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 Les Affiches

Annonces légales - Marchés publics - Ventes aux Enchères


Publié le 26.07.2024 à 08:32

Le 12 juillet dernier, Thales, leader des technologies d’imagerie par rayons X, et le Comité stratégique de filière (CSF) ont acté, lors de l’assemblée générale constitutive, la création, sur le site du groupe à Moirans, du premier accélérateur français de prototypage et d’industrialisation des nouvelles technologies d’imagerie avancées dans le domaine de la santé.

« L’engagement de Thales et du CSF dans l’accélérateur nommé Axel témoigne de leur volonté commune de soutenir l’innovation de rupture et le développement technologique dans le secteur de la santé, contribuant ainsi aux objectifs de France 2030 », s’est réjoui Charles-Antoine Goffin, vice-président des activités microwave and imaging sub-systems de Thales.

Un écosystème d’innovation

L’accélérateur Axel va réunir divers acteurs du secteur industriel dont Thales et Fortil Group, mais aussi des partenaires de l’enseignement supérieur et de la recherche, tels que l’UGA avec sa filiale Floralis de l’INP-UGA et le centre hospitalier universitaire (CHU) Grenoble Alpes. S’y ajoutent des collectivités locales, telles que la Métropole de Grenoble, la communauté de communes Le Grésivaudan et la communauté d’agglomération du Pays voironnais, ou encore des partenaires sociaux, notamment la CGT qui a contribué à l’émergence du projet. Moirans est aussi un site de choix, puisqu’il facilite l’accès aux équipements industriels de Trixell, joint-venture Thales, Philips Healthcare et Siemens Healthineers. Ce qui fait dire à Charles-Antoine Goffin que « plus qu’un accélérateur, Axel est un écosystème d’innovation, bâti sur des fondations solides de collaboration et d’expertise, prêt à transformer l’avenir de l’imagerie médicale ». Si la concurrence est rude dans ce secteur de pointe, le contexte n’a, pour sa part, jamais été aussi favorable. De fait, évalué à 40 milliards de dollars, le marché mondial de l’imagerie médicale a connu une croissance annuelle de 4,5 % en moyenne entre 2021 et 2024, eu égard à l’élargissement continu du champ d’application de ce domaine et au vieillissement de la population.

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Publié le 25.07.2024 à 11:55

Plus vite, plus haut, plus fort, ensemble. Ça y est, le top départ des Jeux olympiques de Paris est lancé. Si la capitale est en ébullition, les Jeux sont-ils parvenus à imprégner l’Isère ?

Pour ces Jeux olympiques aux couleurs de la France, la vingtaine d’athlètes isérois est bien décidée à en découdre. À commencer par Mélina Robert-Michon, discobole originaire de Colombe, désignée porte-drapeau aux côtés du nageur Florent Manaudou. Et si la flamme olympique n’a pas traversé les contrées iséroises, c’est pour mieux laisser la place au Relais Isère Terre de Jeux 2024, créé spécialement par le Département. Du 4 octobre 2023 et jusqu’au 26 juillet 2024, date de la cérémonie d’ouverture, une centaine de collectivités de l’Isère labellisées Terre de Jeux 2024 se sont passé de main en main le symbolique témoin en bois.

Le handicap toujours dans l’ombre

Initiatives sportives, démonstrations, animations ont donc fait le jeu des scolaires et du grand public, pour redorer les valeurs du sport. Mais l’Isère Terre de Jeux, ce sont aussi ses centres d’entraînements et de préparation : comme l’Espace Eau Vive de l’Isle de la Serre pour les athlètes olympiques de canoë-kayak slalom, ou même Vaujany, pour les sportifs paralympiques d’escrime, de cyclisme et de triathlon. Et si des clubs isérois ont pu profiter de l’aura olympique, comme le breaking, petit nouveau des JO cette année, les Jeux paralympiques ne semblent pas stimuler les adeptes du handisport et du sport adapté en Isère.

Retrouvez ce dossier en intégralité dans l’édition des Affiches de Grenoble et du Dauphiné du 26 juillet 2024.

Les autres contenus de ce grand format :
- « 89 communes ont relayé les Jeux », interview de Martine Kohly, vice-présidente du Département de l’Isère, chargée de la jeunesse et des sports;
- « Beaucoup de handicaps sont sous-représentés aux Jeux paralympiques », interview de Florence Le Mesle, enseignante en activités physiques adaptées du Comité départemental handisport de l’Isère (CDHI);
- Athlétisme : sursaut avec le running;
- Le breaking a le vent en poupe.

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Publié le 25.07.2024 à 11:33

Pour ses 6es et derniers Jeux paralympiques, David Smetanine espérait être porte-drapeau, d’autant plus qu’ils se déroulent à Paris. Ce ne sera pas le cas, mais le champion paralympique de natation aux multiples engagements souhaite bien figurer pour couronner en beauté une carrière riche de nombreux titres au niveau national comme mondial.

Comment se passe votre préparation pour les Jeux paralympiques ?

D.S. J’ai fait un gros travail foncier en début de saison, de septembre à décembre derniers. L’objectif était d’être performant dès le mois de décembre. Cela a marché puisque j’ai battu le record de France sur 200 mètres crawl, la distance la plus longue dans ma catégorie de handicap. J’ai nagé 9 km par jour en deux séances, jusqu’à quasiment un mois des championnats d’Europe qui ont eu lieu fin avril à Madrid : en finale, sur 100 m, j’ai réalisé un temps à 35 dixièmes des minima imposés par la France. C’est trois semaines après, aux championnats de France en petit bassin à Chalon-sur-Saône, que je me suis qualifié pour les Jeux. Cette sélection a été la plus difficile de toute ma carrière. Pour mes 6es Jeux, ce n’était pas une formalité.

