Assos iséroises

Le Bon Plan

Publié le 21.03.2023 à 15:22

Nouveauté 2023 pour “la carte familles nombreuses”

La carte famille nombreuse est une carte pour les familles composées d’au moins 3 enfants. Elle a été créée en 1921 et permet de bénéficier d’avantages et de réduction notamment pour les billets de train, mais aussi auprès d’entreprises partenaires. 

Depuis le 1er janvier 2023, la carte famille nombreuse est gérée par l’imprimerie nationale, IN Groupe, et non plus par la SNCF. IN Groupe est l’institution de l’Etat français chargée de la confection des documents officiels, comme la carte d’identité, le passeport, la carte d’électeur… Les données personnelles récoltées sont donc sécurisées.    

Cette carte permet de bénéficier : 

  • de prix réduits sur les billets de trains allant jusqu’à 75%, le taux varie en fonction du nombre d’enfants. 
  • d’autres réductions et avantages auprès d’entreprises partenaires (cinémas, musées, piscines, restaurants…) affichant le logo famille nombreuse. 

Les conditions pour bénéficier de la carte famille nombreuse sont les suivantes : 

– avoir 3 enfants ou plus dont au moins un mineur,

– ou avoir élevé au moins 5 enfants, tous majeurs et plus aucun à charge au moment de la demande.

– être de nationalité française (dans les semaines à venir, une mise à jour est prévue pour rendre la carte accessible aux personnes étrangères travaillant ou résident en France). 

Aucune condition de ressources n’est nécessaire. 

La demande de carte se fait en ligne en 3 étapes, via le lien suivant Carte Familles Nombreuses (carte-familles-nombreuses.gouv.fr):

  • Vérifier son éligibilité en ligne en cliquant sur Commande, 
  • Créer son compte personnel, 
  • Finaliser la commande en scannant les pièces justifiant la situation familiale et en effectuant le paiement de 18€ par carte bancaire. Le montant est fixe quel que soit le nombre de cartes commandées.  

Dès la validation du dossier, la carte dématérialisée est immédiatement disponible sur l’espace personnel. La réception à domicile de la version papier s’effectue dans un délai de 3 semaines. 

La carte est personnelle et chaque membre du foyer, y compris les enfants, ont leur carte. 

Sa durée de validité est de 3 ans. La demande de renouvellement peut se faire tant que la famille compte encore au minimum un enfant mineur. Bien que la carte soit encore valide si un des enfants atteint la majorité, il est obligatoire de faire une demande de renouvellement car le taux de réduction change en fonction du nombre d’enfants mineurs.  


Publié le 20.03.2023 à 11:37

Gratuité des transports en commun de la TAG pour les enfants de 5 à 10 ans, tous les mercredis, samedis et dimanches ! 

L’opérateur de transport en commun TAG, qui gère les lignes de bus et de tram dans les 49 communes de l’agglomération grenobloise, propose une nouvelle offre pour les moins de 11 ans. 

L’ancien titre de transport “Famille”, utilisable par 2 à 5 membres d’une même famille circulant ensemble, n’est plus commercialisé.  

En revanche, depuis le 1er janvier 2023, une nouvelle offre d’abonnement pour les enfants de 5 à 10 ans a fait son apparition. Il existe désormais pour cette tranche d’âge un abonnement mensuel gratuit, utilisable tous les mercredis, samedis et dimanches. Il est également possible de prendre un abonnement annuel à 42,50€ avec lequel l’enfant pourra voyager tous les jours de l’année. Ces deux abonnements sont valables jusqu’à la veille des 11 ans de l’enfant.

Pour bénéficier de ces prestations, il doit posséder une carte OÙRA nominative (gratuite pour les enfants de moins de 11 ans). Le passage en agence Mobilité muni de la pièce d’identité et d’une photo d’identité de l’enfant est nécessaire pour la création de la carte OÙRA, ou une photo de l’enfant pourra être prise gratuitement. 

Le rechargement mensuel se fait en agence de mobilité et dans les distributeurs en stations. 


Publié le 20.03.2023 à 09:47

Comment prolonger la durée de vie des équipements électriques et électroniques ? 

