Un Toit Pour Tous
UTPT se donne pour mission de favoriser l’accès et le maintien dans un logement décent des personnes à faibles ressources en lien avec les collectivités locales.

25.09.2023

Entretien avec Cécile Legendre, administratrice à Un Toit Pour Tous

Anne-Laure Navarro

Cécile Legendre est secrétaire d’Un Toit Pour Tous, membre du bureau et administratrice. Elle est également référente du groupe DALO depuis plus de 6 ans.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

J’ai travaillé pendant longtemps dans le domaine du logement, à l’Union sociale pour l’habitat et sur la politique de la ville à la ville de Grenoble. J’ai participé notamment à des opérations de développement des quartiers Mistral et Villeneuve.

 

Depuis quand connaissez-vous l’association et comment avez-vous connu son action ?

Je suis grenobloise, je connais l’association depuis très longtemps… D’abord par l’intermédiaire de René Ballain (président de l’Observatoire de l’hébergement et du logement) pendant mes études, puis à l’occasion de la vente d’un appartement dans laquelle Un Toit Pour Tous était intervenue.

 

Pour quelles raisons et depuis quand vous êtes-vous engagée au sein de l’association ?

Je me suis engagée à Un Toit Pour Tous en 2010-2011, juste après ma retraite. Les questions liées au logement me mobilisent particulièrement depuis longtemps.

 

Sur quelles actions, quels groupes de bénévoles êtes-vous impliquée ?

J’ai tout de suite intégré le groupe DALO au moment où la permanence se mettait en place. Pour moi, le travail autour du DALO est fondamental. La loi a eu le grand mérite d’affirmer que le logement est un droit.

Mon activité au sein du groupe DALO me permet d’être directement au contact des personnes, de rester au contact de la réalité sociale.

René Franck (ancien référent du groupe DALO) ayant quitté Un Toit Pour Tous pour s’investir ailleurs, j’ai pris sa « succession » comme référente du groupe DALO ainsi qu’au bureau. À l’époque, il était important que chaque groupe de bénévole y soit représenté.

 

Quel est votre rôle de référente DALO ?

C’est un rôle essentiellement d’animation, de suivi et d’organisation. Il faut veiller au planning des permanences afin de s’assurer qu’il y ait toujours suffisamment de monde pour accueillir les personnes, il faut également veiller à ce que les nouveaux bénévoles soient accueillis dans des bonnes conditions.

En fait, il s’agit de faire vivre le collectif en proposant des temps d’échanges, de rencontres et de formations.

Comment voyez-vous votre rôle en tant que membre du bureau et administratrice de l’association ?

C’est Andrée Demon (présidente d’Un Toit Pour Tous de 2016 à 2021) qui m’a proposé le poste de secrétaire d’Un Toit Pour Tous. C’est un rôle très traditionnel : il s’agit de fixer les ordres du jour, convoquer aux assemblées générales et rédiger les comptes rendus.

Être au bureau est très intéressant car cela permet d’avoir une vue d’ensemble des différentes activités menées par Un Toit Pour Tous. Je participe également aux réflexions, aux orientations prises par l’association.

 

Quels sont pour vous les enjeux importants dans les années à venir ? 

Pour l’association, l’enjeu est de pouvoir continuer à produire du logement très social, dans des quartiers qui favorisent la mixité sociale, dans un contexte difficile pour l’ensemble des bailleurs sociaux.

Un autre enjeu est de pouvoir maintenir le travail d’interpellation et d’information mené par Un Toit Pour Tous. Mon investissement au sein de l’association est très en lien avec cette dimension. C’est très important : continuer d’interpeller pour faire avancer les choses. Rester engagé et militant.

 

Quelles sont vos relations avec les autres bénévoles et les salariés de l’association ?

J’ai des relations surtout avec le service communication et animation ainsi qu’avec Véronique. Les relations sont peu développées avec les autres services car le groupe Dalo agit auprès d’un public extérieur et non auprès des locataires d’Un Toit Pour Tous.

 

Quels ont été/sont pour vous les temps forts de l’association ?

Les temps forts étaient les réunions du Comité social de l’habitat (anciennement Les Rencontres d’Un Toit Pour Tous) aujourd’hui ce sont pour moi les journées à destination des bénévoles et des adhérents. Ce sont des moments d’échanges très importants.

 

Quel est l’événement qui vous a le plus marqué à Un Toit Pour Tous ?

