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Le Travailleur Alpin

Journal de la Fédération de l'Isère du Parti Communiste Français

27.03.2024

Edouard Schoene

A l’appel de la FCPE, les parents se sont mobilisés ce 27 mars pour dénoncer les groupes de tri des élèves.

Mercredi 27 mars, les parents d’élèves du collège Jules Vallès de Fontaine étaient appelés à ne pas envoyer leurs enfants pour protester contre la réforme gouvernementale des collèges.

Très peu de collégiens se sont présentés à 8h. Magali Marquet, référente du conseil local FCPE, élue au CA du collège l’explique : « Le très peu d’élèves présents ce matin au collège (10 à 20%) est le résultat d’une information diffusée en amont aux parents d’élèves. Les élèves en ont beaucoup discuté entre eux. Cette réforme que nous dénonçons et combattons va trier les enfants selon leur niveau, va isoler les enfants de familles modestes, va casser les groupes classe. Les élèves vont se retrouver à changer en permanence de groupes. Or l’expérience montre l’importance d’une classe pour les élèves. Les élèves vont changer de professeurs ce qui va rendre difficile le suivi des élèves, notamment en maths et en français ; nous dénonçons qu’il n’y a pas de moyens supplémentaires qui seraient nécessaires. »

Grenoble Veynes Lus-la-Croix-haute

Magali Marquet.

M. Lapierre, enseignant d’éducation physique, syndicaliste du SNEP (FSU) rappelle l’opposition des enseignants au tri des élèves. « Ce sont les parents d’élèves (FCPE) qui ont appelé les parents à ne pas envoyer leurs enfants au collège, pour protester contre les mesures du projet « le choc des savoirs ». Nous-mêmes appelons le 2 avril à une grève des enseignants. Nous sommes opposés à cette réforme et notamment la mise en place de groupes de niveaux. L’école est attaquée de plus en plus. La politique gouvernementale casse peu à peu l’école. Les résultats des travaux de la recherche scientifique dans le domaine des sciences de l’éducation montrent que la mise en place de groupes de niveaux est un procédé délétère. Cela fait éventuellement progresser les meilleurs des élèves mais les élèves en difficulté le sont encore plus avec les groupes de niveaux. Dans la réforme il y a également des mesures pour mettre des heures supplémentaires pour les élèves en difficulté et cela aggrave leur situation. Ce qui fonctionne, c’est de laisser les élèves ensemble et de les encadrer avec des effectifs réduits ou plus d’adultes pour les encadrer. Cette réforme est conçue pour former encore plus d’élites. »

M. Lapierre.

Les groupes de niveaux, l’enseignant les a de fait déjà pratiqués. « J’ai travaillé en SEGPA (classes pour enfants en difficulté), indique-t-il, et J’ai vu les effets négatifs d’enfants stigmatisés en tant qu’élèves de SEGPA. » Il a également enseigné dans une classe à effectifs réduit : « on voit, ici au collège, qu’avec des effectifs à vingt, le fonctionnement est très différent. En épidémie de grippe, par exemple, à effectifs réduits, la classe fonctionne beaucoup mieux. »

Le collectif des parents d’élèves du collège Jules Vallès a diffusé un tract et un quatre pages très explicatif, sur la réforme qu’ils dénoncent. Le ministère de l’éducation nationale n’hésite pas à nommer sa réforme des collèges, «CHOC des SAVOIRS,  une mobilisation générale pour élever le niveau de notre école ». La FCPE, au niveau national, explicite son positionnement sur cette réforme.

A la Villeneuve, l’enterrement de l’école publique

Le 27 mars, de nombreux collèges ont participé au mouvement collèges morts. Ainsi à la Villeneuve de Grenoble, au collège Lucie Aubrac. Le 26 mars, parents et enseignants ont ainsi participé à l’enterrement de l’école publique et de l’égalité des chances. Ils se sont recueillis devant son cercueil.
Une réunion d’information sur les velléités ministérielles avait été organisée le 25 mars, associant parents, enseignants et habitants de la Villeneuve.

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26.03.2024

Edouard Schoene

Elsa Faucillon, députée communiste des Hauts-de-Seine.

