Le Bon Plan
Le réseau de l'info solidaire
Publié le 22.11.2024 à 12:13
La prime de Noël sera versée à partir du vendredi 13 décembre.
Comme chaque année, la prime exceptionnelle de fin d’année est versée aux ménages les plus modestes. A partir du vendredi 13 décembre, plus de deux millions de personnes toucheront la « prime de Noël ».
Ce petit coup de pouce financier distribué par l’Etat s’adresse aux Français allocataires de minima sociaux. Son montant est forfaitaire et varie selon la composition du foyer.
Pour en bénéficier il faut avoir touché en novembre ou en décembre le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou l’allocation équivalent retraite (AER). Ce sont les organismes qui versent ces allocations qui effectueront les virements sur les comptes des bénéficiaires.
- France Travail (ex-Pôle emploi) procède aux versements pour les bénéficiaires de l’ASS et de l’AER.
- La CAF et la MSA s’occupent du versement de la prime pour les bénéficiaires du RSA.
Sont également destinataires les personnes qui touchent l’aide à la création d’entreprise (ACCRE) (seulement si elles étaient à l’ASS auparavant), les destinataires de la prime transitoire de solidarité (PTS), les bénéficiaires d’une rémunération de formation versée par France Travail (seulement pour les personnes qui recevaient l’ASS auparavant) ainsi que les bénéficiaires de la prime forfaitaire pour reprise d’activité. Les bénéficiaires dont les droits ont débuté en décembre 2024 recevront leur prime en janvier 2025.
Aucune démarche n’est nécessaire si ce n’est vérifier que ses coordonnées soient à jour (adresse, coordonnées bancaires…).
152,45 euros minimum, un montant malheureusement identique à celui de 2023.
Pour les allocataires du RSA, la prime augmente en fonction du nombre d’enfants à charge :
- Sans enfant : 228,68 € pour un couple, 152,45 € pour une personne seule
- 1 enfant : 274,41 € pour un couple / 308,72 € pour un parent seul
- 2 enfants : 320,15 € pour un couple / 370,45 € pour un parent seul
- 3 enfants : 381,13 € pour un couple / 452,78 € pour un parent seul
- 4 enfants : 442,11 € pour un couple / 535,10 € pour un parent seul
- Par enfant en plus : 60,98 € pour un couple / 82,32 € pour un parent seul
Pour les autres allocataires des minima sociaux, le montant est de 152,45 euros éventuellement majoré en fonction du nombre d’enfants à charge. Il faut pour cela en effectuer la demande à France Travail.
Crédits photo : Evgeniia Iakimenko / Getty Images
Publié le 15.11.2024 à 09:41
L’écoute bienveillante, le non-jugement, un regard inconditionnellement positif sur l’autre, telles sont les valeurs portées par les conseillers conjugaux et familiaux. Leur mission ? Créer un espace où l’on peut se confier sur sa vie affective et relationnelle, en toute confidentialité, et être accompagné·e dans les moments difficiles de la vie.
Rencontre avec Véronique et Nathalie, conseillères conjugales et familiales au Planning Familial Grenoble Interquartiers, ainsi que Méline et Marine, conseillères conjugales et familiales au Groupe Hospitalier Mutualiste de Grenoble.
Qu’est ce que le conseil conjugal et familial ?
Le conseil conjugal et familial consiste à proposer un temps d’écoute et d’accompagnement dans les situations de la vie que les personnes traversent et dans les questionnements qu’elles peuvent se poser. Les consultations prennent la forme d’entretiens individuels, en couple ou en famille, qui peuvent porter sur les difficultés d’ordre relationnel, affectif, sexuel, conjugal ou familial que les personnes peuvent rencontrer.
Cet échange est l’occasion de recevoir un angle de vue extérieur, une autre approche, plus neutre, sur leur situation. « Notre rôle est d’offrir un espace dans lequel les personnes se sentent suffisamment en confiance et en bienveillance pour qu’elles puissent se soulager, » explique Nathalie, qui exerce en tant que conseillère conjugale et familiale au Planning Familial de Grenoble, à l’antenne Interquartiers (Abbaye).
Qui peut être concerné par le conseil conjugal et familial ?
Que ce soit au centre de santé sexuelle (ex-centre de planification) du Planning Familial de Grenoble ou à celui du Groupe Hospitalier Mutualiste, les conseillères conjugales et familiales constatent une certaine méconnaissance à la fois du public accueilli et des thématiques qui peuvent être abordées. « Il y a cette idée, assez répandue, qu’un rendez-vous avec un conseiller conjugal et familial est réservé aux couples et éventuellement aux familles, » observe Véronique. « Le public peut aussi penser que le Planning Familial s’adresse aux mineurs ainsi qu’à l’information et la demande de contraception. Notre champ d’action est en réalité plus large. »
Un intitulé de métier que Méline, conseillère conjugale et familiale au Groupe Hospitalier Mutualiste, juge également assez réducteur : « Finalement, les couples ne concernent qu’une petite partie de notre activité. Dans certains centres, cela peut avoir davantage d’ampleur, en fonction des orientations et des projets que l’équipe a envie de porter. » Et selon sa collègue, Marine, c’est l’aspect « accompagnement » qui définit, avant tout, leur activité : « Accompagner les gens à un certain moment de leur vie, cela fait davantage sens que conseiller conjugal. »
Ainsi, toute personne ayant des questionnements sur sa vie affective, relationnelle, sexuelle, familiale, y compris conjugale, peut consulter un conseiller conjugal et familial. Cet accompagnement s’adresse à tout le monde, sans distinction d’âge, de genre ou de situation familiale.