Ce qui me frappe toujours c’est l’implication des bénévoles dans les groupes et au sein de la gouvernance. Ils sont très présents, très actifs, cela permet des échanges et une réflexion de grande qualité.

 

Un mot pour conclure cet échange ?

Nous recherchons encore une ou deux personnes pour s’investir dans le groupe DALO et tenir des permanences les lundis après-midi à la maison des associations de Grenoble. Pour toutes personnes intéressées et/ou souhaitant plus d’informations, ne pas hésiter à me contacter. Avis aux volontaires !

Plus d’informations sur le groupe : https://www.untoitpourtous.org/devenir-benevoles/dalo-droit-au-logement-opposable/

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22.09.2023

Un partenariat exemplaire avec le Pays voironnais

Anne-Laure Navarro

Entretien avec Alyne Motte, élue depuis 27 ans et aujourd’hui 2e adjointe au maire de Voiron, en charge des solidarités et du logement ainsi que vice-présidente du CCAS et vice-présidente à l’habitat et au logement d’urgence de la communauté d’agglomération du Pays voironnais (CAPV). 

Quelle est votre préoccupation majeure aujourd’hui sur le territoire de la CAPV en matière de logement ?

En tant qu’élue, ma préoccupation est de loger les plus démunis, les personnes à faibles ressources, sans pour autant négliger les personnes qui travaillent mais qui ont des revenus modestes.

 

En quoi Un Toit Pour Tous répond à votre problématique en matière de logement sur le territoire ?

Pour moi, l’association Un Toit Pour Tous occupe une place centrale parmi les acteurs du logement.

C’est grâce à elle que l’on peut loger sur le territoire du Pays voironnais les publics les plus démunis, les personnes les plus fragiles. En effet, l’offre de logements très sociaux (PLAI adaptés) que propose Un Toit Pour Tous permet de loger des publics qui ne sont pas pris en compte ailleurs. Sans le partenariat avec Un Toit Pour Tous, il y a des personnes qui ne seraient pas logées ou qui seraient en hébergement perpétuel.

 

Quelles sont les personnes qu’Un Toit Pour Tous vous permet d’accompagner sur votre territoire et comment ? 

La plus-value d’Un Toit Pour Tous est incontestablement la mise en œuvre et le suivi de mesures d’accompagnement qui permettent de répondre au mieux aux besoins des personnes très vulnérables. Ces personnes sont fragilisées, elles n’ont que les minimums sociaux pour vivre et ont besoin de cet accompagnement social que l’on ne trouve pas chez tous les bailleurs classiques. Par exemple, les dispositifs d’apurement des dettes permettent d’accompagner les familles qui, en raison de ces difficultés, sont menacées par des procédures d’expulsion.

 

Quels sont les projets les plus significatifs que vous souhaitez mettre en lumière ?  

La collaboration avec Un Toit Pour Tous permet de réhabiliter ce qu’on appelle des « dents creuses[1] ». Un Toit Pour Tous est très bon dans ce domaine-là. L’association a en effet la faculté, les compétences pour intervenir sur des petites opérations sur mesure, là où d’autres bailleurs sociaux n’iraient pas.

 

Pourriez-vous dire quelques mots sur le dernier projet de réhabilitation de 9 logements dans l’hyper centre de Voiron ?

C’est une très belle opération à venir. Les logements sont très bien situés, en centre-ville. La réhabilitation entreprise par Un Toit Pour Tous va permettre à des personnes aux revenus très modestes de se loger, des personnes que nous aurions eu du mal à loger sans ces solutions.

 

Comment voyez-vous l’avenir ?

Je suis une fervente adepte du « diffus » (logements sociaux insérés dans le tissu urbain existant permettant de favoriser la mixité sociale). Il faut le défendre et pour cela disposer de financements pérennes. Le Pays voironnais est d’ailleurs est un des premiers à financer ce type de logements très sociaux : les PLAI adaptés.

 

Quels sont vos souhaits ? 

Il faut davantage aller démarcher les communes fortement carencées en privilégiant les rencontres avec les maires.

À la communauté d’agglomération du Pays voironnais, nous souhaitons développer également la production de logements sociaux dans la ville centre (Voiron) et les 4 pôles urbains (Voreppe, Moirans, Tullins, Rives) car il y a une forte demande et ces territoires sont très bien desservis par les transports en commun et sont à proximité des services, des écoles etc.