Comment allez-vous maintenir cette forme jusqu’à fin août pour les compétitions ?

D.S. Je refais un cycle de travail pendant deux mois, avec une partie foncier et une partie technique, avec des séries spécifiques, des allures de course et aussi un peu de travail aéro sur la piste d’athlétisme en fauteuil. Et puis, je pars en altitude presque trois semaines, avant de redescendre le 8 ou 9 août, et de faire du travail de vitesse pure, afin d’avoir un deuxième pic de forme au moment des Jeux et que je puisse tenir une semaine.

Quels sont vos objectifs pour ces Jeux paralympiques ?

D.S. Je suis engagé sur trois épreuves. La première, le 30 août, est le 100 m : c’est symbolique pour moi, parce que je l’ai gagnée en 2008 et elle m’a qualifié aussi pour ces Jeux de 2024. Je vais tâcher de nager vite dès la première course, de façon à me rapprocher le plus possible du podium, et pourquoi pas monter sur la boîte. Le 3 septembre, il y a le 200 m nage libre. Pareil, je vais faire le mieux possible. Et la troisième épreuve sera le 50 m nage libre, le 6 septembre. Ce n’est pas une épreuve qui m’a réussi récemment, mais sur laquelle j’ai brillé pendant longtemps. Avec l’âge, la vitesse pure, c’est un peu plus compliqué…

Comment avez-vous découvert la natation ?

D.S. Mes parents voulaient que j’apprenne à nager pour la sécurité. Nous regardions souvent les compétitions sportives à la télé, pour les valeurs que cela représente. Voir les grands champions, comme Carl Lewis qui a été une idole pour moi, ou Alexander Popov, m’a donné envie de les imiter. Pour la petite histoire, quand j’avais 7-8 ans, le père de mon meilleur ami était directeur de la piscine d’Échirolles. J’ai passé beaucoup de temps chez eux et je nageais tout le temps. C’est là que j’ai commencé la compétition, au Grenoble Alp’38. Malgré mon attachement au territoire, je m’entraîne maintenant à Antibes, où toutes les conditions d’entraînement sont réunies pour que je puisse avoir des chances
de réussite.

Qu’est-ce qui vous a plu dans ce sport ?

D.S. Les JO de 1984 à Los Angeles, mais surtout ceux de 1992 à Barcelone, ont été un déclic. La piscine Picornell, sur la colline de Montjuïc, était incroyable : un bassin découvert avec des grandes tribunes blanches. Les nageurs étaient tous costauds et bronzés. La natation est un sport esthétique. On sent la glisse, la propulsion, la force dans l’eau, le fait de flotter… C’est un beau sport. Le mélange de puissance et de relâchement est magnifique à voir, ainsi que la technique qui va avec. Les épreuves de crawl m’ont impressionné.

Après votre accident de voiture en 1995, vous avez continué la natation…

D.S. J’étais déjà compétiteur et le fait de pouvoir pratiquer en rééducation un sport que je connaissais, d’abord sur le plan thérapeutique, m’a permis de retrouver une véritable identité. J’avais des repères pour m’exprimer physiquement. Le handicap m’a coupé l’herbe sous le pied, mais j’ai voulu me remettre en route, montrer ce dont j’étais capable. Après la rééducation à Saint-Hilaire-du-Touvet, où j’ai rencontré Jean-Marc Clément, alors entraîneur handisport et sélectionneur de l’équipe de France paralympique, j’ai eu envie de revenir à la compétition. Je ne pouvais plus être champion olympique, mais pourquoi pas paralympique ? Je me suis donc mis à aller à l’entraînement. J’avais une branche à laquelle me raccrocher, je retrouvais mon identité de sportif, et c’était très important. Le sport m’a vraiment sauvé.

Quels sont les souvenirs marquants de votre carrière ?

D.S. Chaque olympiade a été symbolique. En 2004, c’était la découverte, mes premiers Jeux à Athènes. Et ma première médaille, c’était juste dingue : j’ai terminé deux fois 4e et le dernier jour, pour 16 centièmes, j’ai décroché le bronze sur 50 m nage libre. J’étais sur un nuage ! Pour Pékin en 2008, première course et première médaille d’or : la Marseillaise aux Jeux, c’est juste incroyable. Puis pour mes troisièmes Jeux en 2012 à Londres, je suis revenu avec trois médailles… Dans le sport de haut niveau, il n’y a pas de secret, il faut travailler, beaucoup s’entraîner. Mais il faut un peu de chance et savoir aussi parfois provoquer les choses : si vous ne cherchez pas le trèfle à quatre feuilles, vous ne le trouverez
jamais.

Vous êtes très engagé dans les instances sportives. C’est important pour vous de vous investir ainsi ?

D.S. Cela a commencé quand la présidente de la Fédération française handisport Guislaine Westelynck m’a proposé d’être membre de la commission des athlètes du Comité international olympique (CIO) et j’ai été retenu. Elle avait pensé à moi parce que je parle plusieurs langues et que j’ai un bon réseau. Aujourd’hui, je suis toujours membre de la commission des athlètes du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et du Comité paralympique et sportif français (CPSF) et coprésident du comité des sportifs de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). C’est une conviction personnelle forte de pouvoir apporter au sport mon expérience de terrain et mon ancienneté : je peux parler de l’évolution du mouvement paralympique, des problèmes que les athlètes rencontrent… C’est important de faire avancer les choses.

