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 Camp de base

Le podcast des rencontres aux sommets qui raconte la montagne d’hier et d’aujourd’hui et qui met à l’honneur celles et ceux qui l’habitent et la traversent.

Publié le 15.04.2024 à 08:05

Vous êtes fascinés par les montagnes et l’alpinisme ? Le dernier épisode de podcast est une invitation à découvrir le Grand Parcours Chamonix. C’est un événement incontournable pour les amateurs de haute montagne. Cette année, c’est la 11 édition et il sera aussi question de mettre en avant les refuges de la FFCAM74. En juin, au travers de trois parcours, les participant-e-s vont découvrir et progresser en montagne. Rencontre avec Perrine et François, membres actifs de la Fédération Française des Clubs Alpins de Montagne Haute Savoie.

Écouter l’épisode :

Le Grand Parcours Chamonix : un événement fédérateur

Le Grand Parcours Chamonix est une manifestation qui se tient chaque année. L’objectif ? Célébrer l’alpinisme sous toutes ses formes. Perrine est membre du club alpin et participe activement à l’organisation de cet événement. Elle met en lumière son rôle dans la communication et le partenariat, des aspects cruciaux pour le succès du Grand Parcours.

François, que vous avez déjà pu entendre dans l’épisode sur le Gavi 74, nous raconte son parcours depuis sa première expérience d’alpinisme. Il souligne l’importance de l’engagement collectif et du travail d’équipe dans la réussite de l’organisation. Le Grand Parcours est un label d’événements organisé par la FFCAM. Cet évènement permet de faire découvrir les pratiques de montagne à un large public.

arrête rocheuse

Grand Parcours Chamonix : un format renouvelé pour l’édition 2024

Avec l’édition 2024, le Grand Parcours Chamonix propose une nouveauté : des parcours centrés sur les refuges de montagne. Cette approche permet aux participants de vivre une expérience plus authentique et représentative du quotidien d’un alpiniste. Perrine explique comment cette nouvelle formule permettra de profiter pleinement de l’environnement alpin et de la vie en refuge.

Pour reprendre un petit peu l’historique du Grand Parcours (…) c’était plutôt axée sur des journées où les personnes montaient via les remontées mécaniques sur des sites qui étaient dédiés au grand parcours (…) suite à cette édition qui était la dixième, on s’est dit pourquoi pas un peu se renouveler et apporter quelque chose de nouveau (…) on s’est dit pourquoi pas montrer la facette de l’alpinisme (…) on part sur normalement plusieurs jours, on va en refuge (…) et on fait le lendemain sa course. pour vraiment avoir une approche plutôt globale de ce qu’est la pratique de l’alpinisme (…) Il me semble que cet événement, c’est aussi être plus proche (…) de ce que vit un alpiniste, c’est-à-dire qu’on ne monte pas par les remontées mécaniques pour redescendre ensuite à Chamonix le soir.

François Turlin, 58è épisode du Camp de base

Inscription et participation : comment rejoindre l’aventure ?

Perrine et François insistent sur l’accessibilité de l’événement. Ainsi, les participants doivent être en bonne condition physique pour profiter pleinement de l’expérience. Il existe différents niveaux de pratique pour s’adapter à l’expérience de chacun, allant de la découverte à l’autonomie. Cinq refuges de la FFCAM seront au cœur de l’événement, offrant une diversité de paysages et de défis pour les alpinistes en herbe et expérimentés.

Le respect de l’environnement et la vie en refuge

Le respect de l’environnement et les bonnes pratiques en refuge sont des sujets abordés dans notre discussion. Les intervenants partagent leur vision sur l’importance de la préservation de la montagne et donnent des conseils pour une cohabitation harmonieuse en refuge :

Quand on a des déchets, on les reprend dans son sac avec soi et on les pose quand on revient en ville (…) les gardiens, ils s’organisent pour pour faire à manger quand les personnes sont en demi-pension, donc il faut respecter les horaires de repas (…) C’est souvent des dortoirs communs où on n’est pas forcément avec des gens qu’on connaît. Donc il y a des gens qui n’auront pas forcément la même activité ou la même course le lendemain. Donc il faut respecter de ne pas faire du bruit quand on va se coucher, de ne pas allumer les frontales quand on est dans les refuges (…) Il y a plein de petites règles qui s’appliquent et qui permettent à tout le monde de bien vivre en refuge et d’avoir une expérience qui est satisfaisante (…) Contacter les gardiens de refuge aussi pour savoir s’ils ont besoin de quelque chose, ça peut être des denrées alimentaires, ça peut être n’importe quoi dont ils pourraient manquer et qui nécessitent pas forcément de faire une rotation d’hélicoptère pour aller les déposer.

