Publié le 11.08.2025 à 14:29
> juillet 2025 Etre humain Le journal de la Fondation pour le Logement des défavorisés N°128
« Zéro logement bouilloire »
La Fondation pour le Logement, au cours d’un séminaire à l’Assemblée nationale le 11 juin, a invité les Députés à construire avec elle une proposition de loi visant à adapter les logements aux fortes chaleurs en recourant à des procédés qui n’alimentent ni n’accélèrent le changement climatique.
>23 juillet 2025 Le Dauphiné Libéré
Grenoble. Ecoles occupées. Des « solutions » de relogement pour toutes les familles.
La Ville indique que des solutions de relogement ont été trouvées pour toutes les familles qui dormaient encore dans les écoles grenobloises avant les vacances scolaires.
La conseillère municipale déléguée à la précarité : nous avons besoin d’un accompagnement renforcé de l’Etat, dont c’est la compétence et la responsabilité, pour augmenter les moyens et le nombre de place d’hébergement sur le territoire.
Métropole de Grenoble. Des locataires d’Actis dénoncent des régularisations de charges exorbitantes
Ils sont tous équipés de chaudière à gaz et, selon la Confédération syndicales des familles (Csf) qui les accompagne, sont victimes d’un contrat passé en 2023 avec GEG. Cette dernière justifie la forte augmentation de tarifs appliquée aux locataires par l’indexation des tarifs sur le marché international du gaz et des circonstances imprévues telle l’invasion de l’Ukraine
Constatant que des dividendes importants sont versés par GEG chaque année à la Métro et à la Ville la Csf se demande si ces bénéfices n’auraient pas pu alimenter un bouclier social pour les locataires concernés.
>18 juillet 2025 Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné
Ce qui m’intéresse c’est d’agir sur le plan local …
…confie Michelle Daran, présidente de l’association Un Toit Pour Tous au représentant de la publication qui l’interview.
Questionnée sur les motivations de son engagement personnel dans l’action sociale et plus particulièrement de sa prise de responsabilité comme présidente d’un Toit Pour Tous elle évoque l’importance des difficultés de logement en Isère, la manière dont l’association s’y prend pour contribuer à y faire face ainsi que ses limites.
« Nous sommes là pour produire du logement pour les plus défavorisés »
>16 juillet 2025 Le Monde
Les offices publics HLM lentement grignotés par le privé
Fusion-absorption des bailleurs sociaux publics d’Aix-en-Provence et d’Auxerre, prise de participation privée dans celui de la métropole lilloise… Le phénomène, sans être massif, inquiète les oppositions locales et les associations de locat
>11 juillet 2025 Le Monde
La réforme annoncée du DPE est-elle une bonne nouvelle ?
Matignon projette de revoir le mode de calcul à compter de 2026, ce qui ferait sortir 850 000 logements du statut de passoire thermique. Si la réforme satisfait professionnels et propriétaires, elle va ralentir la réduction de la précarité énergétique.
>10 juillet 2025 Le Dauphiné Libéré
Grenoble. Ecoles occupées, réquisition de logements : quelles solutions cet été ?
Alors que les vacances scolaires ont débuté depuis quelques jours, plusieurs écoles grenobloises sont encore occupées par des familles en attente d’hébergements d’urgence. Sur cette année scolaire 40 ménages (152 personnes) ont occupé à des moments différents des écoles.
La municipalité a demandé à la Préfecture de procéder à des réquisitions de logements vacants (1750 inoccupés depuis plus de 2 ans) et est décidée, sans réponse, a le faire elle-même bien que le pouvoir de réquisitionner des maires soit très contraint. Après 2 mois aucune réquisition n’a pu être lancée.
>10 juillet 2025 Le Monde
Logement : « L’emploi risque de devenir le goulot d’étranglement de notre stratégie de rénovation »
Il est possible de mener une politique de l’offre, dans le secteur de la rénovation énergétique des logements, pour lever le verrou de la main-d’œuvre et transformer cette filière encore très artisanale, explique, dans une tribune au « Monde », Simon Yaspo, ingénieur du Corps des mines
>10 juillet 2025 Le Monde
Action Logement mène la bataille face à l’Etat tenté de récupérer ses copieuses ressources
L’ancien 1 % logement craint la signature d’un arrêté entérinant le changement de statut de sa filiale financière en administration publique. Son président y voit un risque de « voir s’effondrer notre modèle de logement social ». Le bras de fer oppose le premier bailleur européen et Bercy depuis 2022.
