Les Affiches
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Publié le 17.02.2025 à 16:06
>Sur le tableau des résultats annuels du Crédit agricole Sud-Rhône-Alpes (Casra), certains indicateurs sont repassés dans le vert en 2024 ! C’est le cas du produit net bancaire (PNB), en hausse de 2,2 %, passant de 412,8 à 421,8 millions d’euros. Il en est de même pour le résultat net de la caisse régionale, qui s’est établi à 91,5 millions d’euros, en progression de 1,4 % par rapport à 2023. En conquête sur le marché des particuliers, la banque régionale mutualiste a également acquis 32 500 nouveaux clients, dont 24 400 nouveaux sociétaires. Mais entre la hausse du coût du risque dans un contexte record de défaillances d’entreprises et une bataille des taux qui écrase les marges bancaires, « notre économie reste chahutée, s’agace Jean-Pierre Gaillard, président du Casra. En France et en Europe, nous évoluons dans des périmètres sur-administrés et sous-gouvernés ! ». D’autres indicateurs sont dans l’orange, comme les encours de crédits en diminution de 1,5 %, ou l’évolution de la marge d’intermédiation du Casra, qui est restée négative (-13,8 %) par rapport à 2023. Toutefois, la reprise de la production de crédits (2,19 milliards d’euros en 2024) se dessine, pour l’habitat en particulier, laissant présager une amélioration de ces revenus au cours des prochains trimestres pour la caisse régionale. « Depuis le 4e trimestre 2024, l’attentisme se calme et la reprise se confirme, mais pas à des niveaux historiques », confirme Pierre Fort, directeur général du Crédit agricole Sud-Rhône-Alpes.
Des investissements locaux
Avec 27 milliards d’euros d’encours de collecte en 2024, le haut niveau d’épargne de la banque régionale lui a permis de continuer d’investir sur son territoire, à travers trois principaux portefeuilles : une foncière, le financement des énergies renouvelables et le capital investissement des entreprises. « Notre performance économique ne va pas nourrir des actionnaires. Elle est mise en réserve, distribuée aux sociétaires ou investie sur le territoire », rappelle Jean-Pierre Gaillard. L’année dernière, la banque a notamment participé au financement « du bâtiment tertiaire Le Zento, à Grenoble, d’une maison médicale, à Saint-Égrève, de la centrale photovoltaïque flottante de Saint-Savin et du téléphérique Jandri 3S, aux Deux-Alpes », liste Pierre Fort. Au registre des résultats extra-financiers et pour la première année de mise en place du rapport de durabilité de la directive européenne CSRD, les dirigeants du Crédit agricole Sud-Rhône-Alpes se félicitent d’avoir cumulé 11 327 jours de formation, recruté 117 alternants et obtenu un indice d’égalité professionnelle de 99/100, contre 88 en 2023. Par ailleurs, 1,5 % du résultat net de la banque est affecté à des actions de soutien et de solidarité, comme du mécénat associatif ou l’accompagnement des accidents de la vie.
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Publié le 13.02.2025 à 16:00
Spectacles, expositions, ateliers… Impossible de citer toutes les propositions artistiques et culturelles tant elles sont nombreuses. Zoom sur les initiatives iséroises à destination d’un public en devenir.
Assister à un spectacle estampillé « jeune public » est toujours une expérience singulière. Dès le hall d’entrée, il règne une ambiance chaleureuse qui se prolonge dans la salle. Si le silence n’est pas forcément absolu pendant la représentation, les applaudissements, eux, sont toujours enthousiastes. Ces spectacles-là affichent le plus souvent complet, tant la demande des parents, des établissements scolaires ou des centres de loisirs est forte. Même succès du côté des bibliothèques ou des musées qui multiplient les animations à destination des plus jeunes.
Un enjeu de taille
Dans le département, il existe aujourd’hui des festivals, des expositions et des salles de spectacles entièrement dédiés à un public mineur. Nombreuses sont aussi les compagnies spécialisées ou inspirées ponctuellement par la jeunesse. L’occasion de créer un parcours d’accompagnement pour fédérer les jeunes spectateurs ou visiteurs autour d’un projet artistique et culturel. L’occasion aussi de partager un moment en famille, puisque derrière les âges affichés – dès 6 mois, 6 ans, 12 ans… –, les propositions s’adressent tout autant aux plus grands, qui auront un autre niveau de lecture. Dans le cadre scolaire ou familial, l’enjeu reste le même : faire en sorte que le jeune public d’aujourd’hui constitue le grand public de demain.