La production et la consommation d’appareils électriques et électroniques ont explosé ces dernières années, entraînant l’apparition de l’obsolescence programmée (OP). Le gouvernement, les organismes et la société civile mettent en place des solutions pour tenter d’y remédier.

En France, chaque foyer possède en moyenne 99 produits électriques et électroniques, dont 7 gros appareils électroménagers. Certains de ces appareils sont utilisés trop occasionnellement comme la crêpière électrique, la yaourtière, la fontaine à chocolat, etc.

Lorsqu’un équipement électrique ou électronique (EEE) tombe en panne, il prend souvent la direction de la déchetterie et se fait remplacer, ou bien il part en réparation. Mais il faut dire qu’actuellement 90 % des pannes d’appareils électriques et électroniques ne sont pas réparées. Le coût élevé que représente la réparation est souvent le premier facteur de remplacement de l’appareil, surtout si celui-ci est trop proche du neuf. En moyenne, lorsque la réparation coûte plus de 40% du prix du produit neuf, les Français préfèrent remplacer l’appareil.

La production d’appareils à des prix très bas en Asie n’aide pas non plus les Français à avoir de bonnes habitudes en matière de consommation. Les consommateurs sont incités à acheter sans se poser la question du véritable besoin. Certains fabricants préfèrent utiliser des matériaux à faible coût dans le but de baisser le coût de revient du produit final. Mais cette stratégie entraîne une panne prématurée des appareils. 

Une situation qui préoccupe de nombreux consommateurs qui ont décidé d’interpeller les autorités sur cette problématique. L’association HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée) créée en 2015, décide de faire de ce combat son fer de lance, et de mener des actions en justice contre Epson, Amazon et Apple. Grâce à sa mobilisation, les institutions ont décidé de mettre en place des mesures pour réglementer la production d’appareils électriques et électroniques.

La loi du 1er janvier 2021, instaure l’obligation de la mise en place de l’indice de réparabilité pour les EEE, pour lutter contre l’obsolescence programmée. Cet indice consiste en une note sur 10 qui informe le consommateur sur le caractère réparable ou non d’un produit au moment de l’achat, et ainsi la possibilité d’allonger sa durée de vie et d’utilisation. Cette note est fixée par le fabricant qui s’auto évalue selon certains critères. Pour acheter plus intelligemment, il est plutôt conseillé de choisir un appareil dont l’indice de réparabilité est d’au moins 8/10.

Dans cette perspective de lutte contre l’obsolescence programmée le gouvernement a mis en place depuis le 15 décembre 2022 le “Fonds de Réparation”. Cet aménagement a pour but d’inciter les particuliers à réparer les appareils en panne plutôt que de les remplacer. Ce dispositif prend en charge une partie du coût de la réparation des appareils électriques et électroniques. Une aide sous forme d’un forfait fixe d’un montant de 10€ à 45€ applicable immédiatement sur la facture plutôt que d’un pourcentage de la facture. Les clients bénéficient d’une réduction sur le coût de la réparation et le fonds remboursera le réparateur du montant de la remise.

Ce dispositif prévu par la loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) de février 2020 est une première en Europe. Il concerne une quarantaine de catégories de produits qui ne sont plus sous garantie. D’autres catégories de produits seront progressivement prises en compte d’ici 2027 pour couvrir un maximum de produits électriques et électroniques.

Le “Fonds de Réparation” est financé par les éco-contributions perçues par les ventes de produits neufs et versées par les fabricants aux éco-organismes.

La condition pour bénéficier de cette remise est de s’adresser obligatoirement à un réparateur agréé par Ecosystem et Ecologic. Les réparateurs sont identifiés par le label QualiRépar. La liste de tous les réparateurs labellisés se trouve sur le lien https://www.label-qualirepar.fr/.

Avec la mise en place de ce dispositif, le gouvernement espère sortir la France du « tout jetable » pour une société du « tout réutilisable ». 

Pour les bricoleurs, il est possible d’auto-réparer à moindre coût en achetant et réparant  ses propres appareils. Une autre alternative possible est proposée par les Repair Café. Dans ces lieux, des bénévoles offrent une aide aux personnes qui apportent leur appareil en réparation. Ils obtiennent en moyenne 80% de réussite. Pour tenter l’expérience des Repair Café, en voici deux à Grenoble, le Repair Café Grenoble Centre et le Repair Café Grenoble Gare. Une petite participation de 5€ est souhaitée, en cas de réussite.  

