Assos iséroises

 Collectif pour la gratuité des transports publics dans l’agglomération grenobloise

Flux «allégé» de ses illustrations et graphiques

Publié le 03.02.2023 à 17:13

Montpellier 39ème ville du transport gratuit en France

Le 21 décembre 2023 les transports en commun seront entièrement gratuits pour les 491 000 habitants de la Métropole Montpelliéraine. La décision a été votée le 2 février par le conseil métropolitain par 73 voix pour, 15 abstentions et 0 voix contre.  À la fin de l’année Montpellier Méditerranée Métropole deviendra la première métropole française à mettre en œuvre la gratuité des transports pour ses habitants.

Trois phases pour arriver à la gratuité totale ;

  • 2020 Gratuité pour tous le week-end
  • 2021 Gratuité pour les moins de 18 ans et les plus de 65 ans
  • 2023 Gratuité pour tous tous les jours
  • Selon l’observatoire des villes du transport gratuit il y a déjà en France 38 villes qui ont mis en place la gratuité de leur réseaux de transport. Par ailleurs une douzaine de villes comme Paris, Lille, Strasbourg, Rennes ou Nantes, ont adopté des mesures de gratuité partielles sur critères d’âge ou de jour comme le week-end.

    Pour la Métropole Montpelliéraine la mesure doit contribuer à la transition écologique, à l’amélioration du pouvoir d’achat et favoriser l’économie

    • Une transition écologique engagée pour réduire les émissions de CO², améliorer la qualité de l’air via le report modal de la voiture personnelle vers les transports en commun et valoriser les transports respectueux de l’environnement ;
    • L’amélioration du pouvoir d’achat des familles avec une réduction des dépenses de déplacement favorisant la mobilité de tous les Métropolitains ;
    • Le développement économique du territoire renforçant l’attractivité du commerce de proximité.
    • Mieux redistribuer l’impôt des Montpelliérains qui payent leur transport plusieurs fois.

    Une Métropole exemplaire pour des mobilités zéro-carbone

    La nécessité d’offrir des services de mobilité plus respectueux de la planète constitue un enjeu majeur pour l’équipe nouvellement élue à la Ville de Montpellier et à Montpellier Méditerranée Métropole. Outre la gratuité des transports, ce mandat sera marqué par un plan d’urgence mobilités zéro carbone avec notamment :

    • plan mobilités actives de 150 millions d’euros (marche, vélo, personnes à mobilité réduite) ;
    • construction d’un réseau express vélo (REVé) ;
    • généralisation du 30 km/h en ville (hors grand axe) ;
    • réalisation de la ligne 5 de tramway ;
    • nouveau réseau de bus express sur voies réservées ;
    • création d’une zone à faible émission sur le territoire de la métropole avec la sortie progressive du diesel pour les poids lourds ;
    • installation d’un réseau de capteurs de pollution dans tous les groupes scolaires de la ville pour mesurer l’efficacité des politiques menées.

    Près d’un milliard d’euros sera consacré aux mobilités alternatives (2021-2026) : réalisation de la ligne 5 de tramway, mobilités douces, renouvellement de rames de tramway et bus, achat de bus et l’équipement des voies dédiées aux bus à haut niveau de service etc.

    Voir l’article complet  sur le site de la Métropole.

     


    Flux «allégé» de ses illustrations et graphiques

    Publié le 10.01.2023 à 17:20

    Eric Piolle pour une ZFE imaginaire

    Le media de débat en ligne « Le Drenche » a publié un article « Faut-il développer les ZFE ? » (Zones à Faible Émission) en demandant leur avis au Maire de Grenoble, Eric Piolle, et à notre Collectif CGTPAG. A noter que les lecteurs peuvent voter pour l’une ou l’autre contribution et laisser des commentaires.

