Le président Trump et son chef de la diplomatie ont menacé, vendredi 18 avril, de renoncer à la recherche de la paix en Ukraine, au lendemain des pourparlers inédits avec les Européens et les Ukrainiens, à Paris.
A la fin du XIXᵉ siècle, Jules Méline a mis un coup d’arrêt en France au libre-échange promu par le Second Empire. Sans grand impact économique, ses droits de douane ont eu un fort effet psychologique, forgeant un « mythe Méline » dont s’inspire Donald Trump, observe l’historien Eric Anceau, dans une tribune au « Monde ».
Les prévenus comparaissaient, vendredi, devant le tribunal de Çaglayan, à Istanbul, pour répondre d’accusations de participation à des manifestations non autorisées, organisées pour protester contre l’arrestation maire de la ville, Ekrem Imamoglu.
Entre-deux-guerres, de graves déséquilibres financiers ont entraîné des tensions commerciales qui ont renversé l’ordre international. Une période à méditer alors que les Etats-Unis s’avèrent aujourd’hui incapables de réduire seuls leur dette extérieure publique et privée, note l’économiste Pierre-Cyrille Hautcœur dans une tribune au « Monde ».
Le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni entend réhabiliter ce courant, qui avait pour objet d’exalter la vitesse, la puissance, le mouvement industriel, et s’était trouvé des affinités avec le fascisme.
Forgé dans les années 1930 par le penseur communiste italien Antonio Gramsci, le concept d’« hégémonie culturelle » est aujourd’hui revendiqué par le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni, comme il l’avait été, dans les années 1970-1980, par l’intellectuel français de la nouvelle droite Alain de Benoist.
De l’immigration à la guerre dans la bande de Gaza ou le gel de l’aide humanitaire internationale, les sujets de friction entre Washington et le Vatican ne manquent pas. La rencontre, samedi, entre le vice-président des Etats-Unis et le cardinal Parolin, numéro deux du Saint-Siège, devait en partie solder la dispute.
Alors que le parti qui contrôle la région est traversé par des rivalités ayant dégénéré en affrontements, le premier ministre, Abiy Ahmed, a procédé à de nouvelles nominations pour tenter de désamorcer la crise.