Par ailleurs, nous aimerions disposer de davantage de logements sociaux avec ascenseur. En effet, la question de l’accessibilité face au vieillissement de la population est en enjeu fort sur notre territoire !

 

Pouvez-vous nous citer un exemple qui a très bien fonctionné ?

Oui, la réhabilitation de plusieurs logements dans le quartier DiverCité de Voiron. Ce sont plusieurs appartements de petites tailles, répartis sur différents étages, occupés par des personnes seules qui étaient auparavant des gens à la rue ou en centre d’hébergements.

 

Comment travaillez-vous concrètement, au quotidien, avec notre association ? 

La responsable de Territoires, l’agence immobilière à vocation sociale d’Un Toit Pour Tous, est présente à toutes les commissions des attributions de logements du Pays voironnais qui ont lieu une fois par mois.  Concernant les acquisitions de logements, c’est Un Toit Pour Tous qui présente les projets au fil de l’eau et le Pays voironnais valide si oui ou non un financement peut être fléché sur telle ou telle réhabilitation.

 

Un mot pour conclure ?

J’apprécie beaucoup le travail avec Un Toit Pour Tous, notamment avec les acteurs qui gravitent autour de l’association. C’est une association avant tout à vocation sociale, l’accompagnement des familles proposé par Un Toit Pour Tous est primordial pour maintenir les personnes dans leurs logements.

[1]

Dans une ville ou un village, la dent creuse est un espace non construit entouré de parcelles bâties. Une telle situation peut résulter d’une ancienne zone agricole où une unique parcelle est restée vierge de constructions, de la démolition d’un édifice, ou encore d’un terrain vague.

Un partenariat avec le Pays voironnais depuis 2006

  • 39 logements en gestion locative répartis sur 37 communes
  • 91 personnes logées sur le territoire dont 44 enfants

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18.09.2023

Les propriétaires nous confient leurs logements : rencontre avec Georges et Catherine, propriétaires solidaires

Anne-Laure Navarro

Quelle est votre expérience en tant que propriétaires solidaires ?  

Depuis septembre 2022, nous louons notre appartement à un monsieur qui vit seul. Il s’agit d’un T2 de 50m2, situé dans une petite résidence, près du Lycée Mounier à Grenoble.

Comment avez-vous connu le dispositif ?

Nous avons découvert ce dispositif via un flyer déposé dans notre boite aux lettres. On savait qu’il existait des structures qui proposaient ce type de location solidaire mais nous n’avions pas encore franchi le pas.

Nous avions cet appartement depuis 15 ans en location. Ensuite, il n’a pas été loué pendant 4 mois et cela a été pour nous l’occasion de réfléchir à faire autrement.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans le dispositif ?

La perspective de pouvoir louer moins cher et donc de permettre à des gens aux revenus modestes de se loger nous a beaucoup plu. Nous sommes très sensibles à la difficulté qu’on les gens de se loger.

La question était de savoir si financièrement c’était tenable pour nous. L’objectif n’était pas de gagner de l’argent, car nous voulions un projet solidaire, mais de ne pas en perdre. C’est un dispositif parfait pour cela car les primes et aides sont vraiment significatives surtout de la part de la Métro.

Nous avons été aussi très attentifs à l’accompagnement social proposé par Un Toit Pour Tous, c’est rassurant. Nous savons que si des personnes n’arrivent pas à payer leurs loyers, ils seront entourés.

Comment avez-vous été accompagné par Un Toit Pour Tous ?

Nous avons été très bien reçus et informés par une équipe professionnelle. Nous avons rencontré Anne, la conseillère habitat qui nous a présenté le dispositif en détail puis Lysiane, gestionnaire logement, que nous avons rencontrée lors de l’état des lieux. C’est elle qui s’occupe désormais du suivi de notre logement.

En juin, nous avons décidé de confier notre appartement à l’association et fin aout le contrat de gestion a été signé pour permettre une entrée du locataire en septembre. C’est allé vite !

Quelles sont vos garanties que l’on vous a apportées ?  

Notre crainte, comme tous propriétaires, était les impayés, la dégradation possible du logement. Mais l’accompagnement, le sérieux et le professionnalisme d’Un Toit Pour Tous nous ont rassurés. On voyait bien apparaitre les garanties.

Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?

Il faut continuer à communiquer sur ce dispositif car nous sommes persuadés que d’autres gens seront intéressés. Nous avons d’ailleurs déjà parlé de cette location solidaire à notre entourage. Avec les aides qui existent, c’est vraiment un dispositif très intéressant avec de belles contreparties !

