Collectif pour la gratuité des transports publics dans l’agglomération grenobloise

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Publié le 16.09.2023 à 21:43

LA GRATUITÉ ÉTEND SA TOILE : ÉTAT DES LIEUX

Source : Observatoire des villes du transport gratuit

Réseaux en Gratuité Totale

En France, la gratuité totale s’applique actuellement au sein de 41 territoires représentés sur la carte ci-dessous. Parmi les 41 territoires recensés, on dénombre 6 territoires de plus 100 000 habitants, Aubagne (2009), Niort(2017), Dunkerque (2018), Calais (2020), Douai (2022), Bourges (2023) et 10 territoires entre 50 000 et 100 000 habitants, Compiègne (1975), Levallois (1983), Châteauroux (2001), Arcueil (2007), Castres (2008), Vitré (2001-2014), Gaillac (2014), Libourne (2019), Morlaix (2022), St Vincent de Tyrosse (2023).

Les petits réseaux : Bernay, Mayenne, Dinan, Dinard, Morlaix, Carhaix, Neuves Maisons, Châteaudun, Joigny, Issoudun, Saint-Flour,  Figeac,  Cahors, Villeneuve sur Lot, Nyons, Péronne, Noyon, Chantilly, Pont Ste Maxence, Crépy en Vallois, Senlis, Puteaux, L’Ile Rousse, Porto Vecchio.

À la fin de l’année, la Métropole de Montpellier, une agglomération d’environ 500 000 habitants,  deviendra la 42ième agglomération et la plus grande à instaurer la gratuité des transports en commun en France. Cette gratuité se fait dans le cadre d’un programme d’investissements 2021-2026 de près de 1,5 milliards d’euros pour les mobilités. Dont 649 M€ pour le tramway, 113 M€  pour les bus, 98 M€ pour le développement du vélo, 52 M€ pour les piétons et les personnes à mobilité réduite.

 

De plus en plus de réseaux gratuits

 

Sur les 17 territoires de plus de 50 000 habitants, on constate une mise en gratuité des nouveaux réseaux et de plus en plus rapide.

 

Réseaux en Gratuité le week-end

Amiens (Samedi 2019), Rouen (Samedi 2020), Nancy (WE 2020), Quimper (Samedi 2020), Nantes (WE 2021), Clermont-Ferrand (WE 2021), Montpellier (WE 2021), Vichy (Dimanche 2023), Roanne (WE 2023)

Réseaux en Gratuité sur critère d’âge

De nombreux réseaux ont adopté des gratuités en fonction de l’âge. Par exemple moins de 25 ans à Valenciennes, moins de 18 ans à Paris, Lille et Strasbourg, moins de 12 ans à Rennes, …

Impact de la gratuité sur la fréquentation

On observe dans tous les cas une forte augmentation de la fréquentation des réseaux dès 6 mois d’application de la gratuité (100 % à 200 %  voire plus), dans les cas où il y a une amélioration du service.   Mais les enquêtes réalisées à Dunkerque montrent que le facteur déterminant, c’est bien la gratuité.

Comparaison des métropoles de Montpellier et Grenoble

  Grenoble Alpes Métropole Montpellier Méditerranée Métro. Population 450 000 habitants 500 000 habitants Superficie 545 km² 421 km² Réseau tramway 5 lignes – 50 km 4 lignes bientôt 5 – 65 km Réseau bus 45 lignes 36 lignes Versement mobilité 2 % – 111 M€ (2022) 2 % – 111 M€ (2023) Billetterie 35 millions d’€ (18 % des recettes) 40 millions d’€ Subvention d’exploitation 95 M€ dont 20,5 M€/Métropole 77 M€ + 12 M€ pour la gratuité Budget Opérateur M’TAG  130 M€ (95+35) TAM  129 M€ (89+40)

Sources des budgets SMMAG, Grenoble et Montpellier

On note une grande similitude entre les deux métropoles : des caractéristiques des réseaux très proches, un versement mobilité identique signe que la richesse créée est du même ordre, enfin le financement des réseaux et identiques.

Où en sommes-nous dans l’agglomération grenobloise ?