>09 juillet 2025 Le Monde
Le Conseil économique et social propose un vaste plan pour créer plus de logements tout en répondant aux défis climatiques
L’instance qui représente la société civile auprès du gouvernement a adopté, mardi 8 juillet, un avis avançant 22 préconisations originales ou inspirées de rapports précédemment publiés.
>23 juin 2025 Le Dauphiné Libéré
Isère.Briser sa solitude en logeant un jeune
L’association Domicile inter-générations isérois (Digi) favorise la mise en contact entre un sénior qui possède un logement et un jeune en recherche d’hébergement. Ce dispositif arrive à Noyarey
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Publié le 10.07.2025 à 16:20
Jeudi 3 juillet 2025 au soir, Un Toit Pour Tous rassemblait dans ses locaux des collectifs et associations qui accueillent et hébergent des migrants. 13 d’entre eux étaient représentés
Un Toit Pour Tous en soutien de dynamiques collectives solidaires
Le principe du dispositif LASUR (Logement d’attente en réponse à des situations d’urgence) repose sur l’engagement d’un collectif de citoyens en lien avec une ou plusieurs personnes migrantes, prêts à les aider à trouver et financer un logement disponible. Mais la famille ou la personne isolée ne pouvant pas conclure un bail, c’est l’association Un Toit Pour Tous qui est la locataire.
Diverses personnes, salariées et bénévoles d’Un Toit pour Tous interviennent en appui de ces collectifs : aide à la recherche de fonds, accompagnement à trouver un logement, bilan budgétaire réalisé avec une comptable, et des permanences assurées par une juriste de l’ADATE ont lieu tous les 15 jours.
Par ailleurs, des bénévoles bricoleurs peuvent également intervenir dans les logements pour effectuer de petites réparations. D’autres aident aussi à la recherche de logements pérennes lorsque les personnes ont obtenu un titre de séjour (on parle alors de LASUR renforcé). Le pôle social d’un Toit Pour Tous peut aussi intervenir auprès de ces familles hébergées.
Plusieurs responsables de collectifs citoyens ont souligné la compétence et l’amabilité des salariés d’Un Toit pour Tous. Selon eux, sans cela, ils n’auraient pas pu mener à bien l’accueil de ces personnes migrantes.
Toutes les personnes accueillies sont dans une démarche active pour régulariser leur situation. Même si elles peuvent être contraintes à l’heure actuelle d’attendre 7 ans sur le territoire pour demander une régularisation, elles construisent les preuves de leur intégration : apprentissage du français, bénévolat, scolarisation, recherche de promesses d’embauche en plus de rassembler l’ensemble des documents nécessaires demandés (passeport, actes de naissance, livret de famille…)
Des subventions indispensables pour le soutien de ces dynamiques solidaires
Le soutien d’Un Toit Pour Tous par le dispositif LASUR est financé par une subvention de Grenoble Alpes Métropole et par la Fondation pour le logement des défavorisés. Les collectifs de citoyens, de leur côté, portent humainement et financièrement l’hébergement de ces familles ou personnes isolées migrantes.
Une grande générosité comme point commun
Les collectifs de citoyens faisant de l’accueil et portant l’hébergement de personnes migrantes sont divers. Quelques-uns sont constitués en association permettant de faciliter les dons privés. Mais la plupart sont des collectifs informels. À l’origine de la plupart de ces groupes, il y a la rencontre d’une famille sans hébergement et de personnes qui veulent leur proposer un accueil et un hébergement en attendant que leur situation soit régularisée. Pour certains d’entre eux dans le cadre ou non de réseau éducation sans frontière (RESF) le lien se fait par les enfants à l’école. La durée et l’ancienneté de ces collectifs est très variable, certains ont plus de dix ans, d’autres sont récents. Beaucoup de ces groupes n’existent que le temps nécessaire à la famille pour obtenir les autorisations ouvrant l’accès à un logement social. D’autres groupes sont plus durables, tels celui du Trièves, de la Chartreuse ou l’APARDAP sur Grenoble. Ils accueillent des personnes seules ou des familles dans des logements dont ils assurent le financement.