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13.09.2023

« En France, le plus compliqué c’est de trouver un logement » : rencontre avec une famille soutenue par Un Toit Pour Tous

Anne-Laure Navarro

Un Toit Pour Tous est allée à Seyssinet à la rencontre d’une famille géorgienne accompagnée par l’association. Aujourd’hui bien intégrés et installés dans leur nouveau logement, Natela et son compagnon Davit ont accepté de revenir sur leurs parcours, de leur arrivée en France en 2018 jusqu’à aujourd’hui.

Après avoir connu les foyers et des hébergements successifs chez des tiers pendant le confinement, ils ont pu accéder, grâce au collectif « Logement solidaire Seyssinet » à un logement dans le cadre du dispositif LASUR coordonné par Un Toit Pour Tous. Ayant récemment obtenu un titre de séjour « vie privée vie familiale avec autorisation de travail », leur situation est aujourd’hui stabilisée.

 

Quelle était votre situation en Géorgie avant d’arriver en France ?

Davit : Nous avions une situation. Nous sommes allés tous les deux à l’université. Je travaillais dans une banque et j’ai aussi été manager dans un magasin de boulangerie.

Natela : J’étais professeure d’anglais à l’école.

 

Comment êtes-vous arrivés en France ?

Davit : nous sommes arrivés en France en 2018 à Vannes dans le Morbihan, sur les conseils d’un ami qui nous a hébergé pendant 3 jours. Nous avons ensuite vécu dans un hôtel pendant 3 mois.

Natela : Ensuite, nous sommes arrivés à Seyssinet au foyer Adoma[1]. Nous y sommes restés jusqu’au premier jour du confinement, en mars 2020.

 

Où avez-vous été hébergés ensuite ?

Natela : nous avons quitté le foyer et avons commencé à chercher un logement mais c’était très difficile. Alors nous avons été hébergés par différentes personnes pendant toute la durée du confinement. Ce n’était pas une période évidente pour nous mais c’était déjà bien d’avoir un abri.

 

Comment s’est constitué le collectif ?

Natela : ce sont toutes ces personnes qui se sont constituées en collectif [Logement solidaire Seyssinet].  On ne le savait même pas ! Quand tout a été prêt, on nous a demandé si on pouvait participer financièrement aux charges du logement. Nous avons été accompagnés pendant tout ce temps par Un Toit Pour Tous qui a trouvé le logement et assuré le suivi.

 

Depuis quand êtes-vous dans votre logement actuel ? En êtes-vous satisfait ?

Natela : nous y sommes depuis deux ans. Nous nous sentons bien dans cet appartement. Les commerces, l’école est juste derrière, les transports en commun sont à proximité.

 

Est-ce que vous travaillez actuellement ?

Natela : je travaille en tant qu’animatrice périscolaire et je suis également bénévole dans une association.

Davit : je travaille depuis mon arrivée en France dans une entreprise de déménagement. Pendant l’hiver, je n’ai pas eu de travail car ils ne gardaient que les personnes qui avaient un contrat. En été, lorsqu’il y a beaucoup de travail, ils sont moins regardants.

 

Est-ce que la France comme pays d’accueil a été un choix ?

Davit : Oui, j’ai regardé ce qui était le mieux pour les enfants : l’école, la santé…

 

Quelles ont été les plus grandes difficultés auxquelles vous avez été confrontées ?

Natela : En France, le plus compliqué c’est de trouver un logement. Nous n’avons pas eu de difficultés particulières concernant la scolarité, l’accès aux soins, au travail mais pour le logement ça a été très difficile.

 

Une belle histoire à Un Toit Pour Tous !

Un Toit Pour Tous est fier d’avoir pu participer à l’insertion par le logement de cette famille sur la commune de Seyssinet. Malgré les difficultés, c’est une belle histoire et une page qui se tourne.

La famille a ainsi bénéficié d’un « glissement de bail » : c’est-à-dire devenir locataires à part entière et rester dans leur logement actuel.

[1] Acteur de l’insertion par le logement, Adoma propose des solutions de logement très social et d’hébergement adaptées à tous celles et ceux qui traversent des difficultés économiques et d’insertion et ne trouvent pas à se loger dans le parc immobilier traditionnel.

Qu’est-ce qu’un glissement de bail ?

