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24.10.2025 à 12:17

Le Conseil européen reporte sa décision sur l'utilisation des avoirs russes

Juliette Verdes

"La Belgique obtient un répit sur l'utilisation des avoirs russes gelés", titre le quotidien belge L'Echo ce vendredi. Le pays, "hôte des institutions communautaires, […] se retrouve au cœur d'un très complexe imbroglio politique, juridique et financier sur l'avenir de l'aide à l'Ukraine" [Le Figaro]. Jeudi 23 octobre, "les chefs d'État et de gouvernement de l'Union […]

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Le Premier ministre belge Bart De Wever (au centre) exige des garanties solides et une solidarité entre États européens - Crédits : Conseil européen

"La Belgique obtient un répit sur l'utilisation des avoirs russes gelés", titre le quotidien belge L'Echo ce vendredi. Le pays, "hôte des institutions communautaires, […] se retrouve au cœur d'un très complexe imbroglio politique, juridique et financier sur l'avenir de l'aide à l'Ukraine" [Le Figaro].

Jeudi 23 octobre, "les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne (UE) se sont réunis à Bruxelles pour un Conseil européen d'automne très chargé. Une fois de plus, l'Ukraine était au cœur des débats", rappelle L'Echo.

Si les Vingt-Sept sont parvenus à acter la sortie totale du gaz naturel russe d'ici à fin 2027, les négociations ont achoppé sur l'utilisation des avoirs gelés en Europe. "Après la fin du soutien américain décidée par Donald Trump, ses propres caisses étant vides, l'Union européenne a décidé de s'attaquer à [ce sujet tabou] depuis le début de la guerre", poursuit Le Figaro.

"La saisie pure et simple de ces avoirs est une ligne rouge pour les pays de l'UE", explique BFM Business, "mais la Commission propose, grâce à ces derniers, de financer un prêt de 140 milliards d'euros à Kiev". 

Mécanisme sophistiqué

"Les avoirs de la Banque centrale russe dans l'Union européenne ont été immobilisés à la suite de sanctions décidées par les Occidentaux après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. Ils représentent quelque 210 milliards d'euros", résume BFM Business.

L'exécutif européen propose un "mécanisme sophistiqué" pour mobiliser cette manne financière gelée [Le Figaro] : "Euroclear prêterait les fonds à la Commission, qui les utiliserait à son tour pour garantir un 'prêt de réparations' de 140 milliards d'euros à l'Ukraine. Celle-ci ne le rembourserait que si Moscou lui versait des dommages de guerre, dans le cadre d’un accord de paix".

Seulement voilà : "la Belgique est le pays de l'UE le plus exposé aux risques générés par un tel mécanisme, parce qu'elle héberge - chez Euroclear - 170 à 180 milliards d'euros d'actifs de la banque centrale de Russie", alerte la RTBF. C'est pourquoi hier, le Premier ministre belge Bart De Wever a "fait état de ses fortes inquiétudes sur ce plan et empêché son adoption formelle par les Vingt-Sept", relate Le Figaro.

Un tiers du PIB belge

"Le Premier ministre a posé trois conditions pour donner son accord", détaille L'Echo : "une mutualisation complète du risque au cas où Moscou réclame ses avoirs, la garantie que si l'argent doit être rendu, chaque pays européen contribuera au remboursement, et l'assurance que tous les autres pays ayant immobilisé des avoirs russes […] suivent la Belgique". Le sujet est très sensible pour le pays : les avoirs qu'elle héberge "représentent, à eux seuls, un tiers du PIB belge", ajoute le journal.

"Imaginez devoir payer 180 milliards d'euros plus les dommages et intérêts l'année prochaine ou dans deux ans. C'est complètement fou", a déclaré Bart De Wever. En outre, "le gouvernement belge est enlisé dans des négociations marathon pour s'accorder sur un budget – sans résultat jusqu'à présent – dans un contexte de protestations contre son projet de réduction des dépenses", fait savoir Politico.

"Cette solution pose des questions juridiques, des questions de partage du risque", a reconnu le président français Emmanuel Macron, tout en soulignant qu'elle restait la piste la plus prometteuse pour aider financièrement l'Ukraine sur les années à venir [BFM Business].

Proposition édulcorée

"Il est difficile de comprendre comment la Commission et le Conseil ont pu commettre une telle erreur dans la mise en scène du sommet", s'étonne Politico. "La Commission avait eu plusieurs mois pour apaiser les inquiétudes de la Belgique […]. Selon les diplomates présents au sommet, il est possible que De Wever et ses collaborateurs estiment que la Commission n'avait pas pleinement pris en compte leurs préoccupations".

Ainsi, la proposition finale du Conseil "est délibérément formulée en termes très larges afin de prendre en compte les fortes réserves de la Belgique sur ce dossier" [RTBF]. "Elle a été arrachée après plusieurs heures de négociations et sera à l'agenda du sommet européen en décembre".