Quelle est la posture des conseillers conjugaux et familiaux ?
Formées au Planning Familial de Grenoble, les quatre conseillères rencontrées insistent sur les qualités profondément humaines qu’exige ce métier. Et la qualité première, c’est l’écoute. « Ce qui nous importe, c’est que les personnes qui viennent en consultation aient le sentiment d’avoir été écoutées et entendues, » confie Véronique. « Et c’est grâce à cette qualité d’écoute que des thématiques sous-jacentes arrivent à ressortir de nos échanges. » Un point de vue, partagé par Méline : « Je me suis aperçue qu’on n’a pas forcément l’habitude d’être vraiment écouté·e, dans la vie de tous les jours. Il y a peu d’endroits où il y a une écoute vraiment centrée sur ce qu’on dit. Parfois, dans le quotidien, il peut y avoir de petits moments, mais dans la vie de tous les jours, ces espaces-là, il n’y en a pas forcément beaucoup. »
Une activité qui implique également des facultés empathiques et une certaine maturité relationnelle : « Le métier de conseillère conjugale et familiale demande de développer une sensibilité par rapport aux questions de vie, de relations à l’autre. Il demande, en soi, une certaine expérience de la vie, des rapports humains et des différentes situations relationnelles, » estime Véronique. Et pour autant, les conseillers conjugaux et familiaux ne se positionnent pas en tant que « sachants » mais accompagnent les personnes à cheminer pour elles-mêmes. Ils accueillent ainsi les personnes telles qu’elles sont, avec bienveillance, sans émettre d’intentions pour elles.
Ce qui les anime au quotidien ? Ce lien privilégié avec les personnes qui permet de recueillir la diversité des expériences de vie et de voir l’étendue de ce que la nature humaine peut déployer pour dépasser l’adversité. Et aussi, de pouvoir, à leur échelle, ramener un petit peu d’humanité dans des situations où il n’y en a plus tellement.
Comment interviennent les conseillers conjugaux et familiaux ?
L’activité des conseillers conjugaux et familiaux s’oriente principalement autour d’entretiens d’une durée de 30 minutes à 1 h. Cet accompagnement peut être ponctuel ou s’étaler sur plusieurs séances en fonction des besoins et des difficultés rencontrées.
La particularité des centres de santé sexuelle au Planning Familial et en milieu hospitalier est le travail étroit entre conseillères et soignants. Les médecins sont sensibles à accueillir sur un aspect global et n’hésitent pas à orienter leurs patients vers les conseillères conjugales et familiales de leur établissement quand ils sentent un terrain de souffrance, de violence ou de mal-être. « Notre centre faisant partie intégrante du Groupe Hospitalier Mutualiste, il est très imprégné de cette couleur hospitalière, que l’on ne trouve pas du tout dans des centres associatifs où il peut y avoir une toute autre dynamique, » soulève Méline. « Cela nous confère une certaine particularité. On travaille beaucoup en pluridisciplinarité. »
Lors d’une première consultation auprès d’un médecin des centres de santé sexuelle du Planning Familial ou du Groupe Hospitalier Mutualiste, les conseillères conjugales et familiales prennent un temps avec la personne afin de se présenter, d’explorer s’il y a des questions sur la consultation qui va suivre ou sur d’autres sujets. « C’est un moment où on prend contact et il y a des personnes qui vont s’en saisir, qui vont amener des réflexions sur lesquelles elles souhaiteraient être accompagnées, » observe Marine.
Les conseillères sont également conscientes de leurs limites et n’hésitent pas à réorienter vers des professionnels spécialisés sur certaines problématiques ou pathologies. « C’est pourquoi nous travaillons avec un réseau bien établi, avec des partenaires bienveillants et de confiance, » indique Nathalie.
Quelles thématiques peuvent être abordées avec un conseiller conjugal et familial ?
Les motifs de consultations peuvent concerner tout type de difficultés, parmi lesquelles :
- personnelles : la solitude, l’estime de soi, le deuil, les situations de mal-être, etc. ;
- professionnelles ;
- médicales : l’annonce d’une maladie, un accompagnement vers une IVG, etc. ;
- sur la vie affective : la relation à l’autre, le consentement, etc. ;
- sur la vie sexuelle : la sexualité, le désir, la difficulté d’imposer une contraception dans une relation, etc. ;
- sur la vie familiale : la grossesse, l’arrivée d’un enfant, la parentalité, les familles recomposées, etc. ;
- sur les situations de violence.
