Les Affiches
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Publié le 30.12.2025 à 16:25
La Team Vercors Isère et les clubs nordiques du plateau lancent la troisième édition des Rondes nocturnes du Vercors, à Autrans. Elle débute par une course nocturne en relais, par équipe de deux, ouverte à tous. En février, deux autres épreuves compléteront cette première course. Dans cette édition plus festive, des lots gourmands sont en jeu.
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Publié le 29.12.2025 à 15:53
Un épisode de pollution est en cours, « de type combustion, polluant PM10 », annonce la préfecture du Rhône, qui a déclenché le niveau information-recommandation pour le bassin lyonnais et le Nord-Isère (premier niveau d’alerte). Il est recommandé de ne pas « utiliser les appareils de chauffage au bois d’appoint » et de limiter l’usage de la voiture.
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Publié le 28.12.2025 à 16:22
Après un samedi classé rouge dans le sens des départs et orange dans le sens des retours par Bison Futé, le trafic revient à la normale dans le sens des retours, mais reste orange pour les départs.
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Publié le 27.12.2025 à 16:21
112 habitants du quartier Chorier-Berriat, à Grenoble, rentrent chez eux après avoir été évacués la veille, en raison d’une suspicion de fuite de gaz sous la chaussée, qui s’est confirmée. Le gymnase Pégoud a accueilli certains habitants pour la nuit.
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Publié le 26.12.2025 à 14:08
>Créée en 2008 à Grenoble, Alegria s’est d’abord développée sur un constat simple : les petites entreprises manquent souvent de compétences RH dès leurs premiers recrutements. L’entreprise a ainsi bâti son activité historique autour des ressources humaines à temps partagé, une solution pensée pour accompagner les dirigeants et managers jusqu’à environ 80 salariés. Mais très vite, la fondatrice Nathalie Lopez Pelayo observe une autre réalité : « Les managers ne sont pas formés, les chefs d’atelier non plus, et parfois même les dirigeants. » Pour répondre à ce besoin, Alegria a créé dès 2010 son propre organisme de formation, d’abord utilisé exclusivement pour ses clients RH. Depuis septembre 2024, cette offre est désormais ouverte à toutes les entreprises, quels que soient leur secteur et leur taille.
Une pédagogie pratique
L’activité de formation d’Alegria s’est structurée autour de huit modules centrés sur la gestion de l’humain : recrutement, entretiens de pilotage, communication interne, séparation, vision et mission d’entreprise, ou encore un module d’amorçage commercial, pensé comme une extension naturelle des interactions humaines. La méthode d’Alegria repose sur un modèle original : 70 % de pratique et 30 % de socle théorique stable. Chaque formation est largement personnalisée selon la culture, l’actualité et les problématiques du client. Les formats mobilisent de nombreux exercices immersifs, ateliers et situations vécues : « On fait vivre les choses, parce que c’est comme ça qu’on apprend », résume Nathalie Lopez Pelayo, qui compare volontiers ces mises en situation à des « jeux sérieux », conçus sur mesure pour chaque entreprise. Les formateurs sont tous des opérationnels RH, issus de l’équipe de consultants. L’organisme est certifié Qualiopi, permettant la prise en charge des formations. Depuis 2020, Alegria estime avoir formé entre 250 et 300 personnes, et mise désormais sur un développement accéléré. L’objectif : atteindre 40 à 50 formations dispensées par an d’ici 2026.
Un besoin des dirigeants
Si Alegria s’est historiquement adressée aux petites structures, la dirigeante assure pouvoir désormais intervenir auprès d’entreprises de toutes tailles. Des entreprises comme Microlight3D, Diamfab, L’Eau Vive ou CIS Immobilier ont déjà eu recours à ces formations. « On nous sollicite souvent après une première difficulté ou un échec », observe Nathalie Lopez Pelayo. Déployée aujourd’hui à Grenoble, à Lyon, en Savoie, en Gironde, à Lille et en Seine-Saint-Denis via un réseau de franchises, l’entreprise ambitionne d’étendre encore son activité de formation, devenue un levier stratégique de son développement.
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Publié le 26.12.2025 à 09:27
Une trentaine de tracteurs se rassemblent à Porte-des-Bonnevaux, pour lancer une opération escargot jusqu’à La Côte-Saint-André. Le député Yannick Neuder est présent.
