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 Les Affiches

Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères


Publié le 18.04.2024 à 10:04

Les entreprises recherchent des outils permettant de concilier engagement des salariés et aspirations de ceux-ci à disposer de plus de temps à titre personnel, en vue d’une fidélisation des salariés, sans rigidité du dispositif. L’une des réponses peut être le compte épargne temps (CET).

Proposer une retraite « progressive » sans perte de salaire avant l’heure légale de la retraite, un congé extra ou épargner de l’argent avec des droits qui s’accumulent avec l’ancienneté : le dispositif du compte épargne temps (CET), souvent présent au sein des grands groupes, peut permettre de répondre à ces aspirations de l’entreprise et à la perspective de bénéficier d’un congé plus long pour les salariés.

Le CET : mode d’emploi

Le CET est un « compte » sur lequel le salarié va déposer des jours de congé qu’il a acquis au titre de l’exécution de son contrat de travail, mais qu’il n’aura pas pris, ou une partie de sa rémunération qu’il y aura affectée. Ces jours et/ou cette rémunération vont se cumuler au fur et à mesure pour pouvoir être utilisés dans le futur, soit sous forme de congés, soit sous forme de rémunération différée. Il constitue un dispositif d’aménagement volontaire du temps de travail.

Alimentation sous forme de congés
Seuls les congés au-delà des quatre semaines de congés payés peuvent y être stockés, ainsi que les JRTT, jours d’ancienneté, de fractionnement et autres congés conventionnels ou contractuels. Les heures supplémentaires déjà accomplies peuvent aussi venir alimenter ce dispositif sur décision de l’employeur (alimentation collective et non au cas par cas). Les majorations afférentes doivent être prises en compte.

Alimentation en argent
Le salarié peut y déposer son treizième mois et plus, la partie variable de son salaire pour la partie au-delà du salaire minimum conventionnel de sa catégorie, tout ou partie de sa prime d’intéressement si l’accord d’intéressement le permet voire la prime d’ancienneté ou les majorations pour les heures supplémentaires ou complémentaires. À l’issue de la période d’indisponibilité, il peut aussi alimenter son CET avec les droits à participation et l’abondement de l’entreprise sur le plan d’épargne salariale.

Abondement de l’entreprise

L’employeur peut abonder les droits déposés sur le CET, selon un dispositif qu’il choisit. Il peut ainsi abonder selon le nombre de jours déposés et/ou selon la rémunération créditée. Il s’agit d’un abondement, c’est-à-dire du versement de droits ne correspondant pas à des sommes qui seraient en tout état de cause dues au salarié. L’abondement pourra être majoré si le salarié s’engage dans certains types d’activité pendant son congé ou s’il capitalise pendant plus d’une certaine durée, ce qui favorise les salariés ayant de l’ancienneté.

Ce que le CET permet au salarié

Avec son CET, le salarié a la possibilité de :
– cesser progressivement son activité ou partir de manière anticipée à la retraite,
– bénéficier d’un congé de « longue durée »,
– bénéficier de jours supplémentaires de congé, par exemple un jour par semaine sur X mois, comme un « congé parental », tout en bénéficiant d’une rémunération pour cette période non travaillée (l’accord de l’employeur reste nécessaire sur les modalités et dates de prise desdits congés selon les règles fixées par l’accord),
– bénéficier d’une rémunération supplémentaire « différée »,
– alimenter son plan d’épargne retraite.

Il est aussi possible de prévoir la possibilité de céder des jours de congé à un collègue dont l’enfant est gravement malade.
Attention, la cinquième semaine de congés payés versée sur le CET ne peut pas être monétisée, sauf en cas de départ de la société.
Comme les possibilités sont importantes, le cadre devra être clairement fixé, y compris les possibilités de refus des dates de congés selon les nécessités de l’activité de l’entreprise. La monétisation des droits peut être exclue par l’accord, elle restera toujours possible à la demande du salarié avec l’accord de l’employeur. Cette monétisation des congés affectés au CET peut prêter à discussion : en effet quelle est la valeur d’un jour épargné dix ans auparavant ? Comme la rémunération du salarié évolue, doit-on la fixer selon la rémunération au moment de l’épargne ou lors de son utilisation ? En fonction du salaire de base ou primes incluses ? Il est conseillé de prévoir, dans l’accord, les modalités de fixation de la valeur des jours affectés ; à défaut ils le seront sur la valeur du salaire au jour de ladite monétisation. Lors du départ du salarié de l’entreprise (hors « congé de fin de carrière »), l’employeur devra donc monétiser (payer) les droits acquis sur le CET. Ils pourront être transférés chez le nouvel employeur si son accord le permet. Dans ce cas, le salarié crédite immédiatement le CET du nouvel employeur et sera soumis à celui-ci pour l’utilisation de ses droits. Le salarié peut aussi demander, en accord avec l’employeur, la consignation auprès de la Caisse des dépôts et consignations, pour les utiliser, y compris partiellement, plus tard ou les transférer sur un support de son nouvel employeur.