En définitive, la teneur des entretiens peut être très différente d’une personne à l’autre. « On peut faire des entretiens sur des sujets très pratiques, faire de l’orientation, du lien avec d’autres professionnels ou structures, des choses assez concrètes, assez pratiques, » explique Méline. « Et on peut aussi faire des entretiens qui auront plus un côté psychique ou psychologique. »
Et s’il y a un cœur de métier assez commun à tous les centres de santé sexuelle, autour, notamment, des questions de contraception, de dépistage et d’IVG, chaque centre peut aussi porter ses projets plus spécifiques. C’est le cas du centre de santé sexuelle du GHM, comme le mentionne Méline : « De notre côté, la proximité avec le service de gynécologie et la maternité oriente naturellement nos activités de conseillères : nous réalisons beaucoup de suivis de grossesses, de parentalité et d’IVG, mais aussi un fort accompagnement, en lien avec les médecins du service de gynécologie, des femmes qui vivent des grossesses arrêtées (ndlr : fausses-couches). » Et depuis octobre 2024, les conseillères conjugales et familiales du GHM mettent en place des groupes de paroles sur la thématique des grossesses arrêtées et des IVG. Il est possible de s’y inscrire en téléphonant au secrétariat du centre de santé sexuelle.
Quelle différence avec la médiation familiale ?
Si le conseil conjugal et familial peut concerner tout type de difficultés de la vie, le recours à la médiation familiale est privilégié dans les situations de conflits conjugaux ou familiaux, ou de rupture. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre article sur les services de médiation familiale dispensés par l’association Pacifique Airlines. La Maison des Familles de Grenoble, dans le cadre de sa mission de soutien à la parentalité, propose également des rendez-vous avec une médiatrice familiale.
Où consulter un conseiller conjugal et familial à Grenoble et ses alentours ?
Les centres de santé sexuelle proposent des consultations gratuites avec des conseillers conjugaux et familiaux. En Isère, il existe une trentaine de centres de santé sexuelle et affective. Ces centres sont référencés sur le site du Département de l’Isère.
Les conseillers conjugaux et familiaux peuvent également exercer en associations, en centres hospitaliers, en Espaces de vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) ou en libéral.
Informations pratiques
Centre de Santé Sexuelle – Planning Familial Grenoble Interquartiers Maison des Habitant·es Abbaye 1 Place de la commune de 1871 38100 Grenoble Tél. : 04 76 43 13 76
Centre de Santé Sexuelle - GHM de Grenoble 8 rue docteur Calmette 38000 Grenoble Tél. : 04 76 70 70 24
Crédit photo : Freepik
Publié le 28.10.2024 à 11:48
L’opération « un bébé, un livre » est de retour pour une nouvelle période de 2 ans ! Un livre est offert par les bibliothèques de la ville à chaque enfant grenoblois né entre octobre 2024 et octobre 2026.
Depuis presque 20 ans, afin de promouvoir la lecture chez les plus jeunes, les bibliothèques de Grenoble offrent un livre aux nouveaux nés ; une opération menée par la ville de Grenoble et le Centre Communal d’Action Sociales (CCAS). C’est Drôle de Petit Oiseau de Laëtitia Devernay, bientôt publié en novembre par les éditions L’atelier du poisson soluble qui a été choisi pour enchanter parents et enfants jusqu’en octobre 2026. Tout enfant né entre octobre 2024 et octobre 2026 pourront en bénéficier, pour cela, il suffit d’en faire la demande dans une des bibliothèques de la ville.
Découvrez l’auteure-illustratrice et son œuvre
Née à Paris en 1982, Laëtitia Devernay fait ses études dans le domaine des arts appliqués et développe un intérêt particulier pour la création de récits. Elle publie son premier livre, Diapason, en 2010, aux éditions La Joie de Lire. Cet album jeunesse illustré sans parole reçoit le prix Prima Opera à Bologne et le CJ Picture Book Award, une année plus tard. Elle publie ensuite Be Bop !, Le Bestiaire Mécanique, La Danse de la Mer et Acrobaties, également chez les éditions La Joie de Lire.
Drôle de Petit Oiseau, sélectionné par l’opération « un bébé, un livre » raconte les premières étapes de la vie en images grâce à de petits oiseaux, de quoi attendrir toute la famille.
Publié le 01.10.2024 à 12:04
– ou l’importance de la parole
Olfa Soltani est psychologue pour la CAF1 à la Cité des familles à Grenoble, un lieu dédié à l’accompagnement des familles. Elle leur propose des consultations dans ce contexte. Dans ce portrait, elle nous fait part des raisons qui amènent les personnes à venir la rencontrer, de ce que représente pour elles ce temps d’introspection dans leur quotidien et de leurs conséquences positives dans leur vie.
Son parcours et son métier
« Je suis psychologue clinicienne depuis plus de vingt ans. J’interviens dans plusieurs endroits : je travaille notamment auprès d’enfants handicapés depuis plus de vingt ans, et avec la Caf de l’Isère depuis plus de dix-sept ans. Avant cela, j’exerçais dans un lieu de visite médiatisée2. Et je mène en parallèle une activité de psychologue clinicienne en libéral. »
Dans quel cadre êtes-vous employée ?