Réparer un objet en panne est une manière de consommer responsable. 


Publié le 15.03.2023 à 11:58

PDI-E : Pour soutenir et accompagner les allocataires du RSA

Voté en 2017 et reconduit pour la période 2023-2027

Le Programme départemental d’insertion vers l’emploi (PDI-E) a plus que jamais l’ambition d’accompagner les allocataires du RSA et de prioriser les seniors, ceux de longue durée et les nouveaux bénéficiaires. Un cadre précis, qui, mercredi 1er mars dernier à la Maison Départementale de Bourgoin-Jallieu, fut l’occasion d’un bilan exhaustif présidé par Christophe Charles, vice-président et conseiller départemental de l’Isère.

« Je suis ravi de vous voir si nombreux sur le territoire de la Capi (élus des intercommunalités, conseillers départementaux, partenaires associatifs et institutionnels : l’État, la DDETS, Pôle Emploi, la Caf, la MSA et ceux de l’insertion par l’activité économique). Sachez que ce bilan du PDI-E s’appuie sur l’évaluation menée au premier semestre 2022, avec la contribution de l’ensemble des acteurs et partenaires de la politique d’insertion », souligne Christophe Charles.

Agir, garantir, assurer et soutenir les allocataires du RSA

« Nul n’est inemployable et nous devons à tous les allocataires du RSA un parcours d’accompagnement adapté, visant l’autonomie, les savoir-faire et les appétences. Sans exclure les problématiques de garde d’enfants, de fracture numérique, de mobilité, de santé, ou de handicap, précise Cathy Simon, conseillère départementale. Il faut aussi ajuster l’offre d’insertion aux besoins des employeurs isérois, des politiques publiques d’insertion et des dispositifs complémentaires portés par l’État, la Région, les EPCI, et le PLIE du bassin grenoblois ».

Des solutions d’accompagnement vers l’emploi (La méthode IOD, la démarche Vita Air et la méthode Maac)

Le comité départemental fut aussi l’occasion de nombreux témoignages pour en apprendre plus sur les moyens de se rapprocher du monde économique et concilier l’offre et la demande. En lice, la méthode IOD (Intervention sur l’Offre et la Demande) portée par l’équipe Emploi d’Abord, pour permettre aux bénéficiaires, qui ont peu d’expérience, de se former en étant dans l’emploi. Suivie du groupe Isactys, qui, en 2022, a accompagné près de 300 salariés en insertion avec une sortie à l’emploi de 30 %. Isactys devrait expérimenter la démarche Vita Air de la fédération COORACE pour faciliter les recrutements et lever les freins à l’embauche. Quant à la méthode Maac portée par l’Ifac, cette dernière permet de favoriser l’insertion sociale et professionnelle des allocataires du RSA éloignés de l’emploi.

Enfin en 2023, les services éducation et développement social du territoire isérois devraient identifier des collèges « ressources » pour accueillir des allocataires en immersion (évaluation, aptitudes à acquérir et parcours post-immersion).

Des projets dynamiques et pas moins de 79 structures d’insertion par l’activité économique pour valoriser l’accompagnement, impliquer réciproquement, redonner du sens, de la confiance et tendre vers l’insertion sociale et professionnelle des allocataires du RSA.


Publié le 07.03.2023 à 11:42

Le Gouvernement lance un comité de lutte contre le non-recours

Le 30 janvier dernier, Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, a instauré le Comité de coordination pour l’accès aux droits (Cocoad).

En France, près de 44% de personnes éligibles aux aides sociales n’ont pas recours à leurs droits. 36% des personnes pouvant toucher le RSA n’en bénéficient pas, et 27% pour la prime d’activité. Les taux atteignent 53% pour la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et 67% pour l’aide au paiement de la complémentaire santé (ACS). En tout, ce sont 10 milliards d’euros d’aides qui ne sont pas distribués.