Une bonne nouvelle, les lignes bougent dans le bon sens. De plus en plus d’élu.es locaux et parlementaires sont conscients des enjeux sociaux et environnementaux et prennent position pour la gratuité du réseau grenoblois comme solution pour changer nos modes de déplacement de la voiture individuelle vers les transports collectifs. Une déclaration de parlementaires de la NUPES est en préparation. La nécessité d’augmenter le versement mobilité fait également son chemin.

Pour le moment, les conditions politiques, dans la majorité, ne sont pas réunies à la Métro pour lever les oppositions de son Président comme de celui du SMMAG. La gratuité étant avant tout un choix politique avant d’être un choix budgétaire, nous allons continuer nos actions avec la conviction que le sens de l’histoire c’est la gratuité de transports du quotidien.

 


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Publié le 12.09.2023 à 10:45

Changement climatique : il y a une urgence environnementale absolue.

D’un Président l’autre la Terre brûle toujours : 20 ans d’immobilisme irresponsable.

J Chirac, au IVe Sommet de la Terre en 2002, avait eu cette formule restée célèbre « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs». Elle fut rapidement oubliée rentré à Paris.

Son successeur N Sarkozy, plus préoccupé à enrichir ses amis, avait déclaré « On parle beaucoup de dérèglement climatique, c’est très intéressant mais ça fait 4,5 milliards d’années que le climat change. L’homme n’est pas le seul responsable de ce changement. ».

F Hollande prit le relais pour faire la guerre à la finance et «Faire de la France la nation de l’excellence environnementale.» La résolution de la COP21, son chef d’œuvre, devait limiter à 1,5 degré l’augmentation de la température terrestre en 2100, malheureusement, ces promesses n’engageaient que ceux qui y croyaient, les plus gros pollueurs continuent comme avant.

Enfin E. Macron, réside à l’Élysée depuis six ans. Bien que consacré « Champion de la Terre » par l’ONU en 2018, il a été condamné pour inaction climatique en 2022. Accro au glyphosate, aux méga bassines et au gaz lacrymogène pour réprimer toutes contestations de sa politique, il affectionne, par ailleurs, les baisses d’impôts pour les plus riches, privant l’État de ressources indispensables. Des 149 propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat seulement une quinzaine ont été retenues. Concernant l’écologie et le climat, pour Greenpeace le bilan de Macron est catastrophique. Le grand chantier de la planification écologique n’est encore pas concrétisé. (Articles de Reporterre et Huffingtonpost). Pour les économistes atterrés la planification écologique est un tour de passe-passe confirmé par l’analyse de Réseau Action Climat (RAC).

D’après le RAC, sur un budget de 7 milliards, 1,1 mds d’euros seront consacrés aux mobilités en 2024. Sachant que les besoins pour le développement du rail sont de 100 Mds d’€ et qu’en plus on doit doubler la part des transports en commun, la rupture si nécessaire n’est pas pour demain.

Changement climatique : il y a une urgence environnementale absolue.

Après chacune de leurs publications, les experts du GIEC nous alertent que le changement climatique est encore plus rapide que ce qu’ils avaient prévu. Les informations abondent sur le nombre de régions qui sont confrontées à des pics de chaleur invivables, des incendies gigantesques et incontrôlables (les Landes l’an dernier, Hawaï, le Canada, la Grèce, l’Espagne cette année…), des sécheresses extrêmes, la fonte accélérée des glaciers, etc.

Ce n’est pas simplement que nous avons trop chaud, ce qui ne serait pas forcément dramatique. Ce qui est inquiétant, ce sont les altérations des conditions vitales dans le monde entier : des gens commencent à manquer sérieusement d’eau (Espagne par exemple), des gens meurent de chaud. Certaines zones deviennent  de moins en moins habitables, avec des températures dépassant 50° C, l’agriculture est fortement impactée, les catastrophes naturelles se multiplient…

Le changement climatique en chiffres : …

L’article complet téléchargeable

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Publié le 11.07.2023 à 22:01

Les Zones à Faibles Émission : le grand bazar

Le 7 juillet, dans le cadre de la mise en place de la ZFE dans l’agglomération, les Collectifs Stop Crit’Air et pour la Gratuité des Transports Publics ont organisé une action au Pont de Catane avec une conférence de presse.