Bio express
1974 :
naissance à Grenoble.
1995 : victime d'un accident de voiture, qui le rend tétraplégique partiel.
2000-2003 : DUT tech de co au Cesni, au Bourget-du-Lac.
2003-2006 : master en management, stratégie et génie des organisations, à l’IAE de Grenoble.
2004 : participe à ses 1ers Jeux paralympiques à Athènes et médaillé de bronze (50 m nage libre).
2006-2015 : agent à la Ville de Grenoble, à la direction des sports. Il travaille notamment au projet de candidature pour les JO de 2018 à Grenoble.
2008 : obtient une médaille d’or (100 m nage libre) et deux médailles d’argent (50 m dos et 100 m nage libre) aux Jeux paralympiques de Pékin.
2010-2015 : conseiller régional.
2017 : crée son entreprise David Smetanine Cams (Conseil, Accompagnement, Management et Stratégie), pour intervenir comme conférencier, consultant et donner des cours de management du sport.
2023 : rencontre sa compagne Clémence.
2024 : participe à ses 6es Jeux paralympiques à Paris.

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Publié le 25.07.2024 à 11:31

Les instrumentistes à vent de l’ensemble Sarbacanes se produiront pour la première fois aux Nuits musicales de Corps, qui se dérouleront du 2 au 14 août, avec un programme mêlant des œuvres de Mozart, Haydn et Salieri.

Comment avez-vous commencé le hautbois ?

N.L. Quand j’étais petit et que je voyais les ensembles de musique traditionnelle en Bretagne, j’avais très envie de jouer d’un instrument à vent. Ensuite, j’ai eu un très bon contact avec le professeur de hautbois au moment de commencer et cela m’a encouragé à choisir cet instrument. Ce que je trouve fascinant dans cet instrument, c’est sa capacité à tenir le chant.

Comment s’est formé l’ensemble Sarbacanes ?

N.L. Nous l’avons cofondé il y a huit ans. À la base, c’était un ensemble destiné à la sonate en trio, c’est-à-dire plutôt l’époque baroque (début du XVIIIe siècle), avec deux hautbois, un basson et un clavecin. Et puis, nous avons eu envie d’explorer d’autres répertoires, en particulier avec des cors, et d’inviter d’autres membres à se joindre à notre collectif. Nous sommes le seul ensemble en France à avoir axé notre ligne artistique autour de ces répertoires pour instruments à vent. Nous pouvons moduler les programmes en fonction des lieux dans lesquels nous jouons, de 4 à 13 musiciens.

Quel programme allez-vous proposer à Corps ?

N.L. C’est un programme fin XVIIIe siècle, donc de la période dite classique, avec deux hautbois, deux bassons et deux cors. Nous proposerons un mélange de Divertimenti de Haydn et Mozart, qui se connaissaient très bien et s’admiraient mutuellement. C’est intéressant de mettre côte à côte leurs musiques. Nous avons rajouté une œuvre de Salieri, parce que l’histoire de la vie de Mozart a été popularisée par le film Amadeus, de Milos Forman, qui donne une image négative de Salieri. On le voit comme le grand méchant qui aurait précipité la mort de Mozart, ce qui n’est pas vrai. Nous souhaitions aussi faire entendre une musique plus représentative du XVIIIe siècle, parce que Mozart est un cas à part. Il pouvait être décrié pour sa musique « anormale ou inhabituelle », alors que Salieri représente très bien le canon de l’époque, avec une musique plus simple, mais très efficace.

Dans quel contexte ces œuvres étaient-elles jouées ?

N.L. Ce sont souvent des œuvres de circonstance pour des célébrations ou de la musique de table pour accompagner les dîners. Les princes fortunés avaient des musiciens à plein temps à leur service, qui jouaient quotidiennement. Il s’agissait surtout d’instrumentistes à vent, qui pouvaient jouer toutes les musiques fonctionnelles en un seul ensemble : de la musique militaire pour les célébrations officielles liées à une cour, de la musique de transcription d’airs à la mode, de la musique de circonstance pour telle ou telle occasion…

Pouvez-vous nous présenter les cinq autres musiciens ?

N.L. Gabriel Pidoux est l’autre hautboïste. Il est issu d’une famille de musiciens, essentiellement d’instruments à cordes. Le bassoniste Alejandro Pérez Marin, qui est né en Colombie, a fait ses études musicales en France. Il est l’un des cofondateurs, avec Gabriel Pidoux et moi, de l’ensemble Sarbacanes. L’autre bassoniste, Florian Gazagne, qui est aussi flûtiste à bec, est professeur au conservatoire de Bourg-en-Bresse. Enfin, il y a les deux cornistes, le Français Félix Roth et le Sicilien Alessandro Orlando.

Repères
Ensemble Sarbacanes :
lundi 12 août, à 21 h, en l’église de Corps. 06 83 27 55 64. De 6 à 23 € (gratuit pour les moins de 12 ans). Dans le cadre des Nuits musicales de Corps. Programme complet : www.festivaldesnuitsmusicalesdecorps.fr

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Publié le 25.07.2024 à 11:28

Le Département et le marquis propriétaire de 750 hectares dans les Hauts de Chartreuse ont signé une convention ouvrant un accès restreint aux randonneurs. Un premier pas nécessaire, mais timide, pour le Collectif Chartreuse, souhaitant un accès plus large.