A l’initiative de Jérémie Iordanoff, député de la 5e circonscription de l’Isère (EELV), se tenait une réunion publique à Domène, lundi 25 mars. L’affiche appelant à cette réunion portait pour titre « résoudre la crise démocratique ». Quatre députés étaient présents autour de l’invitant : Cyrielle Chatelain (EELV), Elsa Faucillon (PCF) , Raquel Garrido (LFI) et Boris Vallaud (PS).

Cette réunion (plusieurs autres du même type se sont tenues ou vont se tenir en France, fait écho aux travaux que mène un intergroupe parlementaire de la Nupes, sur la  VIe République, mis en place en avril 2023. Devant un auditoire attentif d’une salle remplie (environ deux cents personnes), les cinq parlementaires ont développé les raisons pour lesquelles iels travaillent sur une réforme constitutionnelle et des lois pour conquérir des avancées démocratiques. Tous ont souligné une grave crise institutionnelle, sociale, politique lourde de conséquences et de risques en dénonçant une « Ve République à la dérive ».

Jérémie Iordanoff, membre de la commission des lois, regrette que notre système parlementaire, qui était longtemps un modèle, devient une exception dans les systèmes parlementaires démocratiques avec une dérive autoritaire. Il souligne que les épisodes gilets jaunes ou lutte contre la loi retraites ont engendré une défiance croissante envers les institutions, les partis politiques, la justice, l’école.

Raquel Garrido développe un argumentaire pour la VIe République en soulignant « qu’une constitution ne peut être en décalage avec la société. Or la Constitution de 1958 (modifiée en 62 par l’élection du président au suffrage universel) ne peut plus durer. Cela nous a sauté à la figure lors du vote sur la retraite le 16 mars 2023 avec l’usage du 49.3». Puis elle développe la méthode à mettre en œuvre, notamment au regard de ce qu’elle a vu au Chili, pour mettre en œuvre un mouvement populaire pour une réforme constitutionnelle.

Syndicats retraites Vizille Nupes

La salle de l’Escapade avait fait le plein.

Boris Vallaud, président du groupe PS à l’assemblée nationale souligne à son tour que la constitution est à bout de souffle. « Le Parlement est une machine à trahir », précise-t-il avec nombre d’exemples qui illustrent son propos. « Macron s’est moqué de son Parlement, de son peuple, en confiant au Conseil constitutionnel le soin de défaire une loi immigration inique, inspirée de l’extrême droite. »

Elsa Faucillon souligne que « le fil que nous tissons ici aujourd’hui est important pour construire l’avenir au-delà des élections européennes. Il y aura besoin pour 2027 d’une candidature commune». Elle se félicite du travail engagé autour de l’intergroupe parlementaire en souhaitant que la discussion sur la VIe République prenne de l’ampleur populaire. « Une société ne va pas bien quand ses membres n’ont pas de pouvoir. Macron c’est le pire de la Vè République. » Elle insiste sur le fait que nos lois institutionnelles sont inadaptées à la souveraineté du peuple..

Dans son exposé elle souligne avec force que « la VIe République ne peut se réduire à un pouvoir plus grand du Parlement ». Le nouvel âge démocratique passe par celui de la démocratie dans les entreprises, par un statut juridique des grandes et très grandes entreprises.

Retraites Nupes Vizille

Jérémie Iordannof, député de la cinquième circonscription de l’Isère.

Cyrielle Chatelain développe un appel à un sursaut démocratique pour sauver la planète. Elle décrit avec pertinence l’incompatibilité entre la démocratie et l’opacité de l’information, la désinformation en œuvre avec une presse inféodée au capital. « Il faut parvenir à une loi qui permette aux journalistes de choisir leur rédacteur en chef. » Puis elle développe la notion de « communs » (terre, eau…).

Un débat riche s’est mis en route à l’issue d’une première conclusion de Jérémie Iordanoff au cours de laquelle il a annoncé une journée parlementaire, le 4 avril, avec un projet de loi sur la démocratie, qu’il défendra.

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26.03.2024

Edouard Schoene

Patrick Le Hyaric, lors de son intervention à l’institut de la communication des des médias, à Échirolles.

Patrick le Hyaric, directeur de l’Humanité de 2000 à 2020, était présent à Echirolles le 19 mars dernier, pour marquer le 120e anniversaire de l’Humanité. Nous l’avons rencontré à cette occasion.