« La Caf m’engage en tant qu’intervenante extérieure vacataire. J’interviens à la Cité des familles à Grenoble en tant que psychologue depuis plus de cinq ans. Avant, je travaillais aussi pour la Caf au Centre Social des Alpins, en accompagnement des groupes de « massage bébé » à son siège auprès d’équipes ou de personnel ayant rencontré différents types de difficultés.
La consultation de psychologue à la Cité des familles a lieu trois heures par semaine, le mercredi de 14h à 17h. C’est un service gratuit. Elle a pour but de constituer un soutien à la parentalité. C’est un lieu d’écoute conçu pour le bien-être, l’équilibre et la cohésion des familles. Son objectif est de maintenir les liens entre parents et enfants ou adolescents. Ils peuvent venir tous ensemble. Les adolescents sont parfois reçus seuls pendant que les parents attendent en salle d’attente.
La séance permet aussi d’accompagner les familles quand a lieu un événement traumatisant comme une séparation ou un décès. On peut également accueillir des futurs parents. Elle s’adresse à tous, même à des personnes qui n’habitent pas Grenoble. On y rencontre des personnes de toutes catégories socio-professionnelles et de toutes origines. Le fait que je parle anglais et arabe facilite la communication. »
Quelles personnes viennent vous voir ?
« Ce sont des personnes de toutes catégories sociales, et notamment beaucoup de gens du quartier. Je reçois plus de femmes que d’hommes, souvent des mères, mais aussi parfois des couples, avec ou sans leurs enfants. Il m’arrive de recevoir des pères seuls mais c’est une minorité. Il y a aussi des personnes handicapées qui viennent seules afin de parler de leurs difficultés à élever leur enfant. Dans d’autres cas, certaines problématiques se conjuguent entre les questions liées à la parentalité, les burn out professionnels, parentaux. Certaines personnes viennent sous injonction de soins judiciaires, dont les enfants sont placés ou qui font l’objet d’une enquête sociale ou à qui un juge a demandé de s’engager dans une démarche de suivi psychologique. »
Dans quel contexte ces consultations ont-elles été créées ?
« Elles existent dans le cadre du dispositif départemental de la Cité des familles, qui fait partie des actions portées par la Caf de l’Isère dans le cadre des « politiques familles ». Leur objectif est de favoriser les liens entre parents et enfants. De nombreux ateliers sont organisés à la Cité des familles : des ateliers créatifs, massage pour bébés, petits pots et sur le thème de la favorisation du lien familial. »
En quoi consiste votre poste de psychologue à la Caf ?
« La consultation est ouverte à tous, gratuite mais limitée dans le temps : nous offrons quatre consultations. Ce n’est donc pas un travail thérapeutique mais plutôt de dépôt, c’est-à-dire qu’il crée la possibilité d’exprimer des pensées et des émotions dans un cadre bienveillant et confidentiel. Il permet de déplier la problématique et d’offrir une écoute, ou potentiellement de conseiller vers d’autres lieux.
S’il est important que ce travail se poursuive, il ne peut pas continuer à la Cité des familles, mais à l’extérieur, dans des lieux que je recherche pour et avec les familles. Il faut savoir qu’étant donné les politiques actuelles, il y a très peu de possibilités d’orienter vers des offres de soin comme les CMP3 ou de tout ce que l’Etat peut offrir. De moins en moins de places sont disponibles et les conditions d’accès sont de plus en plus restreintes. Nous faisons donc face à des difficultés pour la prise en charge de la santé mentale et psychique dans les politiques actuelles sociales alors que les troubles psychiques sont de plus en plus importants. »
Que viennent chercher ces personnes en venant vous rencontrer ?
« Pour certaines personnes, c’est un lieu d’écoute en premier lieu. Elles peuvent avoir besoin de déposer des problématiques lourdes sur leur situation actuelle, des situations traumatisantes ou des situations difficiles à aborder comme l’arrivée d’un premier enfant, la naissance d’un deuxième enfant, des conflits dans la fratrie, une séparation, des problématiques de couple ou des violences conjugales – surtout des femmes dans ce cas. »
Auriez-vous quelques exemples de consultation à partager ?
« J’ai accompagné une jeune femme qui subissait des violences conjugales physiques mais surtout verbales et qui assez rapidement a pu prendre conscience de ce qui est permis et de ce qui n’est pas tolérable. Elle a décidé de se séparer de la personne, de prendre sa vie en main : passer son permis, retrouver un travail, puis un logement.
Il y a également le cas d’une enfant qui a été maltraitée, et dont la famille ne parle pas bien français ni anglais. Cette petite fille aurait subi des violences sexuelles mais cela n’a pas été bien traité dans leur ville d’origine. Nous envisageons de mettre en place des partenariats qui dépassent le cadre de la Cité des familles, avec France Victimes, un interprète et les services sociaux. »
Observez-vous des résultats concrets dans l’évolution de la vie des gens ?