Une mobilisation des donateurs difficile à maintenir dans la durée
Une fois passée la mobilisation initiale, ces groupes ont comme point commun la difficulté à maintenir l’engagement des donateurs et soutiens. Bien souvent, la mobilisation repose sur très peu de personnes qui peinent à trouver des relais ou des remplaçants.
Favoriser l’intégration par l’accompagnement des familles
Dans la grande majorité des cas, cet accompagnement par des collectifs de citoyens aide à l’intégration de ces familles car il va bien au-delà d’un simple soutien au logement. Ce sont des relations humaines qui parfois perdurent quand les familles disposent d’un logement durable. Dans de nombreuses familles les enfants ont de bons résultats scolaires. Il y a aussi pour les membres des collectifs un enrichissement humain fort de rencontres avec des autres cultures et coutumes. Lorsque le collectif est lié à une école, cela apprend la solidarité aux enfants.
Des accueils permettant une meilleure acceptation des migrants
Les propositions d’accueil dans les communes rurales éloignées de Grenoble sont parfois plus compliquées car les personnes accueillies ont souvent à faire des démarches au chef-lieu du département. Mais les relations semblent un peu différentes et favorisent la connaissance et l’acceptation des accueillis dans ces communes. De plus, les élus communaux sont parfois très moteurs pour favoriser un accueil des migrants en attente de régularisation. Tel est le cas dans le Trièves. Une réflexion avec « Modus Operandi » est menée en vue des prochaines élections municipales pour promouvoir le concept de territoires accueillants. Un document sera publié début août.
Des logements « tampons » indispensables sur l’agglomération grenobloise
Véronique Mangin a alerté sur le besoin d’avoir des logements « tampons » sur l’agglomération grenobloise. Car, entre le moment où un collectif de citoyens fait appel à Un Toit Pour Tous pour une famille et la conclusion d’un bail pour héberger celle-ci, il se passe quelques semaines. Il faut donc un appartement « tampon » pour éviter que ces personnes soient à la rue.
L’objectif est que les personnes hébergées puissent bénéficier de logements durables. La durée moyenne pour les familles dans le dispositif est de 31 mois. Cela a tendance à augmenter en raison des pressions que l’État cause aux migrants qui veulent être régularisés.
Il est très important de faire valoir la capacité d’intégration des migrants par les démarches collectives d’accueil.
Grâce à ces 25 collectifs et à Un Toit Pour Tous, le dispositif LASUR a permis en 2024 à une quarantaine de ménages d’être hébergés soit 160 personnes dont 86 enfants.
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Publié le 03.07.2025 à 14:09
>03 juillet 2025 Le Monde
Droit au logement opposable : un nombre « historique » de demandes
Près de 125 000 ménages non ou mal-logés ont déposé un recours en 2024, soit 14 % de plus qu’en 2023. Le nombre de reconnaissances DALO et d’attributions de logement ont, eux aussi, progressé.
>26 juin 2025 Le Monde
Vers une proposition de loi transpartisane pour éliminer les « bouilloires thermiques », ces logements qui deviennent invivables à cause de la chaleur
La Fondation pour le logement des défavorisés publie une étude sur les logements inadaptés aux fortes chaleurs, jeudi. Sept groupes parlementaires sont en passe de déposer un texte sur la question à l’Assemblée.
>24 juin 2025 Le Monde
A Lyon, société civile et élus ouvrent des « sites humanitaires » pour protéger les sans-abri
Constatant l’insuffisance de l’hébergement d’urgence assuré par l’Etat, des associations, des collectifs d’ex-habitants de squats et des collectivités mettent en place une « protection humanitaire » dans des logements ou des locaux temporairement vacants.
>20 juin 2025 Le Monde
A Lyon, une initiative prometteuse pour lutter contre les logements vacants
« Immobilier, une crise européenne ». Soutenues par la métropole, trois associations humanitaires proposent une plateforme pour rassurer, aider et convaincre les propriétaires de remettre leurs biens en location, dans une région aux 6 000 logements vacants.