    Voici les deux textes suivis de notre analyse

    POUR

    Eric Piolle, Maire de Grenoble

    Un des outils permettant d’améliorer réellement la qualité de l’air dans les grandes villes

    Les Zones à Faible Emission, ou ZFE, sont l’un des outils permettant d’améliorer réellement la qualité de l’air dans les grandes villes. L’interdiction du diesel permet un gain important pour la santé et l’espérance de vie, et pour agir efficacement sur les émissions de CO2 et le climat, il faut également sortir de l’essence à moyen terme.
    La pollution de l’air, c’est un mort par jour dans le bassin grenoblois, ce sont des centaines de maladies respiratoires et cardiovasculaires. La pollution de l’air tue, et nous savons comment y pallier. A Grenoble, l’étude Mobil’Air menée par des chercheurs grenoblois montre qu’en réduisant d’un tiers les kilomètres parcourus par les véhicules polluants, en développant massivement le vélo et en éradiquant les dispositifs de chauffage au bois non-performants il est possible de réduire de 2/3 la mortalité liée à la pollution. Des mesures ambitieuses sont donc prises ici pour remplacer les appareils de chauffage avec un reste à charge 0 pour les moins aisés. Grenoble, capitale du vélo, développe le cycle, que ce soit par la création de voies cyclables sécurisées pour toutes et tous, par des cours de « vélo-école » pour les écolier-es et pour les adultes, ou encore un service de location de vélo public solidaire et simple d’accès. Pour les transports nous portons auprès de la Métropole l’extension des transports en commun, de leurs horaires, une tarification sociale et solidaire, ainsi que des gratuités le week-end pour commencer.
    On entend parfois que les ZFE seraient défavorables pour les moins aisé-es. Or les populations les moins aisées sont d’une part bien moins dotées en automobiles que les autres, et surtout elles sont les premières victimes de la pollution de l’air, habitant près des axes routiers dans des logements souvent mal isolés. Une ZFE juste doit être couplée avec un réseau de transport en commun socialement accessible, tram, bus, RER métropolitain, et des aides en faveur des mobilités douces du vélo et de l’autopartage. Sans oublier évidemment des aides ciblées sur les moins aisé-es ne pouvant pas se passer de leur voiture individuelle afin qu’ils puissent changer de motorisation ou de véhicule.
    A Grenoble, nous sommes volontaires, et pressés : le réchauffement climatique ici est deux fois plus rapide que dans le reste du pays. Toutefois nous sommes aussi inquiets, car si nous étions précurseurs avec une des premières ZFE du pays et la plus grande en 2018, des blocages politiques sont de plus en plus pesants, et nous empêchent d’avancer pour mettre en place une « vraie » ZFE. Une ZFE pour toutes et tous, et pas seulement les professionnel-les, avec un calendrier ambitieux et des politiques de transports en commun et d’aménagement permettant à chacun-e de se déplacer dans la ville et aux alentours facilement et à moindre coût. Cette ambition doit être portée dans toutes les grandes villes afin de sortir d’une vision qui hisse la voiture individuelle comme idéal et changer notre modèle de société, pour notre santé à toutes et tous.
    Enfin il faut se pencher dès à présent sur la suite du travail et notamment préciser le critère climat. Les voitures les plus lourdes notamment les SUV sont aujourd’hui les plus émettrices de C02 (et accidentogènes). Leur vente est exponentielle, 40% des véhicules neufs aujourd’hui, ruinant les efforts faits par ailleurs pour limiter les émissions du secteur automobile. L’interdiction de la publicité sur ces véhicules ainsi que la création d’un malus pour leur achat étaient par ailleurs une proposition importante de la Convention Citoyenne Climat, en grande partie détricotée par le gouvernement. Les collectivités doivent aussi avoir les moyens d’agir et être accompagnées pour limiter au maximum ce phénomène et inciter à des voitures plus petites et donc moins lourdes, et bien sûr partagées et mutualisées au maximum !

    CONTRE

    Collectif pour la Gratuité des Transports dans l’Agglomération Grenobloise (CGTPAG)

    Contre la pollution, pour le climat, la ZFE est une mauvaise idée

    Oui, il y a un énorme problème de pollution.
    La pollution aux particules fines est responsable de dizaines de milliers de morts prématurées en France, la pollution par le CO2 contribue au réchauffement climatique. Les transports sont la première cause de pollution.
    La loi Climat (22 août 2021) met en place des ZFE (zones à faible émissions) qui vont interdire la circulation des véhicules classés comme étant les plus polluants. Les véhicules Crit’Air 5 seront interdits en 2023, Crit’Air 4 en 2024 et les Crit’Air 3 en 2025. Cela représente 40 % du parc automobile à remplacer d’ici 2025. C’est un gigantesque plan de mise à la casse de voitures, un énorme gâchis injuste socialement et écologiquement inefficace.