Oui, je peux voir des résultats concrets, une réflexion se met en route, un équilibre psychique revient. Parfois les personnes sont tellement submergées par une problématique et si fatiguées qu’il n’y a même plus l’espace pour penser. C’est ce que je propose, un lieu pour réfléchir, penser à soi, dire les choses, se raconter et faire le point. Ainsi, d’une fois à l’autre elles peuvent me dire qu’à présent elles se positionnent différemment et que ça fonctionne. Il y a assez régulièrement des moments où je constate un retour positif. C’est gratifiant d’entendre qu’une porte s’est ouverte.
En quoi diffèrent ces profils par rapport à d’autres types de consultations?
« La particularité, c’est qu’une partie de cette population n’a jamais vu de psychologue de sa vie. Il peut ainsi y avoir des peurs, des questionnements, ou encore des attentes qui ne correspondent pas à ce que je peux leur apporter. Par exemple, souvent des parents viennent parce qu’ils s’interrogent par rapport au comportement de leur enfant ou pour avoir des conseils. J’adopte alors une posture de réassurance. On peut essayer de réfléchir ensemble à ce qu’ils pourraient faire pour améliorer une situation. »
Qu’avez-vous appris au fil du temps avec ces rendez-vous ?
Dans ce type de consultation, j’aime le fait que ces personnes n’iraient probablement pas voir un psychologue en libéral et constater qu’il y a des effets, des apaisements, une mise en route psychique : la personne redevient sujet de son histoire, de ses relations, et s’autorise à penser dans d’autres termes.
« J’ai aussi remarqué que dans le cas de violences conjugales notamment, la porte d’entrée de la Cité des familles est assez facile à ouvrir, c’est plus accessible que de réaliser des démarches de plainte. Il m’arrive de diriger les gens vers l’association France Victimes Grenoble. »
Avez-vous noté des problématiques récurrentes chez les personnes suivies ?
« Je constate de l’épuisement chez les femmes, souvent lors de la naissance d’un deuxième enfant, quand les congés maternité sont terminés. Je les invite à s’autoriser à se reposer mais ce n’est pas toujours possible. Cependant, la consultation en elle-même a la vertu de leur offrir un moment à elles. Beaucoup de gens témoignent aussi d’une peur de ne pas savoir bien faire les choses, de questionnements autour de la notion de parentalité… »
A titre personnel, qu’est-ce qui vous a encouragée à faire ces consultations ?
« Ce qui m’apporte de la satisfaction, c’est que ce public est différent de celui qu’on peut rencontrer ailleurs, et très varié. On ne s’ennuie pas ! Ce sont des histoires, des catégories sociales, des origines et des problématiques diverses. Et aussi, il existe une dimension de prévention dans ces consultations, l’idée est d’intervenir avant que ça n’aille trop mal. »
Quelles sont les qualités que ce travail vous demande de développer ?
« La qualité première, c’est l’écoute, et ensuite c’est de ne jamais juger ce qui est amené. Cela requiert aussi une certaine empathie et de savoir accueillir l’autre sans jugement. Et il est également important de laisser la place à la personne pour qu’elle puisse s’exprimer. »
Auriez-vous un message à faire passer ?
Oui, je dirais que parler, ça ne sert pas à rien.
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C’est un espace proposé par la CAF qui est dédié à l’accompagnement à la parentalité, pour les parents et les professionnels. Lieu ressource des futurs et nouveaux parents et parents “tout court”, il propose des activités comme des groupes d’échanges avec d’autres parents sur le thème de l’arrivée d’un enfant, des ateliers sur des sujets variés et même des soirées jeux ou théâtre. On peut y rencontrer des professionnels pour obtenir des informations sur l’alimentation pour les bébés, les relations parents-enfants ou dans la fratrie, les responsabilités parentales, les gestes de premiers secours. Et enfin, il est possible de prendre rendez-vous pour des consultations avec une psychologue (comme Olfa Soltani, dont nous faisons ici le portrait).
Il en existe un à Grenoble et un à Bourgoin-Jailleu.
> La Cité des familles de Grenoble se situe au 3, rue de Belgrade.
Nous remercions chaleureusement Olfa Soltani pour cette interview.
Photographie : © Olfa Soltani
- La Caf est la Caisse d’allocations familiales. ↩︎
- Les lieux médiatisés sont des consultations où les enfants rencontrent leurs parents avec un tiers, c’est-à-dire des accueillants psychologues, afin de médiatiser une relation qui comprend certaines difficultés. ↩︎
- Les CMP sont des Centres médico-psychologiques pour les enfants et adolescents ↩︎
Publié le 27.09.2024 à 11:44
Les Forestivités sont de retour pour une deuxième édition du 20 octobre au 3 novembre 2024. Pendant deux semaines, retrouvez partout en Isère un programme d’animations gratuites pour tous les âges pour plonger dans l’univers de la forêt et du bois local.
Les Forestivités, ce sont deux semaines d’animations, de visites, de rencontres, d’ateliers … consacrées au thème de la forêt et du bois. Gratuit et ouvert à tous, le festival est une invitation lancée aux habitants de l’Isère pour se rapprocher du monde forestier et découvrir l’univers du bois local.