>18 juin 2025 Le Monde
Les services de l’Etat renouent avec l’évaluation du besoin en logements
A la différence de la précédente édition, qui remontait à 2012, l’étude du service statistique du ministère du logement ne propose pas de chiffrage global, mais montre qu’il faut construire plus d’habitations que les 263 000 lancées en 2024.
>16 juin 2025 Le Monde
Les organismes HLM prennent la sécurité à bras-le-corps
Les bailleurs sociaux mettent en œuvre des moyens grandissants pour assurer la « tranquillité résidentielle », tout en pointant le désengagement de l’Etat et les tentatives de récupération politique.
>13 juin 2025 Le Monde
Vers un troisième acte de la rénovation urbaine des quartiers prioritaires
La ministre du logement, Valérie Létard, a annoncé, jeudi 12 juin, le lancement d’une mission de préfiguration afin de définir les modalités de la poursuite de cette politique publique engagée depuis 2004.
>12 juin 2025 Le Monde
Le gouvernement annonce doubler les fonds consacrés à la rénovation urbaine en 2026
Les 116 millions promis par la ministre du logement à l’ANRU, plus de deux fois supérieurs aux 50 millions d’euros versés par l’Etat en 2025, restent bien en dessous des 270 millions d’euros réclamés par l’agence. Une mission de préfiguration a également été lancée pour repenser cette politique publique.
>6 juin 2025. Cfdt Retraités. Commission logement et cadre de vie.La lettre
Sept mesures présentées par 65 organisations membres du Pacte du pouvoir de vivre Pour répondre aux urgences sociales et écologiques qui s’aggravent, les associations du Pacte du pouvoir de vivre ont formulé, le mardi 6 mai 2025, sept mesures qui portent notamment sur la prolongation de l’expérimentation de l’encadrement des loyers qui doit prendre fin en 2026 et le triplement du montant du chèque énergie.
>05 juin 2025 Le Monde
Logement évolutif : le tour de passe-passe du ministère du logement sur le rapport d’évaluation de la loi ELAN
Le document transmis par le gouvernement au Parlement fin avril diffère largement du rapport initial, qui dressait un constat « plus que mitigé » de la loi de 2018. Son article 64, qui réduit à 20 % la part de logements neufs accessibles aux personnes handicapées, avait fait l’objet de vives critiques.
> 4 juin 2025 Le Dauphiné Libéré
Echirolles. « Lorsque tu es handicapé, personne ne te soigne au 4ème sans ascenseur… »
Tétraplégique depuis un accident en avril 2023 O.R. a du rentrer il y a 3 mois chez lui à Echirolles dans l’appartement au 4e étage sans ascenseur dont il est propriétaire. Depuis il ne peut plus sortir ni accéder à la majeure partie des soins médicaux .
« Le désert médical ce n’est pas une fiction »
« Quand tu es dans cette situation tu disparais du paysage »
> 30 mai 2025 Le Dauphiné Libéré
Isère. Pension de famille :un moyen efficace pour éviter la rue.
Baux reconductibles automatiquement à des conditions tarifaires très avantageuses, animation par des hôtes, pas de limitation du temps d’occupation, accès par le Service intégré d’accueil et d’orientation (Siao), les logements en pension de famille sont réservés à des personnes à faible niveau de ressources qui connaissent des situations d’isolement ou d’exclusion sociale. Ils font partie intégrante des plans Logement d’abord (2018 et 2027).
En Isère l’objectif est de 120 nouvelles places sur la période 2023-2027 avec 25 places déjà créées et une centaine de nouvelles ouvertures prévues à terme.