    La ZFE est écologiquement inefficace
    Les vignettes Crit’Air ne tiennent pas compte de l’émission de CO2 et des distances parcourues. Il est donc incohérent d’autoriser les grosses berlines ou les SUV à se déplacer alors qu’ils sont lourds et qu’ils polluent plus en CO2 et en particules fines (usure des pneus, des plaquettes de frein, … liée au poids).
    Le remplacement massif des voitures thermiques par des voitures électriques est sans doute une bonne affaire pour les constructeurs automobiles, mais cela ne réduira pas l’empreinte au sol donc les embouteillages, et cela demandera une consommation élevée de métaux (cuivre, aluminium, or, terres rares, etc.) obtenus via des modes d’extraction très polluants en utilisant de la main d’œuvre dans des conditions inacceptables.
    Le renouvellement du parc automobile va aggraver le bilan carbone. Produire une voiture provoque des émissions de CO2 non négligeables (25 % des émissions du cycle de vie total d’une voiture). Il vaut mieux conserver le plus longtemps possible les voitures existantes.

    La ZFE est socialement injuste.
    Les personnes les plus pauvres ont des véhicules moins bien classés selon Crit’Air, mais se déplacent moins et ont des voitures moins puissantes. La ZFE aboutit à limiter le droit à la mobilité de populations qui en ont le plus besoin, en les confrontant à des dépenses difficiles à assumer, et sans leur proposer d’alternative.
    Comment vont faire les aides à domicile, ou les personnels du nettoyage, qui utilisent leurs propres véhicules ? Le niveau particulièrement bas des salaires ne leur permettra certainement pas d’investir dans des véhicules « propres ».

    La ZFE est problématique pour nos libertés.
    Afin d’imposer un dispositif que la population risque de rejeter, la vidéo verbalisation va se généraliser. C’est un risque important pour nos droits et libertés, qui peut ouvrir la voie à une société de contrôle généralisé.

    Il faut une rupture écologique et sociale.
    Nous pensons que les questions sociales et environnementales sont indissociables, et qu’il faut répondre en même temps à l’urgence sociale et à l’urgence environnementale.
    C’est pourquoi nous portons à la fois le refus des ZFE telles qu’elles sont actuellement mises en œuvre, et la demande du développement et de la gratuité des transports collectifs du quotidien (bus, tram, train).
    La solution n’est pas de remplacer les actuelles voitures par autant de voitures, mais de créer les conditions pour permettre aux gens d’utiliser moins leur voiture.

    Analyse : Eric Piolle est pour une ZFE imaginaire

    • « en réduisant d’un tiers les kilomètres parcourus par les véhicules polluants, en développant massivement le vélo et en éradiquant les dispositifs de chauffage au bois non-performants il est possible de réduire de 2/3 la mortalité liée à la pollution.« 

    Certes, mais le chauffage au bois, premier émetteur de particules fines dans l’agglomération, n’est pas concerné par la ZFE. D’autre part rien n’est fait pour inciter les 65% d’automobilistes, disposant d’un véhicule Crit’Air 2 ou 1, à réduire l’usage de la voiture.

    • « nous portons auprès de la Métropole l’extension des transports en commun, de leurs horaires, une tarification sociale et solidaire, ainsi que des gratuités le week-end « 

    Certes mais on prend le chemin inverse. L’offre a été réduite  et les projets d’extension sont à l’arrêt et la gratuité le week-end n’est pas à l’ordre du jour.

    • « Une ZFE juste doit être couplée avec un réseau de transport en commun socialement accessible, tram, bus, RER métropolitain, et des aides en faveur des mobilités douces du vélo et de l’autopartage.« 

    Pour bénéficier des tarifs dits sociaux, il faut avoir un revenu très bas (Quotient Familial inférieur à 755 €)  et le RER ne se fera pas avant 2035 !!!

    • « les populations les moins aisées sont d’une part bien moins dotées en automobiles que les autres, et surtout elles sont les premières victimes de la pollution de l’air, habitant près des axes routiers »

    Certes les populations défavorisées ont moins de véhicules, mais surtout ont des véhicules plus anciens, donc plus concernées par la ZFE. C’est donc pour beaucoup les plus pauvres qui sont invités à utiliser les transports collectifs.

    Par ailleurs, les grands axes ne sont pas dans le périmètre de la ZFE.