Le bail glissant est un dispositif utilisé depuis plus de 20 ans par les organismes d’HLM et les associations pour favoriser l’accès et l’insertion durable dans le logement de certaines catégories de ménages en voie d’autonomie, grâce à une période transitoire de sous-location et d’accompagnement social.

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31.08.2023

Point presse juillet/août 2023

Anne-Laure Navarro

Point presse : s’informer pour agir en toute connaissance de cause. Le comité de rédaction du site web d’Un Toit Pour Tous sélectionne dans des quotidiens (surtout « Le Monde », « La Croix », « Le Dauphiné Libéré ») et dans des hebdomadaires et mensuels les articles couvrant les thèmes d’intervention de l’association.

>30 août 2023 Le Monde

Pour les sans-abri, un isolement qui s’accentue en été : « J’ai hâte de retrouver les visages qui me sont familiers »

Moins de structures ouvertes, moins de distributions alimentaires, moins de dons pour ceux qui mendient… Même sans canicule, la période estivale n’a pas été simple à Paris pour les personnes sans domicile fixe, témoignent celles que nous avons rencontrées.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/30/pour-les-sans-abri-un-isolement-qui-s-accentue-en-ete-j-ai-hate-de-retrouver-les-visages-qui-me-sont-familiers_6187120_3224.html

>30 août 2023 Le Monde

Un nombre inédit d’enfants à la rue à la veille de la rentrée scolaire

Le baromètre de l’Unicef et de la Fédération des acteurs de la solidarité a dénombré 1 990 enfants sans solution d’hébergement en France en cette fin d’été et s’inquiète des fermetures des places d’hébergement d’urgence en cours.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/30/un-nombre-record-d-enfants-a-la-rue-a-la-veille-de-la-rentree-scolaire_6187015_3224.html

> 30 août 2023 Le Monde

Crise du logement : un marché de la location durablement grippé

Entre une offre qui se raréfie et les exigences démesurées de certains propriétaires, trouver un logement dans les grandes villes françaises relève du parcours du combattant.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/08/30/crise-du-logement-un-marche-de-la-location-durablement-grippe_6187008_3234.html

>27 août 2023 Le Monde

Les étudiants confrontés à une grave pénurie de logements : « Je ne sais pas où ma fille va dormir à la rentrée »

A l’approche de la rentrée universitaire, de nombreux jeunes cherchent encore un toit. La hausse du nombre d’étudiants et la pénurie de logements, dans les métropoles, imposent un parcours du combattant, des sacrifices, et parfois des renoncements.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/27/logement-etudiant-je-ne-sais-pas-ou-ma-fille-va-dormir-a-la-rentree_6186697_3224.html

>08 août 2023 Le Monde

Quartiers pauvres : « Il faut faire avec les habitants ce qu’on a fait avec les bâtiments »

L’essayiste Hakim El Karoui estime, dans un entretien au Monde, qu’il ne suffit pas de rénover le bâti pour faire disparaître la précarité des banlieues. Il appelle à un plan plus large qui s’attaque aux autres questions sociales, un « ANRU des habitants » autour d’un guichet unique.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/08/quartiers-pauvres-il-faut-faire-avec-les-habitants-ce-qu-on-a-fait-avec-les-batiments_6184814_3224.html

>28 juillet 2023 Le Monde

Dans la lutte contre les logements vacants, une prise de conscience, mais des résultats timides

3,1 millions de logements sont vides en France. Qu’elles ne parviennent pas à loger leurs habitants ou qu’elles bataillent contre la baisse de leur population, de nombreuses collectivités agissent et en appellent au gouvernement.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/28/lutte-contre-les-logements-vacants-une-prise-de-conscience-mais-des-resultats-timides_6183666_3224.html

>23 juillet 2023 Le Monde

Remaniement : la partition du ministère de la ville et du logement suscite les critiques

Olivier Klein est remplacé par Patrice Vergriete au logement et par Sabrina Agresti-Roubache à la ville, cette dernière passant sous la cotutelle du ministre de l’intérieur, non sans susciter des réactions.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/23/remaniement-la-partition-du-ministere-de-la-ville-et-du-logement-suscite-les-critiques_6183085_3224.html

>23 juillet 2023 Le Monde

Patrice Vergriete, l’homme fort de Dunkerque, promu ministre du logement

Décrit comme « un bourreau de travail », le polytechnicien classé divers gauche est devenu membre du gouvernement, jeudi. Il avait réussi à s’emparer de la mairie de la cité portuaire nordiste, à la surprise générale, en 2014.

https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/07/23/patrice-vergriete-l-homme-fort-de-dunkerque-promu-ministre-du-logement_6183047_823448.html

>20  juillet 2023 Synthèse de presse de l’USH n°649 

En Isère, le bailleur social Alpes Isère Habitat est à l’origine d’une initiative amenant la culture dans des lieux « où on ne l’attend pas ». Il s’est ainsi rapproché de Roland Auzet et de la compagnie ActOpus afin de permettre aux habitants de la Côté-Saint- André d’assister à une pièce de théâtre immersive via un dispositif connecté.  