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Publié le 24.06.2025 à 14:42
Le DALO/DAHO : un droit, pas un simple dispositif
Créé par la loi du 5 mars 2007, le Droit au logement opposable (DALO) et le Droit à l’hébergement opposable (DAHO) permettent aux personnes mal logées ou sans domicile, répondant à des critères bien définis[1], d’exiger un logement ou un hébergement adapté. Ce droit est né d’une mobilisation citoyenne et associative, notamment du mouvement des Don Quichotte, et reste un levier important pour faire valoir une justice sociale en matière de logement. Mais il ne suffit pas d’un texte : encore faut-il pouvoir l’utiliser. Le rôle des associations comme Un Toit Pour Tous est ici crucial.L’engagement d’Un Toit Pour Tous
Depuis 2009, notre association propose des permanences hebdomadaires pour accompagner les personnes dans leurs démarches DALO/DAHO. Une équipe de 12 bénévoles reçoit chaque semaine une quinzaine de personnes pour les aider à constituer leur recours et faire valoir leurs droits. Cet accompagnement permet aussi de mieux comprendre les réalités de l’exclusion : attente prolongée, hébergement indigne, sans-abrisme, etc.La COMED : un espace de lutte et de décisions
La commission de médiation (COMED) examine chaque mois 80 à 100 dossiers. Elle regroupe, à part égale, d’une part des représentants de l’État, des collectivités, des bailleurs et, d’autre part, des représentants d’associations. Son président est nommé par le préfet pour 3 ans, un poste renouvelable sans limite. Les visions au sein de la commission sont parfois bien différentes, pour ne pas dire bien opposées : entre une défense inconditionnelle du droit à un toit et une approche plus gestionnaire. La COMED est, de fait, aussi un lieu de rapport de force : pour beaucoup d’associations, c’est une bataille politique pour faire vivre un droit souvent réduit à un « droit de papier ».Données 2024 et début 2025 : un droit en tension
En 2024, la COMED a reçu 1058 recours (713 DALO / 345 DAHO), avec seulement 40 % de dossiers reconnus prioritaires. Mais, depuis le début de 2025, une évolution positive est à noter : 208 recours DALO, dont 70 % acceptés et 184 recours DAHO, avec 49 % d’acceptation. Cela donne un taux global de 60,7 % de décisions favorables Cette progression est notamment liée à la présence active de représentants des personnes concernées.Enjeux juridiques récents
Des évolutions juridiques ont marqué l’année :- Le Conseil d’État (mai 2024) a restreint l’accès à l’hébergement pour les personnes sous Obligation de quitter le territoire français (OQTF) sauf circonstance exceptionnelle. Dans les faits seule la présence de très jeunes enfants (- 3 ans) est prise en compte par les services de l’État comme circonstance exceptionnelle. Le Haut comité pour le Droit au Logement (mars 2025) rappelle que « être à la rue constitue, en soi, une circonstance exceptionnelle de nature à porter atteinte à la santé physique et psychique et à la dignité d’un être humain, quels que soient son âge, son genre et sa situation administrative ».
- Plusieurs rejets de la COMED ont été annulés en justice à Grenoble, preuve que la bataille se joue aussi sur le terrain juridique. Sur ce terrain il faut signaler le rôle important de l’Équipe juridique mobile (EJM) de la ville de Grenoble, engagée aussi dans le soutien au recours DALO/DAHO.
Appel à engagement
Un Toit Pour Tous appelle les bénévoles à s’impliquer dans l’accompagnement des recours DALO/DAHO (lundi après-midi, à la maison de la vie associative et citoyenne) et/ou à rejoindre les travaux de la COMED. Le Secours Catholique a également sollicité Un Toit Pour Tous afin d’accompagner et/ou de former des bénévoles pour qu’ils tiennent à leur tour des permanences DALO/DAHO. Des réflexions et discussions sont en cours mais aucune décision ne sera prise avant la rentrée car Un Toit Pour Tous ne peut se disperser et…manque de bénévoles dans ce domaine ! Le renouvellement des membres de la COMED est prévu en juin 2026 : une opportunité stratégique pour renforcer la présence des associations de terrain et défendre une vision humaine et inconditionnelle du droit au logement. Il est demandé à toutes et tous de faire connaître, autour de soi, l’existence de ce droit opposable au logement et à l’hébergement.[1] DALO : Pour être reconnu-e prioritaire, il faut : – Être éligible au logement social ; – Et se trouver dans l’une des situations suivantes : sans domicile, menacé-e d’expulsion sans relogement, hébergé-e temporairement, logé-e dans un logement insalubre ou inadapté, ou en attente d’un logement social depuis un délai anormalement long (25 mois à Grenoble). DAHO : Il faut avoir sollicité un hébergement (structure d’accueil, logement-foyer, résidence hôtelière à vocation sociale) sans avoir reçu de proposition adaptée. Une condition de régularité de séjour s’applique selon le type d’hébergement demandé.