Sorties en forêt, spectacles, jeux et ateliers, expositions et démonstrations, rencontres avec des professionnels et visites d’entreprises, concerts… de quoi satisfaire petits et grands, amateurs de plein air, curieux ou créatifs.
L’objectif de “(re)connecter la forêt et le bois” est au cœur du festival. Ce fil conducteur apporte des réponses à différents questionnements : pourquoi coupe-t-on des arbres ? D’où provient le bois utilisé au quotidien pour construire ou se chauffer ? Comment fonctionne la gestion durable des forêts et la transformation des bois récoltés sur le territoire ?
Tout le défi des Forestivités est de parvenir à ouvrir au plus grand nombre cet univers parfois complexe mais aussi de donner des clés pour mieux le comprendre.
Entre visites guidées et balades sportives, voici une petite sélection des animations proposées :
Mercredi 23 octobre 2024 : Balade commentée et spectacle “Le Rappel de la forêt”
Une balade unique alliant patrimoine et nature en lien avec l’histoire du lac de Paladru, pour comprendre l’évolution des paysages et de l’utilisation du bois à travers les époques, suivie d’une déambulation théâtrale proposée par la Cie Culture Caillou. Vous découvrirez que les moines chartreux avaient des problèmes de voisinage, que le code forestier a fait tomber des têtes, que les peintres de Barbizon étaient des écologistes avant l’heure et qu’une forêt n’est pas la même selon les yeux qui s’y posent ou les pas qui la foulent.
Vendredi 25 octobre 2024 : L’harmonie des bois
Découvrez les mélodies envoûtantes des instruments en bois en parcourant les Caves de Chartreuse lors de cette exposition dédiée à la musique. Une conférence sur l’utilisation du bois dans la fabrication des instruments de musique et comment ce matériau noble donne vie à des sonorités uniques et des pièces d’exception.
Mercredi 30 octobre 2024 : le Vercors en VTT
Enfourchez vos vélos et venez découvrir la forêt du plateau de Gève lors d’une balade commentée à VTT pour tout savoir sur les particularités de la forêt du Vercors, la biodiversité qu’elle abrite, la gestion qui y est pratiquée et l’utilisation des bois locaux. Une balade adaptée à un public familial, encadrée par des professionnels du VTT et de la forêt .
Jeudi 31 octobre 2024 : La Forêt Ecole de Malaterre
En pleine vacances, retournons à l’école, mais une école un peu particulière, puisqu’il s’agit l’ “Ecole de Malaterre” à Villard-de-Lans, qui, comme son nom l’indique, nous apprendra tout ce qu’il faut savoir sur la forêt, gestion forestière et ses enjeux.
Pique-nique à l’ombre d’un séquoia, découverte des champignons, soirée ciné-débat, plantation participative, vous trouverez toutes les informations dans l’agenda et la carte des animations.
Dimanche 20 octobre, le parc de La Poya à Fontaine accueille l’ouverture des Forestivités. Cette grande journée de lancement mettra à l’honneur la forêt et le bois autour de nombreuses animations gratuites.
De 11h à 18h, venez découvrir les différents métiers de la forêt et du bois, prendre part à un atelier participatif ou simplement échanger avec les représentants de la filière.
Pour les enfants, de nombreuses activités ludiques, comme un chantier Kapla géant, grimpe dans les arbres, course d’orientation, et jeux en bois.
Assistez également au spectacle « Chantier ! La tournée du coq », dès 14h30. Ce spectacle des arts de la rue mêlera acrobaties, humour et charpente à l’aide d’une imposante structure bois grandeur nature.
Fontaine-Parc de La Poya – Tram / Bus arrêt La Poya
Teaser festival Les Forestivités – édition 2024
https://forestivites.fr/
Publié le 23.09.2024 à 09:37
Les bénéficiaires des minima sociaux tels que le RSA, l’AAH ou l’ASPA peuvent bénéficier de prestations complémentaires dont la liste, les montants et les conditions d’attribution varient selon leur situation personnelle. Les aides les plus courantes concernent la famille, le logement, la santé, l’emploi, l’énergie, la mobilité et les télécoms. En voici un échantillon, non exhaustif.
Les allocations familiales. Les allocations familiales sont versées aux personnes ayant au moins 2 enfants de moins de 20 ans à charge. Le montant des prestations dépend de vos ressources, du nombre d’enfants à charge et de leur âge.
Logement. L’aide la plus largement distribuée, l’Aide Personnalisée au Logement (APL), s’adresse aux locataires dont le logement fait l’objet d’une convention entre le propriétaire et l’État. Si vous n’avez pas droit à l’APL et que vous avez des personnes à charge, vous pouvez recourir à l’Allocation de Logement Familiale (ALF) sous certaines conditions. En dernier recours, vous pouvez demander l’Allocation de Logement Sociale (ALS).
La Caf de l’Isère propose aussi des prêts à taux zéro ou avantageux destinés à financer des travaux de rénovation, d’assainissement ou d’agrandissement (Prêt d’accession sociale au logement, Prêt accession Action Logement, Prêt à l’Amélioration de l’habitat, Prêt à l’Amélioration du Lieu d’Accueil, Prêt d’honneur).