Deux banderoles ont été déployées :

  • Crise sociale, Climat, Pics de pollution, DÉVELOPPEMENT,GRATUITÉ  DES TRANSPORTS PUBLICS, MAINTENANT
  • ZFE INJUSTE ET INEFFICACE: DÉVELOPPONS LES TRANSPORTS EN COMMUN ET LEUR GRATUITÉ

 

En effet, La ZFE de la Métropole Grenobloise, pour les véhicules des particuliers, est entrée en application le 7 juillet. Depuis cette date les véhicules Crit’Air 5 ne peuvent plus rouler dans les 13 communes de la ZFE, c’est à dire : Échirolles, Eybens, Fontaine, Gières, Grenoble, La Tronche, Le Pont de Claix, Meylan, Saint-Égrève, Saint-Martin-d’Hères, Saint-Martin-le-Vinoux, Seyssinet-Pariset, Seyssins.

Une douzaine de dérogations peuvent être demandées à la Métro comme :

    • La dérogation petit rouleur (moins de 5000 km/an)
    • Le pass journalier (12 jours/an)
    • Les rendez-vous médicaux
    • les travailleurs en horaires décalés
    • etc.

Une usine à gaz qui sera bien compliquée à gérer. À cette fin des élus envisagent la mise en place de la vidéo surveillance que l’État a promis de favoriser. Ainsi la Métro va participer à l’installation d’un système qui pourra s’avérer très dangereux pour les libertés publiques.

Les horaires : une ZFE « non-permanente »

À l’intérieur du périmètre de la ZFE, la restriction de circulation (selon votre Crit’Air et calendrier établi) s’applique de 7h à 19h, du lundi au vendredi, exceptés les jours fériés. Il est donc possible de circuler le soir, les week-ends et les jours fériés, quel que soit son véhicule.

Chaque agglomération adopte ses propres règles de mise œuvre, ce qui complique encore plus la compréhension des règles et leur application.

Tout savoir ou presque sur la ZFE (site officiel de la Métro)

Prises de parole :

 

Dans la presse :

À quelques jours d’intervalle les évènements se bousculent :

  • Le 14 juin, les sénateurs adoptent un rapport dénonçant les difficultés de mise en œuvre des ZFE face aux rejets qu’elles soulèvent et un déploiement qui se heurte à des obstacles majeurs.
  • Le 7 juillet, la Métropole grenobloise met en place sa ZFE pour les véhicules des particuliers qui interdit la circulation des véhicules Crit’Air 5 dans l’immédiat.
  • Lundi 10 juillet, le gouvernement annonce que la mise en place des restrictions de circulation pour les véhicules les plus polluants fera l’objet d’un sursis dans les agglomérations dont les niveaux de pollution se situent sous les seuils autorisés. Il s’agit de Toulouse, Reims, Grenoble, Montpellier, Saint-Étienne et Nice. Néanmoins, l’interdiction à partir du 1er septembre 2025 des véhicules non classés reste d’actualité. Paris, Marseille, Lyon, Strasbourg et Rouen restent concernées par les ZFE.

Que va faire la Métro ?

Des élus du groupe CCC vont déposer un vœu demandant le report de la ZFE. Que vont faire les autres groupes, voter pour ou contre le vœu. Il serait sage, dans ce nouveau contexte, que les élus se prononcent pour un moratoire.

Communiqué de Presse des Collectifs Gratuité des Transports et Stop Crti’Air.

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Analyse du Collectif Gratuité des Transports.

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Publié le 17.04.2023 à 12:37

Analyse de l’impact social de la ZFE de l’agglomération grenobloise

Synthèse

En l’absence de mise en place d’une augmentation très importante de capacités de transports collectifs, pour une très grande partie des personnes concernées, la mise en place de la ZFE va se traduire par l’obligation de remplacer leur véhicule.

Au 1er janvier 2022, les véhicules classés Crit’Air 3, 4, 5 et non-classés représentent 52300 véhicules sur un total de 161280 véhicules, soit 32 % des véhicules de la ZFE. Ce total était de 36 % en 2021, 40 % en 2020, avec la moitié de la diminution (2 % par an) pour les Crit’Air 4 et 5, et la moitié pour les Crit’Air 3.

A ce rythme, on peut prévoir que l’évolution (sans la ZFE) aurait donné au 1er janvier 2023 28 %,  au  1er janvier 2024 24 %, au 1er janvier 2025.

Donc à l’horizon 2025, la ZFE va mettre à l’écart 25 % des véhicules de la zone concernée.