La mise en place du CET, ouvert à tout employeur

Toutes les entreprises peuvent mettre en place un CET, via un accord collectif d’entreprise, dont les modalités de conclusion dépendent de la taille de l’entreprise et de la présence ou non d’un comité social économique. L’accord collectif fixe les différentes possibilités d’alimentation du dispositif ainsi que les modalités de son utilisation dans le cadre légal. Le dispositif est donc adaptable aux besoins de chaque entreprise, il pourra ainsi correspondre au but recherché dès lors que celui-ci sera défini en amont. Il ne peut cependant comporter aucune obligation pour le salarié de l’alimenter. La base est le volontariat du salarié.
Si un accord conclu au niveau de la branche le prévoit, il sera possible, sans avoir à mettre en place un accord au niveau de l’entreprise, de bénéficier d’un CET qui s’appliquera tel quel.

Quid des charges et de la fiscalité ?

Les congés crédités, qui seront rémunérés lors de la prise de ceux-ci, sont soumis à toutes les charges afférentes au salaire dans toutes ses composantes sociales et fiscales. Il en est de même si le salarié « sort » en rémunération. Les sommes affectées au CET sont exonérées d’impôt au dépôt, mais supportent l’impôt sur le revenu à la sortie. Il sera cependant opportun de tracer les sommes provenant de l’épargne salariale, puisque certaines peuvent être exonérées de CSG/CRDS, voire d’impôt si l’origine des fonds reste identifiable. Le régime de l’abondement de l’employeur reste spécifique, notamment lorsqu’il est investi dans un dispositif Perco. Afin de privilégier l’affectation des droits à l’amélioration de la retraite du bénéficiaire (Perco…) des exonérations partielles de charges sont prévues dans la limite de dix jours salariés par an.

Gestion du compte

La convention ou l’accord collectif définit les modalités de gestion du compte. Ce dispositif exige un retraitement comptable en fin d’exercice selon les droits crédités. Comptablement, les provisions pour charges de personnel constituées dans le cadre du CET sont constatées dans une subdivision du compte 428 « Personnel – Charges à payer ». L’utilisation du CET étant facultative et les droits restants acquis au salarié, c’est un dispositif souple qui est bien accueilli par le personnel et peut inciter des candidats à rejoindre l’entreprise sans que la société soit financièrement impactée. Ce dispositif permet d’augmenter le temps de travail des salariés motivés sans surcoût immédiat, d’offrir d’autres modalités de congés pour les salariés ou de différer le versement d’une partie de rémunération. Si le salarié est « assidu » dans l’alimentation de son CET, il pourra partir plusieurs mois avant l’âge de sa retraite.

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Publié le 18.04.2024 à 10:04

Une balade assez longue dans sa version intégrale, mais qui peut se moduler selon sa condition pour profiter des paysages surprenants du Vercors méridional.

Du parking, il faut d’abord rejoindre par la route les maisons du hameau d’Archiane, qui évoque le décor d’une crèche de Noël. Tout au long de cette marche d’approche, le regard est attiré par l’importance des falaises qui tombent à pic sur la vallée et qui constituent l’un des sites les plus spectaculaires du Vercors.

La combe de l’Aubaise

Sitôt les dernières maisons dépassées, le véritable début de la balade s’amorce sur un bon tracé balisé de marques rouges et blanches (GR 93), sous le regard imposant du Rocher d’Archiane. Après avoir dépassé le croisement du sentier découverte qui part sur la droite et qu’on peut parcourir en complément de la balade, l’itinéraire s’enfonce dans la combe de l’Aubaise, qui se resserre progressivement pour devenir un étroit canyon dominé par les falaises de la montagne de Glandasse. La marche ne pose aucune difficulté, dans une alternance de bosquets et de larges clairières. On peut donc, en toute quiétude, apprécier la beauté sauvage du paysage, tout en constatant que la végétation évoque la Provence toute proche. Une série de lacets permet de surmonter la pente rocailleuse qui donne accès à la plaine du Roi, qui s’ouvre sur un large horizon, aux portes des Hauts-Plateaux du Vercors. Cet espace peut marquer le terme de la balade pour les personnes à court de condition.