Retrouvez ce dossier en intégralité dans l’édition des Affiches de Grenoble et du Dauphiné du 14 février 2025.
Les contenus de ce grand format :
- Interview de Christiane Boua, nouvelle directrice de l'Espace 600 à Grenoble.
- Le réseau Vive les vacances.
- Le plan local d'éducation artistique et culturelle de la Capi.
- Les jeunes inspirent les compagnies.
- Les ados font leur cinéma aux Jeunes Bobines.
- Fréquenter les musées dès le plus jeune âge.
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Publié le 13.02.2025 à 11:57
Après avoir interrogé un échantillon d’entreprises de la région, la Banque de France prévoit une reprise modérée de l’activité, une baisse de la rentabilité et une progression du chômage en 2025.
Olivier Danès, le directeur de la Banque de France en Isère est un optimiste ! Il préfère voir « le verre à moitié plein » que de sombrer dans « la sinistrose ». Le 11 février dernier, lors du rendez-vous annuel dans les locaux grenoblois de la Banque de France, il a présenté le rapport régional portant sur le bilan de l’activité des entreprises en 2024 et sur leurs perspectives en 2025. Cette étude, réalisée auprès de plus de 4 000 entreprises de la région, livre un état des lieux éclairant de l’activité économique, dans les trois secteurs de l’industrie, des services et de la construction.
Pas de récession
Sur les enseignements macroéconomiques, d’abord, Olivier Danès a rappelé que « l’économie française n’est pas en récession. L’Allemagne, elle, l’est. Et ce n’est pas une bonne nouvelle ». Le taux de croissance de 1,1 % du PIB pour 2024 a effectivement été confirmé par la Banque de France, qui table, en revanche, sur une projection de croissance de 0,9 % en 2025, avant de gagner en vigueur en 2026. « Par contre, bonne nouvelle, le combat contre l’inflation est en passe d’être gagné en s’inscrivant durablement sous le seuil des 2 % », se réjouit le directeur. De quoi permettre à la BCE de continuer à baisser ses taux directeurs, à 2,75 % actuellement. Mais pas sûr que cela suffise à relancer durablement la production de crédits à l’habitat.
La construction à la peine
Après avoir connu un ralentissement d’activité en 2024, confirmé par les évolutions de chiffre d’affaires (voir graphique), de production, de rentabilité et de trésorerie, les entreprises du territoire tablent sur une reprise modérée en 2025, à l’exception du secteur de la construction. L’industrie régionale prévoit une augmentation moyenne de son chiffre d’affaires de 2,6 % en 2025, les services marchands tablent même sur 3,3 %, mais la construction resterait bloquée à 0,3 %, prévoyant même une réduction d’effectifs, contrairement aux deux autres secteurs. Dans le détail, les métiers de la fabrication de produits informatiques et électroniques, la filière bois et l’industrie agricole et alimentaire, seront les sous-secteurs les plus dynamiques de l’industrie, quand les activités informatiques, l’ingénierie, les études techniques et les services aux bâtiments tracteront le secteur des services. « En conséquence, les investissements prévus par les entreprises devraient baisser de 7 % pour les services et de 5 % pour la construction », souligne Olivier Danès.
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Publié le 13.02.2025 à 11:53
Alors que le marché des salles de sports est de plus en plus concurrentiel, certains indépendants tirent leur épingle du jeu. Exemple avec le parcours de Fabrice Gargi, dirigeant fondateur de Freedom Fitness, qui regroupe désormais douze salles en Rhône-Alpes.
Rêviez-vous déjà d’être tout en muscles, quand vous étiez enfant ?
F.G. Mes notes étaient effectivement plus musclées en sport que dans les autres matières (rires) ! Je séchais les cours pour aller voir les nouveaux films d’Arnold Schwarzenegger au cinéma. D’ailleurs, j’ai eu l’occasion de le rencontrer une fois, des années après, lors d’une compétition de culturisme à laquelle j’avais été invité par notre principal fournisseur de matériel, la société italienne Panatta.