L’affaire des Hauts de Chartreuse est-elle enfin close ? Ou n’est que le premier pas d’une longue ascension vers l’ouverture à la nature ? Ce 17 juillet ont en effet été inaugurés les sentiers traversant le terrain de Bruno de Quinsonas-Oudinot, propriétaire de la partie centrale de la réserve naturelle nationale des Hauts de Chartreuse. Ceci, une semaine après la signature d’une convention en fixant les conditions, avec le président du Département de l’Isère, Jean-Pierre Barbier. En toile de fond, l’envie d’apaiser les tensions suite à la pose de panneaux « Propriété privée », par le marquis en août 2023, aux abords de son terrain. Détenteur de plus de 16 % de la réserve, soit 750 hectares sur 4 450, celui-ci avait uniquement ouvert son domaine à la chasse, au détriment des randonneurs. « Avec la convention, le propriétaire n’aura plus à s’inquiéter ni de l’entretien de ses chemins, ni du balisage et il est déchargé de toute responsabilité pour l’activité de randonnée sur les itinéraires, objets de la convention », explique Dominique Escaron, président du parc naturel régional de Chartreuse. Un cadre qui implique de nouvelles contraintes pour les usagers sur ce territoire de réserve naturelle nationale, d’ores et déjà soumis à des restrictions. Les randonneurs doivent en effet rester impérativement sur l’itinéraire balisé et le Département indique que sont exclus « tous engins et véhicules motorisés ou non, de même que la pratique équestre et les manifestations, sauf autorisation du propriétaire ».

Conflits sur la surfréquentation

La pratique du bivouac est de plus interdite, comme sur le reste des Hauts de Chartreuse, durant les mois de juillet et d’août, selon un nouvel arrêté préfectoral censé limiter les incivilités et la surfréquentation. Marion Frachisse, responsable communication du parc naturel régional de Chartreuse, expose qu’environ 300 000 visiteurs parcourent chaque année la réserve, même si les chiffres exacts sont « extrêmement difficiles à évaluer », l’espace étant très vaste. « C’est l’un des endroits les moins fréquentés de la zone », estime toutefois Pierre-Antoine Rigout, membre du Collectif Chartreuse, qui lutte pour un meilleur accès à la nature. Ce dernier se base en effet sur le bilan 2019-2020 de la réserve, évoquant une baisse de fréquentation après le pic de mai 2020, à la fin du confinement. Pour le militant, si la signature de la convention est une « étape nécessaire », le compromis trouvé entre respect du droit de propriété et celui de circulation est un peu léger. Le nouvel accès, long de sept kilomètres, recouvre en effet uniquement deux sentiers du vallon de Marcieu : l’un entre l’Alpette des Dames et le col de Belfont ; l’autre partant de la Croix de l’Aulp du Seuil et descendant dans le vallon pour rejoindre l’ancien GR 9. Le collectif de citoyens déplore donc que 18 kilomètres de sentiers soient encore inaccessibles au public, dont des sites emblématiques comme la tour Isabelle ou les crêtes du Grand Manti. Pierre-Antoine Rigout rappelle l’absence d’études scientifiques sur l’impact négatif des visiteurs et Marion Frachisse note « la baisse d’infractions » manifeste, liée au non-respect des règles de la réserve, ces dernières années. Pour l’heure, le Collectif Chartreuse souhaite participer au bilan prévu à la fin de l’été, annoncé par le préfet de l’Isère, Louis Laugier.

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Publié le 25.07.2024 à 10:41

Auberge Nemoz, au Haut-Bréda

Un endroit magique, où le temps semble avoir suspendu son vol. Un chalet où les fleurs mangent la pierre et le bois. L’Auberge Nemoz, dirigée depuis dix ans par Amélie Sivet et Adrien Jolais, possède un charme intemporel. L’intérieur chaleureux, tout en bois, autour d’une immense cheminée, ou la terrasse, en pleine nature, possèdent chacun leurs atouts. Il ne reste qu’à regarder la carte : chèvre chaud fermier sur son lit de kadaïf, pomme miel et salade, ravioles du Royans, crème épaisse, ciboulette et bleu d’Auvergne, carpaccio de bœuf, tartare de poisson blanc frais au citron vert se partagent le rayon des entrées, de même que ce gaspacho de tomates et concombre, granité de basilic, toasts grillés à l’ail, un plat excellent, frais et léger.

Doux comme un agneau

On respire un petit air frais qui donne de l’appétit. Et cela tombe bien car les propositions suivantes sont de nature à le combler : onglet de veau rouge, sauce curry rouge au bleu d’Auvergne, la truite du vivier qui ondulait encore il y a quelques heures sous vos yeux, préparée aux amandes ou meunière, la croûte valaisienne, la fameuse raclette au feu de bois qui fond de plaisir dans le four extérieur, ou encore ce gigot d’agneau de la ferme de Clavisy, proposée ici en effiloché, avec du crumble d’herbes et de parmesan, une sauce à la fève de tonka, du gratin dauphinois et une julienne de petits légumes relevés à l’huile de sésame. Miam ! Une petite place pour un dessert ? Voilà le tiramisu, la tarte aux fruits, le pavé de framboise, tous faits maison, ou cette déclinaison de glace à la chartreuse et sa chantilly. Autre point fort, une carte des vins qui permet de faire un joli tour d’horizon du vignoble hexagonal, avec aussi des vins de la Savoie proche comme le pinot du Domaine de l’Idylle à 24 euros ou sa mondeuse à 28 euros. Havre de paix, l’Auberge Nemoz propose également des chambres pour un séjour inoubliable.

Demandez l’addition

Cadre : des salles intérieures au charme fou, une cheminée où crépitent les braises qui feront fondre la raclette, une terrasse sous les parasols au grand air.
Menus et cartes : menus à 38 et 40 euros.
Spécialités du chef : la cuisine du chef Loïc Guillou s’articule autour de produits fermiers, viande des fermes locales, truite du vivier, raclette au feu de bois. Portions très conséquentes.
Carte des vins : plutôt joliment bâtie, avec des vins de référence. Tarifs raisonnables et plusieurs formats disponibles.
Pain : bon pain de campagne.
Café : bon, servi avec sa petite amandine.

