[Rencontre] 16 juin 2023 : rendez-vous à la journée de RENCONTRE PUBLIQUE DE L'ATELIER PAYSAN

La couverture végétale du sol : l'outil paysan pour faire face aux enjeux de l'agriculture ? Aujourd'hui, peut-on se passer de mécanisation ? Demain, comment pratiquer une agroécologie paysanne dans un monde sans pétrole et avec moins d'eau disponible ? Discutons-en « chez nous », en Isère, le 16 juin prochain !
RENCONTRE PUBLIQUE DE L'ATELIER PAYSAN(dans le cadre de son Assemblée générale)
La couverture végétale du sol : l'outil paysan pour faire face aux enjeux de l'agriculture ? L'agriculture est en première ligne face au changement climatique et l'effondrement de la biodiversité. Les nécessaires mutations des pratiques agronomiques passent par la capitalisation du carbone et de l'eau dans les sols et une amélioration des écosystèmes. Une des réponses à ces enjeux est la couverture végétale du sol. Nous vous convions, avec nos partenaires, à une journée publique pour faire le point sur les défis à relever, sur les avancées agronomiques en terme de couverture végétale des sols, ainsi que sur l'état des expérimentations et développements de matériel agricole, du semis à la destruction des engrais verts, du maraîchage à la viticulture en passant par l'arboriculture. Aujourd'hui, peut-on se passer de mécanisation ? Demain, comment pratiquer une agroécologie paysanne dans un monde sans pétrole et avec moins d'eau disponible ?
Programme de la journée du vendredi 16 juin
Inscription à la journée obligatoire Pour s'inscrire, cliquer ici
RDV à 9h30 au GAEC l'Amapola - Route des Maraîchers 38430 Moirans pour le café 10h – 12h30 : visite des enjeux de la couverture végétale par le visite de la ferme. En partenariat avec l'ADABio Visite guidée et commentée par Céline Mathieu, conseillère technique maraîchage à l'ADABio Isère, animatrice du GIEE Réduction du travail du sol dont la ferme fait partie.
puis 12h30 à l'Atelier paysan – ZA des papeteries 38140 Renage (prévoyez votre pique-nique pour le déjeuner ! ) 14h – 16h30 : TABLE RONDE entre partenaires La couverture végétale du sol : l'outil paysan pour faire face aux enjeux de l'agriculture ? Partie 1 : Le POURQUOI Nous verrons ensemble pourquoi la couverture du sol répond aux différents enjeux agricoles actuels • introduction, présentation des intervenantes et intervenants • Le carbone avec Marie-Océane Fekairi, paysanne et sociétaire de l'Atelier paysan • L'eau avec Pascal Lombard de l'IAD (Institut de l'agriculture durable) • La biodiversité et plus largement replacer le vivant au cœur des systèmes agricoles avec Amandine Faury de l'ADAF (Association drômoise d'agroforesterie)
Partie 2 : Le COMMENT Les difficultés de la mécanisation des itinéraires techniques en agriculture utilisant des couverts sont nombreux. L'Atelier paysan y travaille depuis plus de 10 ans. Nous allons vous présenter succinctement des outils et itinéraires autour de ces enjeux. Pistes grandes cultures, focus maraîchage, focus viticulture, focus « commun » : épandre de la matière, semer et détruire des couverts Avec les retours d'expériences Sefersol (avec Elie Langard), GIEE MSV Nord Isère, GIEE vignerons de Savoie, entre autres ! Et échanges avec la salle
Puis apéritif et repas (sur réservation) et fête de l'Atelier paysan !
Cliquer pour accéder au pdf interactif :
Lien d'inscription : https://tinyurl.com/inscriptions-ag-latelierpaysan
[Publication] Reprendre la terre aux machines se colporte aussi en POCHE !