Le Fond Social Logement de l’Isère peut intervenir sous certaines conditions pour financer la caution d’un contrat de location ou une assurance habitation, pour aider en cas d’impayés de loyer, etc.
Santé. La Complémentaire Santé Solidaire, qui remplace la Couverture Maladie Universelle (CMU-C) est financée par l’État et permet de prendre en charge la part qui n’est pas remboursée par l’Assurance maladie. D’autres aides bénéficient à tous les assurés, comme le bilan de santé, le bilan dentaire, la cure thermale ou l’aide à l’arrêt du tabac.
L’Aide Médicale de l’État (AME) donne accès aux soins aux étrangers en situation irrégulière sous condition de ressources et de résidence.
Les personnes qui ne disposent pas d’une couverture santé peuvent s’adresser à Solident, au PASS Adultes ou au PASS Pédiatrique pour les mineurs.
Médecins du monde à Grenoble accueille les personnes en grande difficulté ainsi que les sans-papiers.
Emploi. France Travail propose des formations rémunérées en partenariat avec des instituts de formation, des agences d’intérim et des entreprises locales.
Les territoires mettent des accompagnateurs professionnels à disposition et proposent des dispositifs d’immersion en entreprise (PMSMP) ou d’analyse des blocages (IFAC 38).
Les chantiers d’insertion tels que ULISSE Grenoble ou Les Nouveaux Jardins de la Solidarité conjuguent accompagnement personnel, social et professionnel. Emmaüs et Ozanam complémentent ces accompagnements avec une offre d’hébergement.
Le Secours Catholique propose des emplois à temps partiel adaptés aux personnes en difficulté.
Les Ésat emploient des personnes en situation de handicap.
Le bénévolat dans le secteur social et solidaire peut aussi constituer une étape dans un retour progressif vers l’emploi.
Coup de pouce Internet est l’offre de l’opérateur historique Orange qui remplace la réduction sociale téléphonique. Destinée aux allocataires ayant un quotient familial inférieur ou égal à 700 € ou aux bénéficiaires de l’ASPA, elle est sans engagement, sans frais de résiliation et sans augmentation de tarif. Elle comprend un accès Internet-TV-téléphone fixe à 15,99 € par mois (ADSL ou fibre) et un accompagnement numérique gratuit. Elle donne enfin la possibilité d’acquérir un ordinateur portable reconditionné de très bonne tenue au prix affiché de 169 €.
Énergie. Chaque année en avril, l’État vient en aide aux foyers les plus modestes pour le paiement des factures d’électricité, de gaz, de bois ou de fioul en versant un chèque énergie. Vous pouvez aussi demander à ce que ce chèque énergie soit directement pris en compte par votre fournisseur d’énergie.
Mobilité. France Travail peut prendre en charge une partie de vos frais de déplacement à longue distance en cas d’entretien d’embauche, de formation ou de concours.
LA SNCF propose une carte de réduction TER Illico Solidaire aux personnes en recherche d’emploi, en insertion professionnelle, en contrat aidé…
L’apprentissage de la conduite peut être financé par le Compte Professionnel de Formation ou par un Prêt à Taux Zéro. Les auto-écoles agréées par le programme En voiture Simone proposent des prix attractifs et les apprentis peuvent bénéficier d’une aide de 500 €.
Les automobilistes peuvent percevoir une indemnité carburant de 100 € une fois par an.
Pour circuler dans l’agglomération grenobloise ou le Grésivaudan, M’ Reso propose des abonnements à partir de 2,50 € par mois et 30 € par an.
Les personnes engagées dans un CER (Contrat d‘Engagement Réciproque) avec le département peuvent bénéficier d’un chèque transport.
La prime de Noël. Cette aide, d’un montant de 152,45 € (historiquement l’équivalent de 1 000 francs), est versée automatiquement à tous les bénéficiaires du RSA une fois par an, quelques jours avant Noël.
L’aide alimentaire. Le réseau grenoblois d’aide alimentaire est riche et ancien et s’articule principalement autour des Centres communaux d’action sociale, des associations caritatives laïques ou religieuses et de la Banque alimentaire. L’aide consiste en la distribution de colis, de repas chauds ou froids, à l’abri ou dans la rue, dans des lieux fixes, lors de maraudes ou à domicile. Solidarités Grenoble en fait un très bon recensement.
Les maisons des habitants, les Pôles d’Animation Gérontologique et Intergénérationnelle (PAGI) et de nombreuses associations de quartier (Le Lîeu, l’Accorderie, ETC…) organisent régulièrement des repas partagés ouverts à tous où ils mettent leurs locaux et du matériel de cuisine à disposition et les participants apportent et partagent leur nourriture. Dans les quartiers, des repas partagés ou gratuits s’organisent spontanément, à tout propos : le début de l’été, la fin de l’hiver… Dans ce domaine, la meilleure source d’information reste le bouche-à-oreille.