>17 juillet 2023 Le Monde

Les vies bouleversées de 286 travailleurs migrants par les travaux du village olympique

En 2021, un foyer a été détruit à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) pour faire place au futur village olympique. Depuis, les 300 habitants tentent de faire entendre leur voix pour obtenir un relogement qui les satisfasse.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/17/les-vies-bouleversees-de-286-travailleurs-migrants-par-les-travaux-du-village-olympique_6182286_3224.htm

>17 juillet 2023 Le Monde

« Face aux deux bombes sociale et climatique, il y a urgence à changer de politique du logement »

Les conclusions des travaux du Conseil national de la refondation pour le logement sont une véritable déception, estime le président (PS) du département de Loire-Atlantique, Michel Ménard, qui plaide notamment, dans une tribune au « Monde », pour une territorialisation de la politique du logement.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/07/17/face-aux-deux-bombes-sociale-et-climatique-il-y-a-urgence-a-changer-de-politique-du-logement_6182264_3232.html

>17 juillet 2023 Le Monde

Les Jeux olympiques sont-ils en cause dans le manque d’hébergements pour les sans-abri en Ile-de-France ?

La diminution du nombre d’hôtels faisant de l’hébergement d’urgence et la création de « sas » d’accueil régionaux, toutes deux imputées à l’événement sportif de l’été 2024, s’expliquent de plusieurs façons.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/17/les-jo-sont-ils-en-cause-dans-le-manque-d-hebergements-pour-les-sans-abri-en-ile-de-france_6182255_3224.html

`>14  juillet 2023 Le Dauphiné Libéré

Saint Martin d’Hères. A Chamberton, la fin d’un gigantesque chantier se profile. Le quartier fait l’objet d’une importante rénovation depuis des années pour « restructurer un quartier historique au travers de la rénovation de ses quelque 350 logements ». Le chantier (aménagements à l’intérieur des logements) se concentre aujourd’hui sur 6 montées en copropriété (dont 118 logements des bailleurs Pluralis et Alpes Isère Habitat)

12 juillet 2023 Synthèse de presse de l’USH n°648

La Cour des Comptes veut améliorer la cohérence de la politique du logement       

Parmi ses propositions : un recentrage de l’effort vers les publics plus défavorisés et une meilleure coordination de l’action de multiples intervenants publics » ;  Elle observe une dépense publique deux fois plus élevée qu’ailleurs, ce qui pour autant n’a pas rajouté en termes de construction de résultats magnifiques, avec même une crise de la construction. Ce niveau de dépense n’a pas non plus eu un effet extraordinaire en matière de logement social, puisqu’on constate un taux de rotation extrêmement faible, avec des personnes qui s’y installent pendant très longtemps

 

Réaction d’Emmanuelle Cosse aux propositions de la Cour des Comptes                     

Le souhait de la Cour des Comptes de voir le logement social accueillir en priorité et de manière plus marquée les populations les plus défavorisées va à l’encontre de la philosophie du logement social    « à la française », qui tend à promouvoir le concept de mixité sociale. »« L’appel à privilégier la rénovation des logements plutôt que la production de nouveaux logements semble paradoxal, au moment même où l’ensemble des acteurs du secteur du logement, ministre de la Ville et du Logement compris, évoquent le risque d’une “bombe sociale” due au manque de logements en France. « Les conditions de logement dans les pays européens qui peuvent se targuer d’un niveau d’investissement public inférieur à la France révèlent de graves lacunes.

>12  juillet 2023 Le Dauphiné Libéré

Ecoles occupées : quelles solutions pour les familles hébergées ?

Depuis plusieurs mois , des familles en attente de régularisation ou de logements sont hébergées dans des écoles de la vile faute de solution. A l’heure des vacances scolaires des solutions ont dû être trouvées. La Ville propose de mettre à disposition l’ancien EHPAD  Saint-Bruno.