    • « Sans oublier évidemment des aides ciblées sur les moins aisé-es ne pouvant pas se passer de leur voiture individuelle afin qu’ils puissent changer de motorisation ou de véhicule. » : 

    Les aides sont totalement insuffisantes et accorder des aides correctes couterait énormément d’argent public : autant les consacrer au développement et à la gratuité des transports publics.

    • « Les voitures les plus lourdes notamment les SUV sont aujourd’hui les plus émettrices de C02 (et accidentogènes). Leur vente est exponentielle, 40% des véhicules neufs aujourd’hui, ruinant les efforts faits par ailleurs pour limiter les émissions du secteur automobile. L’interdiction de la publicité sur ces véhicules ainsi que la création d’un malus pour leur achat étaient par ailleurs une proposition importante de la Convention Citoyenne Climat« 

    C’est bien le problème. Les véhicules type SUV récents auront tout à fait le droit de circuler autant qu’ils le voudront car la ZFE n’y changera rien.

    Nous sommes d’accord avec beaucoup de choses exposées par le Maire de Grenoble. Comme il le démontre amplement, les conditions pour rendre la ZFE efficace pour l’environnement et socialement juste ne sont pas réalisées et c’est pour cela que nous y sommes opposés. M. Le Maire de Grenoble devrait en tirer les conséquences et se déclarer opposé à la ZFE.


    Flux «allégé» de ses illustrations et graphiques

    Publié le 23.12.2022 à 15:23

    Action du Collectif au marché de Noël

    Le collectif s’est mobilisé mercredi 21 décembre pour la gratuité des transports dans la région grenobloise. Les militants ont distribué un tract ou plutôt une lettre au Père Noël mais en fait adressée à Sylvain Laval et à Christophe Ferrari respectivement président du SMMAG (Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise) et président de Grenoble Alpes Métropole. Une conférence de presse était également prévue au programme.

    La lettre au Père Noël

    Je viens d’apprendre que les transports en commun vont être gratuits pour nous les enfants de 5 à 10 ans, le mercredi, le samedi et le dimanche, Ce sera aussi gratuit les samedis pour faire les courses de Noël.
    Je me rappelle que c’était aussi gratuit le jour de la rentrée des classes en septembre. Sans oublier les jours de pollution car ça encourage les gens à laisser leur voiture au parking.

    Père Noël, pourrais-tu expliquer à Mr Ferrari (Président de la Métro), à Mr Laval (Président du  SMMAG) et à Mr le Préfet que si la gratuité des transports en commun est si efficace pour agir contre la pollution, contre la pauvreté, contre le gaspillage avec les voitures, contre le
    réchauffement du climat, pourquoi ne pas le faire toute l’année ?

    Je sais que les billets représentent 20% de l’argent pour faire marcher les trams et les bus.
    80% c’est déjà payé par nos impôts et les entreprises. Il ne manque pas beaucoup… Je sais
    que c’est possible dans plein d’autres villes où c’est déjà gratuit comme Aubagne, Dunkerque,
    Châteauroux, bientôt Montpellier.

    Alors Père Noël, j’aimerais te commander comme cadeau pour l’année prochaine que ça soit gratuit tout le temps et pour tout le monde.

    Martine

    Tract verso :

    NON À LA HAUSSE DES TARIFS DES TRANSPORTS EN COMMUN EN JANVIER
    Le SMMAG vient d’annoncer des hausses des tarifs pour la billetterie TAG dès janvier du fait de
    l’inflation.

    Le Billet unitaire passe de 1,70 à 1,80 €
    L’abonnement mensuel des 11-17 ans à 20,60€ soit + 5,6 %
    Celui des 18-24 ans passe à 16€ soit + 6%
    Celui des + de 65 ans passe à 33,4 € soit + 5,7%

    Certes la tarification solidaire ne change pas et les 5-10 ans bénéficieront d’une gratuité les
    mercredi, samedi et dimanche, mais globalement c’est la population qui a besoin de se déplacer qui va payer, dont les étudiant.es et les retraité.es de plus en plus pauvres !
    Alors que les grands groupes de l’énergie engrangent des profits records, il est inacceptable que la population paye les frais de l’inflation galopante.
    Il faut que les prix de l’énergie soient bloqués, ainsi que les tarifs des transports.