Les Quatre Chemins

En quelques minutes, on rejoint le croisement des GR 91 et 93. En s’engageant sur le sentier de gauche (GR 91), on peut s’élever sur les pentes de Glandasse pour profiter d’une vue étendue. Il suffit de marcher sur quelques centaines de mètres pour bénéficier déjà d’un superbe panorama qui s’étire du Grand Veymont au mont Aiguille, en passant par le Dévoluy. Nous conseillons de poursuivre la marche en direction des Quatre Chemins pour pénétrer au sein de la réserve naturelle des Hauts-Plateaux, l’un des plus importants espaces protégés du territoire national, qui rassemble les principales espèces animales du massif alpin et qui ne manque pas d’étonner par la diversité de sa flore grâce à une situation géographique privilégiée, à la charnière des Alpes du Sud et des Alpes du Nord. On peut ainsi prolonger la marche par un cheminement presque horizontal, balisé des marques rouges et blanches du GR 91. Les plus courageux peuvent rejoindre le col des Bachassons à 1 661 m d’altitude, à ne pas confondre avec le pas des Bachassons situé à proximité du Grand Veymont, pour profiter d’une vue aérienne sur le bassin de Die.

Une variante de retour

En disposant d’un deuxième véhicule à La Richardière, il est possible d’effectuer un magnifique parcours qui représente l’une des plus belles balades du Vercors. Dans ce cas, depuis le carrefour des Quatre Chemins, il faut prendre sur sa droite le sentier de la bergerie du Jas Neuf, avant de rejoindre le lieu historique du pas de l’Aiguille. Une descente agrémentée de belles vues sur le mont Aiguille rejoint le parking de La Richardière.

Difficulté : 3/4.
Temps aller-retour : de 3 h 30 à 6 heures selon les parcours.
Dénivellation cumulée : de 700 m à 1 000 m.
Carte de référence : carte IGN Glandasse la Croix Haute 3237 OT.
Balisage : panneaux de randonnée, marques rouges et blanches (GR 93).
Départ : du village d’Archiane à 85 kilomètres de Grenoble, en passant par Vif, Monestier-de-Clermont et le col de Menée. Laisser son véhicule sur le parking situé 300 m avant le village (panneaux d’information et de randonnée).

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Publié le 18.04.2024 à 10:00

Fini l’Esplanade de Grenoble. Le festival Magic Bus, organisé par l’association Retour de scène, quitte son site historique pour une édition itinérante, du 27 avril au 4 mai. Damien Arnaud, programmateur, revient sur ce changement.

Le Magic Bus quitte l’Esplanade de Grenoble. Pourquoi ?

D.A. D’abord, nous avions des problèmes avec le voisinage. Les amplitudes horaires avaient donc été réduites d’année en année, impactant la rentabilité. Les installations devenaient aussi de plus en plus chères, avec l’augmentation des postes de dépenses : technique, sécurité… Résultat, le festival était un peu déficitaire. Et je ne parle pas des risques météo… Le Magic Bus est né il y a vingt-trois ans, quand il n’y avait quasiment pas de salles de concert à Grenoble. C’est une première édition test qui va se produire dans différents lieux partenaires.

En multipliant les sites, n’avez-vous pas peur de perdre l’ambiance du festival ?

D.A. L’ambiance en plein air était chère aux bénévoles et aux festivaliers. C’est pour cela que nous avons mis du temps à prendre cette décision, un peu à contrecœur. Pour garder ce format, il aurait fallu faire grossir encore plus le festival et avoir plus de billetterie, mais cela sortait du projet de l’association et du festival. Les prochaines années, nous aimerions utiliser les extérieurs des salles et le campus universitaire.

Une chose qui ne change pas, c’est la place laissée aux musiques actuelles…

D.A. Oui, les fondamentaux sont même renforcés. Grâce à la diversité des lieux, nous avons pu nous recentrer sur ce que nous voulions faire. La Cuvée grenobloise occupe une place importante. On retrouve d’ailleurs des groupes locaux dans les premières parties, voire des soirées entières.

Quels seront les temps forts ?

D.A. Le 27 avril, ce sera la journée d’ouverture, dans le quartier Flaubert. On aura un open air électro à La Correspondance, puis un concert punk rock à La Bifurk, avec notamment le groupe local Resto Basket qui sortira son album à cette occasion. Le 30 avril, il y aura une soirée gratuite à La Bobine avec un apéro mix et un concert 100 % Cuvée grenobloise. Enfin, le concert de clôture se déroulera à L’Ilyade avec de la musique latine, en compagnie de La Yegros, Luiza et Maria Luma.