Perrine Martin et François Turlin, dans le 58è épisode du Camp de base

Partenaires et soutiens du Grand Parcours Chamonix

Le Grand Parcours Chamonix ne serait pas organisé sans l’aide de partenaires, comme la ville de Chamonix, Mont Blanc Natural Resort, le département de la Haute-Savoie, et bien d’autres. La collaboration entre ces entités et le Club Alpin Français est essentielle pour la tenue de cet événement. Ainsi, il faut aussi souligner le rôle crucial des bénévoles et des professionnels. Ces derniers s’investissent pour offrir une expérience mémorable aux participants. Et j’espère de tout coeur que cet épisode du Camp de base vous aura donné envie de vous inscrire à cet évènement.

Écouter l’épisode pour découvrir le Gavi74

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Publié le 08.04.2024 à 19:09

Si vous suivez l’actualité du snowboard et les podcast outdoor, vous connaissez forcément Victor Daviet. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Victor au micro du Camp de Base. Ensemble, on revient sur son parcours de snowboarder, sa philosophie de vie et ses engagements solidaires. Génépi, voyage, snowboard…Qu’est-ce qui fait battre le coeur de cet aventurier des cimes ? Un épisode à écouter sur toutes les plateformes de podcast.

Snowboard et tradition du Génépi

Le Génépi, cette liqueur alpine emblématique, s’invite assez rapidement dans la conversation. Victor évoque la tradition familiale de sa confection, une activité qui rassemble et qui, au-delà de son aspect gustatif, représente un lien fort avec ses proches et son héritage culturel.
Loin des pentes enneigées, Victor a niché sous les toits d’Annecy, son refuge, « le Perchoir ». C’est un véritable havre de paix où se rencontrent l’art et l’amitié. C’est dans ce lieu chargé d’histoire et de créativité que Victor aime retrouver ses racines après ses escapades montagnardes.

en souriant : il tient son snowboard à la main. Photo en noir et blanc.

Art, introspection et snowboard

Le Japon et l’Alaska, deux destinations phares pour tout snowboarder, mais c’est le Pays du Soleil Levant que Victor choisit. Il nous explique pourquoi, malgré l’appel des montagnes alaskiennes, la culture nippone et ses rencontres en montagne font pencher la balance. Pourtant, Victor n’est pas qu’un sportif, il est aussi un esthète. La culture, sous toutes ses formes, est une source d’émotion et de réflexion pour lui. Il partage sa dernière claque culturelle, une exposition poignante d’une jeune artiste afghane. Il nous livre ainsi ce qui fait une bonne photographie.

Snowboard : un engagement au-delà des frontières

Victor raconte comment, à la suite d’une rencontre fortuite avec l’équipe afghane de snowboard, il s’est retrouvé à orchestrer une mission de solidarité pour les aider à fuir les menaces des talibans. Un récit poignant qui démontre que le snowboard peut aussi être un vecteur de changement et d’entraide.

La sécurité en montagne : une priorité absolue

Victor insiste sur l’importance de la sécurité en montagne. Il nous parle des « Safety Shred Days », des événements qu’il a créés pour sensibiliser et former à la gestion des risques en montagne. Un sujet qui va au-delà du snowboard et qui lui tient à cœur, fort de ses propres expériences. Victor exprime un souhait simple mais puissant : que chacun puisse trouver du plaisir et de l’épanouissement à travers sa passion, comme c’est le cas pour lui avec le snowboard.