Dans un premier temps il a prolongé la réflexion de Cyprien Caddéo qui, le 16 mars à Echirolles, traitait la question de l’ère numérique de la presse quotidienne.

« Un journal papier, c’est chaque jour une œuvre : c’est dessiné, il y a un menu, il y a un graphisme, une cohérence. Le lectorat du papier est familier de cette cohérence. Le numérique permet plus de choses (écrits, vidéos, liens…). Il permet à l’Humanité de proposer une offre complète avec un quotidien, un hebdomadaire, des hors série et des articles sur son site, ce denier mis à jour plusieurs fois dans la journée.
Le lecteur, sur le numérique, ne lit pas un déroulé cohérent. Il picore un ou des articles. S’il y a gratuité, il consulte les sites de l’Humanité, Libération sur certains thèmes. Le lecteur des journaux papier lit et reviend sur les quotidiens et magazines.
Avec les algorithmes, nous verrons l’actualité de Macron à Marseille et ne verrons pas le député Darhéville à l’Assemblée nationale dénonçant la fermeture de l’usine Ascométal à Fos. L’algorithme choisit pour nous le sujet. L’Humanité ne peut pas sortir de ce système des GAFAMs. L’avantage du numérique c’est de nous servir des informations dans l’instantané, mais le numérique pousse à la pensée unique. Les mots clés du numérique ne sont pas social, communiste, grève… sauf si c’est pour dire « la grève emmerde les gens ». Le Figaro et le Monde mettent des moyens considérables et ont un accord avec Google, qui coûte cher, pour être en haut des référencements. Ces mêmes journaux ont également un accord avec openAI, système d’intelligence artificielle qui fournit des photos et articles. Ceci augure d’une disparition de nombre de journaux, par exemple du fait des articles générés par l’intelligence artificielle, pour le sport. »

Patrick Le Hyaric répond ensuite à la question d’actualité « guerre et paix ». La seule issue en Ukraine serait la guerre ?

« Il n’y aura pas de victoire militaire. Ceux qui pensent cela oublient 1870, 14-18. Après ces deux défaites, l’Allemagne a mené la guerre 39-45. En Russie, Poutine est un nationaliste, veut reconstituer une empire eurasiatique. On peut infliger une défaite, mais il y aura demain plus nationaliste que Poutine. Il n’y a pas de solution sans que les peuples s’en mêlent contre la guerre. La guerre Russie Ukraine peut durer longtemps avec des risques immenses. Les armées se parlent, mais une mauvaise interprétation, une erreur, peuvent causer un déclenchement de la guerre au-delà de l’Ukraine. Si un missile tombe en Pologne, une guerre peut éclater par l’application de l’article 5 du traité de l‘Otan. Au Kremlin (Prigogine, Medvedev) comme au Pentagone, il y a des faucons.
Si on avait un président français fidèle à la tradition de la diplomatie Française, au lieu de faire son cacou avec ses gros bras, il irait voir le président chinois, indien, d’Afrique du Sud, voire Erdogan, pour leur dire, « amenons Poutine à une discussion ». A partir de Minsk, il y a de quoi négocier. Il faut trouver une solution, discuter le statut de l’Ukraine, dire que des pays tiers peuvent garantir un traité de sécurité.
Poursuivre la guerre, c’est très très dangereux, en particulier après le triomphe des élections russes truquées. Il faut un cessez-le-feu pour aller vers un traité de paix.
Les Etats Unis veulent élargir l’OTAN en Europe de l’Est pour s’occuper de leur ennemi, la Chine.

Concernant le Moyen Orient ceux qui ne disent pas qu’il faut un état palestinien avec les frontières de 1967 et Jérusalem est pour capitale, laissent faire une stratégie consistant à donner un petit canton, dirigé par Abbas. L’OTAN veut, avec Israël, une pointe avancée au Moyen Orient.
J’ai fait voter au Parlement européen une résolution de compromis (début années 2000), revendiquant un État palestinien (frontières 1967, Jérusalem est pour capitale). Ceci a pu se faire, notamment du fait que des députés européens, ayant visité la Palestine, ont changé leur point de vue sur la question. C’est ainsi que le général Morillon, député européen (groupe de Bayrou) ayant fait une visite, après avoir subi le mal traitement des check points , a pris conscience de ce qu’est la colonisation israélienne.»