Le groupe Zoufris Maracas sera aussi de retour…

D.A. Oui, ce sera bien sûr un autre temps fort, à La Belle Électrique, le 3 mai. Les membres connaissent bien le festival. Ils seront associés aux groupes locaux Teriya Silo et La Fiancée Animale.

Quel est l’objectif de cette édition ?

D.A. Nous voulons amorcer ce tournant pour le festival, tester différents formats et impulser des idées pour la suite, en ayant toujours à cœur de faire jouer des groupes locaux émergents. Et puis, le festival est un peu plus accessible, car plusieurs rendez-vous sont gratuits, à La Correspondance, à La Bobine, sur le campus…

En 2023, la parité n’était pas au rendez-vous. Qu’en est-il cette année ?

D.A. Sur un festival, quand il y a une question de rentabilité importante, il est plus compliqué d’arriver à la parité, car il y a moins de projets féminins et encore moins de projets qui, malheureusement, remplissent des salles de concert. Cette année, nous sommes sur des formats plus transversaux et moins contraints par la billetterie. Et puis, même s’ils restent minoritaires, nous constatons une augmentation des projets féminins dans la Cuvée grenobloise, ce qui se traduit ensuite au Magic Bus. Ainsi, 60 % de la programmation a un lead féminin ou mixte et sur les 70 artistes sur scène, 30 % sont des femmes.

Festival Magic Bus : du samedi 27 avril au samedi 4 mai, à Grenoble, Saint-Martin-d'Hères et Seyssinet-Pariset.
04 58 00 11 37. retourdescene.net

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Publié le 18.04.2024 à 09:37

Le progrès s’écrit depuis plus de 70 ans dans le bassin grenoblois, où les start-up deeptech trouvent un terreau fertile, au point de souhaiter y cultiver leurs innovations et inventer l’avenir.

Cinquième ville la plus innovante au monde d’après Forbes, 1re en France pour les brevets déposés par habitant, 2e pôle de recherche, après Paris, avec 25 000 chercheurs, 5 instruments européens dont le synchrotron (ESRF), huit organismes de recherche comme les CEA et CNRS, 5 pôles de compétitivité, dont Minalogic et Tenerrdis… La capitale des Alpes offre un écosystème exceptionnel aux deeptech, ou start-up à fort contenu technologique d’origine académique ou industriel, qui y germent. Le bassin grenoblois a pour autre atout ses racines industrielles. « Berceau de la houille blanche, Grenoble se caractérise par son esprit pionnier. Sames, première entreprise à s’implanter sur Inovallée, en 1972, était déjà une start-up innovante fondée sur une nouvelle technologie appliquée à l’automobile », rappelle Claire Chanterelle, directrice générale d’Inovallée, forte de 350 entreprises, dont 50 % de créations. Si nous ajoutons à cela la géographie auspicieuse de Grenoble, avec « au bout de chaque rue, une montagne », pour paraphraser Stendhal, « la métropole, qui concentre les expertises dans un périmètre restreint, favorise les échanges et l’avènement d’une vraie culture de l’innovation », estime-t-elle. Les structures d’accompagnement des start-up s’y sont aussi multipliées via des programmes tels que Magellan au CEA, ceux de Linksium, de l’Inria Start-up Studio, du Tarmac et Gate 1 d’Inovallée, ou encore à Minatec entreprises et Le Village by CA. Preuves de son attractivité et de sa performance ? 93 % des levées de fonds du sillon alpin sont réalisées sur le bassin grenoblois et, à dix ans, pas moins de 85 % des start-up sont encore en activité, selon la French Tech Alpes.

6 000 emplois créés par les start-up

« Le principe de la réussite, ici, du développement des deeptech, est d’être au service du projet et de constituer l’équipe en fonction du marché », dévoile Christine Vaca, directrice du pôle expertise chez Linksium. Tant et si bien que près de 500 start-up et scale-up (start-up à croissance réussie) sont en activité dans le bassin grenoblois, dont 22 % se situent dans les deeptech, versus 5 % au niveau national, selon la French Tech. Les secteurs privilégiés où s’invente le futur à Grenoble ? « Les start-up reflètent les recherches des laboratoires et des industries innovantes, donc la microélectronique, l’internet des objets, que ce soit l’hardware ou l’intelligence embarquée, avec une forte expertise dans l’high performance low energy. Beaucoup travaillent sur la transition énergétique, l’industrie 4.0 et la smart city, ou encore dans la santé (la biotech est à Lyon mais la medtech est à Grenoble !). Et quelques-unes dans l’aéronautique et le spatial », précise Claire Chanterelle. Et pour peu qu’on lise les cartes, la microélectronique, développée sur la Presqu’île scientifique avec STMicroelectronics et le CEA, force le passage dans le Grésivaudan, au-delà du pôle santé autour du CHU et des smart technologies sur Inovallée. Au Nord règne le secteur des capteurs avec Lynred, quand le Sud, axé sur la chimie, s’ouvre aux énergies vertes. Et cerise sur le gâteau, ce sont près de 6 000 emplois créés grâce aux start-up de l’Y grenoblois !

