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Francis PISANI
Journaliste

MYRIADES


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20.12.2024 à 15:11

Trouver l’IA sur la plage ≈061

Francis Pisani

Ce n’est pas l’IA qui va « manger le monde », mais ce dernier qui l'absorbe. Bonne nouvelle.
Texte intégral (3134 mots)

Autant y aller franco… Marc Andreessen, un des investisseurs les plus puissants de Silicon Valley, se trompe (et/ou nous trompe) quand il proclame - c’est devenu le mantra de toutes celles et ceux qui s’intéressent au sujet - que « le software, » puis que « l’intelligence artificielle va manger le monde ».

Nous assistons, au contraire, au fait que le monde est en train de digérer les deux. Je crois vraiment que c’est important.

world-eating-software-JustinGarrison.com

La vraie place de l’IA

Commençons par une question embarrassante (pour moi) : et si je m’étais trompé en choisissant « Ce truc change tout » comme titre de mon premier billet pour Myriades ?

Jolie, cette formule marketing (qui a fait la fortune de l’iPhone) n’aide pas vraiment à comprendre ce qui se passe depuis deux ans (apparition de ChatGPT).

Que l’IA et les technologies de l’information (on ne peut les séparer et quand je dis « IA » c’est à ce duo que je me réfère) chamboulent un peu tout ne fait pas de doute.

Je persiste et signe.

L’erreur pourrait bien se trouver dans le fait que je donne l’impression de mettre le « truc » en question au centre des multiples mutations qui nous emportent. Et là, j’ai des doutes. Me serais-je laisser embobiner par le discours dominant chez les technophiles ?

Clairement.

Car, si elle est toujours présente quelque part, l’IA n’est pas toujours au premier plan.

Elle participe aux mutations planétaires, les accompagne, les amplifie, mais n’est que rarement - encore - la cause de quoi que ce soit d’essentiel sur le temps long.

CAS-er.educause.edu-Credit Mark Allen Miller 2018

Le livre n’a pas créé l’époque

L’IA contribue au développement de la médecine, de la politique, de la guerre. Mais ce sont les changements sociaux, climatiques, culturels, économiques et politiques de nos sociétés qui comptent le plus.

Ou, plutôt, leurs inter-actions.

C’est vrai pour toutes les technologies.

Prenons un exemple passé : l’invention de Gutenberg a facilité la circulation des critiques du catholicisme mais n’a créé ni la Réforme ni la Renaissance, auxquelles ont contribué tout autant les « découvertes » de Copernic, Galilée ou Colomb et, plus encore, les mutations sociétales de cette période.

Accélérateur de l’extension du phénomène dans le temps et l’espace, le livre n’a pas créé l’époque.

On gagne toujours à prendre en compte les composantes technologiques des évènements, mais c’est aux inter-actions (bis repetita…) entre les différentes dynamiques qui les utilisent qu’il faut prêter le plus d’attention.

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Un emmêlement de crises

J’ai du mal à croire, à accepter, que le plus important aujourd’hui - comme le laissent entendre trop d’informations récentes sur l’intelligence artificielle - soit d’être au courant des mille recours d’Elon Musk, Marc Andreessen et le gang des algorithmes et de la data, pour gagner encore plus de milliards.

Même leurs incertitudes sur la meilleure façon de pousser leurs technologies au maximum ne me semble pas concerner directement les non-professionnels.

Il est un sujet, par contre, auquel nous gagnerions tous à consacrer plus d'attention : l’emmêlement de crises planétaires risquant de dégénérer en violences et destructions paroxystiques.

C’est là, il me semble, que l’avenir se joue le plus sérieusement. Là que nous pouvons trouver les motivations (purpose en anglais) les plus fortes. Là qu’il convient de faire attention au rôle joué par l’IA et ceux qui l’utilisent comme levier de puissance. Là que comprendre pour anticiper prend tout son sens.

Dès 1976 Edgar Morin a tenté de lancer la « crisologie, » néologisme rugueux mais clair. Pour avancer, il a développé la notion de « polycrises » (Dynamique des relations ≈032) remise en usage récemment par Adam Tooze, professeur à l’Université de Columbia qui précise :

« Une polycrise n'est pas seulement une situation où l'on est confronté à des crises multiples. Il s'agit d'une situation telle que […] le tout est encore plus dangereux que la somme des parties » en raison des inter-actions entre ces différentes sources de tensions, voir de conflits, voir de guerres.

Prenons deux exemples :

  • La crise ukrainienne a facilité le renversement d’Assad, qui relance à son tour les appétits de Daesh sur la Syrie, la montée des tensions entre le gouvernement turc et les Kurdes, l’appétit de Netanyahou pour le Golan et pourrait transformer le pays en nouveau trou noir attracteur d’instabilités armées.