Patrick Le Hyaric cite d’autres exemples d’élus de droite du Parlement européen transformés dans leur conviction par un séjour à Jérusalem, découvrant la réalité des exactions commises par les colons et l’armée israélienne.

Il poursuit :

« Le parlement européen s’est droitisé. Les gauches sont divisées. Aujourd’hui il y a une grave fracture sur la question de la paix en Ukraine : socialistes-EELV d’un côté et LFI-PCF de l’autre. Il faut que l’on prenne des initiatives pour montrer qu’il y a mouvements de gauche en Europe pour la paix. Les régimes se durcissent en Russie, Ukraine. La référence de Poutine c’est Staline et les tsars. Il faudrait arriver à solidariser les travailleurs d’Europe avec les syndicats en mettant en liaison la question de la paix et les questions sociales ; le concept de guerre sert à limiter les libertés. »

L’entretien se termine en évoquant Jaurès qui a buté, avant d’être assassiné, sur la question de solidariser les partis socialistes pour la paix.

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25.03.2024

Luc Renaud

Les représentants du collectif du lac devant un plan d’eau dont ils souhaitent une restauration qui conserverait ses usages actuels.

Le collectif du lac s’oppose au projet municipal de transformation du plan d’eau du parc Jean Verlhac en un lac où la baignade sera autorisée. Un projet d’ampleur dont ce prévaut une municipalité fière d’investir dans les quartiers populaires pourtant contesté par des habitants qui dénoncent une restriction d’accès à un îlot de fraîcheur facteur de cohésion sociale.

« Nous ne voulons pas d’un lac fermé. » C’est l’un des – nombreux – arguments avancés par les opposants au projet municipal de transformation en « lac baignable » du plan d’eau du parc Jean Verlhac au coeur de la Villneuve.

Le projet figurait dans le programme municipal de la liste conduite par Eric Piolle en 2020. Il a fait l’objet d’études pour aboutir à un constat : le respect de la réglementation en vigueur, compte tenu de sa surface, impose des contraintes comparables à celle d’une piscine. Et c’est là que le bât commence à blesser.

Clôtures

Le collectif du lac, qui regroupe les deux unions de quartier de la Villeneuve ainsi que treize conseils syndicaux, s’inquiète des clôtures imposées pour que la baignade soit « légale ». Car, si le projet prévoit la gratuité d’accès, il comporte aussi une limitation du nombre d’usagers simultanés et donc un barriérage. Assorti d’une surveillance par des maîtres nageurs. Ce qu’impose la loi. Au cours des quatre mois d’été au cours desquels le dispositif serait en fonctionnement, le plan d’eau ne serait ainsi accessible qu’aux heures d’ouverture.

« Ce lac est un espace de lien social, notamment au cours des chaudes soirées estivales, explique Paul Hazebroucq, de l’union de quartier Géants Baladins, incompatible avec des barrières qui empêcheront l’accès aux pelouses qui le bordent. »

Sur cette question de la clôture du plan d’au Chloé Pantel, ajointe au maire en charge du secteur 6 qui comprend la Villeneuve, n’est pas si catégorique. Dans le projet tel qu’il est aujourd’hui construit, « il reste à définir la hauteur des barrières qui pourront atteindre deux mètres, barrières pour partie intégrées à des aménagements paysagers et, pour un tiers d’entre elles, démontées pendant huit mois de l’année ». Quant aux espaces actuellement utilisés tard les soirs d’été, elle indique que des espaces resteront accessibles avec des aménagements de type jeux d’eau pour permettre aux habitants de pouvoir bénéficier de l’îlot de fraîcheur du parc. Et que l’horaire de fermeture le soir reste à définir – pas trop tard tout de même.

Restriction de l’ouverture de la piscine des Dauphins

Reste la question de la réduction des horaires d’ouverture de la piscine des Dauphins, située entre la Villeneuve et le Village olympique. Car les maîtres nageurs et les agents affectés au lac baignable seront des personnels de la ville détachés d’autres structures, et notamment de la piscine des Dauphins, réduisant d’autant les possibilités d’accueil du public aux Dauphins. Ce que dénonce le collectif du lac et ne dément pas Chloé Pantel, contrainte budgétaire oblige.

Grenoble Veynes Lus-la-Croix-haute

Le collectif a donné une conférence de presse le 22 mars pour appeler au retrait du projet en son état actuel.