J’étais comme un enfant, j’avais des étoiles dans les yeux en le voyant, même si j’ai été un peu déçu par le personnage qui est devenu un vrai homme politique, plus attentif aux photographes qu’aux gens qui l’entourent. C’est aussi quand j’étais petit que j’ai commencé à pratiquer le rugby, qui est devenu la passion de ma vie.
Quelle était votre spécialité sur le terrain de rugby ?
F.G. Je jouais en position de trois-quarts centre dans différents clubs de la région lyonnaise, jusqu’en fédéral 2 avec Givors. J’étais un découpeur ! Il ne fallait pas compter sur moi pour un sprint de 100 mètres, mais s’il fallait faire face à une percée adverse, j’étais présent, physique et impactant. J’ai transmis la passion du rugby à mon fils Joceran, qui a été champion de France de rugby à sept.
Qu’est-ce qui vous a fait basculer sur le fitness ?
F.G. Contrairement aux copains, j’ai toujours fait de la musculation en complément du rugby. Et puis, j’ai découvert le fitness à la télévision à 18 ans. Je suis de la génération Véronique et Davina (rires) ! C’était encore une discipline assez confidentielle à l’époque, mais j’y ai pris goût. Jusqu’à passer le diplôme d’État de culture physique pour en faire mon métier, comme moniteur dans le groupe Gymnase Club d’abord, puis en créant mes propres affaires ensuite.
Comment a évolué cette discipline sportive ?
F.G. J’ai commencé à pratiquer dans des clubs où il n’y avait que des équipements de musculation. Puis la tendance du cardio-training, venue des États-Unis, s’est imposée partout, avec le stepper, le tapis de course et le vélo elliptique. Le fitness est une pratique qui est très soumise aux effets de mode. Il y a eu celles des cours collectifs et du powerplate. C’est désormais celles des zones de force et de combat, par exemple. L’autre grande évolution concerne les pratiquants des salles de sport. Quand j’ai démarré, la clientèle était très masculine et issue des catégories sociales supérieures. Mais la pratique s’est démocratisée grâce à une révolution tarifaire, à l’influence des réseaux sociaux et à une prise de conscience collective sur le bien-être physique. Tout le monde s’y est mis, les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux, les riches et les pauvres. On croise désormais toute la société dans un club de fitness. Et c’est bien !
Comment ces évolutions ont-elles influencé votre stratégie de croissance pour Freedom Fitness ?
F.G. J’ai démarré mes propres affaires en ouvrant un institut de sport bien-être et deux structures de powerplate. J’avais conscience que c’était des marchés de niche avec une durée de vie assez limitée. C’est pour cette raison que j’ai ensuite ouvert mon premier Freedom Fitness à Saint-Égrève, en 2008. Je voulais créer un club généraliste, qui dure dans le temps. J’ai ensuite fait grandir mon affaire en ouvrant un club par an, dans les départements de l’Isère, de la Drôme, de la Savoie et de l’Ain, dont trois structures franchisées, à Crolles, Pontcharra et Aix-les-Bains. Freedom Fitness, c’est désormais 12 clubs, 11 000 adhérents, 15 salariés et 3,5 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Quels sont vos projets du moment ?
F.G. Nous venons d’ouvrir un club à Belley (Ain), où la demande était très forte. La salle comprend une zone pour travailler la force athlétique et une zone de boxe. Nous prévoyons ensuite l’ouverture d’un nouveau club en Savoie. L’autre actualité, c’est la création de la holding Freedom Fitness pour faire remonter les flux financiers, optimiser le fonctionnement et faire grimper mon fils dans la gestion. Joceran est entré comme alternant en 2018. C’est lui qui s’est occupé de la refonte de notre communication et de nos sites internet. Depuis qu’il a pris des parts, il s’occupe aussi de la gestion des managers.
Comment faites-vous face à la percée concurrentielle du marché des salles de sport ?