  • La crise climatique entraîne une extension de l’ère géographique favorable aux moustiques et donc des victimes potentielles de la malaria ou de la dengue (500 millions de personnes supplémentaires en 2050 selon certaines études). A l’inverse - les crises sont aussi des opportunités disent les chinois - elle pousse certain.e.s d’entre nous à augmenter leurs consommations de fruits et de légumes ce qui est bon pour la santé.

  • L’IA peut-être utile (pour prévoir certains développements météo par exemple). Mais nous ne pouvons pas lui faire totalement confiance.

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Inter-actions…

Nous avons besoin de prendre un peu de distance, de la regarder sous un autre angle. Nous avons besoin d’une théorie, d’un outil conceptuel permettant de mieux gérer l’outil technologique.

Il existe.

C’est un domaine scientifique encore relativement peu connu et passionnant à explorer, celui de la complexité. Un mot dont il serait dangereux d’avoir peur.

Mais ça veut dire quoi, concrètement ?

Le plus simple (sic), pour commencer, consiste à distinguer « compliqué » et « complexe ».

Mon premier désigne un ensemble de composants, nombreux mais connus, dont les relations (explicables dans un livre imprimé) sont prévues. Un avion par exemple.

Mon second nomme un ensemble d'éléments inter-agissant sans coordination centrale, sans plan établi par un architecte, et menant spontanément à l'émergence de propriétés nouvelles. Il est fréquent de résumer la notion en disant que, dans un tel cas, le tout est supérieur à la somme des parties (voir Tooze, plus haut).

C’est pas faux, à condition de bien comprendre qu'inter-actions et émergence impliquent des processus dynamiques. Une cellule, un réseau social ou des inter-actions algorithmiques, par exemple.

IA et complexité apparaissent ainsi comme complémentaires.

Enfin la plage…

Petit exercice, plutôt agréable… pensez à une plage… espace de rêve, mais aussi de vie et d'inter-actions.

Chacune à son niveau, l’IA et les sciences de la complexité peuvent vous aider à mieux la comprendre. Question - littéralement - de granularité.

« L’échelle macro est significative pour nous. L'échelle micro est significative pour l'IA » explique Helen Edwards sur son site Artificiality. L’IA peut trouver dans les grains de sable - aussi nombreux que les données qu’elle traite - des motifs liés à la géologie locale ou à l'impact écologique des vagues et des tempêtes sur le microbiote du sable.

Prêt à oublier plantes et vie animale, un être humain s’intéresse plus facilement à la présence des surfeurs, des familles, de celles et ceux qui sont là pour simplement bronzer, peut-être en lisant. Des réseaux sociaux y émergent à partir de relations très simples entre individus comme entre potaches d’un même bahut ou un simple flirt amorcé la veille.

Laissez un commentaire.

L’accès à une « IA du sable », permet aux humains qui comprennent les inter-actions de l'écologie, de la géologie, de la météorologie et de l'activité humaine de se concentrer sur les processus donnant lieu à l’émergence de propriétés nouvelles dans différents domaines.

Cela pourrait bien être le type de connaissances dont nous avons besoin pour dégager les chemins les moins scabreux entre toutes ces crises.

Tourbillonnantes, elles ne vont pas disparaître d'elles-mêmes. Notre appétit pour les bonnes nouvelles ne sera que mieux satisfait si nous faisons l’effort de les comprendre, si nous avons le courage d’en parler.

J’y reviendrai donc…

En attendant, je vous souhaite des fêtes joyeuses, aimantes et chaleureuses…

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18.11.2024 à 17:25

Quand le mensonge est le message ≈060

Francis Pisani

La vérité est ce que je dis… ou comment Trump dévoile le secret de la communication et des fragilités de la démocratie aujourd’hui.
Texte intégral (4328 mots)

Bonjour à vous,

Reprenons la conversation après quelques semaines de silence de ma part. Rien dans ma vie privée n’y a contribué, mais je dois reconnaître avoir été bouleversé par la gravité des événements les plus récents. J’ai beaucoup lu et relu, écouté, vu, tenté de comprendre. Jusqu’à l’exaspération. Comme vous peut-être.

Pour mieux comprendre la tech et l’IA, comment s’en servir et s’en protéger, il me semble essentiel de prendre le temps de la situer dans notre monde qui bouge, pas seulement de son fait. Nous aurons plein d’occasions de revenir sur l’impact du duo Trump-Musk dans ce domaine.

Pour le moment, au cœur de nos multiples crises, on trouve la chronique d’une victoire annoncée contre laquelle les mieux intentionnés, chez ceux qui en avaient les moyens, n'ont rien su faire. Facile à critiquer. Mais vain. Comme de traiter Trump ou les Américains de cons. Mauvaise habitude qui ne mène nulle part.

Et si on prenait le problème à l’envers me suis-je alors demandé. Peut-être a-t-il du génie ? Peut-être a-t-il compris quelque chose qui nous échappe ?