Question gros sous, les critiques du collectif ne sont d’ailleurs pas moins vives. Le projet prévoit un investissement de 4,8 millions d’euros pour augmenter la profondeur du plan d’eau, colmater les fuites, installer un système de phytoépuration, moderniser les pompes… « Nous ne sommes évidemment pas opposés à une restauration du lac, bien au contraire, souligne Martine Jullian, de l’union de quartier des Baladins et qui fut conseillère municipale déléguée au patrimoine historique et à la mémoire élue sur la liste d’Eric Piolle en 2014 et jusqu’en 2020. Des investissements jugés nécessaires, pour restaurer la qualité de l’eau notamment, et non pas pour un projet qui restreindrait l’usage du plan d’eau et « dénaturerait la valeur patrimoniale du parc de la Villeneuve ».

Coût de fonctionnement

Le coût de fonctionnement fait également l’objet de critiques. Comme toute piscine, le lac de la Villeneuve aura un coût annuel. Son entretien, les agents qui y seront affectés… Mais il entraînera des dépenses supplémentaires : le montage et démontage des barrières amovibles, des vestiaires et équipements obligatoires pour une piscine… Au total, l’estimation annuelle du coût de fonctionnement du lac est de 400 000 euros. « Pour une piscine ouverte quatre mois dans l’année, c’est très supérieur au coût annuel de 160 000 euros qui était celui de la piscine Iris, fermée en 2015 pour être remplacée par celle des Dauphins parce qu’elle coûtait trop cher », commente Martine Jullian. Même en tenant compte de l’inflation depuis neuf ans.

Ce qui conduit le collectif à s’interroger sur la pérennité de l’installation : ces 400 000 euros ne prennent pas en compte le coût d’éventuelles dégradations au cours de l’été et Paul Hazabroucq se pose la question : « dans le contexte budgétaire que connaissent les collectivités locales, ce niveau de dépenses pourra-t-il être assumé longtemps par la ville ? »

Autre volet des critiques portées par le collectif, celui de la concertation. Gilles Kuntz – représentant de l’union de quartier de Villeneuve Arlequin, ancien président du groupe des élus écologistes ADES, Verts et Alternatifs au conseil municipal et candidat en fin de liste avec Eric Piolle en 2014 – note que « déjà en 2020, le comité citoyen dont les participants avaient été tirés au sort avait formulé des propositions identiques aux nôtres pour la restauration du lac, propositions que la ville ne veut pas entendre aujourd’hui ». Il évoque également les 500 signatures physiques recueillies sur les pétitions du collectif – en plus des 1300 en ligne dont 800 issues du département – pour souligner que « nous qui vivons ici, nous avons une expertise d’usage ».

La prise de position de la métropole attendue

Et maintenant ?

Le lac fait partie de l’ensemble de la rénovation urbaine de la Villeneuve, de ses logements et de son parc, qui dépasse très largement le seul dossier du lac. Un programme aux multiples financeurs, dont la métropole et l’Agence nationale de la rénovation urbaine. Le collectif compte sur la métropole pour revoir le projet : les conseillers communautaires devraient émettre un avis lors d’une réunion du conseil métropolitain au mois de mai. Quant au conseil municipal de Grenoble, il devrait lui aussi se prononcer d’ici l’été.

Ce qui n’empêchera pas le projet d’encore évoluer dans la dernières phases de son élaboration, souligne Chloé Pantel, dans le domaine du mobilier et des horaires d’ouverture notamment tout en se félicitant de travaux qui vont avancer avant 2026 à l’entrée nord du parc et du côté de la place du marché.

En l’état actuel des choses, le début de la mutation du plan d’eau est programmé pour l’été 2026 et les premières « baignades autorisées » pourraient avoir lieu à l’été 2027.

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24.03.2024

Luc Renaud

Jérémie Giono, secrétaire départemental du PCF Isère ; Fabrice Morand, ancien officier de police et consultant auprès des collectivités locales ; Anthony Caillé, secrétaire général de la CGT-police; et Jérôme Barbieri, élu d’opposition à Rives.

Le PCF organisait le 22 mars un débat sur l’efficacité de l’action pour la sécurité publique. Qui passe par le respect des missions de la police judiciaire et par des moyens pour la prévention et l’action de proximité. Et certainement pas par les caméras et des polices municipales de substitution à l’État.