Pour écouter une autre snowboardeuse engagée, retrouvez l’épisode consacré à Marion Haerty, sur toutes les plateformes de podcast.

L’article Victor Daviet : comment allier snowboard, passions et solidarité ? est apparu en premier sur .


Publié le 01.04.2024 à 06:15

Fin mars, j’ai enregistré un épisode au Musée Stendhal, un lieu qui flatte l’imagination. L’appartement Gagnon était la demeure du grand-père de l’écrivain au XIXè siècle. Il est désormais la propriété de la Ville de Grenoble. Mon invitée du jour n’est autre que Catherine Mariette, professeure de littérature à l’Université Grenoble Alpes. Cette dernière lui a consacré sa thèse.

Le jeune Henri Beyle, plus connu sous le nom de Stendhal et auteur du Rouge et le Noir, a grandi au coeur de Grenoble, ville qu’il exècre. La bourgeoisie, milieu social duquel il est issue, est beaucoup trop étriquée pour lui. Mais depuis la treille fleurie de l’appartement de son grand-père, il voit les sommets enneigés, dont il s’éprend, et qui seront le paysage de ses récits. Une occasion de comprendre les inspirations de l’auteur du XIXè siècle, pas si éloignées de celles de nos contemporains 😃✨

La treille du musée Stendhal laisse les visiteurs rêveurs et la vue sur les montagne aiguise l'imagination

Un épisode enregistré sous la treille de Stendhal

L’héritage de Stendhal et son amour des montagnes

Ses ouvrages sont inspirés de la richesse de son imagination et la précision de son observation. Il développe un amour pour les montagnes, particulièrement celles encadrant la ville de Grenoble, sa ville natale. Catherine Mariette me dévoile dans cet épisode un panorama intime et grandiose sur la vie et les inspirations de cet écrivain. Ce fut un moment d’échange et de découverte enrichissant, un véritable « camp de base » pour l’exploration des passions de Stendhal.

Des paysages gravés dans l’âme

Stendhal était captivé par les montagnes. Elles étaient sa source d’évasion face au conformisme étouffant de la société grenobloise de son époque. Ce contraste entre son admiration pour la nature et son aversion pour les conventions sociales révèle la complexité de sa personnalité. À travers ses œuvres, les montagnes émergent non seulement comme un refuge mais aussi comme une muse. Dans ses « Mémoires d’un Touriste », Stendhal décrit la montagne. Il la sublime et traduit non seulement la beauté du paysage mais aussi les échos de l’histoire. Il raconte le passage d’Hannibal, perspective qui enrichit d’autant plus notre compréhension des paysages.

Grenoble, source d’inspiration et de tourment

Stendhal entretenait un rapport contrasté avec Grenoble. Si les montagnes environnantes le fascinaient, la ville même et sa société le répulsaient. Cet amour complexe pour son lieu de naissance a nourri sa réflexion sur la liberté individuelle et son imagination. La critique sociale est aussi un des thèmes omniprésents dans ses romans.

Le voyage, vers la création et l’imagination

Les voyages en Italie de Stendhal lui ont permis de renouveler son inspiration. L’Italie. Les paysage italiens montagneux rappelant ceux de Grenoble, a éveillé en lui une réplique émotionnelle intense. Milan, où « l’horizon est peut-être un peu semblable à celui qu’on voit à Grenoble » devient ainsi un double romantique de sa ville natale. Dans Le Rouge et le Noir, l’élévation physique et morale de Julien Sorel dans les montagnes symbolise son propre désir d’élévation sociale et d’indépendance. Ce paysage, à la fois belle contrée et terrain d’épreuves, reflète les ambitions et les conflits internes du personnage.

Stendhal (Henri Beyle), écrivain du XIXè siècle et consul de France.

Stendhal : un legs universel

L’œuvre de Stendhal capture l’essence de l’humanité avec ses passions, ses luttes et ses idéaux. Son amour pour les montagnes, loin d’être une simple affinité personnelle, est un témoignage de son engagement profond envers la beauté et la complexité de la vie. Je vous invite à écouter l’épisode du podcast pour plonger encore plus profondément dans l’univers de Stendhal et son amour inépuisable pour les montagnes. Un voyage littéraire qui promet réflexion et émerveillement.