Concrètement, même en tenant compte de l’évolution prévisible, au 1er janvier 2024, 5000 véhicules supplémentaires seront interdits de circuler (Crit’Air 4 et 5), et au 1er janvier 2025 28 000 véhicules supplémentaires devront être écartés.

Cela veut dire qu’au premier janvier 2024, on impose un coût de 50 Millions d’€, et au
premier janvier 2025 un coût supplémentaire de 280 millions d’€. Ce chiffre est à comparer aux 26 millions dégagés par Grenoble Alpes Métropole sur 3 ans.

Mais cela ne représente que les chiffres des véhicules des habitants de la ZFE. Si on retient un ratio de 25 % (aujourd’hui 31%), au niveau de Grenoble Alpes Métropoles, c’est 60 000 véhicules qui seront concernés au 1er janvier 2025, et si on regarde les communes à moins de 20 km, 80 000 véhicules supplémentaires sont potentiellement concernés.

Si on prend en compte les 3 zones (ZFE, GAM, GAM+20 km), le nombre de véhicules concernés
est :

  • au 1er janvier 2024, 5 000 véhicules (habitants de la ZFE) , 20 000 véhicules (Grenoble Alpes
    Métropoles) et 50 000 véhicules (GAM + distance 20 km),
  • au 1er janvier 2025, 28 000 véhicules (habitants de la ZFE) , 70 000 véhicules (Grenoble Alpes Métropoles) ou 130 000 véhicules (GAM + distance 20 km).

C’est à dire un coût au 1er janvier 2024 qui est entre 50 Millions d’€ et 500 M€, et au 1er janvier
2025, un coût additionnel compris entre 280 Millions d’€ et 1.3 Milliard d’€.

Bien sûr, tous les véhicules de la Métropole ne rentreront pas dans la ZFE, ni ceux à 20 km, mais on peut légitiment penser qu’une partie majoritaire des véhicules de Grenoble Alpes Métropoles auront à entrer dans la ZFE, et un partie non négligeable des personnes habitant à 20 km. Même s’il n’y a que 30 % des 200 000 véhicules concernés, cela représente 60 000 véhicules, soit un coût moyen de 600 millions d’€ !

Il faut rapporter ces chiffres aux 22 parking relai (2 300 places), et aux 15 000 voyageurs quotidiens du TER Grenoble Lyon aujourd’hui bondé. Cela montre le chemin qu’il reste à accomplir pour qu’il y ait une alternative sérieuse à la voiture.

Les graphiques page 19 et 20 montrent le lien clair qu’il y a entre la possession de véhicules
Crit’Air 3, 4 et 5 et le niveau de pauvreté de la commune. Il y a aussi un lien entre le taux de
possession de véhicules par habitant et le niveau de pauvreté de la commune.

Le texte publié sur le blog de Mathieu Chassignet « Pour une mobilité durable et solidaire » ,
intitulé « Enquête nationale sur la mobilité des français : quelques enseignements de la nouvelle édition et évolutions récentes « (page 21) est très riche d’informations.

Par exemple :

Concernant l’utilisation des voitures, on remarque que plus un ménage est riche et plus il
utilise intensément la ou les voitures dont il dispose. Les ménages du 10e décile parcourent en moyenne 17 000 km par an avec leur(s) voiture(s) alors que ceux du 1er décile parcourent 6 700 km. Si bien que la distance totale parcourue en voiture est 2 fois et demi supérieure pour les 10 % des ménages les plus riches que pour les 10 % les plus pauvres (17 000 km par an contre 6 700 km).

Ou encore

Un autre enseignement est que plus on est riche et plus on se déplace loin. Les ménages les plus riches parcourent en moyenne 10 km par trajet (tous modes de déplacement confondus), alors que les ménages appartenant aux 10 % les plus pauvres parcourent
seulement 5,4 km par déplacement. Ces inégalités ont eu tendance à se renforcer entre 2008 et 2019.

L’étude AramisAuto et OpinionWay(page 33) donne un aperçu significatif des questions sociales
posées par la ZFE.

Les chiffres de France Mobilité (page 36) montrent par ailleurs que les milieux les plus modestes se déplacent moins que les autres et pratiquent plus le covoiturage.