« Nous sommes allés porter plainte à la suite d’un cambriolage, à Fontaine. Le policier qui nous a reçu nous a expliqué que le maire communiste de la ville refusait de mettre des caméras et que ça factorisait les cambriolages. Ça fait trois ans que le maire n’est pas communiste et que la ville est passée à droite. » Témoignage entendu le 22 mars dernier à Rives, lors d’une rencontre débat organisée par la section communiste locale. Outre le défaut d’information – grave – d’un fonctionnaire de police, l’anecdote témoigne d’un mythe et d’un discours officiel : pour vivre tranquille, pas besoin de moyens humains, la caméra peut tout.

Anthony Caillé, secrétaire général du syndicat CGT police, le démontait d’un constat : « le taux d’élucidation grâce aux caméras est proche de zéro ». Ce qui pose une question : la lutte contre l’insécurité, est-ce montrer au public que l’on fait quelque chose, ou est-ce empêcher la commission d’actes délictueux ?

Stups, chercher les grammes ou les tonnes ?

L’efficacité en la matière, c’est déjà la mise en cause des auteurs. Par exemple dans le domaine du trafic de drogue. « Pour cela, il faut des enquêteurs qui puissent travailler sur le temps long pour remonter et démanteler des filières », explique Anthony Caillé, qui a travaillé aux stups au cours de sa carrière. Avec des saisies de plusieurs centaines de kilos à plusieurs tonnes, à comparer avec les dizaines de grammes dont les actuelles opérations « places nettes » se prévalent aujourd’hui. « Les récentes réformes de la police judiciaire limitent les moyens d’enquête », note Anthony Caillé. D’où la revendication de la CGT de rattacher une police judiciaire au ministère de la Justice pour en accroître l’efficacité. La demande également de permettre aux douaniers de faire leur métier : « le contrôle des opérations commerciales, alors qu’on leur demande de se consacrer presque exclusivement au contrôle des étrangers ».

Des moyens pour assécher les trafics, des moyens pour la sanction, qui vont de pair avec une nécessaire prévention. « La politique du chiffre consiste à multiplier les arrestations dans la petite délinquance ; ce n’est pas efficace, ça non plus », constate Fabrice Morand, ancien officier de police et aujourd’hui formateur au Centre national de la fonction publique territoriale. Les prisons n’ont jamais été aussi surpeuplées et tous les observateurs s’accordent à reconnaître qu’elles sont des écoles de la récidive, des lieux de passage de la petite à la grande délinquance. D’autant que rare sont les collectivités à mettre en œuvre des programmes de réinsertion, pour lutter contre les récidives, justement.

La proximité des services publics, dont la police

Face à cette réalité, tous les intervenants s’accordaient à souligner que la sécurité publique est un problème de société qui concerne globalement le lien social dans le village, le quartier, la rue… Tout comme l’Education nationale, les associations qui font vivre l’éducation populaire, les collectivités locales, la politique de la ville, l’accès à la santé et plus généralement aux services publics de proximité…

Services publics de proximité dont font partie les commissariats et gendarmeries. « L’État ferme les commissariats et les gendarmerie et les préfets sont chargés d’inciter les élus à développer les polices municipales », dénonce Fabrice Morand. Tandis qu’au développement des polices municipales correspond le recul des polices nationales.

Or, leurs missions ne se recoupent pas, la lutte contre la délinquance ne relève pas des polices municipales qui n’en ont pas les outils, les compétence, la formation. Tandis que l’éloignement du terrain des fonctionnaires de police se traduit, aussi, par l’assèchement du renseignement indispensable à l’efficacité du travail des enquêteurs.

Des arguments contre les thèses racistes

Le débat s’engageait à ce sujet avec Laurent Lavost, premier adjoint de la municipalité de droite de Rives, chargé de la sécurité publique, échange qui mettait au jour l’écart des points de vue.

Une soirée de réflexion qui nourrit d’arguments un sujet que la sphère médiatique dominante limite trop souvent à des thèses racistes et sécuritaires.

Une vidéo à retrouver sur cette soirée

La soirée a été filmée. On en trouvera ici la vidéo.