Or, ces aides sont essentielles pour endiguer les difficultés croissantes des personnes en situation de précarité, et le creusement des inégalités sociales. Deux facteurs majeurs expliquent pourquoi tant de personnes n’ont pas recours à leurs droits : le manque d’information et les difficultés liées aux démarches administratives qui découragent les bénéficiaires.

Pour lutter contre le non-recours, le Cocoad instauré par le gouvernement s’articule autour de 3 grands axes : des actions hors les murs, une meilleure information du public et la détection des publics fragiles. Il aura pour objectif de suivre l’expérimentation Territoires zéro non-recours, qui sera lancée dans les prochaines semaines, puis de construire la grande réforme de la solidarité à la source, dont la première étape sera la simplification des démarches, prévue en 2024.

Jean-Christophe Combe a annoncé la mise en place d’un accueil social inconditionnel en accord avec les départements, qui garantit à toute personne un accès en moins de 30 minutes à un accueil social, sur l’ensemble du territoire.

En parallèle au déploiement des dispositifs physiques, le ministre des Solidarités compte investir le terrain numérique, pour prévenir l’apparition d’une nouvelle forme de non-recours liée à la fracture numérique. Pour cela, il met en avant deux leviers de lutte : le data mining et l’intelligence artificielle, car un nombre important de personnes « ne sont pas connues des administrations et donc non enregistrées dans les bases de données ».

Le comité aura également vocation à réunir régulièrement les élus locaux, associations de solidarités, responsables d’administrations ainsi que les caisses de sécurité sociale, pour ouvrir des pistes de réflexion sur la question.

Le Pacte des solidarités, qui regroupe l’ensemble des actions gouvernementales autour de quatre priorités majeures :

  • la lutte contre les inégalités dès le plus jeune âge ;
  • la lutte contre la grande exclusion ;
  • l’organisation solidaire de la transition écologique ;
  • l’amplification de la politique d’accès au travail pour tous.

devrait être présenté d’ici la fin du mois de mars.


Publié le 21.02.2023 à 10:27

Vercors : un bus itinérant pour les démarches administratives

L’équipe de France Services se déplace sur 6 communes du massif du Vercors pour aider les habitants dans leurs démarches administratives.

Les mercredis et vendredis, le bus labellisé France Services s’installe dans l’une des 6 communes du massif du Vercors : Autrans/Méaudre, Villard de Lans, Corrençon, Engins, Lans-en-Vercors et Saint-Nizier du Moucherotte pour aider les habitants dans l’utilisation des outils de services publics et les aiguiller dans leurs démarches  administratives.

France Services est un nouveau dispositif mis en place par le Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales. Son but est de rapprocher les usagers des services publics, qu’ils soient en ville ou en campagne. 

Il permet à chaque citoyen d’être accueilli par une équipe formée, dans un lieu spécialement aménagé pour les aider dans leurs démarches administratives de la vie courante.

Le dispositif est gratuit (sauf impression papier à 0.20€), sans rendez-vous et accessible aux personnes à mobilité réduite. Le bus est équipé de matériel numérique et informatique : ordinateur, tablette, scanner, imprimante, ainsi que d’un espace de confidentialité. 

Les prochaines permanences auront lieu : 

 Mercredi 22 février 2023 :

9h-12h : Villard-de-Lans, Maison des associations (en haut à gauche de la rue piétonne, à côté de l’ADMR)

 Vendredi 24 février 2023 :

14h30-17h30 : Saint Nizier, place du marché

 Mercredi 1er mars 2023 :

9h-12h : Autrans, place du marché

 Vendredi 3 mars 2023 :

14h30-17h30 : Engins, devant le centre de loisirs Gérard Bourgeois

 Mercredi 8 mars 2023 :

9h-12h : Villard-de-Lans, Maison des associations (en haut à gauche de la rue piétonne, à côté de l’ADMR)

13h30-16h30 : Corrençon, Changement de lieu >> Parking à l’entrée du village

Planning des rotations du bus : 

Pour plus d’infos :


Publié le 07.02.2023 à 14:03

100€ de prime de covoiturage pour les trajets domicile-travail

Depuis le 1er janvier 2023, le gouvernement a mis en place une prime de covoiturage d’un montant de 100€, destinée à favoriser le covoiturage pour les trajets domicile-travail