Découvrez ce dossier en intégralité dans l’édition des Affiches de Grenoble et du Dauphiné du 19 avril 2024.

Les autres contenus de ce grand format :

- Les étapes de la création d'une start-up deeptech

- Le CEA crée trois piliers pour les start-up

- Bien suivre le chemin du financement

- Focus sur 4 start-up iséroises

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Publié le 18.04.2024 à 09:26

Suite à la démission de Jean-Claude Sarter, Céline Boursier a été élue maire de Saint-Laurent-du-Pont, le 8 avril dernier.

Née à Voiron, en 1980, Céline Boursier est professeure des écoles depuis vingt ans. Investie pour sa commune, elle est élue à la mairie de Saint-Laurent-du-Pont, en 2014, devenant conseillère municipale déléguée en charge des affaires scolaires. En 2020, elle est réélue et devient première adjointe de la commune, en charge de la vie éducative et de la culture. Depuis 2017, Céline Boursier siège au conseil communautaire de Cœur de Chartreuse, en étant depuis 2020 la vice-présidente chargée de la petite enfance et des solidarités.

Pour la fin du mandat municipal, Céline Boursier sera épaulée par la même équipe d’adjoints : Marie-Aude Gonon, première adjointe chargée de la communication et de la culture ; Bertrand Pichon-Martin, deuxième adjoint au tourisme, à l’économie et aux commerces ; Véronique Morel, troisième adjointe aux finances, à « Petite ville de demain » et à la participation citoyenne ; Mathias Lavolé, quatrième adjoint chargé de l’urbanisme et des déchets ; Nathalie Henner, cinquième adjointe à l’animation et au sport ; Jean-Claude Sarter sixième adjoint en charge du cadre de vie (bâtiments, travaux, énergie, eau et assainissement, voirie…) ; Marie-Grace Capelli, septième adjointe chargée de l’action sociale et du camping. Par ailleurs, Isabelle Tricot est nommée conseillère déléguée à la vie éducative.

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Publié le 18.04.2024 à 09:24

La Caisse d’épargne Rhône-Alpes vient de nommer Benjamin Callebaut directeur Corporate, en charge du marché des entreprises et de l’Ingénierie financière, au sein de la banque de développement régional.

Diplômé d’un Master 2 en droit et finance de l’entreprise (Université Jean Moulin, à Lyon) et d’un MBA gestion et management opérationnel de l’Essec, Benjamin Callebaut, 45 ans, a commencé sa carrière en 2005 dans le groupe CM CIC. Intégrant en 2007 la Caisse d’épargne Loire Drôme Ardèche en tant que chargé d’affaires entreprises, il évolue comme directeur adjoint de centre d’affaires entreprises. En 2016, il rejoint la Caisse d’épargne Loire Centre où il occupe successivement les fonctions de directeur de centre d’affaires entreprises, de directeur du marché entreprises, puis de directeur du marché entreprises et des institutionnels locaux. Un poste qu’il occupait avant sa nomination à la direction corporate à la Caisse d’épargne Rhône-Alpes. Il prend en charge la coordination de 70 collaborateurs de la direction de l’ingénierie financière et du marché des entreprises, qui regroupe les centres d’affaires, l’agence Innovation, l’agence corporate Montagne et la banque de l’Orme (banque judiciaire).

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Publié le 18.04.2024 à 09:21

De l’Ardèche où il a grandi, jusqu’à la présidence de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) Isère, en passant par la reprise de la société industrielle Parolai qui était alors en redressement judiciaire, le parcours de Jérôme Lopez est riche d’opportunités qu’il a su saisir.

Quel a été votre parcours avant la reprise de Parolai ?