Auberge Nemoz, hameau La Martinette, au Haut-Bréda. 04 76 45 03 10. Environ 50 couverts en terrasse et autant en salle. Fermé le lundi.

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Publié le 25.07.2024 à 10:39

Cette balade, à l’écart des grands itinéraires, se déroule dans l’intimité du massif et permet de profiter de paysages typiques et de magnifiques panoramas.

Du parking, il faut d’abord prendre la direction du col de la Saulce en s’engageant sur le large chemin forestier qui prolonge la route d’accès au parking, en surplombant un étroit canyon au fond duquel bouillonnent les eaux du Guiers Mort. En un quart d’heure, on atteint une plateforme de chargement du bois. La marche se prolonge en prenant le sentier plus étroit et plus intimiste, balisé de marques jaunes, qui s’enfonce dans la forêt. Les passionnés de spéléo et d’hydrologie peuvent ensuite effectuer une variante pour se rendre à l’exsurgence du Guiers Mort, où la rivière prend naissance en aval d’une profonde caverne constituant l’une des portes d’entrée du réseau Chevalier de la Dent de Crolles, qui se développe sur plus de 60 km de galeries.

Vers le col de la Saulce

Dans ce cas, il faut compter une bonne heure supplémentaire sur un raide sentier. La montée vers le col de la Saulce se déroule sous les frondaisons d’une forêt de sapins agrémentée de belles échappées sur le cirque de Perquelin et ses falaises impressionnantes. À l’approche du col, le sentier émerge de la forêt et la vue se dégage du sommet de la Scia à Chamechaude. On rejoint ensuite un croisement. Laissant, sur sa gauche, l’itinéraire qui part vers la Scia, il faut prendre sur sa droite, en direction de la cabane et du col de Bellefond.

Le vallon de Bellefond

Le sentier s’élève à flanc de montagne sur une pente modérée. En quelques minutes, on atteint une zone dégagée qui offre un magnifique belvédère. Un arrêt s’impose pour admirer le paysage. La balade se poursuit sur le même sentier, dans un environnement plus sauvage qui domine la cuvette de Perquelin. Lors de la traversée d’une large combe d’éboulis, on profite de vues rapprochées sur les crêtes de Malissard, mais le regard porte également de la Dent de Crolles à la Grande Sure, en passant par Chamechaude et le Charmant Som. Bientôt, on arrive en vue de la cabane de Bellefond (toujours fermée), sertie dans une étroite crevasse de rocher au cœur d’un paysage de toute beauté. Cette cabane peut marquer le terme de la balade avant de revenir sur le parking par le même itinéraire. Nous conseillons cependant de poursuivre la marche au moins jusqu’au col de Bellefond, dont on aperçoit l’échancrure juste au-dessus.

Vers les sommets

Cette montée ne pose aucune difficulté par un agréable cheminement en lacets à travers la luxuriante verdure des prairies d’altitude et un panorama s’élargit au fil de la progression. Du col (1 902 m d’altitude), on découvre soudain le vallon de Marcieu avec, en toile de fond, les neiges du mont Blanc. Les plus courageux peuvent prolonger la balade soit en direction du dôme de Bellefond (1 975 m), accessible en une vingtaine de minutes, pour profiter d’une surprenante vue aérienne sur la vallée de l’Isère, soit vers le sommet des Lances de Malissard (2 045 m) par un sentier caillouteux et escarpé.

À voir en chemin

En amont du col de la Saulce (1 550 m d’altitude), au centre géographique du massif, on bénéficie d’une vue spectaculaire sur les falaises qui supportent le plateau de la Dent de Crolles, la profonde dépression des gorges du Guiers Mort, la cime de Chamechaude et le Charmant Som. Le regard porte également sur le sommet de la Scia, dont la douceur des pentes boisées contraste avec les redoutables parois des Rochers de Bellefond.

Difficulté : 3/4
Temps aller-retour : 5 heures.
Dénivellation cumulée : 1 000 m.
Carte de référence : carte IGN Chartreuse sud 3334 OT.
Balisage : panneaux de randonnée, marques jaunes.
Départ : du hameau de Perquelin, à 30 km de Grenoble, en passant par Le Sappey et le col de Porte. Laisser son véhicule sur le parking situé en amont du village (panneaux d’information et de randonnée).

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Publié le 25.07.2024 à 10:37

Le quasi-usufruit est une technique de gestion fiscale et patrimoniale redoutable pour qui en maîtrise les subtilités. Toutefois, la loi de finances pour 2024 est venue amputer certaines de ses applications en introduisant un nouvel article dans le Code général des impôts (CGI).

Nombreux sont ceux qui connaissent l’usufruit, qui est un droit réel temporaire conférant à son titulaire l’usage et la jouissance de toute sorte de biens appartenant à autrui, mais à charge d’en conserver la substance. Par exemple : l’usufruit portant sur un immeuble.

L’hypothèse la plus fréquente est celle de parents ayant fait donation de la nue-propriété d’un immeuble à leurs enfants et se réservant l’usufruit leur vie durant. Les droits de mutation à titre gratuit (appelés communément « droits de donation ») portant sur la nue-propriété transmise sont calculés d’après la valeur vénale de l’immeuble après application d’un abattement déterminé par un barème fiscal fonction de l’âge du donateur (art. 669 CGI). Au décès des parents, l’usufruit s’éteint. Les enfants deviennent pleins propriétaires sans payer de droits de succession supplémentaires sur ce bien. Cette transmission anticipée en démembrement de propriété peut générer des économies fiscales substantielles.