F.G. Comme un trois-quarts centre de rugby : en restant solides sur nos appuis et attentifs à notre environnement de jeu ! C’est certain qu’avec l’arrivée sur le marché des groupes internationaux et des grands réseaux de franchise, il ne reste quasiment plus d’indépendants. Nous essayons d’être innovants. Nos clubs ont été les premiers de l’agglomération grenobloise à rester ouverts 24 h sur 24 h. Même s’il y a très peu de monde qui vient s’entraîner en pleine nuit, c’est un service différenciant. Dans nos salles, nous sommes également attentifs à ce que chacun puisse trouver sa place. Nous accueillons les nouveaux et il y a des coachs indépendants qui peuvent leur préparer des programmes d’entraînement. Sur le plan tarifaire, contrairement à nos concurrents qui facturent toutes les quatre semaines, donc avec 13 prélèvements par an, nous avons un abonnement mensuel.
Que vous a apporté la pratique sportive dans votre parcours entrepreneurial ?
F.G. Le sport m’a apporté la détermination et la rigueur. Je m’entraîne deux heures par jour, tous les jours, sans exception. J’aime me faire violence. L’entraînement fait partie de ma vie. Ce n’est pas une contrainte, c’est un besoin et j’espère que mon corps tiendra le plus longtemps possible. Même si je n’étais pas le plus intelligent, j’ai osé, j’ai pris des risques sans avoir peur de l’échec. Je crois que ceux qui réussissent ont ce courage en commun !
Bio Express
21 mai 1966 : naissance à Givors (Rhône).
1986 : diplôme d'État en culture physique.
1995 : directeur d'exploitation du Gymnase Club de Seyssinet-Pariset.
2001 : création du Wellness Institut, à Grenoble.
2004 : création de deux structures de powerplate, à Crolles et Grenoble.
2008 : ouverture du 1er Freedom Fitness, à Saint-Égrève.
2024 : création de la holding Freedom Fitness, avec son fils Joceran.
2025 : ouverture du 12e Freedom Fitness, à Belley (Ain).
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Publié le 13.02.2025 à 10:32
Après cinq ans d’inactivité, une partie de la station de Saint-Pierre-de-Chartreuse a repris vie en ce début d’année. Notamment grâce à un coup de poker de deux associés qui ont de la suite dans les idées.
Depuis la fin du mois de janvier, et après cinq années d’inactivité, les cinq téléskis desservant les Essards et le Creux de la neige sur le domaine skiable de Saint-Pierre-de-Chartreuse ont repris vie ! Cette renaissance, la station la doit à La Stass’, une société privée créée par deux Chartroussins désireux de sauver la station qui les a vus grandir. « Saint-Pierre se mourait petit à petit. Les commerces fermaient les uns après les autres et ne trouvaient pas de repreneur », raconte Fabien Baule, l’un des fondateurs de La Stass’. Cette station, ce diplômé en électrotechnique la connaît par cœur : « J’y ai effectué tous mes stages. À 18 ans, je damais déjà les pistes et j’effectuais l’entretien des remontées mécaniques. »
Genèse d’un sauvetage
Quelques années avant la fermeture complète de la station en 2022, Fabien Baule élaborait déjà son sauvetage avec son futur associé, Benoît Koch, un charpentier et moniteur de ski, qui s’occupait alors du snowpark du domaine. « Nous avions une vision similaire pour Saint-Pierre, que nous voyions dépérir petit à petit. Comme la communauté de communes [Cœur de Chartreuse, chargée de l’exploitation de la station] semblait vouloir l’abandonner et démonter les installations, nous nous sommes décidés avant qu’il ne soit trop tard », détaille le technicien, qui sauvera coûte que coûte « la plus haute station de Chartreuse, qui offre les plus belles pistes du massif ». Au printemps 2024, l’appel d’offres de délégation de service public (DSP) pour l’exploitation des téléskis est enfin lancé. Et ce n’est qu’en novembre dernier qu’elle est confiée à La Stass’ pour une durée de cinq ans. Mais faute de soutiens financiers, elle ne pourra exploiter que les téléskis.