Mais quoi ?

Voici mon hypothèse. Parlons-en. Dites ce que vous en pensez. Par mail ou en ajoutant des commentaires que tout le monde peut lire.

A vite…

Quand le mensonge est le message…

Image trouvée sur Salon.com rappelant que le Washington Post a compté 30.753 contrevérités (untruth) proféré par l’ex et futur président lors de son premier mandat

Légions, les arguments avancés pour expliquer le retour triomphal de Trump portent le plus souvent sur le jeu politique : vote des femmes, des hommes jeunes, évolution des noirs et des latino-américains, découpage des circonscriptions électorales ou rôle des médias d’extrême droite, entre autres. Leur nombre même empêche de voir l’essentiel : la variable Trump ! L’homme qui a exploité avec génie (malfaisant de mon point de vue) un secret de la communication :  le mensonge comme message.

Une martingale restée longtemps dans l’ombre parce que les élites étaient d’accord pour n’en pas abuser. Ne sert-elle pas aussi bien le monde économique que politique ?

C’est fini depuis qu’un homme sans surmoi a décidé d’arrêter de faire semblant. Un processus mûrement mis au point au fil des années mais que l’on peut saisir en regardant une courte vidéo révélatrice.

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Le jour où il a cessé de faire semblant

Imaginez un.e prof qui transforme ses cours en rave parties au lieu d’enseigner mais dont les élèves ont le bac avec mention. Y’a un truc ! C’est ce qui s’est passé avec Trump au cours d’un meeting tenu en Pennsylvanie le 14 octobre dernier. Il faisait chaud. Deux personnes se sont évanouies.

Ça suffit en a conclu l’ex-président en quête de réélection : « Ne posons plus de questions. Écoutons simplement de la musique. Faisons-en une musique (sic). Who the hell wants to hear questions, right? (Qui donc a envie d'entendre des questions ?) »


Ça a duré 39 minutes pendant lesquelles le public s'est remué au son d’Ave Marias et de tubes comme Y.M.C.A tirés de sa playlist de Spotify.

Révélateur ? Pas qu’un peu ! Il vide de sens le meeting, moment sacré (mais vite barbant) de toute campagne politique. Il dit aussi clairement que possible « vous n’avez rien à foutre de ce que je pourrais vous dire et moi rien des questions que vous pourriez me poser ». Ce qui compte c’est d’être ensemble, le reste n’est que billevesée, un mensonge auquel nous ne croyons plus.

Peurs, incertitudes et désaffections

Le bonhomme réussit d’autant mieux qu’il s’exprime dans un contexte de crises multiples et atterrantes pour les Américains comme pour le reste de la planète.

  • Les États-Unis sont effectivement moins dominants qu’avant. Ce que confirme involontairement le dernier mot du slogan « Make America Great AGAIN ». De quoi inquiéter ceux qui y vivent.

  • L'accroissement des inégalités fait douter des promesses du système.

  • La Chine est décidée à reprendre la place de première puissance mondiale. Et les anciens pays colonisés demandent une profonde remise en question des équilibres mondiaux imposés dans le cadre de cinq siècles de domination occidentale.

  • Des millions (des dizaines, des centaines de millions ?) d'humains voudraient s'installer aux États-Unis, pour fuir des crises économiques, politiques ou climatiques. Trump a si bien compris  cette dernière qu’il la nie avec l'espoir que sa réalité alternative sera suffisante pour dissuader. Doux rêve mensonger, comme sa promesse « d’arrêter les guerres ». Promesse-mensonge évidente.

Trump l’a emporté en ignorant, dans ses discours, faits et réalités tels que nous les concevons.  « La vérité est ce que tu dis » lui avait enseigné son mentor, l’avocat corrompu Roy Cohn, véritable héros du film dans lequel le milliardaire de l’immobilier n’est encore que The Apprentice.

Mais l’élève a largement dépassé le maître en appliquant à la vie politique et en le déformant à l’extrême le vieux conseil du poète britannique Coleridge expliquant que, dans tout récit de fiction, le lecteur suspendra volontiers son jugement quant à l'invraisemblance de la narration si l’auteur introduit "de l'intérêt humain et un semblant de vérité". C’est dans tous les manuels de Hollywood pour apprentis scénaristes.

Celui de Trump va plus loin : Adieu le simulacre ! Disons n’importe quoi… ou dansons sans rien dire ! Il accélère ainsi la transformation de la politique en spectacle dont il est le héros avec sa passion et sa réussite comme éléments faisant oublier le reste.