L’article Le droit à un toit et le rôle de la commission de médiation DAHO/DALO est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.
Publié le 24.06.2025 à 14:18
Philippe Bernadat est bénévole et administrateur à Un Toit Pour Tous. Engagé depuis 2004, il est aujourd’hui bénévole au sein du groupe des bricoleurs, dans le groupe mécénat et à la gestion des SCI.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Philippe Bernadat. Je suis retraité et je travaillais dans le domaine de l’informatique et des statistiques. J’habite à Varces-Allières-et-Risset, je suis marié et j’ai trois enfants. Je suis élu à Varces et engagé dans plusieurs associations, et ce depuis un moment : à Un Toit Pour Tous mais aussi au sein d’une association de transition énergétique et énergie citoyenne. J’ai toujours aimé participer à la vie collective.
Depuis quand avez-vous découvert son action ?
J’ai connu l’association en 2004-2005, par des bénévoles recherchant des investisseurs pour les Sociétés civiles immobilières. Sensibilisé à l’idée d’investir dans le logement, j’ai rejoint cette initiative.
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager en tant que bénévole et, plus récemment, en tant que membre du conseil d’administration ?
J’ai d’abord financièrement investi dans les SCI, puis cherché à m’impliquer davantage. Aimant bricoler, j’ai rejoint les bénévoles bricoleurs, mais mon travail ne me permettait pas d’intervenir en journée. J’ai donc participé au groupe de bénévoles AG Copro, puis pris en charge la gestion des SCI dès 2014.
Avec l’afflux de réfugiés syriens et le programme LAMI, j’ai rejoint les bénévoles pour aménager les logements. Plus tard, j’ai intégré le groupe mécénat et ai participé à l’organisation des Rencontres. J’ai accepté d’entrer au CA en 2024 pour apporter mon expérience.
Comment envisagez-vous votre rôle en tant qu’administrateur de l’association ?
Je suis encore en phase de découverte, mais mon rôle est de proposer et questionner les décisions pour assurer la pertinence des actions de l’association.
Quels sont, selon vous, les enjeux prioritaires pour Un Toit Pour Tous dans les années à venir ?
L’objectif principal, selon moi, c’est de produire le plus grand nombre de logements, tout en restant proches des locataires. Il ne faut pas que cela devienne une industrie. Un Toit Pour Tous s’est professionnalisée, on arrive à proposer des loyers abordables.
Nous devons accroître la visibilité de l’association pour nous faire davantage connaître. Il faut assurer une bonne gestion interne et maintenir l’engagement des bénévoles. Et enfin, il faut trouver des financements, et cela est le travail notamment des bénévoles au groupe mécénat !
Quelles sont vos relations avec les autres bénévoles et les salariés de l’association ?
Je travaille en binôme avec les bénévoles bricoleurs et collabore avec les travailleurs sociaux pour l’accueil des locataires. J’interagis aussi avec l’équipe communication et participe à des événements.
Y a-t-il un moment fort de votre engagement à Un Toit Pour Tous particulièrement marquant ?
Pendant le COVID, j’ai installé des protections Plexiglas pour assurer l’accueil du public. Un autre moment marquant était une édition des Rencontres à Alpexpo en 2006 ou 2007, avec un public très large. Plus récemment, j’ai réussi à amener la mairie de Varces à signer une convention et créer un logement près de la mairie.
Quel événement ou action de l’association vous semble particulièrement emblématique de son engagement ?
Les Rencontres, chaque nouveau logement trouvé et les échanges quotidiens avec les bénévoles et salariés.
Un dernier mot pour conclure (et encourager d’autres personnes à s’engager) ?
C’est gratifiant de voir qu’on peut réaliser des projets collectivement pour aider ceux qui en ont besoin. Le logement est un besoin essentiel, et chacun peut trouver une façon de contribuer à sa manière.
L’article S’engager activement pour le logement social : le témoignage de Philippe, bénévole est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.