Bonne nouvelle ! Le 14 avril avril dernier est paru dans toutes vos librairies la version poche de notre manifeste Reprendre la terre aux machines ! L'occasion de le lire, de l'offrir, de nous soutenir et de revenir sur nos efforts de colportage du projet politique de l'Atelier paysan.
Paru en mai 2021 à la collection Seuil – Anthropocène, notre manifeste, à notre grande surprise, a dépassé les 10000 ventes en janvier 2023. Aussi, depuis un mois il est disponible en version poche, à moitié prix (9,90 €).
Vous trouverez en cliquant ici toutes les librairies qui le proposent ! Une bonne manière de nous soutenir est de l'acheter, l'offrir ou le prêter autour de vous, mais aussi de le réclamer à votre libraire favori s'il n'est pas en rayon.
L'occasion de vous rappeler que sa lecture est indissociable de celle d'une autre parution, complémentaire : nos Observations sur les technologies agricoles. Auto-édité par nos soins, nous avons vraiment besoin de vous pour assurer sa diffusion. Contactez-nous pour la version papier. La version numérique est quant à elle en libre depuis cet hiver, disponible sur cette page.
Deux jours de colportage autour de Reprendre la terre aux machines !Depuis plusieurs mois nous sillonnons le pays, avec l'appui de nombreuses structures partenaires, pour rassembler entre 80 et 120 personnes pendant deux jours. Le but étant de prendre le temps de confronter les hypothèses contenues dans le manifeste, de les débattre et surtout d'en dégager des pistes d'actions concrètes à lancer depuis ces territoires. Des actions qui concernent l'organisation paysanne autour de la machine agricole, la justice sociale et l'accessibilité de l'alimentation, ou encore la nécessaire résistances aux projets de robotisation et numérisation de l'agriculture.
Nous avons tenu 17 séances de ce type, dépassant largement le millier de personnes formées ! En janvier nous étions en Alsace, à Munster, en mars en Lozère, à Florac.
La prochaine session aura lieu en Normandie, dans le Cotentin, les 15 et 16 septembre 2023.
Les premières informations pratiques sont ici :
On s'y retrouve ? Prenons date !
Profitons de cette occasion pour adresser à toutes nos lectrices et tous nos lecteurs un immense merci. Nous avons été surpris par la réception de notre manifeste. On s'en explique dans une postface inédite, écrite à l'occasion de la sortie de la version « poche » :
Une réédition, après deux ans de colportage politiqueAvouons que la réception de l'ouvrage nous a surpris. Inattendue, elle nous a amenés à proposer à l'éditeur des formes de promotion inhabituelles. De la vente à la ferme qui fait du livre le compagnon d'étalage de plusieurs autres produits fermiers à la création de formations citoyennes de deux journées pour échanger sur les constats et les propositions, nous sillonnons le pays pour tenter d'assumer la vague de sollicitations. Quels enseignements d'étape tirer de cette improbable aventure ? Tout d'abord, le constat réconfortant que la critique de l'escalade technologique, de la transhumanisation de nos existences, a définitivement quitté les rivages de la confidentialité pour s'inviter dans les réflexions politiques de quiconque posant un regard sincère et juste sur l'avancée du monde industriel. Notre définition de l'autonomie comme choix de nos dépendances se révèle l'outil puissant d'une analyse de notre manière de vivre ensemble. Il n'y a pas à revendiquer l'autonomie comme une voie de l'émancipation, elle est la vie. Ensuite, nous avons pu vérifier que plus grand monde ne supporte la dépolitisation de nos « alternatives » que nous avons identifiée. Il y a un appétit pour le politique en tant qu'il est une analyse des champs de force constitutifs de la vie en société. Il n'y a pas de démocratie in abstracto. Elle concerne toujours des personnes concrètes, dans une situation concrète, dans des rapports économiques et sociaux concrets. Qu'est-ce que ce concret pour notre monde, le monde paysan ? Notre nourriture, choisie en connaissance de cause et les moyens de la produire. De plus en plus il s'avère qu'une pratique réelle de la démocratie ne peut s'inscrire que dans la construction d'une société avec des paysannes et des paysans, voire d'une société paysanne. Nous devons à présent aller plus loin que la visée d'une paysannerie nombreuse, en approfondissant l'exigence complémentaire d'une perspective de subsistance. Enfin notre appel à l'équilibre entre pratique des alternatives, présence forte dans les rapports de force et exercice d'éducation populaire, la certitude qui est la nôtre que ces trois efforts ne doivent pas s'opposer est un apport nécessaire pour dépasser l'indiscutable : nous ne sommes pas en train de gagner. La théorie de la tache d'huile qui voudrait qu'il suffise de faire plus de ce que nous faisons depuis 50 ans pour que le monde meilleur advienne participe à la dépolitisation décriée. Encore récemment à cette évidence nous était rétorquée une injonction à « voir le positif ». Aujourd'hui, au contraire, la pleine et lucide compréhension des ressorts de notre impuissance collective se révèle pour beaucoup être le levier d'un regain de puissance d'agir. Au moment où ces lignes sont écrites se dessinent les contours d'un mouvement social de refus affirmé des conditions de vie imposées par l'industrialisation croissante de nos existences. Les analyses que nous avons faites, largement confortées par les échanges qui ont suivi, peuvent-elles enrichir ce mouvement ? Nos rencontres avec différentes organisations syndicales et autres espaces culturels insoupçonnés nous encouragent à le penser. Isolés, nous pouvons croire que ce combat est inutile mais dès que nous sommes rassemblés c'est son urgence qui s'impose. Ce livre n'est pas un manuel d'instructions, nous ne pensons pas que celles et ceux qui sont exploités le sont parce qu'ils ne savent pas, c'est la mobilisation qui nous importe et remercions l'éditeur de nous donner l'occasion de cette nouvelle édition pour le réaffirmer. L'Atelier paysan, mars 2023.
[Colportage] L'Atelier paysan est arrivé près de chez vous… et va revenir !