Vous aimez les livres et leurs auteur-e-s ? Le Camp de base a mis à l’honneur Ella Maillart dans Oasis Interdites, Simon Parcot et Paul de Chatelperron dans Carnet de guides : pour écouter les épisode, cliquez sur les titres 🙂

L’article Comment Stendhal s’est inspiré des montagnes ? est apparu en premier sur .


Publié le 26.03.2024 à 16:36

Aujourd’hui, je partage avec vous un sujet qui me tient profondément à cœur, et qui, je l’espère, résonnera aussi chez vous. Cette semaine, j’ai eu le plaisir de tendre mon micro à l’équipe du Tétra Libre, centre de sauvegarde de la faune sauvage, situé dans les pays de Savoie. La sauvegarde de la faune sauvage est un véritable enjeu pour faire perdurer nos écosystèmes. Le Centre de Sauvegarde de la faune sauvage est une association loi 1901 qui a pour objet de recueillir, soigner, rééduquer les animaux sauvages en détresse puis de les relâcher dans leur milieu naturel. Au Tétra libre, la priorité est bien évidemment de soigner mais aussi de faire de la prévention pour que chacun d’en nous apprenne à prendre soin de la biodiversité. Cet épisode est enregistré dans le cadre de la 2è édition du Podcasthon.

Un Combat pour la Faune Sauvage

Marie-Sophie, la présidente passionnée du Centre de sauvegarde de la faune sauvegarde et son équipe nous offre une fenêtre sur leur quotidien. Ce dernier est dédié à la protection de la nature. Fondé en 2015, l’association s’est donnée pour mission de soigner les animaux sauvages blessés ou en difficulté en Pays de Savoie. Une mission qui, sans surprise, demande non seulement un engagement sans faille. De plus, il faut aussi des ressources conséquentes pour pouvoir s’inscrire dans la durée. La première chose qui m’a frappé lors de cette conversation, c’est l’énergie et la passion qui animent l’équipe du Tétralibre. Malgré les défis financiers et logistiques – le centre fonctionne principalement grâce aux dons et à l’aide de bénévoles.

photography of tan white fox

L’Appel aux dons : une quête nécessaire

Marie-Sophie souligne l’importance vitale des dons pour le maintien de leurs activités. Chaque contribution fait une différence. Cela m’a fait réfléchir à notre propre rôle dans la conservation de la faune et la flore locales. Comme elle le dit si bien : « Malheureusement, sans argent, on ne peut rien faire. »

Une journée au Tétra Libre

L’entrevue avec Marie Anne, soigneuse au Tétra Libre, révèle la réalité quotidienne de ceux qui œuvrent au sein du centre. Soins prodigués aux animaux, gestion des arrivées quotidiennes et encadrement des équipes de bénévoles : chaque journée représente un nouveau défi. Leur objectif? Remettre en liberté les animaux une fois leur convalescence terminée. L’empreinte humaine affecte profondément les milieux naturel. Ainsi, des initiatives telles que le Tétralibre nous rappellent l’importance d’agir pour la préservation de notre environnement. Cette entrevue sensibilise à la cause de la faune sauvage. C’est aussi un appel à participation, à ces efforts de conservation.

Enfin, l’engagement de chacun envers la nature et ses habitants façonne l’avenir de notre planète. L’histoire du Tétralibre est un vibrant rappel que nous possédons tous le pouvoir d’effectuer un changement positif. Le Tétra Libre a besoin de toutes les forces.

A propos du Podcasthon

Ce lundi 25 mars marque le lancement de la 2è édition du Podcasthon. L’évènement regroupe plus de 450 podcasteur et podcasteuses. C’est dans l’optique de donner une voix au téta Libre que j’ai interviewé l’équipe de l’association. L’année dernière, j’avais reçu Anaïs Pellat-Finet à mon micro pour parler de l’association Lead The Climb.

