Devant la cour d’assises du Doubs, les deux avocates générales ont accablé l’anesthésiste accusé de trente empoisonnements, dont douze mortels, « parce qu’il a commis l’irréparable, parce qu’il est un tueur en série (…), parce qu’aucun regret n’a été exprimé, parce qu’il ne sait pleurer que sur lui-même et ses proches ».
Depuis plusieurs mois, les signalements de cas d’agressions sexuelles sur des enfants en marge des écoles se multiplient à Paris et sur tout le territoire. Un phénomène encore difficile à quantifier et à qualifier, qui touche un secteur mal défini et mal encadré.
La kétamine, autrefois cantonnée aux marges festives, s’est glissée dans le quotidien de certains vingtenaires. Portée par une esthétique pop et un prix abordable, la substance abîme en silence et se diffuse parmi toutes les classes sociales.