La coopérative se déplace régulièrement, quand elle le peut, à la rencontre de différents publics. N'hésitez pas, vous aussi, à nous inviter !
Les animateurs permanents du pôle « animation » de la coopérative sont à l'écoute pour répondre à toutes vos sollicitations ! Que vous soyez paysanne ou paysan, enseignant, membre d'une association citoyenne, concernée par l'agriculture, le Low-tech, l'écologie, les communs, l'alimentation, la transformation sociale par la paysannerie et la subsistance ou autre, vous pouvez nous contacter à cette adresse : animation@latelierpaysan.org Nous pouvons, avec l'appui de nos sociétaires répartis dans tout le pays, venir tenir un stand, animer un atelier, assurer une conférence ou une table ronde, parler dans un micro ou face à une caméra.
Nous pouvons également vous mettre à disposition, gratuitement, une de nos expositions, pour vos évènements. Une description de nos expositions en cliquant ici. Contactez-nous également à animation@latelierpaysan.org.
On va passer près de chez vous :
• le 28 mai en Bretagne (35) : un "Bio dimanche" à la ferme : table ronde sur la place du machinisme en agriculture L'évènement aura lieu le 28 Mai de 14h à 18h, avec la table ronde vers 14h30 et ensuite ouverture du marché des producteurs vers 15h30. Cela se passe sur la ferme du Grand Pâtis de Godeloup à Bais 35680 • le 31 mai à Annecy (74) : Peut-on reprendre la terre aux machines pour une autonomie paysanne et alimentaire ? Dans le cadre de l'Université populaire d'Annecy. Au lycée Sommeiller à 19h30 - 4 Bd Taine, 74000 Annecy
Nous sommes partenaires pour la sortie du film LOW-TECH (sortie le 7 juin) dans lequel nous apparaissons. Nous serons présents lors de discussions après certaines projections. Les prochaines : • le 6 juin à Lyon, en avant-première, au Cinéma Lumière Bellecour en soirée (horaire à définir) • le 7 juin à Paris, sortie nationale, au Cinéma l'Espace Saint Michel (horaire à définir)
• du 8 au 11 juin au festival Futurs possible, au Château de Goutelas (42), pour animation d'atelier et table ronde • du 30 juin au 2 juillet au festival Agitaterre, à Lahage (31), pour causer Low-tech • le 1er juillet à la fête de l'Autogestion à Quimperlé (29), pour tenir un stand (infos à venir ici) • du 28 au 31 juillet à la Petite foire de Libramont, en Belgique (6800)
… déjà pleins de dates pour août et septembre, mais on vous en parle dans l'infolettre de l'été ! Restez à l'écoute !
On est passé près de chez vous :
À titre d'exemples (liste non exhaustive !), nous étions cet hiver :
• à l'ENS de Saclay pour contribuer à un séminaire critique de l'intelligence artificielle • à Lyon avec l'association Terralim à la rencontre de partenaires impliqués sur les questions alimentaires • à Grenoble auprès d'étudiantes et d'étudiants, ou en visioconférence auprès des stagiaires des Agronhommes… • en mars intervenant à l'Assemblée générale de la Confédération paysanne et de l'Addear de l'Ain
Ou ces dernières semaines avons :
• présenté notre manifeste sur une ferme des Monts du lyonnais, ou dans une librairie de Marseille (à la librairie Le Transit, merci !) • tenu des stands, jusque dans le Morbihan… • accueilli à notre siège une promo de Science Po, des élus de la ville de Lyon, des élèves de l'enseignement agricole… • contribué à des tables rondes, sur des foires agricoles, ou à Paris, comme celle-ci, à visionner intégralement : "Quelle place pour les low-tech face au déferlement des techniques ?" • animé une discussion avec les habitantes et habitants d'un quartier populaire d'Annecy… • ...
On est aussi passé dans votre téléviseur ! On apparaît (à 19'54) dans ce reportage de France 3, Enquêtes de région : Quelle agriculture demain. (replay intégral disponible)
[Formation] Comment et pourquoi aborder le machinisme dans l'enseignement agricole ?

