logement et un jeune en recherche d’hébergement. Ce dispositif arrive à Noyarey

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Publié le 10.07.2025 à 16:20

Jeudi 3 juillet 2025 au soir, Un Toit Pour Tous rassemblait dans ses locaux des collectifs et associations qui accueillent et hébergent des migrants. 13 d’entre eux étaient représentés

Un Toit Pour Tous en soutien de dynamiques collectives solidaires

Le principe du dispositif LASUR (Logement d’attente en réponse à des situations d’urgence) repose sur l’engagement d’un collectif de citoyens en lien avec une ou plusieurs personnes migrantes, prêts à les aider à trouver et financer un logement disponible. Mais la famille ou la personne isolée ne pouvant pas conclure un bail, c’est l’association Un Toit Pour Tous qui est la locataire.

Diverses personnes, salariées et bénévoles d’Un Toit pour Tous interviennent en appui de ces collectifs : aide à la recherche de fonds, accompagnement à trouver un logement, bilan budgétaire réalisé avec une comptable, et des permanences assurées par une juriste de l’ADATE ont lieu tous les 15 jours.

Par ailleurs, des bénévoles bricoleurs peuvent également intervenir dans les logements pour effectuer de petites réparations. D’autres aident aussi à la recherche de logements pérennes lorsque les personnes ont obtenu un titre de séjour (on parle alors de LASUR renforcé). Le pôle social d’un Toit Pour Tous peut aussi intervenir auprès de ces familles hébergées.

Plusieurs responsables de collectifs citoyens ont souligné la compétence et l’amabilité des salariés d’Un Toit pour Tous. Selon eux, sans cela, ils n’auraient pas pu mener à bien l’accueil de ces personnes migrantes.

Toutes les personnes accueillies sont dans une démarche active pour régulariser leur situation. Même si elles peuvent être contraintes à l’heure actuelle d’attendre 7 ans sur le territoire pour demander une régularisation, elles construisent les preuves de leur intégration : apprentissage du français, bénévolat, scolarisation, recherche de promesses d’embauche en plus de rassembler l’ensemble des documents nécessaires demandés (passeport, actes de naissance, livret de famille…)

Des subventions indispensables pour le soutien de ces dynamiques solidaires

Le soutien d’Un Toit Pour Tous par le dispositif LASUR est financé par une subvention de Grenoble Alpes Métropole et par la Fondation pour le logement des défavorisés. Les collectifs de citoyens, de leur côté, portent humainement et financièrement l’hébergement de ces familles ou personnes isolées migrantes.

Une grande générosité comme point commun

Les collectifs de citoyens faisant de l’accueil et portant l’hébergement de personnes migrantes sont divers. Quelques-uns sont constitués en association permettant de faciliter les dons privés. Mais la plupart sont des collectifs informels. À l’origine de la plupart de ces groupes, il y a la rencontre d’une famille sans hébergement et de personnes qui veulent leur proposer un accueil et un hébergement en attendant que leur situation soit régularisée. Pour certains d’entre eux dans le cadre ou non de réseau éducation sans frontière (RESF) le lien se fait par les enfants à l’école. La durée et l’ancienneté de ces collectifs est très variable, certains ont plus de dix ans, d’autres sont récents. Beaucoup de ces groupes n’existent que le temps nécessaire à la famille pour obtenir les autorisations ouvrant l’accès à un logement social. D’autres groupes sont plus durables, tels celui du Trièves, de la Chartreuse ou l’APARDAP sur Grenoble. Ils accueillent des personnes seules ou des familles dans des logements dont ils assurent le financement.

Une mobilisation des donateurs difficile à maintenir dans la durée

Une fois passée la mobilisation initiale, ces groupes ont comme point commun la difficulté à maintenir l’engagement des donateurs et soutiens. Bien souvent, la mobilisation repose sur très peu de personnes qui peinent à trouver des relais ou des remplaçants.

Favoriser l’intégration par l’accompagnement des familles

Dans la grande majorité des cas, cet accompagnement par des collectifs de citoyens aide à l’intégration de ces familles car il va bien au-delà d’un simple soutien au logement. Ce sont des relations humaines qui parfois perdurent quand les familles disposent d’un logement durable. Dans de nombreuses familles les enfants ont de bons résultats scolaires. Il y a aussi pour les membres des collectifs un enrichissement humain fort de rencontres avec des autres cultures et coutumes. Lorsque le collectif est lié à une école, cela apprend la solidarité aux enfants.

Des accueils permettant une meilleure acceptation des migrants

Les propositions d’accueil dans les communes rurales éloignées de Grenoble sont parfois plus compliquées car les personnes accueillies ont souvent à faire des démarches au chef-lieu du département. Mais les relations semblent un peu différentes et favorisent la connaissance et l’acceptation des accueillis dans ces communes. De plus, les élus communaux sont parfois très moteurs pour favoriser un accueil des migrants en attente de régularisation. Tel est le cas dans le Trièves. Une réflexion avec « Modus Operandi » est menée en vue des prochaines élections municipales pour promouvoir le concept de territoires accueillants. Un document sera publié début août.

Des logements « tampons » indispensables sur l’agglomération grenobloise

Véronique Mangin a alerté sur le besoin d’avoir des logements « tampons » sur l’agglomération grenobloise. Car, entre le moment où un collectif de citoyens fait appel à Un Toit Pour Tous pour une famille et la conclusion d’un bail pour héberger celle-ci, il se passe quelques semaines. Il faut donc un appartement « tampon » pour éviter que ces personnes soient à la rue.

L’objectif est que les personnes hébergées puissent bénéficier de logements durables. La durée moyenne pour les familles dans le dispositif est de 31 mois. Cela a tendance à augmenter en raison des pressions que l’État cause aux migrants qui veulent être régularisés.

Il est très important de faire valoir la capacité d’intégration des migrants par les démarches collectives d’accueil.


Grâce à ces 25 collectifs et à Un Toit Pour Tous, le dispositif LASUR a permis en 2024 à une quarantaine de ménages d’être hébergés soit 160 personnes dont 86 enfants.

 

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