Pour bénéficier de ce dispositif, les conditions à remplir sont : 

  • avoir le permis de conduire.
  • s’inscrire sur l’une des plateformes de covoiturage agréées par l’Etat (Blablacar, Coopgo, Ecov, La route verte, Mobicoop, Karos, Klaxit ou Ynstant).  
  • effectuer un premier trajet en covoiturage en tant que conducteur en 2023, puis 9 autres trajets dans un délai de trois mois après le premier trajet. Tous les trajets doivent toujours s’effectuer dans un périmètre de 80 km

Cette prime sera versée via la plateforme de covoiturage sur laquelle les trajets ont été réalisés. Elle peut s’obtenir soit sous forme monétaire, soit de bons d’achat pour les produits de consommation courante. 

La rémunération est réglée sous forme d’un versement progressif. La première partie d’un montant de 25€ est versée dès le premier covoiturage. Le second versement de 75€ est réglé au dixième trajet. 

L’opérateur Karos a décidé d’ajouter un bonus de 25€ au montant du premier versement. Les conducteurs qui s’inscrivent et covoiturent pour la première fois avec Karos bénéficient donc de 125€. 

Il est possible de cumuler une seconde prime de 100€ pour les automobilistes qui réalisent 3 trajets de plus de 80 km

La prime de covoiturage peut également se rajouter au forfait mobilité durable, dispositif versé par l’employeur lorsque le salarié utilise un mode de transport écologique pour se rendre au travail. Ce forfait mobilité peut aller jusqu’à 800€ par an.  

Avec la mise en place de cette nouvelle prime de covoiturage, le gouvernement espère réduire la pollution liée au trafic routier, désengorger les routes et limiter l’impact de la hausse des prix du carburant. 


Publié le 30.01.2023 à 09:24

Le dispositif Santé Psy Étudiant prolongé en 2023

Mis en place en 2021 à la suite de la crise sanitaire, ce programme destiné aux étudiants donne accès à 8 séances gratuites chez un psychologue, sans avance de frais

Alors qu’il devait prendre fin au 31 décembre 2022, le gouvernement a décidé de prolonger le dispositif de soutien psychologique aux étudiants.

En quoi consiste le dispositif ?

Les dernières études sur la santé mentale démontrent que 60% des étudiants présentent des signes de détresse psychologique. Le contexte de crise sanitaire, la flambée des prix, le rythme de travail, les difficultés liées au logement et l’inquiétude quant à l’avenir sont les principales causes de l’augmentation du mal-être chez les étudiants, catégorie de plus en plus touchée par la précarité.

Face à cette réalité, le gouvernement a mis en place « Santé Psy Étudiant », un programme d’aide psychologique qui donne accès à 8 consultations gratuites sans avance de frais chez un ou une psychologue partenaire du dispositif.

Qui peut en bénéficier ?

Tous les étudiants de l’enseignement supérieur – même ceux déjà suivis par un psychologue – et/ou souffrant de troubles psychologiques « légers » selon l’Assurance maladie, tels que : 

– l’anxiété
– le mal-être
– les épisodes dépressifs
– les problèmes de consommation d’alcool, de tabac ou de cannabis
– les troubles du comportement alimentaire

Quelles sont les démarches à faire ?

Pour bénéficier du suivi, il faut prendre rendez-vous avec le Service de santé universitaire (SSU) ou votre médecin généraliste, muni de votre carte d’étudiant (ou tout document équivalent). À l’issue de ce premier rendez-vous, une lettre d’orientation vous est remise, ouvrant droit à 8 séances gratuites avec un psychologue. La liste des psychologues partenaires du dispositif est accessible sur le site https://santepsy.etudiant.gouv.fr/

Pour que le remboursement de vos séances soit effectué, il est important de déclarer un médecin traitant. En cas d’impossibilité, un Service de santé universitaire peut être désigné comme médecin traitant.

À savoir :

D’autres dispositifs d’aide psychologique existent, comme les Bureaux d’aide psychologique universitaires (BAPU), les lignes d’écoute dédiées aux étudiants (Nightline, Apsytude, Apaso…), ou encore le site soutien-etudiant.info.

Plus d’informations sur tous les dispositifs d’aide psychologique en cliquant ici.


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