Est-ce que « faire faire » aux élèves du travail du métal, de l'autoconstruction d'outils et de machines agricoles, peut-être un levier pédagogiques pour questionner les pratiques agronomiques ? Pour questionner la fascination des jeunes générations pour le high-tech, pour l'agro-tech ?
Voici l'intuition qui a provoqué un inédit partenariat entre l'Atelier paysan et l'Institut Agro de Florac (48).
Afin de commencer cette réflexion et d'expérimenter sur plusieurs années, il va être mis sur pied du 20 au 23 juin 2023, près de nos locaux de notre siège en Isère, une toute première formation-action de 4 jours, pour un groupe d'enseignantes et d'enseignants provenant de 5 établissements professionnels d'Occitanie.
Une occasion rare de prendre le temps de penser la place de la machine dans l'agriculture aujourd'hui, mais également la place de l'autonomie technique dans une démarche d'enseignement agricole dont le but est d'ouvrir à toutes les pratiques.
L'occasion pour l'Atelier paysan d'engager un travail partenarial dans le temps long, de questionner la coopérative sur les liens à créer avec la formation agricole en général.
Ce n'est qu'un tout premier pas, modeste, mais porteur de futures actions fertiles.
À suivre…
[Outils] 2023, la "brosse" continue d'évoluer

À l'Atelier Paysan, nous considérons les outils paysans comme étant vivants. Ainsi, comme tous les autres, la brosse à blé continue sur sa trajectoire : voici les dernières évolutions en date.
En effet depuis 2016 la brosse à blé est proposée en formation, et de nombreuses modifications ont été apportées à cet outil de meunerie si important pour garantir un grain propre avant mouture. Son rôle est de nettoyer des éventuelles mycotoxines ou autres impuretés « collées » au grain. Cela en fait une alliée de choix dans la panoplie d'outils de meunerie. Après une nouvelle forme de réception des poussières et un système de fixation des tôles de protection, l'année 2023 l'aura dotée d'un moteur toujours aussi puissant (3kw) mais à un régime diminué (1500tr/min), ainsi que d'une nouvelle grille. Bonne nouvelle : elle sera donc bientôt proposée en kit. Ces changements permettent à cet outil de travailler encore plus en douceur, de mieux respecter les céréales tout en diminuant les casses de grains et chauffes éventuelles. Bien sûr, lors des évolution nous veillons à ce que l'outil reste le plus accessible et facile à réaliser possible. Dans ce cadre, nous avons enrichi la page consacrée à cet outil de tutoriels vidéos détaillant les différentes phases de réalisations, notamment les plus techniques.
[OUTILS] Du nouveau sur les semoirs à bras poussés

Cet hiver a été l'occasion d'apporter de nouvelles modification aux semoirs à bras poussés avant les semis et les essais de printemps.
Le bras poussé est un type d'élément semeur composé d'un disque incliné, qui est « poussé » ce qui lui permet de pénétrer sans appui nécessaire, et qui le rend intéressant dans des contextes de faible puissance de tracteur ou en traction animale. Il est proposé en option sur notre semoir viticole à engrais vert.