J.L. : À 16 ans, mon bac en poche avec mention, je suis venu à Grenoble pour intégrer une classe prépa au lycée Champollion, puis l’école d’ingénieurs en génie industriel de l’INP. À la fin de la première année, il me manquait deux modules pour passer en deuxi-ème année et le redoublement n’était pas prévu… J’ai pu faire une année de césure : je suis revenu un jour par semaine à l’école pour ces deux modules et en parallèle, j’ai découvert l’entreprise Parolai SA, créée en 1955. M. Parolai venait de la vendre à un repreneur, qui avait besoin d’aide sur certains dossiers. J’ai appréhendé l’audit total des flux, des produits et de l’organisation, afin de choisir le bon logiciel ERP pour gérer cette entreprise. Puis j’ai fini mes études et travaillé trois ans dans une société d’injection plastique.

Parolai s’est ensuite rappelée à votre bon souvenir…

J.L. : J’ai appris par hasard que Parolai n’allait pas très bien. J’ai appelé le repreneur, qui était sur le point de déposer le bilan. Le cadre qui s’occupait de la logistique et du planning était parti… J’ai pris cela comme un challenge, j’ai démissionné et je suis retourné chez Parolai, en tant que salarié. J’ai vécu vingt mois en direct avec l’administrateur liquidateur, pour suivre l’expérience enrichissante d’un redressement judiciaire. Puis j’ai fait une proposition de reprise, mais je n’ai pas obtenu le dossier parce que je n’avais pas d’apport. C’est finalement Nief Plastic, un grand groupe d’injection plastique, qui a repris la société, et son dirigeant, M. Nief, m’a nommé directeur de l’unité Parolai. J’ai appris la gestion en mode sous-traitant et équipementier automobile. Au bout de deux ans et demi, il était prêt à me vendre l’activité. Je suis devenu l’unique actionnaire au 1er janvier 2005.

Quelles évolutions a connues Parolai ?

J.L. : Depuis sa création, Parolai fabrique des protecteurs pour les machines-outils. Nous avons conservé cette activité, qui représente aujourd’hui 8 % de notre chiffre d’affaires. Lors de la période Nief Plastic, il y a eu une première diversification dans les collecteurs de déchets hospitaliers : notre gamme Stil’Eco, sortie en 2004, a tout de suite connu le succès. Très vite, ce produit a pris la prédominance dans notre activité (51 %). Mais comme Parolai n’est pas injecteur, nous sous-traitions la fabrication dans les usines du groupe Nief Plastic. Je ne voulais pas que Parolai soit une entreprise sans fabrication, alors j’ai engagé une deuxième diversification après la reprise, pour devenir un sous-traitant métallier multi-métiers.

Comment vous y êtes-vous pris ?

J.L. : J’ai lancé la construction de notre bâtiment à Villard-Bonnot, dans lequel nous avons emménagé en 2009, afin de pouvoir intégrer de nouveaux métiers par l’achat de machines. Nous proposons aujourd’hui à nos clients des ensembles complets. Nous gérons la totalité : la conception, la découpe laser, le pliage, l’usinage, la soudure… Nous voulons actuellement renforcer notre parc de machines à commande numérique. La sous-traitance en métallerie représente désormais 41 % de notre activité. Aujourd’hui, l’entité Parolai Stil’Eco compte 28 salariés (18 en 2002).

Pourquoi avez-vous souhaité intégrer la CPME Isère en 2009 ?

J.L. : Après plusieurs années de gestion tout seul, je me suis dit qu’il ne fallait pas rester isolé. La CPME a répondu à mes valeurs, notamment par ses slogans : « le remède anti-solitude du dirigeant » et « notre valeur ajoutée, c’est l’Homme ». Ce qui m’a aussi attiré, c’est que ce réseau est composé uniquement de chefs d’entreprises patrimoniaux. Je venais chercher cette intelligence collective-là, en voulant aussi apporter quelque chose. J’ai commencé tout de suite en créant la commission développement durable, que j’ai animée pendant trois ans. On m’a ensuite invité à entrer au conseil d’administration, puis au bureau en 2012, où j’ai d’abord occupé le poste de vice-président industrie, avant de devenir président en 2016.

Qu’est-ce que cette fonction vous apporte ?

J.L. : J’ai toujours le même plaisir à croiser autant de chefs d’entreprises différents, à m’enrichir de leur expérience et à essayer de les représenter au mieux, auprès de publics qui ne connaissent pas toujours les problématiques et les attentes des PME. Nos 550 adhérents représentent environ 7 000 salariés dans tous les secteurs d’activité, sur tout le département.

Quelles sont les préoccupations actuelles de vos adhérents ?