De la suite dans les idées
Pour ce sauvetage partiel, les deux associés ont investi 15 000 euros de leurs fonds personnels. Par chance, Fabien Baule possédait déjà d’une dameuse, achetée 100 000 euros il y a quelques années, servant également de navette aux skieurs désireux d’accéder à la partie haute de la station. Les deux associés ont de la suite dans les idées. Une cascade de tyroliennes est déjà prévue sur le site pour cet été. Ils espèrent ensuite pouvoir rouvrir le téléporté qui relie le secteur des Essarts à celui de la Scia, ainsi que la télécabine au départ du village. Pour l’heure, les deux associés comme ceux qui les aident régulièrement sont tous bénévoles. En effet, tous les bénéfices de cette saison (même ceux de leur cagnotte en ligne) serviront aux travaux nécessaires à la pérennisation du domaine, pour faire revenir les skieurs modestes du Nord-Isère et du bassin lyonnais, qui fréquentaient la station à sa grande époque.
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Publié le 13.02.2025 à 10:01
Depuis 2022, Elacime (ex-Martin-Grand) tente de conserver son statut de référence des travaux forestiers en Isère. Un pari réussi, notamment via l’acquisition de certifications reconnues et une politique respectueuse de l’environnement.
À l’origine, il y avait Martin-Grand, une entreprise familiale spécialisée depuis des décennies dans la sylviculture et la gestion forestière, basée dans la ferme familiale à Saint-Paul-de-Varces. RTE, EDF, Vicat ou encore Grenoble Alpes Métropole figuraient notamment dans sa clientèle. En 2022, sept ans après le départ à la retraite de Gilles Martin-Grand, sa fille a décidé de vendre la société à Matthieu et Marien Metzger, associés à leur ami d’enfance, Jonathan Bonzy. Pourtant, rien ne prédestinait les deux frères à devenir cogérants de l’entreprise où Matthieu Metzger avait jadis travaillé durant un été. Lui est ingénieur en hydrobiologie, tandis que son frère est titulaire d’une licence en gestion logistique. Peu de temps après son rachat, l’entreprise a déménagé à Claix et s’est rebaptisée Elacime, clin d’œil à la jeunesse des trois associés, qui disaient habiter « à la cime de Saint-Paul-de-Varces ».
Garder les clients historiques
« Notre chef d’équipe a plus de vingt ans de métier. Je l’ai donc beaucoup associé aux prises de décisions et aux réflexions que nous avions au début », raconte Marien Metzger, qui a d’abord géré seul l’entreprise pendant deux ans. En premier lieu, il a fallu garder la confiance des clients historiques de Martin-Grand, tout en étant inconnu dans le milieu. « Certains, comme RTE ou EDF, nous avaient fortement conseillé de passer la certification Mase », explique Marien Metzger. Cette dernière assure qu’un système de suivi sur la santé et sécurité au travail est en place dans les entreprises. « Au niveau du référentiel, c’est la meilleure certification pour garantir un travail de qualité et sécurisé de la part des sous-traitants », assure Matthieu Metzger. Tous les trois ans, les équipes sont également formées, en interne, par leur chef d’équipe, pour travailler à proximité de lignes de haute tension B (HTB). Ce dernier étant formateur au pass HTB.
Sensibilisation à la biodiversité
Aujourd’hui, l’expertise d’Elacime pour intervenir sur des chantiers très techniques (fortes pentes, milieu urbain dense) est reconnue sur le territoire. Leurs efforts pour réduire leur impact écologique (huile biodégradable, matériel électrique) passent aussi par la sensibilisation de leurs équipes, qui ont même reçu une formation par la Ligue de la protection des oiseaux. Ils ont acquis les bons réflexes à adopter durant les périodes de nidification et pour le respect de la biodiversité. Si bien que le Conservatoire d’espaces naturels de l’Isère fait régulièrement appel à leurs compétences pour des interventions en milieux sensibles.
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Publié le 13.02.2025 à 10:00
L’amour, la drague, le temps… Zou vient nous parler de sujets qui ne sont pas enseignés à l’école. Jusqu’en mai, la métropole grenobloise accueille cette série de « Leçons impertinentes », délivrées par Maëlle Mays, de la compagnie Le Thyase.
Qui est Zou ?