Les aides locales. Les personnes âgées peuvent se rapprocher du CCAS ou du PAGI de leur secteur pour demander une aide au repas ou une aide ménagère.
La ville de Grenoble expérimente la gratuité des moyens de transport doux (vélo et transports en commun) pour les habitants les moins aisés.
Le site Solidarités Grenoble recense les structures de l’agglomération grenobloise qui apportent une aide dans près d’une vingtaine de domaines comme l’alimentation mais aussi la santé, le logement, l’ isolement, la justice, les violences, l’informatique, l’hygiène, les loisirs, la bagagerie, etc.
Enfin, la Caf de l’Isère peut accorder des secours, prêts ou aides exceptionnels en fonction de votre situation financière et sociale, sur présentation d’un dossier par un travailleur social.
À savoir. Il est possible d’obtenir une liste de prestations plus complète et mieux ciblée en recourant à des simulateurs d’aide sociale tels que Simulateur de vos droits ou aide-sociale.fr. Avant toute démarche, munissez-vous du maximum de documents personnels, au format papier ou numérique, renseignez-vous tous azimuts, armez-vous de patience, et bonne chance !
Publié le 17.09.2024 à 16:14
Découvrez la culture du territoire gratuitement ou à moindre coût du samedi 21 au dimanche 22 septembre grâce aux Journées Européennes du Patrimoine (JEP). A cette occasion, les musées, bâtiments historiques, ateliers et plus encore, ouvriront leurs portes partout en Isère. Plusieurs centaines d’événements sont prévus dans tout le département ; de quoi bien occuper votre week-end, seul·e ou en famille.
Les thèmes de cette 41e édition des JEP sont « le patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions » avec un descriptif détaillé de plusieurs itinéraires historiques à retrouver sur le programme et « le patrimoine maritime ».
Voici quelques exemples tiré du programme :
- Jazz au musée : les musées départementaux invitent les coups de coeurs de Jazz à Vienne (8 concerts gratuits dans 7 musées)
- Découverte du fort de Comboire à Claix
- Découverte du café des arts à Grenoble
- Visite guidée du château Borel de Saint-Egrève
- Balade mystère au château de Sassenage (jeu de piste digital à énigmes)
- Découverte de la musique de l’antiquité à Vif
- Découverte du métier de restaurateur du patrimoine à Vizille
Et bien plus encore à consulter sur le programme ou sur l’agenda des JEP.
Publié le 12.09.2024 à 11:44
Le Forum des métiers de Grenoble Alpes Métropole est l’occasion tous les ans de créer une grande dynamique de l’emploi en réunissant de nombreux exposants et visiteurs. Il aura lieu cette année le mercredi 16 octobre 2024 de 13h à 21h et le jeudi 17 octobre 2024 de 9h à 17h à Alpexpo.
Le Forum des métiers s’adresse aux chômeurs en recherche d’emploi, de formation ou d’immersion, aux salariés en quête de reconversion, aux collégiens et lycéens en recherche de stage, aux étudiants désirant s’informer et s’orienter professionnellement et aux bénéficiaires d’une RQTH. L’entrée est gratuite et ouverte à tous sur inscription.
200 exposants seront présents, représentant 18 secteurs d’activité1, des territoires (le département, plusieurs communes et communautés de communes) et des acteurs institutionnels (CAF, CPAM, FDSEA…). L’économie sociale et solidaire sera représentée par Territoire Insertion 38 qui regroupe de nombreux chantiers d’insertion de l’agglomération.
En 2023, 150 exposants accueillaient 6000 visiteurs. Cette année, le Forum sera organisé autour d’espaces thématiques. Un village Emploi accueillera et orientera les visiteurs, proposera des ateliers CV, coaching, confiance en soi… Un espace Emploi, Insertion et Reconversion présentera des dispositifs liés à l’emploi, l’insertion et la reconversion. Un espace Orientation aidera les visiteurs à définir leur parcours scolaire et professionnel et proposera notamment des ateliers de découverte métiers. Un espace Formation regroupera les organismes de formation professionnelle. Une plateforme Immersion professionnelle regroupera les structures proposant des périodes d’immersion dans de nombreux secteurs d’activité.
Accès
Alpexpo 2 avenue d’Innsbruck, 38100 Grenoble.
Tramway A arrêt Polesud – Alpexpo ● C3 arrêt Alpexpo ● C6 arrêt Grand Place ● bus 65 et 67 arrêt Grand Place.
En voiture : depuis la rocade sud, sortie 6 Alpexpo. Parking de stationnement gratuit.
En vélo : nombreux arceaux disponibles devant l’entrée principale.
- agriculture, agroalimentaire, eau, environnement ● auto, moto, camion, vélo ● bâtiment, travaux publics ● café, hôtel, restaurant ● commerce ● défense, sécurité ● économie circulaire ● économie sociale et solidaire ● entreprises de proximité ● fonction publique territoriale ● forêt, bois ● industries ● montagne ● propreté ● santé, sanitaire et social ● services financiers, conseils et numérique ● transport, logistique ● agences d’emploi ↩︎