Figure 1 : Le disque poussé pendant le semis : ouvre une larde de terre qui est ensuite reposée sur la graine.
Cet élément est spécialement étudié pour le semis direct, sans travail du sol préalable, sur des sols compliqués où la planéité est bien moins présente que les cailloux. Chaque élément est indépendant et suit le niveau du sol sans impacter ses voisins. Quelques semoirs auto-construits sont déjà équipés de bras poussés et ont été surveillés pour corriger les différents soucis qui sont apparus lors des premières saisons afin de proposer les plans d'un semoir le plus fiable possible. Et effectivement, les retours étaient là, les faiblesses ont été identifiées et la conception a été revue. Les plans sont désormais diffusés dans une nouvelle version, qui comprend des roues renforcées, un système de descente de graine fiable, et d'autres petites modifications pour simplifier sa fabrication.
Cliquez ici pour aller sur la page du semoir viticole à engrais vert
[Formation] La première en 8 jours : décortiqueur/épandeur

En février a eu lieu une formation particulière à l'atelier de Renage : 9 stagiaires d'univers différents (maraichers et paysans boulangers) se sont réunis pendant 8 jours pour construire des épandeurs ou des décortiqueurs avec leur cyclone.
L'épandeur est utilisé pour épandre du fumier ou du compost de manière homogène sur des planches maraichères, alors que le décortiqueur est un outil de meunerie indispensable pour décortiquer soi-même le petit épeautre.

Ce dernier se connecte à un cyclone qui canalise le flux d'air pour récupérer les poussières. Le point commun de ces outils est la complexité de leur fabrication, raison pour laquelle un nouveau format de formation sur 8 jours a été imaginé. Minutie, rigueur et patience ont été de mise pour assembler ces outils élaborés : Travail de tôle fine, pliage, taraudage, soudage de précision, montage hydraulique, électrique et transmission mécanique ont bien occupé notre petit groupe. Tout le monde a pu repartir avec ses outils finis, heureux, mais tout de même bien fatigué. On a même pu tester les outils sur le dernier jour ! Les nouvelles versions des outils ont été validées et le nouveau format sur 8 jours a démontré sa pertinence. Désormais, les outils les plus complexes de « la gamme Atelier Paysan » seront proposés sur des formations de 8 jours.
[Formation] De futurs paysans en formation à Renage

La quatrième formation « S'installer avec l'approche collective des technologies paysannes » en Isère a commencé fin avril. Pendant deux mois, les 10 stagiaires vont suivre les différents modules accompagnés par les formateurs et formatrices de Renage.
La formation a démarré très fort avec une semaine d'initiation au travail du métal. Au programme : découverte des techniques de découpe et d'assemblage des profilés d'acier, mais surtout, « premier amour pour le bain de fusion » avec la pratique de la soudure. Puis le petit groupe motivé a quitté l'atelier pour une semaine de réflexion politique sur la question de l'auto construction, de l'agroéquipement et l'autonomie paysanne avec 4 visites de fermes et moments d'échanges collectifs animés par Hugo Persillet. La semaine dernière, c'était chantier bois !

Les apprentis de retour à l'atelier ont troqué leurs masques à souder et leurs meuleuses pour apprécier le doux ronronnement des scies circulaires en tronçonnant les centaines de montants d'ossature qu'il faut ensuite assembler à plat en pan de murs « bien d'équerre ! » comme le martèle Arthur, le formateur. Puisque tout s'est bien passé, la petite maisonnette ossature bois d'Antony FOUQUEAU (maraicher/auto-constructeur et sociétaire de l'AP) était terminée vendredi. Notre groupe pas encore fatigué peut désormais se concentrer sur l'électricité paysanne avant de poursuivre sur la construction de leur outils agricoles, la mécanique des tracteurs, les chantiers triangles et autres activités passionnantes pour devenir de véritables paysans et paysannes auto-constructeurs.