Le quasi-usufruit est un droit portant sur des choses consomptibles

Un peu moins nombreux sont ceux qui connaissent le quasi-usufruit. Il s’agit d’un droit équivalent à l’usufruit, mais qui porte sur des choses consomptibles par le premier usage et qui confère à son titulaire la faculté de le consommer à charge de restituer à la fin de l’usufruit soit des choses de même quantité et qualité, soit leur valeur estimée à la date de restitution. Par exemple : quasi-usufruit sur une somme d’argent.

Il s’agit de l’hypothèse d’une donation démembrée de somme d’argent de 1 000 000 euros réalisée par une mère âgée de 70 ans au profit de ses deux enfants, avec constitution d’un quasi-usufruit. La valeur de l’usufruit est de 400 000 euros selon le barème fiscal de l’article 669 du CGI. Aussi, la nue-propriété transmise sera taxée aux droits de donation sur 600 000 euros. Au décès de leur mère, conformément à l’article 587 du Code civil, une dette de restitution de 1 000 000 euros devrait être prise en compte au passif successoral. Cette dette s’imputerait sur les autres actifs transmis, venant ainsi minorer l’assiette taxable aux droits de succession.

Le quasi-usufruit est ainsi souvent utilisé dans les schémas de transmission patrimoniale, afin de permettre à l’usufruitier de jouir d’une somme d’argent pour sa pleine valeur sa vie durant, tout en ayant transmis cette dernière à ses héritiers à moindre coût. En effet, comme indiqué, la base imposable aux droits de donation est diminuée de la valeur de l’usufruit réservé par le donateur. Au surplus, le donateur peut prendre en charge les droits de donation sans que cela ne constitue une donation supplémentaire. Au moment du décès du donateur, lors de la liquidation de sa succession, la dette de restitution vient en déduction des actifs transmis.

Civilement, les règles sont claires et empreintes d’une certaine logique. Fiscalement, les effets sont efficaces. À tel point que cette optimisation a conduit le législateur (sur les conseils de l’administration fiscale) à adopter le nouvel article 774 bis du CGI, pour limiter l’utilisation de quasi-usufruit sur des donations de sommes d’argent en démembrement de propriété.

L’article 774 bis du CGI crée une nouvelle variété de dette civilement avérée, mais ne pouvant plus être prise en compte au titre de la liquidation fiscale des droits de succession. Malheureusement, ce texte rédigé de façon (volontairement ?) trop imprécise est venu contrecarrer d’autres montages qu’initialement le législateur ne souhaitait pas combattre, mais que l’administration fiscale avait dans le viseur et ne parvenait pas à neutraliser sur le fondement de l’abus de droit (L64 LPF) car civilement corrects.

La « donation avant cession » de droits sociaux, victime collatérale

Ce montage, assez usité, consiste à donner la nue-propriété des titres aux enfants préalablement à la cession en pleine propriété desdits titres à un nouvel acquéreur. En donnant les titres aux enfants, le donateur purge ainsi une partie de la plus-value. Ce qui a pour effet de faire échapper la prise de valeur de l’entreprise à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux (des droits de donation sont néanmoins dus sur la valeur des titres donnés).

Le plus souvent, le prix de cession est réparti entre l’usufruitier et les nus-propriétaires. Toutefois, il était possible de conclure une convention de quasi-usufruit. Lorsque cette dernière était correctement réalisée, en termes de délais et de rédaction, cela permettait au donateur de percevoir la totalité du prix de cession. La valeur qui revenait en principe aux nus-propriétaires était constatée et considérée comme une dette de restitution du donateur à l’égard des nus-propriétaires. Comme indiqué précédemment, cette dette venait en déduction de l’actif subsistant au jour de la succession du donateur.

Il est toujours possible de réaliser ce type d’opération, car l’article 774 bis du CGI maintient une possibilité de déduire les dettes de restitution, s’il est justifié que celles-ci n’ont pas été contractées dans un objectif principalement fiscal. Néanmoins, les difficultés relatives à la mise en œuvre de cette exception seront nombreuses.

En application à toutes les successions ouvertes dès le 29 décembre 2023

Aussi surprenant que cela puisse paraître, tous les quasi-usufruits existants sont concernés, quelle que soit leur date de constitution, qu’ils aient été conclus il y a six mois ou il y a vingt ans. Dès lors, il est conseillé de revoir tous les quasi-usufruits ayant été conclus pour déterminer l’impact du nouveau texte sur le traitement fiscal au décès du quasi-usufruitier.

S’il s’avère que le quasi-usufruit est dans le champ d’application du nouveau texte, il faudra :

– soit préparer les éléments de preuve permettant de démontrer le but non principalement fiscal du démembrement,

– soit s’interroger sur la mise en place de solutions alternatives qui permettraient néanmoins de conserver les effets vertueux du démembrement réalisé.

Heureusement, certaines opérations de démembrement, non visées par le texte, semblent encore pouvoir s’appliquer.

À titre non exhaustif, semblent être épargnées par le nouvel article 774 bis du CGI :

– Le quasi-usufruit faisant suite à une clause bénéficiaire démembrée d’un contrat d’assurance-vie,

– Le quasi-usufruit légal qui s’applique sur les résultats prélevés sur les réserves de la société et distribué lorsque les droits sociaux sont démembrés,

– Le quasi-usufruit successif au profit du conjoint survivant d’une somme d’argent…

Les modalités de mise en œuvre du nouvel article 774 bis du CGI s’avèrent donc complexes et incertaines. Elles devront être précisées dès que possible par la doctrine administrative sous le contrôle du juge de l’impôt, pour sécuriser les contribuables et leurs conseils.