Publié le 20.06.2025 à 16:22
>29 mai 2025 Le Dauphiné Libéré (supplément mensuel Sud-Isère DL immobilier et habitat
Bail solidaire : pourquoi ça cartonne ?
>23 mai 2025 Le Monde
L’essor des pensions de famille, plébiscitées pour loger d’anciens SDF
Les pensions de familles, qui logent plus de 25 000 personnes en situation précaire, organisent leur semaine nationale, avec le soutien du gouvernement, qui ambitionne de créer 10 000 places supplémentaires d’ici à 2027. Pour en savoir plus.
>21 mai 2025 Le Dauphiné Libéré
Grenoble. Réquisition des logements vides : après les promesses, ils attendent les actes
En 2022, le conseil municipal de Grenoble a voté une délibération permettant au maire de réquisitionner les logements vacants à des fins sociales et solidaires, mais il ne l’a jamais appliquée… Alors que le maire a annoncé vouloir procéder sous peu à des réquisitions les collectifs (dont Réseau d’éducation sans frontière, Droit au logement etc.) attendent des actes.
>15 mai 2025 Synthèse de presse de l’Ush 728
Logement social et environnement : concilier urgence sociale et enjeux climatiques
La présidente de l’Ush : « Qu’on arrête d’utiliser l’écologie pour bloquer des projets de construction ». Les enjeux climatiques doivent être traités, mais « si les gens crèvent dehors et ne sont pas logés, ça ne changera rien au sujet ! ». Les recours ne sont pas liés à l’écologie, mais à la nature « très sociale » des logements, souvent contestée par des collectifs d’habitants et soutenue par certains élus. Aujourd’hui, ce dont on a besoin, c’est plutôt d’un soutien politique national et local pour dire : construisez, réhabilitez, restructurez, mais logeons tout le monde ! »
Nouvelle hausse des expulsions locatives en 2024
Selon la Fondation pour le logement des défavorisés : « La loi dite Kasbarian-Bergé adoptée en 2023 a fortement durci les procédures, réduit drastiquement les possibilités de maintien dans le logement et s’est accompagnée d’instructions auprès des préfets pour expulser de manière plus systématique
>16 mai 2025 Le Monde
Crise du logement : 15 villes européennes durement frappées en appellent à l’UE pour trouver des financements
Une « alliance des maires pour le logement », lancée par Barcelone et rassemblant Rome, Paris, Budapest ou Athènes, a présenté, jeudi 15 mai, un plan à 80 milliards d’euros à la Commission européenne. L’objectif est d’augmenter l’offre de logement social et abordable et de soutenir la rénovation énergétique. Pour en savoir plus.
>16 mai 2025 Le Monde
Immobilier : les revers du « coliving », nouvelle industrie de la colocation
Très rentable, la location de chambres au sein d’appartements rénovés prospère sur fond de crise du logement dans les métropoles. Pour en savoir plus.
>10 mai 2025 Le Dauphiné Libéré
Fontaine. Famille à la rue : le maire interpellé par un collectif…
…constitué de Resf Fontaine, conseil local Fcpe du collège Jules Valles, Fcpe 38, association des parents d’élèves et personnels du lycée Gérard Philippe ? intersyndicale enfants migrant.e.s à l’école, de la Fsu, de Sud et du Cnt,Dal 38, groupe solidarité de la paroisse catholique St Michel du Drac qui a souligné l’urgence de la situation de la famille M (le tribunal a confirmé l’expulsion) dont 2 enfants sont scolarisé à Fontaine.
>7 mai 2025 Synthèse de presse de l’Ush 727
Insee. En 2022, 34% des ménages du parc social vivaient en dessous du seuil de pauvreté́ (une hausse de 5 points en six ans) et que la moitié d’entre eux avait plus de 53 ans. (Lemonde.fr, 28/04/25).
>05 mai 2025 Le Monde
Logement : un nombre inédit de ménages ont été expulsés par la force en 2024
En 2024, 24 556 expulsions locatives forcées ont eu lieu, soit 29 % de plus qu’en 2023, a annoncé, lundi, le ministère du logement. Il promet « un plan d’actions pour prévenir et traiter les impayés ». Les associations craignent une nouvelle hausse des mises à la rue. Pour en savoir plus.
L’article Point presse mai 2025 est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.