M.M. J’ai créé ce personnage il y a sept ou huit ans. C’est une pédagogue nomade qui enseigne des disciplines qu’on n’apprend pas à l’école et qui sont nécessaires au vivre ensemble. Le public devient sa classe.
Pourquoi avoir souhaité enseigner des Leçons impertinentes ?
M.M. J’avais envie de créer un solo depuis longtemps. J’ai découvert beaucoup de choses de manière hasardeuse et je trouvais dommage de ne pas être tombée sur ces outils de vie plus tôt. À l’école, on devrait apprendre à vivre ensemble. Le format des leçons est venu assez naturellement. J’aime bien créer des spectacles divertissants, pédagogiques, qui puissent aussi être interactifs et s’écrire avec le public.
Ce qui sous-entend une capacité d’improvisation…
M.M. Je suis une trame, mais effectivement, comme je laisse la parole au public, certaines interactions ne sont pas prévues. J’ai fait beaucoup d’animation au début de ma carrière, en complément de mes projets théâtraux. J’ai travaillé l’interaction et l’écriture instantanée. Zou est un personnage avec beaucoup de répartie. Son côté autoritaire me permet de ne pas me laisser déborder et de dérouler mon fil jusqu’au bout.
Quelles thématiques abordez-vous ?
M.M. Chaque thématique, comme l’amour, le temps ou la drague, explore comment mieux vivre ensemble en générant de l’empathie à l’égard des fonctionnements qui ne sont pas les nôtres. L’idée est d’aborder des sujets quotidiens que nous ne remettons pas en question. J’avais envie de les partager avec les spectateurs pour les apaiser.
Le monde n’est donc pas assez apaisé, selon vous ?
M.M. On manque de quiétude, de douceur. Beaucoup de gens manquent d’amour, parce qu’on n’apprend pas l’empathie. Dans les Leçons, j’essaie de mettre en place des exemples d’empathie. Plutôt que de rejeter et de pointer la différence, ne pourrait-on pas s’attacher à chercher des points communs entre nous ? Et si on n’en trouve pas, essayer de comprendre les raisons qui font que l’autre ne fonctionne pas comme nous et voir comment s’en accommoder ? J’utilise beaucoup l’humour et le divertissement. Le rire, c’est vraiment un lubrifiant intellectuel. Il nous permet d’accepter des idées nouvelles et de changer de point de vue.
Quel message souhaitez-vous faire passer ?
M.M. Mon but n’est pas forcément que les gens soient d’accord avec ce que je raconte, mais qu’ils se posent des questions et qu’ils fassent des choix avec le plus de libre arbitre possible. J’ai envie que les gens arrêtent de subir en se plaignant, de leur redonner des outils sur des choses concrètes, du quotidien, pour éviter d’avoir un sentiment d’impuissance.
Les leçons impertinentes :
- jeudi 20 février, à 20 h, au TMG - Théâtre de Poche, à Grenoble.
04 76 44 03 44 ;
- jeudi 27 mars, à 20 h, à L'Odyssée, à Eybens. 04 76 62 02 14 ;
- mardi 8 avril, à 20 h 30, au Prisme, à Seyssins. 04 76 21 17 57 ;
- mardi 20 mai, à 20 h, à l'Espace culturel René Proby, à Saint-Martin-d'Hères. 04 76 14 08 08.
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Publié le 13.02.2025 à 09:54
Artiste de street art aux mille et une facettes, The Street Yeti n’hésite pas à varier les techniques pour s’adresser à un public toujours plus large. Avec sa relecture du « Roman de Renart », elle vise juste en interpellant les plus jeunes à la bonne hauteur : la leur.
En 2023, nous découvrions le récit d’une enfance douloureuse sous la forme d’une BD immersive installée dans la galerie Place à l’art de Voiron. The Street Yeti se livrait alors à un exercice autobiographique sans fausse pudeur, dans un élan salutaire et cathartique. Table rase faite du passé, nous la retrouvons aujourd’hui avec une exposition créée pour la jeunesse ; un exercice fort différent qu’elle accomplit avec une farouche détermination. Montrée pour la première fois à la galerie L’Étranger à Grenoble en décembre dernier, son interprétation du Roman de Renart s’apprête à faire le tour du Pays voironnais. Pour mieux aller à la rencontre de son public, l’exposition sera à retrouver entière à la médiathèque de Voreppe cet été, et sous forme réduite dans d’autres lieux du territoire. Spectacles et ateliers lui feront écho tout du long.