Plus généralement, ce dispositif est l’illustration d’un constat de durcissement généralisé de la législation fiscale. Le législateur et l’administration fiscale, sous couvert de lutte contre la fraude, s’équipent de nouveaux « outils » pour essayer de remettre en cause des schémas optimisants pourtant parfaitement légaux et résultant d’une application stricte des autres branches du droit, tel que le droit civil.

La dernière procédure engagée par Bruxelles pour déficit public excessif contre la France ne devrait rien arranger.

Aussi, dans ce contexte, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires pour maîtriser sa fiscalité et de s’assurer que des schémas considérés jusqu’à présent comme sans risque ne le deviendront pas. Seul le regard du spécialiste permettra de sécuriser les opérations passées et futures.

L’article Les conventions de quasi-usufruit mises à mal par le nouvel article 774 bis du CGI est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 25.07.2024 à 10:35

De quoi parle-t-on ? La digitalisation des entreprises est l’ensemble des processus visant à transformer les outils, procédés, métiers et usages d’une organisation pour les remplacer par des outils numériques plus performants.

Quels processus digitaliser ?

Dans une entreprise, différents domaines peuvent faire l’objet d’une digitalisation. Les processus généralement les plus impactés sont les flux liés aux ventes et aux achats et cela notamment par la mise en place de la facture électronique.

Il est possible de digitaliser d’autres processus comme ceux liés aux flux bancaires (par exemple en mettant en place la télécollecte bancaire) ou aux notes de frais.

Digitaliser, c’est aussi mettre en place des outils transverses comme :

– Une plateforme collaborative : c’est un outil interne mis à la disposition des collaborateurs qui regroupe toutes les applications utilisées par l’entreprise afin de centraliser la gestion des connaissances et toute information liée au fonctionnement de la société ;

– Un « enterprise resource planning » : c’est un logiciel de planification des ressources d’une entreprise. Toutes les informations sont stockées dans une base de données unique ;

– Un « customer relationship management » : c’est un logiciel de gestion de la relation client. Cet outil va centraliser tous les contacts (clients, prospects et fournisseurs) et enregistrer, pour chacun d’entre eux, les informations commerciales.

Avantages et inconvénients, on vous dit tout !

La digitalisation revêt de nombreux avantages, notamment :

– Elle favorise la rapidité des échanges et des flux,

– Elle améliore l’efficacité des services,

– Elle permet la mise à jour des données en temps réel,

– Lorsqu’elle est couplée à l’automatisation des tâches, elle apporte de la sécurité dans les flux,

– Elle permet d’accéder aux différentes données de n’importe où, n’importe quand.

Digitaliser son entreprise, c’est très bien mais attention aux inconvénients. Beaucoup de solutions sont disponibles sur le marché et à tous les prix. Les solutions les moins chères ne correspondent pas forcément aux besoins exprimés et peuvent être compliquées à mettre en place. La transition peut in fine coûter très cher.

Six étapes à suivre pour réussir sa digitalisation

1- Diagnostic de la maturité digitale de l’entreprise

L’expert-comptable est au cœur des flux et des outils de l’entreprise. Il est donc parfaitement positionné pour réaliser un audit des processus opérationnels, des systèmes existants, de la culture et de l’organisation de l’entreprise.

L’objectif de l’audit de maturité digitale est notamment d’adresser les questions suivantes :

– Où se situe votre entreprise en termes de maturité digitale par rapport aux normes de l’industrie et aux concurrents ?

– Comment la culture organisationnelle de l’entreprise soutient-elle ou freine-t-elle la transformation digitale ?

– Comment mesurer et suivre efficacement le retour sur investissement des initiatives de transformation digitale ?

Cette phase de diagnostic est clé dans la mesure où elle contribue à sensibiliser les dirigeants et collaborateurs sur l’ensemble des sujets liés au numérique. L’aboutissement de ce diagnostic se matérialisera par un plan d’action, des étapes clés, un calendrier pour la mise en œuvre des recommandations.

2- Évaluation des besoins de l’entreprise

Après avoir établi le diagnostic de sa maturité digitale, il faut évaluer, définir les besoins de l’entreprise. Il s’agit de répondre à la question « quels processus souhaite-t-on faire évoluer ? », et de cette réponse découleront les questions suivantes :

– Quels sont les domaines opérationnels prêts pour une transformation digitale et quels sont ceux qui nécessitent davantage de préparation ?

– Y a-t-il des priorités dans le calendrier de mise en place ?

Il est important de bien distinguer (et ici est tout l’enjeu d’une bonne évaluation des besoins de l’entreprise !), les processus que l’on souhaiterait faire évoluer, de ceux qui doivent être intégrés dans le modèle opérationnel actuel car plus bénéfiques que les autres, et de ceux que l’on peut faire évoluer car prêts pour une transformation digitale. L’expert-comptable est un acteur majeur dans la bonne évaluation des besoins de l’entreprise. Il saura vous orienter, vous éclairer et vous apporter le conseil adéquat sur ce sujet.

3- Définition du budget alloué

Le budget, ou devrait-on dire le « nerf de la guerre » ! La digitalisation implique des sommes conséquentes qu’il ne faut pas négliger et qu’il faut budgéter. L’expert-comptable, en tant que professionnel du Chiffre, est à même de vous aider dans la définition de l’enveloppe à allouer à la digitalisation et dans le plafond d’investissement que vous ne pouvez pas dépasser. Il vous accompagnera également dans la répartition de cette enveloppe en fonction des différents processus à digitaliser.

Un budget idéalement construit ne doit pas négliger l’anticipation du temps que vous allez allouer à chacune des étapes de la digitalisation des processus, c’est-à-dire à la mise en place, à la formation des collaborateurs, au suivi d’installation…. 