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Publié le 25.12.2025 à 16:00
Neuf ans après sa création, c’est devenu le temps fort de Saint-Martin-d’Hères en scène. Le 10e Hip-hop never stop festival se déploiera dans l’agglomération grenobloise du 16 janvier au 7 février.
Depuis son changement de nom en 2023, il a promis de ne jamais s’arrêter. Mi-janvier, le Hip-hop never stop festival fera à nouveau vibrer la métropole grenobloise pendant trois semaines. « Nous avons pu tenir ce festival un peu envers et contre tous, notamment pendant le covid », annonce Célie Rodriguez, directrice de Saint-Martin-d’Hères en scène. Cette dixième édition, toujours coorganisée avec la compagnie Citadanse, sera rythmée par une vingtaine de propositions : spectacles, battles, master class et atelier parents-enfants.
Célébrer la création
L’événement a été construit avec « une ligne claire » : mettre à l’honneur la création. Parmi les cinq spectacles proposés à Saint-Martin-d’Hères, trois seront montrés pour la première fois, à savoir Malmus,de la compagnie Zahrbat, Réajuster, de la compagnie Komok et Silence dans la cour, de la compagnie Citadanse. « Je n’ai pas voulu faire une édition anniversaire où nous retrouverions toutes les compagnies qui se sont produites dans le festival, parce que nous n’aurions pas pu accueillir tout le monde », sourit Célie Rodriguez.
Mêler les disciplines
En solo ou à plusieurs, la danse se mêlera à d’autres disciplines : théâtre, récit et même… football ! Ainsi, le spectacle Joga bonito intégrera du foot freestyle, tandis que Njim contera le parcours d’un danseur, champion du monde le jour et voyou la nuit. « Sans vouloir faire de généralité, la danse hip-hop est l’une des rares où il y a plus de diversité au plateau. Nous faisons aussi attention à programmer des chorégraphes femmes, qui viennent nous raconter d’autres choses », relève la directrice. Une place sera également donnée aux danseurs amateurs, qui montreront leur travail en amont des spectacles joués à Saint-Martin-d’Hères. « C’est important de ne pas affronter les mondes, assure la spécialiste. Avant de devenir professionnels, tous les danseurs sont passés par une phase amateur. »
Revendiquer le hip-hop
La diversité s’exprimera non seulement au plateau, mais aussi dans la salle. « Nous essayons de faire un rendez-vous qui soit le plus large possible et qui s’adresse à tous les publics, affirme Célie Rodriguez. Nous sommes très contents qu’il y ait des publics de différents horizons, mais nous revendiquons aussi la discipline en tant que telle : elle est riche, variée, poétique, engagée… Ce sont des choses que nous avons envie de transmettre aux enfants, mais pas que. » À l’avenir, l’événement – qui comptabilise 8 000 spectateurs – n’a pas tant vocation à grossir. Son ambition ? Maintenir une programmation exigeante, intégrer toujours plus de jeunes chorégraphes et proposer des pièces hors les murs, à destination de ceux qui ont plus de difficultés à bouger…
10e Hip-hop never stop festival : du vendredi 16 janvier
au samedi 7 février, dans l'agglomération grenobloise.
Programme et tarifs : culture.saintmartindheres.fr
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Publié le 25.12.2025 à 11:16
Le maire de Septème prend un arrêté pour accueillir le Père Noël sur sa commune. Il autorise le Père Noël à la survoler et à s’y poser pour déposer les cadeaux. Le maire a également invité les enfants à lui préparer des douceurs.
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Publié le 25.12.2025 à 09:29
Quand il ne sillonne pas les rues de Grenoble au volant de son bus M Tag, Lionel Olivès s’investit dans l’association Standard 216 – Histobus dauphinois, qu’il préside depuis 2015. Avec une équipe de bénévoles aussi passionnés que lui, il restaure d’anciens autobus, trolleybus et autocars ayant circulé en Isère et participe à faire connaître l’histoire des transports en commun locaux.
D’où vous vient cet intérêt pour les bus et les autocars ?