[OUTILS] Basculement des rouleaux du Vibroplanche : résolu !

Des usagers et usagères du vibroplanche nous ont fait remonter un problème de basculement régulier de leurs rouleaux arrière. Voici des solutions trouvées par des paysan·nes pour remédier à ce problème.
Pour l'instant, en cas de basculement, il est nécessaire de lever l'outil pour remettre les rouleaux à plat et fonctionnels pour la suite de la planche, occasionnant de nombreux arrêts lors de la préparation des planches.

Plusieurs essais et modifications ont eu lieu pour éviter cet escamotage, notamment la modification du buggy du vibroplanche en 2021 ou l'installation de butées pour limiter l'amplitude du basculement. Mais ce problème continue à se produire dans certains lieux, notamment le GAEC des Jardins du Coteau (Isère, 38). La solution mise en œuvre et partagée par les membres du GAEC de Plantzydon (Isère, 38) a été adaptée pour résoudre ce problème aux Jardins du Coteau. Pourquoi adaptée ? Car le positionnement des pièces n'est pas les mêmes sur les deux versions du buggy : l'ancien (pré 2021) et l'actuel (post 2021). Selon votre version du vibroplanche, il faudra donc choisir l'une ou l'autre des méthodes.
Pas de panique pour les futures fabrication, la solution sera implémentée sur les vibroplanches à venir. Dans tous les cas, le principe de cette modification est toute simple : il suffit de rajouter un ressort entre le buggy et le châssis de l'outil.

Pour réaliser cette modification sur les nouveaux vibroplanches, il vous faudra : • 2 ressorts. Pour nos tests, nous avons utilisé un ressort en stock à l'atelier, qui ont donné satisfaction. Voici le type de ressorts mis en place sur le vibroplanche des Jardins du Coteau : https://www.ressortsspec.com/extremites-nouees/T33000 • 4 morceaux de fer plat percés, par exemple du fer plat 20 x 5. Le perçage est à adapter au diamètre du fil du ressort : un perçage de diamètre 6 mm pour un fil de ressort de 4 mm conviendra. • Maximum 1 petite heure devant vous • Vos outils de base : mètre, pince étau ou serre-joint, votre meuleuse, votre perceuse, votre poste à souder et un stylo ou une pointe à tracer.
Voici un aperçu des positions des différents éléments sur le vibroplanche du GAEC des Jardins du Coteau.

Modification sur le buggy post 2021
Pour les modèles pré-2021Voici la description de la modification implémentée par Plantzydon sur l'ancien buggy (pré 2021) du vibroplanche. « Afin de permettre aux rouleaux de revenir, un ressort a été mis en place qui est en tension uniquement quand l'escamotage est engagé. Il suffit de remplacer la vis M16x120 PF qui fait le pivot entre châssis et rouleau par de la 16 x 160 PF et de souder une vis M16 à 120mm du bord pour retenir l'autre côté du ressort do=24.99 d=5 l=153.9. »
Quelle que soit votre version de vibroplanche avec double rouleau arrière, écrivez-nous si vous souhaitez plus d'information pour réaliser cette modification ou si vous souhaitez nous acheter les composants nécessaires (ressorts et acier). Évidemment, libre à vous d'adapter avec ce que vous avez sous la main (et de nous transmettre vos modifications, si possible) ! Bonne modification !
[OFFRE D'EMPLOI] RESPONSABLE LOGISTIQUE ET VENTES

L'Atelier Paysan recrute un·e Responsable Logistique et Ventes, poste à pourvoir dès que possible. Envoi des candidatures par mail exclusivement, à recrutement@latelierpaysan.org Merci d'indiquer la référence « Candidature CDD_23.04.21_AP » dans l'objet du mail.
> Cliquez-ici pour télécharger l'offre d'emploi au format PDF