    NON À LA ZFE, QUI VA S’APPLIQUER DÈS JUILLET.
    LA MÉTRO ET LES ÉLUS DOIVENT DÉNONCER CETTE MESURE INJUSTE SOCIALEMENT ET INEFFICACE ÉCOLOGIQUEMENT

    La Métro vient de clore son Dispositif de Concertation Volontaire le 9 décembre. Une pseudo concertation pour savoir ce que pensent les habitants de cette mesure imposée par l’Etat. La ZFE ? Zone à Faible Émission. Les voitures considérées comme les plus polluantes seront
    interdites à la circulation dès juillet 2023. Notre collectif s’est exprimé pour dénoncer cette
    mesure totalement inefficace contre la pollution et le réchauffement climatique (les SUV
    neufs et hybrides très polluants du fait de leur poids, pourront rouler sans limite ; les voitures
    électriques ont besoin de matériaux très polluants à la fabrication), injuste socialement (les plus modestes ne pourront pas se payer de nouvelles voitures Crit’Air 1 et 2), dangereuse pour nos libertés (risque de la généralisation de la vidéo-verbalisation) et inapplicable (comment alimenter un nouveau parc automobile électrique alors qu’on n’arrive même pas à assurer cet hiver).

    OUI À LA GRATUITÉ DES TRANSPORTS EN COMMUN, MAINTENANT !
    La seule mesure efficace et juste c’est la massification des transports collectifs publics et leur
    gratuité. Il faut investir pour améliorer l’offre de transport (dont le RER) et financer cette gratuité, 80% étant déjà payés par nos impôts et les entreprises. Quand 350 000 voitures traversent chaque jour notre agglomération, il faut réduire au maximum l’usage de la voiture individuelle en offrant des solutions à chacun.e. Comme à Aubagne, Dunkerque ou Montpellier, et suivant l’Allemagne ou l’Espagne, allons vers la gratuité totale pour changer de système. L’argent public doit prioritairement subventionner le train, le tram, le bus, le vélo… pas l’industrie automobile électrique et connectée ! « Tendre vers une gratuité des transports en commun progressive, en commençant le week-end » Action 3.7.1 de la Convention Citoyenne Métropolitaine pour le Climat.
    Qu’attendent la Métro et le SMMAG pour s’engager vers cette gratuité?

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    La conférence de presse :

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    Merci aux médias qui ont fait le déplacement : Le Dauphiné Libéré, Place Gre’Net et le Travail Alpin.

    Article du DL 

    Article de Place Gre’net


    Flux «allégé» de ses illustrations et graphiques

    Publié le 20.12.2022 à 20:51

    Droit de réponse : le Collectif CGTPAG répond au « Postillon »

    Bonjour,

    Étant cité dans votre numéro 67, dans l’article « Le RER encore une fausse solution », le collectif pour la gratuité des transports publics a souhaité apporter ses éléments de réflexion.

    Rien ne prouve votre affirmation « le RER parisien a permis avant tout à la ville de s’étendre et aux employés d’avoir la joie d’habiter à deux heures de transport de leur lieu de travail », ni ne permet de généralisations comme vous le faites. « avant tout » se discute, car très souvent l’augmentation du nombre de voitures et l’étalement urbain ont précédé le développement des transports collectifs. En 2018 en île de France, il y a 15 millions de déplacements en voitures et 10 millions de déplacements en transports collectifs, en 1976 ces chiffres étaient respectivement 10 millions et 5 millions. C’est donc la voiture qui est en tête, nettement devant les transports collectifs. Les exemples abondent de villes qui s’étendent énormément avec des transports collectifs inexistants ou insuffisants.  Une ville comme Lagos au Nigéria en est l’illustration : la ville s’est massivement développée d’abord, la ville est congestionnée avec des transports collectifs pendant longtemps quasi-inexistants et aujourd’hui toujours très insuffisants . On pourrait aussi citer le cas de Los Angeles où croissance industrielle, croissance démographique et développement de la voiture et des autoroutes sont allés de pair, avec des transports en commun très faibles (10% des déplacements).

    Embouteillage à Los Angeles

    Le raisonnement « développer les transports collectifs provoque le développement des métropoles » revient en fait à faire payer aux populations une situation qu’elles subissent.  « Arrêter d’être attractifs » ne dit rien de ce qu’il faut faire concrètement, et là-dessus vous êtes particulièrement silencieux.