L.O. Je suis tombé dedans quand j’étais petit, avec un grand-père, un père et deux oncles conducteurs de bus, et un autre oncle mécanicien. Ils travaillaient tous à la Société Grenobloise de Tramways Électriques (SGTE), l’ancêtre de la Semitag, puis de M Tag aujourd’hui. Plusieurs fois, mon père m’a emmené au dépôt et c’est là, je pense, que j’ai pris le virus.
Vous avez pourtant suivi une autre voie…
L.O. J’ai fait des études dans les espaces verts pour être artisan paysagiste. En 2003, j’ai créé mon entreprise, puis je l’ai vendue en 2008. Je suis ensuite rentré au groupe Perraud pour une semaine, mais je suis finalement resté quatorze ans, jusqu’en 2022 ! J’ai commencé par conduire un minibus neuf places pendant deux ans, puis j’ai fait de l’autocar : du scolaire, de la ligne et j’ai fini par du grand tourisme dans toute l’Europe. Je fais de l’urbain depuis 2022 et mon arrivée à M Tag.
Depuis quand vous investissez-vous à Standard 216 – Histobus dauphinois ?
L.O. J’ai connu cette association en 1992, quand elle a organisé une bourse d’exposition de trains miniatures à Meylan. C’est là que j’ai rencontré les bénévoles. J’ai rejoint l’association fin 2002. J’ai beaucoup appris. J’avais un peu de connaissances en mécanique agricole – tronçonneuses, taille-haies –, mais pas dans la grosse mécanique. Aujourd’hui, j’arrive à démonter des pièces, à comprendre les circuits d’air. Je suis président depuis 2015. On est une bande de copains, il y a une très bonne entente. Il n’y a pas que des personnes qui sont dans le transport. Dans une association, il faut qu’il y ait une locomotive parce que si on ne met que des wagons, cela va partir dans tous les sens.
Quelles sont les missions de l’association ?
L.O. Notre première mission est de préserver le patrimoine roulant de la région grenobloise et du département de l’Isère. Créée en 1989, l’association s’appelle Standard 216, du nom d’un bus de 12 mètres. Par la suite, nous avons rajouté Histobus dauphinois, parce que nous avons uniquement des bus locaux. À une époque, on nous avait proposé un bus anglais, mais nous ne voulions pas nous éparpiller. De 1989 à 2006, tous les vieux véhicules qui n’étaient pas restaurés étaient stockés au dépôt des VFD à Saint-Martin-d’Hères. Et tous les véhicules restaurés étaient dans les dépôts de la Semitag. L’association était éclatée et en 2006, nous avons pu tout regrouper dans un bâtiment de plus de 3 000 m2, au Pont-de-Claix, mis à disposition par la Métropole de Grenoble. Nous sommes 62 adhérents, dont une quinzaine sont actifs. C’est de plus en plus dur de recruter des bénévoles…
Combien de véhicules possédez-vous ?
L.O. Nous en sommes à 38 : des autocars, des autobus, des trolleybus… Cela va d’un char à bancs tiré par un cheval de 1915 jusqu’à un bus urbain Agora au gaz de 2003. Les véhicules des marques Chausson (autocar et autobus) et Saurer (autocar) sont emblématiques. Il faut bien faire la différence entre un autocar et un autobus. Dans un autobus, les gens sont debout et assis, sans ceinture. Ils font des courtes distances d’un point A à un point B. Dans un autocar, les gens sont assis, ceinturés et font de la longue distance. Un bus urbain récent n’est pas intéressant aujourd’hui, mais dans vingt ans, il le sera. Donc c’est bien de l’avoir maintenant : nous n’avons rien à faire dessus, mis à part l’entretenir.
Comment vous y prenez-vous pour restaurer un bus ?
L.O. Comme c’est du bénévolat, nous mettons en moyenne sept ans. Il y a toute la mécanique, la carrosserie, et puis l’intérieur à refaire : changer les sièges, les vitres… Refaire la sellerie complète d’un car dans les règles de l’art coûte minimum 25 000 euros. Pour refaire toute la carrosserie et la mécanique chez un carrossier, il peut y en avoir pour plus de 100 000 euros.
Quelles évolutions observez-vous sur les véhicules au fil du temps ?