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09.08.2023

La santé mentale, un enjeu majeur : entretien avec Astrid, travailleuse sociale et référente santé

Anne-Laure Navarro

Dans le cadre de leurs missions d’action sociale en vue de l’insertion par le logement, les travailleurs sociaux d’Un Toit Pour Tous sont amenés à accompagner de plus en plus de personnes rencontrant des problèmes de santé d’ordre psychique ayant des conséquences sur leur quotidien.

Cette prise en compte des troubles psychiques est un incontournable dans le cadre de l’approche du « Logement d’abord » qui a comme cadre de référence le principe de rétablissement (choix personnel du parcours de la personne, responsabilisation et pouvoir d’agir) où l’accès à un logement améliore significativement la santé mentale des individus.

Selon leurs souhaits, deux travailleuses sociales ont été identifiées afin de monter en compétences sur cette thématique. À terme, l’objectif est que ces référentes soient ressources et soutien pour l’ensemble des salariés de l’association afin d’accompagner aux mieux nos usagers.

Cela nécessite d’avoir des connaissances théoriques de base, des connaissances de terrain (dispositifs, lieux ressources et professionnels), des outils méthodologiques et de développer un savoir être adapté à ces personnes.

 

Comment votre rôle de référente santé s’est mis en place ? 

Tout au long de l’année, j’ai suivi différentes formations afin d’approfondir mes connaissances sur la santé mentale dont une qui a été très importante pour moi : la psychologie positive.

Pourriez-vous développer le principe de la psychologie positive ?

Généralement, on voit toujours les personnes par le prisme de la difficulté. L’idée ici est de changer de paradigme, d’essayer de voir les choses de façon positive, sous l’angle de la valorisation.

Avez-vous eu l’occasion d’expérimenter cette approche ?  

J’ai mis en place cette approche avec une personne que j’accompagne qui, auparavant, travaillait dans l’immobilier. À la suite d’une séparation et d’une perte d’emploi, elle a connu d’importantes difficultés nécessitant un accompagnement avec un psychiatre. Elle est aujourd’hui dans un état très dépressif et a une dette de loyers conséquente. Une mesure d’expulsion a été prononcée à son encontre avec accord de concours de la force publique.

Comment intervenez-vous dans ce cas ?

C’est une situation d’urgence. Nous lui avons demandé de changer de domicile car la maison qu’elle occupait n’était plus compatible avec ses ressources actuelles.  Un dossier de surendettement a été également déposé, une partie de sa dette a d’ailleurs été annulée.

Comment avez-vous intégré la psychologie positive dans cet accompagnement ?

Ce n’est jamais évident. C’est une personne que l’on doit aider à déménager, à faire ses cartons alors qu’elle est dans un état dépressif tel qu’elle l ne se lave plus, n’ouvre plus ses volets et ne sort plus de son domicile.

J’utilise alors régulièrement des prétextes, comme par exemple le fait de devoir faire des photocopies, pour l’inciter à venir dans les locaux de l’association afin de maintenir un lien.

L’idée est de voir avec elle en quoi elle est chanceuse. Ce n’est pas facile car pour elle rien ne va, elle voit tout en noir. Au début, elle n’a pas compris la démarche. Puis, au fur et à mesure, les choses ont commencé à se débloquer. Ensemble, nous avons réussi à mettre en avant le fait qu’elle était toujours en relation avec sa fille et aussi que ses anciennes relations continuaient à lui rendre visite de temps en temps.

Avez-vous vu une évolution ?  

Au cours des rendez-vous, je propose des choses simples à mettre en place : ouvrir les volets, aller se promener dans le jardin. Il faut arriver à voir avec les personnes ce qui pourrait leur faire du bien, essayer de les raccrocher à des émotions, à des choses sensitives.

Aujourd’hui cette personne a commencé à changer de comportement. Elle a davantage de mobilisation et accepte de voir que certaines choses vont bien. Non seulement elle se lève, prend à nouveau soin d’elle et a aussi commencé à faire ses cartons. Elle s’organise, se prépare à déménager et à même contacté Emmaüs.

Pour moi, c’est une nouvelle approche très intéressante pour accompagner autrement les personnes. C’est très positif et gratifiant.

L’article La santé mentale, un enjeu majeur : entretien avec Astrid, travailleuse sociale et référente santé est apparu en premier sur Un Toit Pour Tous.


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