    Les infrastructures de transports collectifs dépendent aussi des actions menées par la population. Le tracé de la ligne A qui va de Échirolles à Fontaine en traversant des quartiers populaires n’allait pas de soi, l’accessibilité du tramway pour les personnes à mobilité réduite a été le résultat d’une lutte forte menée entre 1978 et 1984. S’il y a un jour la gratuité et le développement des transports collectifs, cela sera aussi dû aux actions menées depuis des années par de nombreuses organisations dont notre collectif. Il y a aussi régulièrement des luttes de collectifs pour obtenir de nouvelles infrastructures de transport, dont celui de l’Etoile de Veyne. Si on suit votre raisonnement, la réouverture de la ligne Grenoble Gap est une mauvaise nouvelle car facilitant les déplacements.  Nous pensons de notre côté que le maintien de cette ligne est une belle victoire.

    Il y a une urgence à sortir de la voiture comme mode de transports dominant.  Il y a 350 000 voitures qui rentrent et qui sortent chaque jour de l’agglomération grenobloise. A côté de cela, Il y a aussi des dizaines de milliers de personnes qui ont du mal à se déplacer, car avec des revenus très faibles ou faute de transports collectifs accessibles. Comment permettre à tout le monde de se déplacer dans de bonnes conditions ? Si on ne développe pas les transports publics avec la gratuité ou des tarifs très bas, que fait-on ? On laisse les gens avec leurs problèmes ? On leur demande de s’en aller ? Si le RER est une fausse solution, quelles propositions mettez-vous en débat ?

    Il est important de se poser la question de la forme concrète que va prendre le futur RER. Comment réduire le besoin de déplacements, favoriser des services publics de proximité avec un accueil de qualité ? Quel développement économique pour les villes moyennes ? Cela  devrait être discutée largement, avec les habitants, les usagers, les cheminots, … Un réseau permettant le maillage raccordant différents réseaux ferroviaires ou un réseau en étoile centré sur l’agglomération, ce n’est pas la même organisation du territoire et ce n’est pas au service de la même politique.  Par exemple, on peut se poser la question d’un RER qui aille jusqu’à Chambéry, raccorde Saint Marcellin à Romans, avec la création d’une ligne nouvelle entre Rives et Bourgoin Jallieu. Les cheminots mènent régulièrement des actions pour défendre les gares, empêcher leur fermeture ou l’absence de personnel. Cela fait sens de les soutenir dans ces luttes. Les gares peuvent contribuer à revitaliser des territoires et devenir des lieux de vie, avec à proximité des services publics locaux et une desserte locale avec des transports collectifs.

    Pour conclure, la question des transports collectifs mérite mieux que des affirmations à l’emporte-pièce. Notre collectif essaie de son côté de construire des argumentaires et de mobiliser le plus largement possible pour se transporter mieux, en conciliant bien-vivre et respect de la planète.

    Le collectif pour la gratuité des transports publics de l’agglomération grenobloise


    Flux «allégé» de ses illustrations et graphiques

    Publié le 07.12.2022 à 22:28

    Concertation ZFE : le Collectif donne son avis

    Dans le cadre de la mise en place d’une Zone à Faible Émission (ZFE) pour les véhicules des particuliers dans 13 communes de l’agglomération, Grenoble Alpes Métropole a lancé un concertation en ligne.

    Le collectif est opposé à cette mesure car :

    Les ZFE ne sont pas une réponse à l’amélioration de la qualité de l’air dans les agglomérations. C’est une mesure inefficace du point de vue sanitaire et environnemental. De plus c’est une mesure antisociale car elle a un fort impact sur les populations les plus modestes.

    La solution ce n’est pas de changer la motorisation des véhicules mais de favoriser le développement des transports du quotidien (bus, tram, train) et d’instaurer leur gratuité afin d’encourager le report modal.

    LA concertation concerne les 5 points suivants :

      • Les horaires
      • Les dérogations
      • Les axes routiers exemptés
      • Les mesures d’accompagnement
      • Les deux-roues à moteur

    Voici l’avis du Collectif pour la Gratuité des Transports Publics :

    01 LES HORAIRES
    PENSEZ-VOUS QUE LES RESTRICTIONS DE CIRCULATION DOIVENT ÊTRE PERMANENTES (7J/7 ; 24H/24) OU NON ?
    Le Grand Paris a par exemple instauré une ZFE du lundi au vendredi de 8h à 20h. Les interdictions ne s’appliquent ni la nuit, ni les week-ends, ni les jours fériés. Les autres Métropoles concernées ont choisi une ZFE permanente. Qu’en pensez-vous ?