L.O. Au début, les véhicules étaient tractés par des chevaux, puis il y a eu des bus électriques sur perche (trolleybus). Les véhicules thermiques roulaient à l’essence, puis ils sont passés au diesel et maintenant au gaz ou à l’électrique sur batterie. Dans les bus urbains à Grenoble, avant 1975, il y avait deux personnes : un conducteur qui était au volant et un receveur qui vendait des tickets. Aujourd’hui, on monte par devant et on sort par derrière. À l’époque, c’était l’inverse. Et puis, il y avait des sièges avec des coussins de 10-15 cm, alors qu’aujourd’hui, à cause du vandalisme, ce sont des galettes. Enfin, il n’y avait pas les directions assistées, mais de grands volants.
Accueillez-vous du public ?
L.O. Il y a deux ouvertures dans l’année : pour la Nuit des musées en mai et pour les Journées européennes du patrimoine en septembre. Sinon, c’est ouvert seulement sur rendez-vous. Nous avons accueilli près de 2 000 visiteurs cette année. Le musée est gratuit, mais les visiteurs peuvent faire des dons. Parmi les 12 musées du même genre existants en France, le nôtre se classe troisième après Paris et Strasbourg, par le nombre de visiteurs et la surface couverte. Nous sommes reconnus experts en histoire des transports. Nous avons tellement de choses à faire voir : des milliers d’archives, des habits d’époque… Il faudrait investir aussi dans des mannequins. Le but est d’améliorer la collection. Mais il nous manque de la place, il nous faudrait deux fois le même bâtiment…
Bio express
1974 : naissance à Saint-Martin-d’Hères.
1992 : CAP-BEP paysagiste pépiniériste.
1993 : service militaire.
1994 : travaille dans une entreprise d’espaces verts.
2002 : rejoint l’association Standard 216 - Histobus dauphinois.
2003 : crée son entreprise de paysagiste.
2008 : intègre le groupe Perraud comme conducteur.
Depuis 2015 : président de l’association Standard 216 - Histobus dauphinois.
2022 : intègre M Tag.
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Publié le 25.12.2025 à 09:14
L’Association nationale des élus de la montagne (Anem) a dévoilé
les grandes lignes d’un nouveau texte co-construit avec le gouvernement, susceptible d’être présenté en 2026.
Présenté comme transpartisan, le futur acte III de la loi Montagne pourrait voir le jour malgré un Parlement fragmenté. Depuis un an, l’Association nationale des élus de la montagne (Anem) travaille effectivement avec les élus, le gouvernement et les acteurs de terrain pour défendre une véritable différenciation territoriale. Résultat : 43 propositions et un projet de loi structuré autour de dix articles.
Pallier des handicaps structurels
Les mesures concernent en premier lieu la gouvernance et la solidarité nationale : « La loi de 1985 citait un droit à la spécificité de ces territoires. Il était prévu un délégué interministériel de la montagne, que nous demandons », rappelle Jean-Pierre Vigier, président de l’Anem et député de la Haute-Loire. Parmi les autres pistes avancées : le fléchage vers les territoires de montagne d’une partie des crédits du Fonds vert, le lancement d’un plan Avenir montagnes II pour financer les études de diversification économique et la pérennisation du Fonds national d’aménagement du territoire (FNADT). Viennent aussi les services publics et de santé de proximité. L’Anem propose un critère « montagne » pour la création des futures maisons France Santé, ainsi qu’un maillage garantissant des temps d’accès maximum : « Vingt minutes pour un généraliste, trente minutes pour les urgences, quarante-cinq minutes pour une maternité », détaille Frédérique Espagnac, secrétaire générale de l’association et sénatrice des Pyrénées-Atlantiques.
Le pastoralisme n’est pas oublié
L’économie, l’agriculture et le pastoralisme ne sont pas oubliés. L’Anem suggère notamment la création d’un réseau de retenues collinaires multi-usages, le déploiement de bornes de recharge électrique rapide, ou encore l’augmentation du seuil d’abattage des loups de 19 %. Enfin, l’adaptation climatique et les aménagements sont cités par Xavier Roseren, vice-président de l’Anem et député de la Haute-Savoie, à travers l’exemption des communes de la loi ZAN pour les projets d’intérêt général, la relance de l’hydroélectricité et l’intégration du pastoralisme au plan d’adaptation au changement climatique (PNACC).
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