L’histoire sans fin
Loin d’être tendre, le fameux Roman de Renart, daté du Moyen Âge, se voit ici revisité avec facétie mais sans jamais trahir sa force irrévérencieuse. Illustrations anciennes, tableaux ou encore photos de l’artiste sont des supports sur lesquels elle
(re) dessine et (ré) écrit. Raconter l’histoire, présenter les personnages, isoler des situations pour mieux les expliquer : voilà le choix éminemment pédagogique qu’elle a fait et qui se révèle d’une terrible efficacité. Voleur, violeur, méchant, malhonnête, ce personnage de Renart est né vers 1170 sous la plume de Pierre de Saint-Cloud, et a vu une trentaine d’auteurs ajouter des branches à son récit au fil du temps. Tellement fameux, il a donné son nom au renard, qui était jusqu’alors connu sous le nom de « Goupil ». Ainsi que l’explique The Street Yeti, c’est « comme si au XXe siècle, on s’était mis à appeler Babar tous les éléphants » ! Apport certain du XXe siècle, le médium photographique tient ici une place particulière. Sous forme d’un roman-photo plein de nature et de soleil, il met en scène le renard dessiné par-dessus l’humain qui l’incarne. Rayonnant d’un orange crayonné à gros traits, on le voit lancé dans une chasse au coq, laquelle échoue par péché d’orgueil…
De la violence des hommes
Entre une toile au sol, des poulets nus (en plastique) pendus tête en bas, de nombreuses frises et images aux murs, l’espace engloutit le public dans son histoire. Au gré de celle-ci, des scènes sans équivoque disent les violences faites aux femmes et aux enfants à travers les époques : le renard « de la louve presque consentante a obtenu les faveurs » et a « pissé » sur ses louveteaux, « Renart cet ignoble […] pénètre en catimini » sur la toile de La Grande Odalisque d’Ingres et « toute l’armée éveillée » ne suffit pas à la sauver, ne lui étant même « d’aucun secours ». Le croisement des supports apporte de la force au message, intact, actualisé, porté par une femme, une mère, une artiste ayant à cœur de parler sans détour à son public– et ce, quel que soit son âge.
Rusé comme un yeti
Le Roman de Renart - The Street Yeti : jusqu’au 28 février, à la médiathèque de Voiron ; du 3 au 31 mars, au musée archéologique du Lac de Paladru, à Villages-du-Lac-de-Paladru ; du 1er avril au samedi 3 mai, à la bibliothèque de La Murette ; du 8 au 25 avril, au Grand Angle, à Voiron ; du 14 au 27 avril, à la médiathèque de Moirans ; du 3 au 19 juin, à la ludothèque de Voiron ; du 7 juillet au 31 août à la médiathèque de Voreppe. culture.paysvoironnais.com
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Publié le 13.02.2025 à 09:52
L’Atmosphère, à Grenoble
Plébiscité par une clientèle fidèle, ce sympathique restaurant, avec une salle moderne et un patio, est tenu avec passion depuis vingt ans par Vanessa Petrone. Son succès ? Un triptyque associant une joyeuse ambiance, un grand éventail de suggestions et une vraie générosité dans l’assiette. Prévoyez bien une dizaine de minutes pour appréhender la carte sur les sets de table et une ardoise murale ! En entrée, vous aurez le choix, entre autres, entre un fritto misto d’encornets maison, des nems au poulet sauce piquante, un tartare de saumon frais, un tartare de bœuf, du carpaccio et moult salades multiformes comme celle aux Saint-Jacques et foie gras. Les Saint-Jacques juste snackées, de belle taille et moelleuses, se lient d’amitié avec plusieurs dés de foie gras goûteux sur fond de salade bien assaisonnée. Un plat riche et gourmand !