    RÉPONSE :  Le collectif pour la gratuité des transports collectifs est extrêmement conscient des urgences sanitaire et climatique, et c’est pour cela que nous sommes choqués de voir l’empressement à mettre en place la ZFE, alors que le RER grenoblois ne sera pas présent avant 2035 et que la gratuité des transports publics totale n’est pas à l’ordre du jour.  Il est urgent de modifier en profondeur nos modes de transport, et la ZFE ne modifiera pas les habitudes de déplacement des possesseurs de véhicules Crit’Air 1 et 2, c’est à dire 65% des véhicules, qui sont de plus des véhicules en moyenne plus lourds, plus émetteurs de CO2 et de particules fines que les véhicules Crit’Air 3 qui sont exclus. Enfin, les personnes qui ont les véhicules plus plus anciens sont souvent des personnes avec un petit revenu qui n’ont pas les moyens de le remplacer, et c’est aussi les personnes qui polluent le moins, car elles roulent moins souvent avec des véhicules plus légers. Au bilan, la ZFE est un dispositif injuste socialement et inefficace pour l’environnement. La priorité doit être mise sur le développement et la gratuité des transports collectifs, il faut y accorder les moyens financiers nécessaires, plutôt que de financer le renouvellement du parc automobile. L’expérience en France (une quarantaine de villes) et en Europe montre que le développement et la gratuité des transports publics augmentent de manière très importante le recours aux transports collectifs. Il s’agit donc de mesures réellement efficaces pour améliorer la qualité de l’air tout en étant justes socialement.

     02 LES DÉROGATIONS
    QUELLES SITUATIONS POURRAIENT JUSTIFIER LA MISE EN PLACE DE DÉROGATIONS ?
    Des dérogations permanentes nationales obligatoires sont accordées aux ambulances, pompiers, titulaires d’une Carte Mobilité Inclusion… D’autres dérogations locales pour les « petits rouleurs » ou des « Pass ZFE » de 12 jours comme à Strasbourg par exemple, pourraient être instaurées. Les « flexibilités » mises en oeuvre pour une ZFE permanente sont par nature plus importantes que dans le cadre d’une ZFE non permanente.

    RÉPONSE : Les dérogations ne permettront pas de corriger un dispositif profondément inadapté. Comment répondre à l’ensemble des situations qui sont très diverses ? Il y a certes les petits rouleurs, mais aussi les salariées qui utilisent leur véhicule personnel pour travailler (infirmières, aides à la personne, …), les aidants qui vont tous les jours au domicile de leurs parents ou grand parents, celles et ceux qui vont devoir aller à l’hôpital, l’accès aux services publics comme la CPAM ou la CAF … Pour que la ZFE ne mette pas en difficulté un nombre considérable de personnes, il faudrait une liste de dérogations très importante, qui aboutira soit à l’impossibilité de contrôler, soit à la généralisation de systèmes de surveillance qui ne sont pas compatibles avec les respect des libertés publiques.

    03 LE PÉRIMÈTRE
    CERTAINS AXES ROUTIERS SERONT EXEMPTÉS DES RESTRICTIONS DE CIRCULATION (L’A480, LA ROCADE SUD, CERTAINES VOIES D’ACCÈS AUX MASSIFS MONTAGNEUX, ETC.). CELA VOUS PARAÎT-IL ADAPTÉ ?
    Les voies rapides (A48, A480, N87, A41, N481) seront exclues de la ZFE, ainsi que des voies d’accès en Chartreuse et Belledonne (l’accès au Vercors restera possible sans passer par la ZFE). Des voiries desservant des parkings-relais et des gares seront également exonérées de la réglementation pour favoriser le rabattement vers les transports en commun. Par ailleurs, la possibilité d’exclure d’autres voies routières afin de permettre un accès permanent à certains lieux devrait-elle selon vous être explorée (par exemple les hôpitaux…) ?

    RÉPONSE :  Les axes exemptés donnent accès à des zones économiques importantes :  Alpexpo, Grand Place, espace Comboire,  les zones industrielles de Crolles et Centr’Alp, sans doute que ce point a pesé lourdement dans le choix de les exempter. Mais ces grands axes sont congestionnés et bordés par des quartiers populaires : ainsi la rocade sud (RN87) traverse Échirolles et Saint Martin d’Hères. Si la ZFE doit réellement améliorer la qualité de l’air, comment comprendre alors des exemptions qui font qu’une partie importante des milieux les plus modestes continueront à respirer un air pollué ? Dans la logique de la ZFE, il faudrait au contraire inclure ces axes .