J.L. : Il y a eu plein d’années de crise, et les préoccupations changent. Nous réalisons un sondage tous les trois mois à l’échelle nationale. Aux résultats du dernier sondage, la préoccupation qui ressortait en premier était l’appauvrissement du carnet de commandes ; en deuxième, les difficultés de recrutement qui poussent certains chefs d’entreprises à refuser des affaires ; et en troisième, les problèmes de trésorerie, avec les difficultés d’accès au crédit, les délais de règlement qui s’allongent et les remboursements des PGE.

Vous êtes aussi vice-président de la CPME Aura. Quels sont les dossiers qui vous mobilisent ?

J.L. : Nous souhaitons faire de l’enrichissement transversal, en mettant en commun les bonnes pratiques de chaque département et en mutualisant certains moyens. Pour cela, j’ai suggéré d’organiser un séminaire sur deux jours tous les six mois, dans un département différent. Cela crée une émulation : les gens se connaissent mieux et ont envie de faire des choses ensemble, comme le salon Made in PME, qui a eu lieu le 28 mars à Eurexpo Lyon.

Avez-vous d’autres projets au niveau départemental ?

J.L. : Nous travaillons à l’écriture de notre feuille de route stratégique pour les trois années à venir, avec quatre axes principaux : les adhérents et les partenaires ; structurer notre représentation ; les services aux adhérents et l’animation du réseau ; la communication. Le patron de PME est souvent dans l’action, et j’aimerais que l’on passe du savoir-faire au faire savoir. Notre volonté est de se développer sur les entreprises de plus de dix salariés, avec des actions spécifiques sur l’industrie.

Bio express
1972 : naissance à Montélimar, puis grandit en Ardèche.
1988 : arrivée à Grenoble, en classe préparatoire au lycée Champollion.
1995 : obtention de son diplôme d’ingénieur génie industriel.
1999 : mariage avec Ana.
2003 : naissance de son fils Florian.
2005 : rachat de l’entreprise Parolai, devenue Parolai Stil'Eco.
2009 : naissance de sa fille Léa et intègre la CPME Isère.
2012 : vice-président industrie de la CPME Isère.
Depuis 2016 : président de la CPME Isère.
Depuis 2022 : premier vice-président de la CPME Auvergne-Rhône-Alpes.

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Publié le 18.04.2024 à 09:20

Par arrêté du Premier ministre et du ministre de l’Intérieur, François Gorieu, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, âgé de 54 ans, est nommé directeur départemental des territoires de l’Isère, à compter du 1er mai prochain.

Diplômé de l’École nationale des ingénieurs des techniques agricoles, à Bordeaux, puis de l’École nationale du génie rural et des eaux et forêts, François Gorieu a commencé sa carrière professionnelle au ministère de l’Agriculture, à la direction des affaires financières et économiques. En 1994, il rejoint la Safer de la Guadeloupe, en tant qu’adjoint au chef de service de l’assistance technique. Entre 1996 et 2001, il évolue comme responsable du poste d’inspection frontalier pour les ports du Havre, de Rouen et de Dieppe, au sein de la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Haute-Normandie. En 2003, il est nommé chef du service d’économie agricole, au sein de la direction départementale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de la Drôme, évoluant à partir de 2008 comme chef du service eau environnement et forêt. En 2010, François Gorieu est nommé directeur adjoint à la direction départementale des territoires (DDT) de l’Ardèche. En 2018, il devient directeur de la DDT de la Haute-Loire, avant de prendre la même fonction à la DDT du Vaucluse. Un poste qu’il occupait jusqu’à sa récente nomination en Isère.

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Publié le 18.04.2024 à 09:19

Évoqués dès 2015, les travaux de renaturation de la Bourbre entre Bourgoin-Jallieu et L’Isle-d’Abeau ont été inaugurés ce 4 avril après une transformation salvatrice pour l’autoépuration de l’eau, la biodiversité et les effets de la sécheresse.

« Ce n’était pas gagné d’avance ce projet ! » Les pieds dans l’herbe bordant la rivière, Gaël Legay-Bellod savoure. Le président de l’Épage (Établissement public d’aménagement et de gestion de l’eau) de la Bourbre profite de l’inauguration officielle pour mettre en évidence qu’une renaturation de plus de 2 km « n’aboutit pas tous les jours en France ». Dès le début du XIXe siècle, le lit de la Bourbre a été profondément modifié et déplacé de plusieurs kilomètres pour gagner des terres agricoles fertiles, étendre les surfaces d’exploitation et limiter les inondations en drainant les zones de marais. La Bourbre a été canalisée sur plus de 33 km, soit 46 % de sa longueur. Cet aspect « canal du Midi » n’avait pas que des avantages. En termes de qualité de l’eau, la rivière n’autoépurait pas assez et en période estivale, le débit affaibli ne favorisait pas la bonne dissolution des rejets traités en amont par la station d’épuration.