BFM Business évoque "un premier pas très prudent". Dans leurs conclusions, "les dirigeants européens ont demandé jeudi à la Commission d'explorer les moyens de financer l'Ukraine sur les deux années à venir, laissant la porte ouverte à la mise en place d'un prêt qui s'appuierait sur les avoirs russes gelés".

Outre la question des avoirs, les dirigeants devaient également délibérer hier d'un "délicat équilibre à trouver entre la compétitivité et la politique climatique" [Le Soir]. Mais les négociations se sont avérées moins longues que prévu : "l'objectif précis de réduction d'émissions de gaz à effet de serre pour 2040, sur lequel les Vingt-Sept doivent s'accorder, conformément à leur loi climat, n'a pas été arrêté".

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23.10.2025 à 12:27

Guerre en Ukraine : l'Union européenne frappe la Russie de nouvelles sanctions

Lou Caubet

"GNL, pétroliers fantômes, pays tiers fournissant un intermédiaire… L'Union européenne ne lâche pas la Russie et s'est accordée mercredi [22 octobre] sur un nouveau paquet de sanctions, le 19e, contre les hydrocarbures russes", entame Libération. Un ensemble de mesures formellement adopté ce jeudi. Mené par la présidence danoise du Conseil de l'UE, le vote du […]

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Texte intégral (1925 mots)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président du Conseil européen António Costa répondant aux médias, jeudi 23 octobre, avant le Conseil européen - Crédits : Conseil de l'UE

"GNL, pétroliers fantômes, pays tiers fournissant un intermédiaire… L'Union européenne ne lâche pas la Russie et s'est accordée mercredi [22 octobre] sur un nouveau paquet de sanctions, le 19e, contre les hydrocarbures russes", entame Libération. Un ensemble de mesures formellement adopté ce jeudi.

Mené par la présidence danoise du Conseil de l'UE, le vote du paquet "avait été bloqué pendant des semaines, l'Autriche, la Hongrie et la Slovaquie opposant des obstacles" [Le Monde].

Selon Libération, l'objectif est d'"assécher les ressources du Kremlin dans sa guerre contre l'Ukraine". Les Echos abondent, indiquant qu'"en privant Moscou des revenus du pétrole, l'Occident espère ainsi faire caler la machine de guerre russe, mais jusqu'à présent les sanctions ont été largement contournées".

Attaque contre la flotte fantôme

Euractiv explique les détails du paquet : ce dernier "vise les revenus énergétiques de Moscou avec une interdiction progressive des importations de gaz naturel liquéfié (GNL), sévit contre sa flotte fantôme de pétroliers et ses transactions en cryptomonnaies, et inscrit sur une liste noire de nouvelles banques et entités en Russie, en Chine et en Asie centrale".

Dans cette liste, la flotte fantôme apparaît comme l'une des principales cibles de l'UE. L'Union s'est attelée à lutter contre "ces navires qui aident la Russie à exporter son pétrole brut" en contournant les sanctions [Libération]. "Le commerce pétrolier imputé à cette flotte fantôme représente 'plus de 30 milliards d'euros' pour le budget de la Russie, et permet de financer de '30 à 40 % de son effort de guerre' contre l'Ukraine, selon le président français Emmanuel Macron" poursuit le quotidien national.

558 navires ont été ajoutés à "cette liste noire" et se verront "refuser l'accès aux ports et aux services de l'UE" [Euronews].

Washington annonce des sanctions contre la Russie "pour la première fois"

Chose assez rare, l'UE n'a pas été la seule à agir. "De leur côté, les États-Unis renforcent aussi leurs mesures à l'égard de Moscou", observent Les Echos. "Le ministère américain des Finances a annoncé des sanctions visant les groupes pétroliers russes Rosneft et Lukoil, les 'deux plus importantes compagnies pétrolières qui financent la machine de guerre du Kremlin'", complète le quotidien économique ce jeudi matin.

Ces sanctions prévoient "le gel de tous les actifs appartenant à Rosneft et Lukoil aux États-Unis, tandis que les entreprises et les particuliers américains se verront interdire toute relation commerciale avec ces sociétés", note The Guardian. Le journal britannique indique qu'il s'agit de la "première fois que les États-Unis sanctionnent la Russie depuis le retour au pouvoir de Trump en janvier".

Ces mesures inédites sont une conséquence de "l'absence de volonté sérieuse de la Russie de s'engager dans un processus de paix afin de mettre fin à la guerre en Ukraine", rapporte RFI. Ces annonces surviennent "au lendemain du report sine die d'une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Budapest sur l'Ukraine", rappelle Libération.

L'Ukraine et les avoirs russes au programme du Conseil européen

"Le président ukrainien [Volodymyr Zelensky] est attendu ce jeudi au sommet des dirigeants de l'Union européenne à Bruxelles, au cours duquel les pays membres doivent formaliser leur accord sur un soutien financier pérenne à l'Ukraine", explique RFI.

Plus précisément, l'attention se portera sur "un schéma proposé par la Commission pour utiliser les quelque 185 milliards de liquidités issues des actifs russes immobilisés en février 2022 au sein de la société belge Euroclear". [Les Echos]. "L'idée générale est de transférer une grande partie de cette somme à l'Union européenne qui accorderait un 'prêt de réparation' équivalent à l'Ukraine. Kiev ne le rembourserait que si Moscou lui versait des réparations de guerre".