Bella parmigiana
L’Atmosphère fait preuve d’un réel penchant pour la cuisine transalpine, matérialisé par de nombreuses propositions évoquant les spécialités de la botte. Comme cette savoureuse parmigiana, par exemple, proposée en portion XXL, que l’on saupoudrera de parmesan à volonté : douceur et saveur à chaque bouchée. Autres choix : des ris de veau aux morilles flambés au cognac, du poulpe grillé, persillé et ses linguines al pesto, un carpaccio de bœuf à l’italienne, des Saint-Jacques poêlées, crème d’écrevisses, risotto aux gambas, du filet de bœuf, une escalope de veau milanaise, des gnocchis aux quatre fromages, des lasagnes du moment etc. Sans compter toute une flopée de pizzas à toutes les sauces. Quant aux desserts, ils prennent le même accent, et l’on retrouve les incontournables panna cotta et tiramisu, mais également une crème brûlée et cette mousse au chocolat noir de fort bon aloi. Ici, pas à proprement parler de carte des vins, mais des propositions soit au verre soit en pot de 46 cl. Une bien belle adresse.
Infos Pratiques
L’Atmosphère : 1, rue Très-Cloîtres, à Grenoble. 04 76 42 82 01. Environ 78 couverts. Fermé dimanche et lundi.
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Publié le 13.02.2025 à 09:50
Malgré l’échec des JO de Paris (éliminé dès les qualifications), Thibaut Collet reste ambitieux pour 2025. Actuellement en pleine saison hivernale en indoor, le sauteur à la perche grenoblois est déjà focalisé sur les Mondiaux de septembre en plein air.
Comme il ne pourra jamais revenir en arrière, Thibaut Collet préfère aller de l’avant : « Les JO, il ne fallait pas m’en parler il y a quatre mois. Aujourd’hui, j’ai accepté cette énorme désillusion. J’ai reconstruit un nouveau sportif en moi, avec des objectifs toujours très clairs et élevés. » Pour tourner cette page douloureuse, le perchiste de 25 ans a fait appel, depuis octobre, aux services d’une psychologue du sport avec laquelle il a déjà eu une dizaine de séances. « J’étais déjà très bien entouré sur les autres aspects, je voulais optimiser ce qui restait à l’être. Sinon, je garde le même staff, qui est toujours chapeauté par mon père Philippe et par Philippe d’Encausse. »
Plus grosses perches
Le pensionnaire de l’ASPTT Grenoble Grésivaudan a aussi « un tout petit peu » changé sa méthodologie de travail. « J’ai notamment travaillé plus tôt dans la préparation sur des élans plus longs, de façon à me rapprocher le plus rapidement possible de ce que j’allais faire en compétition. Grâce à cela, j’ai pu utiliser plus tôt des grosses perches. Même en étant à 80 %, je me retrouve capable de sauter comme à 100 % auparavant (à la même période de l’année, NDLR). Ça veut dire que, plus tard dans la saison, je serai prêt à utiliser d’encore plus grosses perches, et donc à sauter plus haut. »
Une planification anticipée
Actuellement détenteur d’un record à 5,95 m, Thibaut Collet entend bien franchir la barre symbolique des 6 mètres en 2025. Ses autres objectifs ? Glaner ses premières médailles internationales en sénior. Et pourquoi pas dès les championnats d’Europe indoor à Apeldoorn (Pays-Bas), le 9 mars ? « Armand Duplantis ne sera pas là, je veux donc me battre pour l’or face à Emmanouil Karalis (le Grec médaillé de bronze aux JO 2024, NDLR). » Le meilleur perchiste français actuel a aussi en ligne de mire les championnats du monde en salle de Pékin (le 22 mars), et ceux en plein air à Tokyo au mois de septembre, « [son] objectif ultime en 2025 ». « Après, comme ils arrivent tard, il ne faudra pas commencer la saison d’été trop tôt, pour éviter d’arriver en bout de course. J’ai déjà réfléchi à ma planification. »
REPÈRES
Thibaut Collet a franchi 5,70 m à Super Dévoluy mi-janvier, puis 5,75 m au Perche Élite Tour de Rouen le 24 janvier (5e du concours remporté par Karalis avec 5,85 m) et 5,70 m au Perch X trem de Caen le 31 janvier (5e). Il disputera le 23 février les championnats de France indoor à Miramas, puis le All Star Perche de Clermont-Ferrand le 28 février.
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