    Par ailleurs, l’exemption éventuelle d’axes structurants ne répond pas à la question des milliers de véhicules venant de l’extérieur vers le territoire de la ZFE (trajet domicile-travail, accès aux services…). On peut en effet estimer qu’aux 60 000 véhicules actuels des habitants de la ZFE interdits à terme, il faut en ajouter 60 000 autres venant du grand Grenoble (Grésivaudan, Voironais, Bièvre, Sud Grenoblois…). Ces derniers ne bénéficieront pas d’aides de la métropole, et il n’est prévu de solutions lourdes de transports en commun qu’à l’horizon 2035 au mieux (RER).
    Le nombre de véhicules touchés  par l’interdiction de circuler sera donc bien plus important qu’annoncé, et pourrait monter à plus de 120 000 véhicules.

    04 L’ACCOMPAGNEMENT
    QUELS DISPOSITIFS D’ACCOMPAGNEMENT DEVRAIENT ÊTRE MIS EN PLACE POUR PERMETTRE À CHACUN DE S’ADAPTER À LA ZFE ?
    Le dispositif d’accompagnement envisagé se fonde sur 3 offres complémentaires : un service de conseil en mobilité, des aides pour financer de nouvelles solutions de déplacement ou des aides financières pour acquérir un véhicule conforme. Qu’en pensez-vous ?

    RÉPONSE : A partir du moment on on considère que la ZFE est une mesure d’intérêt général, les conséquences financières de cette mesure doit être assumée par la collectivité. Or les sommes en jeu sont hors de portée d’une collectivité locale. Par ailleurs, les conséquences de la ZFE s’étendent bien au-delà de son périmètre :  il y a un gros problème entre les gens habitant la métropole et ayant accès à d’éventuelles aides (même très  insuffisantes) et ceux venant de l’extérieur qui n’en auront pas, et qui auront pourtant plus de difficultés à se déplacer autrement qu’en voiture.En 2022, le prix moyen d’une voiture d’occasion dépasse 20 000 € et le prix ne cesse de monter, en raison de différents facteurs dont la mise en place des ZFE. Le remplacement de 60 000 véhicules représente donc  plus de 1.2  milliard d’€, à comparer au prix du RER grenoblois qui est de 1 milliard d’€. Aider au remplacement de véhicules anciens est un gaspillage financier doublé d’une aberration écologique en raison du bilan carbone de ce remplacement. En l’état, la ZFE est en réalité une aide appréciable apportée aux constructeurs automobiles, alors que les ventes de véhicules neufs est en baisse importante depuis 2019. Il vaudrait bien mieux investir massivement dans les transports collectifs. 

    05 LES DEUX-ROUES À MOTEUR
    LES DEUX-ROUES MOTORISÉS (MOTOS, SCOOTERS) LES PLUS POLLUANTS DOIVENT-ILS ÊTRE INTERDITS AU MÊME TITRE QUE LES VOITURES PARTICULIÈRES ?
    La réglementation nationale n’impose pas que les motos et les scooters soient concernés par les restrictions prévues par la ZFE. La possibilité d’étendre les restrictions de la ZFE à ces véhicules existe néanmoins, c’est le choix fait à Paris, Lyon, Strasbourg, Montpellier ou Toulouse. Quel est votre avis ?

    RÉPONSE : nos réponses précédentes sont transposables aux motos : pas plus qu’aux autos, il n’y a pas d’argument réel pour appliquer la ZFE aux motos ou scooters.


    Flux «allégé» de ses illustrations et graphiques

    Publié le 05.12.2022 à 21:36

    Réunion-débat organisée par l’Union de Quartier St Bruno

    Une réunion-débat était organisée le 2 décembre, par l’Union de Quartier St Bruno à Grenoble dans le cadre de la mise en place d’une ZFE (zone à faible émission) dans l’agglomération.

    Avec la participation :
    – d’élus de la Métro et de la ville de Grenoble,
    – du Collectif pour la Gratuité des Transports Publics dans l’Agglomération Grenobloise,
    – de l’ADTC, se déplacer autrement,
    – du Collectif Dévoiturons la ville.

    Première partie : Présentations des intervenants


     

    Deuxième partie : Réponses aux questions

     


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