Mais ce prêt potentiel soulève des tensions au sein de l'UE. Selon Politico, "la France, l'Allemagne et l'Italie souhaitent que l'Ukraine utilise leur méga-prêt potentiel pour acheter des armes fabriquées dans l'UE". Alors que les Pays-Bas ou les pays nordiques refusent une clause de préférence européenne qui "empêcherait Kiev d'accéder à des armes indispensables, telles que le système de défense antimissile Patriot, qui ne sont produites qu'aux États-Unis".

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22.10.2025 à 13:09

Guerre en Ukraine : la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine reportée

Agathe Grinon

"Je ne veux pas de perte de temps" a affirmé Donald Trump face à la presse mardi soir, en actant "le report sine die de sa rencontre avec Vladimir Poutine au sujet de la guerre en Ukraine" [Libération]. Un sommet qui devait permettre d'avancer sur le chemin de la paix en Ukraine. "La Maison-Blanche a […]

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Vladimir Poutine et Donald Trump se sont rencontrés en août 2025 à Anchorage, en Alaska
Vladimir Poutine et Donald Trump se sont rencontrés en août 2025 à Anchorage, en Alaska - Crédits : The White House

"Je ne veux pas de perte de temps" a affirmé Donald Trump face à la presse mardi soir, en actant "le report sine die de sa rencontre avec Vladimir Poutine au sujet de la guerre en Ukraine" [Libération]. Un sommet qui devait permettre d'avancer sur le chemin de la paix en Ukraine.

"La Maison-Blanche a déclaré [le 21 octobre] que la réunion prévue à Budapest, annoncée […] la semaine dernière après un appel téléphonique de deux heures avec Vladimir Poutine, n'était plus en préparation" [Politico].

Selon Libération, "le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont également annulé une réunion prévue pour organiser la rencontre en Hongrie" qui devait se tenir dans la semaine.

Plus tôt mardi, le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, déclarait quant à lui qu'on "ne peut pas reporter quelque chose qui n’a pas été convenu", ajoutant "qu'aucun calendrier précis n'avait été initialement fixé" [L'Express]. La Russie a depuis affirmé que les préparatifs en vue de la rencontre "se poursuivent" [Libération].

Désaccords profonds

Si le rendez-vous n'est plus à l'agenda, c'est notamment parce que "le président américain a montré une frustration croissante envers le président Poutine au cours des derniers mois", note BFMTV. Principal motif de mécontentement : "le refus de Moscou de cesser de se battre le long de la ligne de front actuelle", rapporte la BBC.

"Unanimement saluée par l'Ukraine et les Européens", l'approche de Washington, selon laquelle les parties belligérantes devraient geler le conflit sur cette ligne, est "jugée inacceptable par le Kremlin" [Die Welt]. Fidèle au discours officiel de propagande, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a répété mardi qu'"un cessez-le-feu immédiat en Ukraine ne signifierait qu'une seule chose : la majeure partie du pays resterait sous domination nazie".

Les négociations semblaient pourtant avoir progressé il y a cinq jours. Lors de sa conversation téléphonique avec Donald Trump, Vladimir Poutine aurait annoncé être prêt, "en échange d'un contrôle total sur Donetsk […], à rendre à l’Ukraine des territoires partiellement conquis par les forces russes dans les régions de Zaporijia et Kherson", selon le Washington Post, cité par Courrier International.

Les Européens "pris au dépourvu"

"Le dernier changement dans le projet d'une deuxième rencontre avec Vladimir Poutine devrait soulager les dirigeants européens", souligne Euronews. Ces derniers "s'opposaient à toute initiative visant à obliger l'Ukraine à céder les territoires capturés par les forces russes en échange de la paix".

Les dirigeants de l'UE avaient par ailleurs "été pris au dépourvu par l'annonce" de la nouvelle rencontre russo-américaine, poursuit Politico. Malgré l'absence de toute critique publique, "certains responsables européens ont été frustrés par l’emplacement choisi par Trump de Budapest pour la réunion – non seulement en raison de son symbolisme tragique pour l’Ukraine, mais aussi parce que la Hongrie est membre de l’UE".

La rencontre à Budapest posait par ailleurs des contraintes techniques d'accès : "la plupart des pays européens ont interdit, depuis le début de la guerre en Ukraine, le survol de leur territoire par des avions russes", rappelle Courrier International. Comme plusieurs de ses voisins, la Pologne a notamment mis en garde "Vladimir Poutine contre tout survol de son espace aérien pour se rendre à un sommet en Hongrie" [Reuters]. 

Les Vingt-Sept se retrouveront jeudi à Bruxelles "pour un sommet européen au cours duquel ils espèrent se mettre d’accord sur un soutien financier pérenne à l’Ukraine" [Le Nouvel Obs]. Une réunion de la "coalition des volontaires", qui rassemble les soutiens de Kiev, est en outre prévue pour vendredi.

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