4- Élaboration du calendrier de la gestion de projet

Le temps, c’est de l’argent : c’est vrai mais pas de précipitation ! Il faut compter plusieurs semaines voire plusieurs mois pour digitaliser un processus de A à Z. L’élaboration d’un calendrier pour la mise en place de chacune des étapes de digitalisation est très importante : fixation des délais, détermination des ressources nécessaires, description et ordre de réalisation des tâches… Prévoir, anticiper, prendre de la hauteur, c’est ce que peut vous apporter votre expert-comptable à cette étape.

5- Rencontre des commerciaux et choix de la solution à retenir

À l’heure du choix d’une solution digitale, ne restez pas seul et faites confiance à votre expert-comptable. Sa connaissance de votre entreprise, sa proximité à vos côtés, couplées à son expérience chez ses autres clients lui permettront de vous aider à déterminer la solution la plus adaptée.

Sur certains aspects comme celui de la facturation électronique et sous l’impulsion de l’Ordre des experts-comptables, il est même un référent formé et aguerri.

6- Mise en place et suivi de la solution

Il est dans l’ADN de votre expert-comptable d’accompagner vos actions jusqu’à leur terme et au-delà. Votre expert-comptable est par essence un professionnel de la gestion de projet qui sera à vos côtés dès la première réunion de lancement : il veillera au bon cadencement de la mise en place de la solution que vous aurez choisie et posera à vos côtés toutes les questions pertinentes afin d’anticiper les difficultés, éviter les écueils et les délais de mise en place interminables tout en sécurisant la continuité de vos activités pour garantir une transition efficace.

Ce qu’on oublie souvent après la digitalisation de l’entreprise : la cybersécurité !

La généralisation de l’utilisation des outils digitaux doit impérativement s’accompagner d’une véritable réflexion sur les questions de cybersécurité. De par son rôle transverse et son expertise des systèmes d’information, l’expert-comptable est un allié précieux des entreprises pour les accompagner vers plus de sécurité en s’attachant notamment aux thématiques suivantes :

– La garantie de la confidentialité des données de l’entreprise par la mise en place de dispositifs de sécurisation des échanges de données sensibles ;

– La définition et la mise en œuvre d’une stratégie de sauvegarde ;

– Se préparer aux cyberattaques et mettre en place un véritable plan de traitement des incidents ;

– Diffuser, rappeler et communiquer les bonnes pratiques au moyen d’une charte d’utilisation des données et/ou d’une charte informatique…

Alors, êtes-vous prêts pour la digitalisation de votre entreprise ?

L’article L’accompagnement par l’expert-comptable dans la digitalisation des entreprises est apparu en premier sur Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné.


Publié le 25.07.2024 à 10:28

Niché au cœur du Palais des sports, lui-même confortablement installé dans le centre de la station de l’Alpe d’Huez, le musée d’Huez et de l’Oisans a rebattu ses cartes et propose deux expositions très riches pour comprendre l’histoire des lieux à travers les âges.

En plus des ateliers proposés pendant les saisons d’été et d’hiver, cet étonnant musée regorge de trésors pour les curieux. Depuis longtemps en place, l’exposition mettant en valeur le site de Brandes et ses mines d’argent du Moyen-Âge s’est refait une beauté – réussie qui plus est ! Pour compléter ce regard sur le passé lointain, Le spectacle de la montagne vient faire le tour de l’histoire de la station en tant que telle : un lieu de vie et de loisirs, sans cesse en construction et toujours tourné vers l’avenir.

Au fil des siècles

Brandes et la ruée vers l’argent s’intéresse à la vie sur le site du même nom pendant les XIIe et XIIIe siècles. Une fortification de type anglo-normand au milieu des Alpes qui se visite avec un guide fameux pendant l’été, et que l’exposition permet de découvrir en complément ou indépendamment. On y découvre sous vitrines des objets du quotidien comme des outils, des clés, des boucles de ceinture, des pinces ou maillets ; mais aussi des crânes… Tout ce que des fouilles archéologiques exceptionnelles ont pu rassembler pour mieux comprendre la vie des familles occupant ces lieux si difficiles à pratiquer à cette époque : familles de mineurs athlétiques et de forgerons expérimentés qui extrayaient argent, cuivre et plomb avec un savoir-faire impressionnant. De généreux textes offrent par ailleurs une plongée détaillée et sourcée dans cette histoire hors du commun, qui décidément vaut
le détour.

Au fil des décennies

Un écran interactif à l’entrée permet déjà de se balader dans la mine d’informations contenue dans Le spectacle de la montagne. L’exposition se découvre en passant d’un box à un autre, comme des livres ouverts sur une page déployée en quatre dimensions. Des années 1920 à aujourd’hui, on explore la transformation des granges d’alpage en lieux de tourisme avec le boom hôtelier des années 1930, l’arrivée de la route grâce aux vingt-et-un lacets creusés en 1935 et le premier téléski lancé dans la foulée. Des Jeux olympiques de 1968 au Tour de France dont l’étape des lacets de l’Alpe d’Huez est un incontournable, en passant par le célèbre festival d’humour, la station jouit d’une réputation alimentée par ses visiteurs comme ses admirables atouts. L’île au soleil n’a pas reçu ce surnom pour rien, installée qu’elle est sur un plateau où il fait bon vivre, la voilà face au défi de sa transformation à venir : comment se renouveler quand la neige fondra ? L’Alpe d’Huez a plus d’un tour dans son sac, et cette exposition apporte recul et idées pour mieux jauger les pistes qui s’offrent à elle.

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END

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