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Publié le 18.03.2024 à 11:28

La montagne, avec ses sommets enneigés et ses vallées verdoyantes, a toujours été un espace de liberté et d’aventure. Mais aujourd’hui, elle est aussi un lieu de réflexion et d’engagement. Dans le dernier épisode du Camp de Base, j’ai eu l’honneur d’accueillir Antoine Pin. Le directeur de l’antenne française de Protect Our Winters (POW) éclaire l’avenir de nos montagnes, touchées par le changement climatique.

Protect Our Winters : Un combat pour l’environnement

Protect Our Winters est une organisation qui rassemble les passionnés de sports outdoor autour de la lutte contre le changement climatique. Avec des antennes dans le monde entier, POW œuvre pour sensibiliser et mobiliser la communauté des amoureux de la montagne. En France, l’association met l’accent sur la transition vers des mobilités bas carbone. L’équipe milite aussi pour une société plus juste et respectueuse de l’environnement. Dans cet épisode, Antoine Pin partage son expérience et sa vision de ce que devrait être la montagne de demain. Il nous parle de ses racines, de son camp de base social, et de l’importance de la communauté dans son engagement environnemental. Il aborde également la question de la place des femmes dans le milieu montagnard. Mais aussi les défis auxquels elles sont confrontées.

Un épisode riche en enseignements

Que vous soyez un skieur chevronné, un randonneur du dimanche ou citoyen concerné par les enjeux climatiques, cet épisode vous apportera des éclairages nouveaux. D’abord sur la manière dont nous pouvons tous contribuer à la protection de nos montagnes. Mais aussi en découvrant les projets et les actions menés par POW, ainsi que les réflexions autour de la justice sociale et environnementale.

Le rôle des athlètes et des citoyens

Antoine Pin soulève également le rôle crucial des athlètes dans la sensibilisation aux changements en montagne. Il nous invite à réfléchir sur la manière dont chacun peut apporter sa pierre à l’édifice. Par le vote, l’engagement associatif ou les choix de consommation responsables. Cet épisode n’est pas seulement une discussion, c’est aussi un appel à l’action.

La montagne de demain se construit aujourd’hui

La montagne de demain se dessine à travers nos choix et nos actions d’aujourd’hui. L’épisode avec Antoine Pin est un rappel puissant que nous sommes tous acteurs du changement et que la montagne, bien plus qu’un terrain de jeu, est un patrimoine précieux à défendre. Écoutez dès maintenant l’épisode 54 du Camp de Base pour plonger dans ces réflexions essentielle

Écouter une autre association en faveur de la visibilité des femmes en montagne ? Ecoutez l’épisode avec Anaïs Pellat-Finet de Lead the Climb. Et trouve d’autres articles sur le blog.

L’article Comment contribuer à la préservation des glaciers avec POW ? est apparu en premier sur .


Publié le 12.03.2024 à 08:25

Amateurs de montagne et d’alpinisme, le dernier épisode du podcast est une invitation à prendre de la hauteur. Ainsi, je reçois Grégoire Létienne, guide de haute montagne, et François Turpin, engagé à la FFCAM et participant du Gavi74. Le Gavi74, c’est le groupe alpiniste vers l’initiateur, une formation de deux ans à la montagne qui vise à rendre les participants autonomes et à les préparer à l’encadrement en alpinisme.

Le Gavi74 : plus qu’une formation, une aventure humaine

Le Gavi74 est une initiative de la FFCAM, la Fédération Française des Clubs Alpins de Montagne. C’est une formation exigeante qui s’adresse à des pratiquants déjà expérimentés, désireux de partager leur passion et d’accompagner les débutants vers les cimes. Mais le groupe évoque aussi les transformations de la montagne sous l’effet du changement climatique. François et Grégoire partagent leurs observations sur le terrain et discutent des répercussions sur la pratique de l’alpinisme.

Se former pour l’avenir de la montagne

La montagne est un milieu exigeant qui requiert compétences et respect. Nos invités soulignent l’importance de se former correctement pour pratiquer l’alpinisme en toute sécurité. Ils mettent en lumière les efforts de la FFCAM pour rendre la formation accessible et encouragent vivement ceux qui souhaitent s’engager dans cette voie.