En résumé,

• les milieux populaires sont plus pénalisés alors qu’ils polluent moins et qu’ils auront plus de difficultés à financer le remplacement de leur véhicule ;

• en l’absence d’ investissement significatif pour augmenter massivement l’offre de
transports en commun, il n’y a pas non plus de solution alternative de qualité ;

 • on va imposer un achat d’autant plus coûteux que les niveaux de prix tant de
l’occasion que du neuf sont très élevés, en raison de difficultés d’approvisionnement et de la pénurie relative que va créer la ZFE ;

• cet effort sera supporté pour une part importante par les milieux populaires, effort que les aides accordées se sont pas en mesure d’atténuer de façon significatif ;

Bien qu’utilisant moins fréquemment leur voiture et pour des trajets nettement moins longs, les ménages les moins riches risquent donc d’être également les plus pénalisés par les futures ZFE. Un effet surprenant de la ZFE est que la fluidité obtenue par la mise à l’écart des pauvres permettra aux plus riches de mieux se déplacer.

Document Complet :


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Publié le 16.04.2023 à 17:44

LA ZFE c’est toujours NON. SIGNEZ la Pétition !!!

Le Collectif STOP CRIT’AIR et le Collectif pour la Gratuité des Transports en Commun de l’Agglomération Grenobloise (CGTPAG) ont annoncé, lors d’une conférence de presse mercredi 5 avril 23, le lancement d’une pétition demandant l’abandon de la Zone à Faible Émission dans l’agglomération grenobloise.

Lors de cette conférence de presse les représentants des deux collectifs ont rappelé pourquoi la ZFE envisagée est inefficace pour réduire la pollution atmosphérique, une aberration écologique et de plus une mesure anti-sociale. Voir nos articles sur le sujet.

Présentation

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Texte de la pétition :

ZFE + CRIT’AIR = ZONE À FORTE EXCLUSION !

  • INJUSTE SOCIALEMENT,
  • INEFFICACE POUR RÉDUIRE LA POLLUTION DE L’AIR,
  • DANGEREUX POUR LES LIBERTÉS

 >>> une INJUSTICE sociale

• Ce sont les possesseurs de vieux véhicules, principalement les plus modestes, qui seront interdits de circuler.
• Les aides à l’achat ? Une bonne promesse de labyrinthe administratif… et un «reste à payer» d’au moins 6000 € pour un Smicard…
• Les véhicules électriques sont en moyenne deux fois plus chers qu’un véhicule essence ou diesel.

>>> INEFFICACE contre la pollution de l’air

• Les plus modestes sont de loin les moins pollueurs : trois fois moins de kms par an que les plus riches
et un seul véhicule par ménage au lieu de deux. Et pourtant ce sont eux qui sont dans le viseur de l’État.
• Le chauffagea au bois défaillant est le principal émetteur de particules fines !
• Écologiquement, le poids du véhicule a plus d’influence (consommation, usures des freins, pneus…)
que sa motorisation. Les Crit’Air n’en tiennent absolument pas compte !
• L’autoroute et la rocade Sud, principales sources de pollution, ne seront pas soumises à la ZFE

>>> une ARNAQUE ÉCOLOGIQUE

• Ce n’est pas écolo de changer sa voiture qui marche encore et d’en reconstruire une nouvelle.
• La voiture électrique est beaucoup plus dévoreuse en minerais qu’une voiture essence/diesel.
• Leur extraction et leur raffinement polluent et pillent sols et eaux… mais pas chez nous !

>>> un CADEAU FINANCIER à l’INDUSTRIE AUTOMOBILE

• Entre 100 et 500 milliards sur 3 ans ! Pour une industrie qui sort du scandale du diesel !
• A titre de comparaison, le budget de l’État par an, c’est 200 milliards pour la Santé, 60 milliards pour l’Education.
• La gratuité des transports en commun, c’est 10 milliards / an et on nous dit que la gratuité n’est pas finançable…

>>> sans oublier… une VIDÉO-SURVEILLANCE GÉNÉRALISÉE !

• Sans flashage des plaques à toutes les entrées de la Métropole, la ZFE-Crit’Air ne sera pas « efficace » pour reprendre les mots de ses promoteurs qui réclament avec force sa mise en place. Big Brother n’est pas loin ! C’est un risque important pour nos droits et libertés, qui peut ouvrir la voie à une société de contrôle généralisé.

Nous voulons réduire la pollution de l’air.