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Comment fonctionne la France insoumise ? Pas comme d’autres partis, assurément. Entre centralisme de fer et état gazeux d’un réseau social, entre décisions parisiennes opaques et multiplication des échanges horizontaux… Etat des lieux, avec des militants qui font vivre le mouvement en Isère, au cœur d’une nébuleuse qui se cherche une architecture.

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CGT Grenoble Isère

Génération urgence

L’engagement au sein d’une organisation politique, d’un syndicat, d’une association, quand on a moins de trente ans ? Ca existe. Dans des formes d’aujourd’hui. Et un contexte difficile. Tour d’horizon avec quatre militants. Tous décrivent le sentiment d’urgence qui habite la jeunesse. Au moment où le mouvement social témoigne de sa vitalité.

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20.03.2024

Didier Gosselin

Devant l’hôtel de ville de Bourgoin-Jallieu.

A Bourgoin-Jallieu, deux rassemblement se sont tenus ce matin du 19 mars. L’un devant la mairie de Bourgoin-Jallieu, à l’appel des syndicats CGT et CFDT des agents territoriaux sur la prime de pouvoir d’achat, et un devant le collège Allende réunissant des représentants de collèges et lycées, à l’appel de l’intersyndicale locale.

Les agents territoriaux de Bourgoin-Jallieu faisaient signer, dès 9h du matin, une pétition demandant au maire LR Vincent Chriqui de respecter le principe d’équité entre les différentes fonctions publiques, principe qu’il avait lui-même évoqué pour justifier le passage aux 1607 heures, et de procéder au versement de la prime du pouvoir d’achat.

Eric Orcel, délégué CGT rappelle que pour les territoriaux cette prime est facultative et non obligatoire, ce qui convient très bien au maire LR de Bourgoin qui refuse donc de la payer et propose royalement aux agents 80 centimes en plus sur leur ticket restaurant… Un mépris qui est conforme à l’attitude quotidienne du maire envers ses agents, souligne le délégué CGT, qui rappelle que Vincent Chriqui mène une bataille permanente contre les syndicats depuis son élection en 2014. La pétition de la CGT s’est couverte de signatures des agents dans une ambiance conviviale et avec le soutien du public et de syndicalistes d’autres branches.

Grenoble Veynes Lus-la-Croix-haute

Ambiance syndicale aux marches du palais municipal.

En milieu de matinée, une cinquantaine d’enseignant·e·s se sont retrouvé·e·s devant le collège Allende de Bourgoin-Jallieu, représentants douze établissements du Nord-Isère, de l’école primaire au lycée, pour tenir une sorte d’assemblée générale en plein air. Deux heures d’échanges qui ont porté sur les différents sujets qui dégradent les conditions de travail et l’accueil des élèves. Chacune et chacun a pu évoquer la réalité concrète et les effets du manque de profs, du non remplacement, des dotations horaires insuffisantes, des postes partagés, des sureffectifs, de la mise en place des groupes de niveaux qui vont accentuer le tri social et remplacer des dispositifs qui fonctionnaient, même s’ils n’étaient pas parfaits. Le management, parfois autoritaire, a été évoqué dans la mesure où il accompagne la mise en place des contre-réformes qui s’accumulent et fait jouer aux directions un rôle de plus en plus éloigné de la pédagogie…

Les enseignant·e·s de lycée pro ont dénoncé la casse de la voie professionnelle et souligné la cohérence de la politique suivie avec les attaques aujourd’hui contre le collège et visant à normaliser le tri social dès le collège, avec notamment la mise en place des groupes de niveaux, et orienter les enfants des classes populaires vers un lycée pro toujours plus dégradé et supplanté par les centres d’apprentissages gérés par le patronat.

 

Assemblée générale en plein air, devant le collège Allende.

Les enseignant·e·s constatent qu’ils et elles ont un gros travail militant à fournir pour conscientiser et mobiliser leurs collègues en vue des futures actions évoquées dans les jours à venir en faveur du service public d’éducation : collège mort, grève reconductible, rassemblement devant un établissement privé…

Grenoble Veynes SNCF

A Roussillon, c’est devant les loaux de la communauté de communes que les enseignants artistiques et les militants de l’union locale CGT s’étaient donnés rendez-vous à 11h ce 19 mars.

Collectif de l'étoile ferroviaire de Veynes

Dès 8h30, les militants de l’UL CGT de Roussillon se sont rassemblés devant les locaux de France travail.

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END

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