Le Gavi74 s’adresse à un public varié, mais déjà investi dans la montagne. Ce sont des passionnés qui, à travers leur engagement, souhaitent transmettre leur savoir et leur amour pour l’alpinisme. L’épisode révèle les profils divers des participants, allant de l’ingénieur à l’artisan, en passant par le géologue et le traducteur.

Cet épisode du Camp de Base est une fenêtre ouverte sur les hauteurs et les profondeurs de l’alpinisme, une discipline qui se vit et se partage. En écoutant Grégoire et François, vous découvrirez non seulement des parcours inspirants, mais aussi une réflexion sur l’impact de l’homme sur la montagne et sur la nécessité de préserver cet environnement exceptionnel pour les générations futures.

Cet autre épisode pour découvrir le Grand Parcours Chamonix pourrait vous intéresser, l’article est disponible sur le blog du Camp de base.

Envie d’entendre Vivian Bruchez parler d’alpinisme et de pente raide ?

L’article Gavi74 : se former à l’alpinisme pour l’avenir de la montagne est apparu en premier sur .


Publié le 01.03.2024 à 10:00

Envie de découvrir les aurores boréales ? Février, c’est très certainement la meilleure période, comme en témoigne le site Aurora Forecast. Il répertorie chaque jour les chances statistiques de voir les lumières vertes. Et pour ce faire, il suffit de grimper dans un train direction la Laponie. Ce territoire qui s’étend au nord de la Norvège, de la Suède et de la Finlande. Alors, prêt à monter à bord ? Vous pourriez prendre le temps d’écouter l’épisode du podcast avec Mathieu Barthélémy !

Deux trains de nuit pour la Laponie

Le voyage entre Grenoble et Kiruna (au nord de la Suède) prend environ 35h. Il faut aller jusqu’à Paris, puis traverser l’Allemagne jusqu’à Hamburg. C’est dans cette ville portuaire au porte du Danemark que vous pourrez embarquer dans un train de nuit… direction Stockholm, dans un train couchette. Il est vraiment très confortable et propose des plats typiquement suédois au réveil, dans un wagon ancien tout en bois. L’escale entre le train suivant vous permettra de visiter un peu de la capitale suédoise. Le soir, vous pourrez repartir au-delà du cercle polaire arctique dans un train de nuit, pour arriver 16h plus tard.

photo of railway on mountain near houses
Photo by SenuScape on Pexels.com

Pourquoi privilégier le train pour voir les aurores boréales ?

35h, ça peut paraître très long pour un voyage en train. En avion, il vous faudrait d’abord rejoindre Stockholm, puis prendre une correspondance pour Kiruna, dans un avion de ligne interne. Selon les recherches que j’ai faites sur le site Co2 émissions Calculator, ce voyage aller-retour pèsera 940kg dans votre bilan carbone annuel (soit presque 1T quand votre bilan carbone devrait ne pas dépasser… 2T/an)

Et en train ? J’ai utilisé le calcul proposé par la SNCF en considérant que l’ensemble du voyage était effectué en TGV – pour être large. Et les calculs sont flagrant : en train, le voyage pèse 7,8kg dans votre empreinte carbone.

Les trains en Europe sont assez confortables pour vous permettre de travailler ou de lire. De plus, si vous n’avez pas besoin de continuer vos activités pendant votre voyage, la diversité des paysages traversés est un régal pour les yeux. Ils sont très différents en traversant la France, l’Allemagne puis le Danemark, devenant de plus en plus plat. Puis en montant toujours plus au Nord sur la côte est de la Suède, il aura de plus en plus de neige, avant de voir, au loin, avant votre arrivée, la plus grande mine d’Europe ce découpant dans la plaine.

aurora borealis
Photo by Tobias Bjørkli on Pexels.com

Quel est le prix d’un tel voyage ?


Je me suis ensuite dis que le dernier frein pouvait être le prix. J’ai donc fait quelques comparatifs sur internet.