Au lieu de « concerter » les habitants sur des amendements à la marge (dérogations, horaires, axes autorisés…) qui vont aboutir à un imbroglio bureaucratique et ne corrigeront pas un dispositif profondément injuste et inefficace, nous demandons à la Métropole :
> l’abandon de la ZFE tant que de véritables solutions alternatives de transport ne seront pas mises en œuvre
> mettre en place de vraies solutions contre la pollution de l’air

• Développer le réseau de transports en commun encore insuffisant
• Mettre en place la gratuité totale des transports en commun pour en favoriser l’usage
• Augmenter très fortement la capacité des parkings-relais (à peine 2 000 places actuellement pour plus de 300 000 véhicules/jour…)
• Développer massivement un système public de véhicules partagés actuellement trop cher et insignifiant (environ 200 véhicules)
• Avancer le projet de RER prévu pour 2035 au mieux
• Appliquer rigoureusement le plan contre le chauffage au bois défaillant (8 000 foyers concernés seulement sur l’agglo, 100 fois moins cher que la ZFE-Crit’Air pour de meilleurs résultats sur la pollution… et le porte-monnaie)

Dans la presse :

Compte-rendu du Site Place Gre’Net View Fullscreen

Compte-rendu du Dauphiné Libéré View Fullscreen

Vidéo Tété Grenoble à 3m46s

 

 

 


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Publié le 16.04.2023 à 09:51

Trois Collectifs s’unissent pour la GRATUITÉ des Transports et le RER grenoblois

La presse était invitée à une conférence le mercredi 29 mars au bistrot « le Marsellus » pour annoncer le lancement d’une nouvelle campagne pour la gratuité des TC mais aussi pour la mise en place rapide du RER grenoblois maillon indispensable d’un report modal.

Texte de l’invitation :

Madame, Monsieur,
Alternatiba Grenoble, le Collectif Grenoble Citoyenne, le Collectif pour la gratuité des
transports publics de l’agglomération grenobloise (CGTPAG) vont mener une
campagne proposant de signer une pétition demandant :
la gratuité totale des transports en commun à terme en commençant dès maintenant par la gratuité le week-end,
la mise en place d’un RER grenoblois » avec des fréquences suffisantes, du confort et de la ponctualité, l’amélioration de l’offre de transport public, avec les moyens matériels et humains nécessaires,
un investissement massif dans le réseau de transports collectifs et les mobilités douces.

Les trois collectifs qui portent cette campagne regroupent un vaste ensemble de forces sociales ( Alternatiba, Attac, Handi-moi oui), d’organisations politiques ( ADES, EELV, Ensemble !, Géneration.s, La France Insoumise, le NPA, le PCF, le Réseau Citoyen, l’UCL), de syndicats (FSU, Solidaires, CGT).

Nous croyons que cette campagne peut être un évènement politique susceptible de faire bouger les lignes en matière de transports publics. En tous cas, c’est notre ambition car il y a urgence à prendre des mesures fortes pour améliorer la qualité de l’air et limiter le dérèglement climatique, tout en permettant aux femmes et aux hommes de notre territoire de pouvoir se déplacer dans de bonnes conditions sans que cela pèse sur leur budget.
Nous lancerons notre campagne en distribuant un quatre-pages et en faisant signer notre pétition devant la gare SNCF de Grenoble le mercredi 29 mars entre 7h00 et 10h00. Afin de faire largement connaître notre démarche, nous tiendrons à 10h00 une conférence de presse au bistrot « le Marsellus », situé en face de la gare. Nous serons très heureux de pouvoir répondre à vos questions à cette occasion.

Espérant que vous puissiez vous libérer, et dans l’attente de votre présence,
veuillez croire, Madame, Monsieur, en notre engagement en faveur des transports collectifs

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Signez la Pétition :

INSTAURONS LA GRATUITÉ !
OBTENONS LE RER MÉTROPOLITAIN !

Dans la presse :

Le Dauphiné libéré consacre plusieurs articles et interviews à la gratuité des transports.

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VIDÉO : https://c.ledauphine.com/transport/2023/04/04/isere-un-collectif-demande-la-gratuite-des-transports-en-commun-dans-la-metropole-de-grenoble-on-doit-changer-de-braquet

DOSSIER : https://c.ledauphine.com/transport/2023/04/02/isere-faut-il-rendre-les-transports-en-commun-gratuits-dans-l-agglomeration-grenobloise


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