Un effet « d’éponge »

De par sa configuration, la Bourbre n’était plus connectée à la nappe phréatique de ce secteur proche de la ZAC des Sayes. Le lit de la rivière a été creusé de plusieurs mètres et élargi par un arasement des digues. « La création de ces méandres jouera un rôle d’éponge de cette zone humide », image Alexandre Manzanilla, directeur de l’Épage de la Bourbre. La gestion du débit de l’eau sera facilitée par ces aménagements. La meilleure humidification en hiver permettra un stockage d’eau pour réalimenter la Bourbre l’été, diminuant les séquences de sécheresse. « Nous avons réalisé un aménagement de niveau R3 au lieu du R2 initial », souligne Jean Papadopulo. « Les travaux sur ce tronçon ont restauré les corridors écologiques qui relient les réservoirs de biodiversité avec plus de 500 espèces répertoriées sur la Capi », ajoute le président, dont la collectivité a pris en charge 80 % des 2,4 millions d’euros du coût des travaux. Les méandres abaissent la vitesse du courant et cela permet aux poissons et amphibiens de se développer. Parallèlement, de nombreux plants ont été implantés sur les nouvelles berges en pente douce pour favoriser une végétation diversifiée et lutter contre la prolifération de l’envahissante renouée du Japon. « L’objectif est d’atteindre le bon état des rivières, pour un meilleur rôle épuratoire, de biodiversité et récréatif », lance Nicolas Mourlon, directeur de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse. Les usagers de la voie verte qui roulent, marchent ou courent peuvent en témoigner.

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Publié le 18.04.2024 à 09:18

Organisatrice de séjours itinérants à l’étranger pour les jeunes de 6 à 25 ans, la société grenobloise a su tirer profit d’une «niche porteuse » pour progresser peu à peu, malgré un secteur de colonies de vacances en érosion.

Les vacances estivales se rapprochent à grands pas, mais les équipes de Zigotours sont loin de bronzer au soleil. L’entreprise iséroise organisant des colonies de vacances pour les jeunes de 6 à 25 ans, se prépare comme chaque année au pic de séjours d’été proposés principalement en Europe, mais aussi à l’autre bout du monde. Zigotours a en effet profité du boom des voyages à l’étranger dans les années 1980-1990 pour viser uniquement ce secteur, au moment où les séjours en France commençaient peu à peu à se tarir.

Le vivier lucratif du CE

En effet, alors que les colonies de vacances comptaient 1,6 million de mineurs dans les années 1980, ils étaient un peu moins d’un million de jeunes en 2023 selon l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep). Un pari gagnant donc pour Zigotours, puisque la société est parvenue à tripler son chiffre d’affaires en l’espace de vingt ans. Zigotours se concentre ainsi principalement sur le marché des comités d’entreprises (CE), aujourd’hui remplacés par les comités sociaux et économiques (CSE), négociant des séjours pour les salariés, ou bien les comités d’œuvres sociales (COS), destinés aux agents territoriaux. Un vivier de CE prometteur puisqu’il finançait « directement un quart des séjours », en 2013 « soit davantage que les CAF » à cette époque, selon le dernier rapport parlementaire publié sur la question, daté du 10 juillet 2013.

24 jeunes par groupe

Malgré les coupes budgétaires subies par les CE, Zigotours est parvenue à tirer son épingle du jeu en proposant des « séjours itinérants à taille humaine, au service d’un projet éducatif annoncé », d’après Christophe Andrieux. Pour ce faire, les groupes se composent de 24 jeunes maximum, eux-mêmes « acteurs de leurs propres vacances » et pouvant donc choisir certaines activités ou lieux à visiter. « Nous voulons maîtriser toute la chaîne en agissant comme des artisans, résume Christophe Andrieux. Nous consacrons du temps aux directeurs et aux animateurs, avec qui nous préparons les projets en amont. » Autant de paramètres permettant d’atteindre leurs objectifs « beaucoup plus facilement », pour des séjours coûtant somme toute entre 1 000 et 3 000 euros. Si le chef d’entreprise se dit préservé de la pénurie de moniteurs, hormis pour les contrats estivaux, où les offres d’emploi surpassent les demandes, « l’adaptation à l’inflation » demeure un réel sujet selon lui. Après une année post-Covid florissante, Christophe Andrieux reste lucide sur une progression future bien plus lente, avec un choix des séjours davantage recentré sur l’Europe.

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