L’avion le moins cher en dernière minute, trouvé sur Skyscanner, est à 757€ avec trois escales et une durée de voyage… 47h ! Quant au train, il vous coûtera 908€ (j’ai utilisé Trainline pour calculer le prix du voyage).
Le coût du trajet sera donc de 151€ supplémentaires, en sachant qu’il y a des offre très avantageuse pour traverser l’Europe grâce à InterRail qui pourrait permettre de baisser le coût du voyage.

Est-ce que tu as déjà entrepris un tel voyage ? Quelle option – entre train et avion – choisirais-tu pour aller en Laponie si tu pouvais t’y rendre pour regarder les aurores boréales ?

Pour découvrir d’autres articles, rendez-vous sur le blog du Camp de base.

L’article Aurores boréales direction la Laponie en train est apparu en premier sur .


Publié le 28.02.2024 à 06:00

Vivian Bruchez est passionné de ski de pente raide : natif de la Vallée de Chamonix, il se destine assez naturellement à une carrière de guide de haute montagne. Chaque hiver, Vivian pioche dans la liste de ses rêves quelles seront ses prochaines réalisations. Les clefs : l’optimiste et l’adaptation qui lui permettent d’aller toujours plus loin sur les sommets.

La passion de la montagne et de l’aventure

Quand je demande à Vivian ce qui le pousse vers le sommet, la réponse est assez simple :

« C’est cette passion de la montagne, de l’aventure, de cet environnement naturel spectaculaire. Quand tu montes au sommet de L’aiguille du Midi, que tu te retrouves là haut, que tu as les glaciers qui partent, le sommet du Mont-Blanc, qui est devant toi. C’estdes terres d’émotion. C’est là où tu vis. Tu vis des choses très intenses en montagne. La montagne de 2023 c’est pas forcément la même que celle qu’il y avait il y a 100 ans, ça sera plus forcément la même non plus dans 100 ans, c’est sûr. »

Vivian Bruchez ski de pente raide

Ski de pente raide : adpatation comme ligne de conduite

Pour Vivian Bruchez, l’alpiniste, le skieur, c’est celui qui aime s’adapter : aux conditions, à la météo, et aux changements qui s’accélèrent dans nos montagnes. Il est aussi très conscient que les choses changent et qu’il faut se réinventer et se réadapter dans ses pratiques, la manière d’accéder aux sommets. on aime s’adapter, on aime s’adapter aux conditions, on aime s’adapter à la météo, forcément. Et puis aussi au changement de nos montagnes.

« Réinventer sa pratique, la manière d’y accéder.Il y a plein, plein, plein de belles choses pour les 100 prochaines années qui arrivent. »

Vivian Bruchez : l’optimiste comme ligne d’horizon

« Les glaciers fondent, ils changent, etc. Et forcément, on le voit, on le ressent. Et puis surtout, encore une fois, on le vit. »

Pour autant, il est hors de question de céder à un discours trop alarmiste sur la montagne. Mais pour Vivian Bruchez qui préfère être ancré sur les constats de la situation pour essayer de l’imaginer d’une meilleure manière pour se projeter mieux. De plus, l’éducation est aussi très importante pour le guide de haute montagne

Je pense que nous, en tant que guide, en tant que montagnards, on est aussi les premières personnes qui pouvons transmettre de l’éducation. Je pense que c’est aussi à nous d’écrire un peu le futur pour que justement cet impact, il soit inférieur. Mais bon, tu vois, quand on se dit « inférieur », on sait pas forcément si ça va diminuer. C’est un peu la crainte, mais j’ai envie de garder un discours ensoleillé, je préfère les faces sud que les faces nord.

Pour écouter cet épisode sur votre plateforme de podcast préférée, il suffit de cliquer ICI, et ainsi découvrir le parcours de Vivian Bruchez mais aussi ses derniers projets de films et sa vision des réseaux sociaux. Je vous souhaite une bonne écoute. Et si vous aimez le podcast, vous pouvez devenir contributeur à partir de 2€ par mois, grâce à la plateforme Patreon.

Dans cet épisode, nous évoquons le premier épisode du Camp de base avec Tiphaine Duperrier, à écouter ICI

L’article 🎙Vivian Bruchez et le ski de pente raide : amour et adaptation est apparu en premier sur .


END

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