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Pire encore, il a compris que la création massive de réalités alternatives - privilège traditionnel des religions, était à sa portée. N’invoque-t-il pas, notamment depuis l’attentat dont il a été la victime, sa « mission divine » ? Une façon d’autant plus forte de créer des liens qu’elle repose toujours sur le « storytelling » les histoires qu’on se raconte ensemble et qui, de ce fait créent des liens comme l’explique le sociologue Hartmut Rosa dans son surprenant livre La démocratie a besoin de religion.

Dans un tel contexte, les explications traditionnelles ne suffisent pas pour expliquer le raz de marée porteur du futur président. Même la perte croissante de confiance dans les institutions, la désaffection chez les plus défavorisés. Et même le fait que la gauche molle ne résout pas leurs problèmes économiques « de classe », alors que ses élites s’en éloignent sur les sujets appelés « culturels » aux États-Unis comme le changement climatique, le « care » ou la défense des groupes marginalisés.

Graph produit par le Financial Times

Restait à en profiter.

La recette

Deux livres nous disent tout ce qu’il faut savoir. L’un sous forme de roman et l’autre d’essai : Le mage du Kremlin et Les ingénieurs du chaos. Tous deux du même auteur Gerardo da Empoli, l’Ottolenghi de la cuisine politique d’aujourd’hui. A lire.

Contentons nous, aujourd’hui, d’une recette express et commençons par ce que nous n’avons pas envie de reconnaître, un peu comme l’épluchage des légumes :

  • Tout indique, y compris un fascinant entretien accordé à Playboy en 1990 (confirmé par The Apprentice), qu’il est très intimement convaincu que le reste du monde abuse de l’Amérique (je préfère dire États-Unis), que celle-ci doit réaffirmer sa puissance et que pour avancer il faut être tough (dur, fort, coriace), voir brutal, et gagner sans la moindre considération pour tout ce qui casse.

  • Depuis sa position de mogul, il sait aborder ce que l’on appelait jadis en France le « petit peuple », donner l’impression de le bien traiter, de l’écouter vraiment. Il utilise sa richesse pour donner l’espoir de réussir à ceux-là même qui n’y parviennent pas.

  • Son talent personnel s'appuie sur une longue pratique de la communication.

Il montre depuis ses premiers combats dans l’arène new yorkaise que : ni la dénonciation de ses mensonges ni les révélations sur ses turpitudes   n’ont le moindre impact sur lui. L’important est qu’on parle de Trump. Une leçon archi-connue que les médias classiques, grands contributeurs à son succès n’ont pas comprise, ni en 2016 ni, ce qui est plus grave, en 2024.

Il a forgé sa compétence en s’adaptant à toutes les formes en vogue au cours des 30 dernières années : tabloïds au moment de la construction de sa Trump Tower, télé-réalité, Twitter très tôt et, au cours des derniers mois, les podcasts conversationnels sans questions embarrassantes mais avec une très forte audience.

La recette de Trump lui permet de se libérer à la fois du vieil adage de McLuhan selon lequel le médium est le message et de celui de Roy Cohn lui inculquant « la vérité est ce que du dis ». Elle repose sur un un raisonnement à la fois audacieux et simplissime : les mensonges deviennent vérité, quel que soit le médium, du moment qu’ils provoquent des émotions. Regardez, si vous ne l’avez pas encore fait, la vidéo insérée plus haut.

Chaud devant… les risques

La répétition de son succès invite à s’interroger. Et si la tromperie, pour ne pas dire le mensonge, était la réalité de la communication (sa vérité ?). C’est en tous cas ce qu’elle véhicule trop souvent, comme le révèlent la plupart des publicités auxquelles nous sommes exposés des milliers de fois par jour aussi bien que les promesses si rarement tenues des candidats aux élections politiques.

Pas besoin, ici, de trancher. Une chose semble claire pourtant : qui fait du mensonge son message ne peut s’en tenir à une victoire électorale.

C’est tout un pan de la société qui pourrait basculer. Commençons par une image simple.

« La catégorie du ressenti se superpose désormais à celles de la vérité et du fait. Ainsi de la météo et des mesures de la température qui affichent à la fois le degré vérifié par les thermomètres et le niveau « ressenti » censé intégrer la force du vent » explique joliment le philosophe français et professeur à New York, François Noudelmann, dans son tout récent livre Peut-on encore sauver la vérité ?

Juste avant d’ajouter que « Le gouvernement par les émotions a toujours été la marque des régimes autoritaires, cependant que les démocraties étaient supposées en appeler à la raison des citoyens ».

Presque en écho, le politiste hongrois Balint Magyar explique dans le New York Times, que « le populisme offre une résolution des problèmes sans contraintes morales » alors que « la démocratie libérale offre des contraintes morales sans résoudre les problèmes».

« Trump promet que vous n'avez pas à penser aux autres » ajoute-t-il.

Encore une promesse, un mensonge, qu’il semble difficile de transformer en réalité sans passer à un régime autoritaire, car « les autres  » manquent rarement de frapper à votre porte…

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