Le Pacifique
Centre de développement chorégraphique national

Publié le 20.07.2023 à 11:50

16.10 ➜ 20.10 2023

Mirages et tendresses
(Création 2025)

Mon corps est fatigué, mais joyeux quand même … il a toujours des désirs, il aime bien se lever le matin, il aime bien marcher, il aime bien danser, il a envie de faire des efforts… Mon regard est un peu épuisé mais continue à voir des petits miracles partout (même si parfois j’ai l’impression que j’ai déjà vu pas mal de choses, le monde m’émerveille dans sa permanente transformation)… Ma tête est lourde mais continue à produire des idées qui volent, mon dos est coincé mais il me permet de ralentir mes mouvements et donc de voir plus en détail… 

Comment être flexible avec son inflexibilité, comment reconstruire son corps à travers ses failles, ses faiblesses… qui peuvent devenir, si non pas ses forces, mais au moins ses ressources.

Nos corps contemporains, comme notre planète d’ailleurs, sont épuisés. On leur demande sans cesse de faire des efforts… et on leur procure de moins en moins de joie : nous dansons moins, nous marchons moins, nous travaillons moins physiquement… Et pourtant, au quotidien, nos corps sont de plus en plus épuisés. Ils sont, au contraire, souvent ou toujours vifs et ‘entraînés’ dans leurs représentations médiatiques. On nous encourage, d’ailleurs, à nous entraîner tout le temps : nos médecins, nos applications numériques, nous-mêmes…

« S’entraîner » contient la notion de ‘se préparer’. Pour quoi nos corps quotidiens s’entraînent-ils exactement ? Pourquoi se préparent-ils ?  …Non pas pour tuer le lion, non plus pour attaquer l’ennemi, non plus pour cueillir des olives, non plus pour moissonner les champs… Quand nous courons tous les matins, vers où courons-nous ? Quand nous nous étirons dans nos pratiques de yoga, vers où nous étirons-nous ? Pour quelles situations, pour quels contextes, pour quels évènements, pour quel quotidien préparons-nous exactement nos corps ?

En tirant la parallèle entre le corps humain individuel et intime, et la planète sur laquelle nous vivons et que nous partageons, cette pièce prend pour point de départ l’état physique du monde comme source et ressource à travers lesquelles nous faisons l’expérience de la vie, en faisant le bilan de son état actuel et du temps qui lui reste.

 

Une pièce intimiste, dans un décor qui englobe les spectateurs. Une grotte, une planète, un utérus collectif en quelque sorte… Qui accueille, comme après un naufrage, les humains curieux. Le temps passé dans cet environnement est comme un temps de gestation, la « préparation » de passage d’un univers à l’autre pendant lequel on se plonge « une corporalité partagé « et on se raconte des histoire sur le monde qui nous attend.

Ivana Müller est Artiste associée au Pacifique depuis juin 2022.

Découvrez son travail

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Publié le 20.07.2023 à 11:40

30.10 ➜ 03.11 2023

KATA
Le Kata, art du combat solitaire en karaté, codifie et enchaîne des techniques contre des adversaires imaginaires. Il se restitue sous la forme d’une méditation incarnée et poétique, une suite de gestes à la quête d’un équilibre, du geste parfait. De cette pratique, de ses significations formelles et symboliques, Anna Chirescu signe une forme en solo irrigué de transmissions, d’imaginaires et d’histoires personnelles. Elle se souvient que, par la pratique de ce sport de combat, son père s’émancipa de la dictature communiste en Roumanie en 1980. Au-delà de la danse, à travers des archives personnelles, historiques et documentaires ou des chants de protestations et des hymnes, l’artiste convoque avec KATA un passé à la fois intime et universel.

Anna Chirescu

Formée au CNSMD de Paris, Anna Chirescu a collaboré en tant qu’interprète avec différents chorégraphes (Jean-Claude Gallotta, Luc Petton, Marie-Laure Agrapart, Marie-Geneviève Massé, Natalie Van Parys, Bill Young, Liam Warren, Christine Bastin, Ashley Chen, Daniel Larrieu, Dominique Jegou). Entre 2013 et 2020 elle danse au CNDC d’Angers direction Robert Swinston dans le répertoire de Merce Cunningham en France et à l’international. Elle fonde en 2017 une collaboration avec l’artiste plasticien Grégoire Schaller. Ils signent ensemble performances et pièces chorégraphiques dont Dirty Dancers 2018 et Ordeal by water 2023. En 2022 elle crée le duo VACA. Anna collabore régulièrement avec des artistes d’autres champs disciplinaires, des arts visuels, du théâtre et de la musique. Parallèlement Anna a suivi des études universitaires de Master en lettres modernes et sciences politiques. Anna est artiste en résidence longue à l’Etoile du Nord, Paris.


Crédit : YangWang

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Publié le 20.07.2023 à 11:30

07.11 ➜ 15.11 2023

uNiSSoN
L’unisson est un terme d’origine musicale signifiant « son unique » ou « même note », provenant de plusieurs sources. En danse et plus généralement dans la vie, il s’agit de plusieurs personnes qui effectuent la même chose ensemble. Est-ce un symbole d’harmonie ? D’unité ? De beauté ? Ou encore de capacités techniques ? Il est évident qu’une certaine force se dégage dans le fait de faire quelque chose ensemble. Une force d’unité, de collectif. Mais l’unisson peut aussi prendre une direction opposée et être utilisé comme outil de gouvernance, de soumission et d’humiliation.

Yaïr Barelli

Né à Jérusalem en 1981, il vit et travaille à Paris. Formé au CDC de Toulouse puis dans le cadre du programme Essais du CNDC d’Angers, il développe une pratique chorégraphique transversale qui interroge la matérialité du théâtre. Son travail se construit en situation, dans la rencontre avec le public, créant de fait une expérience singulière à chaque occurrence. Ses travaux ont notamment été présentés à Actoral Marseille, Musée de la danse Rennes, Next Valenciennes, MC2 Grenoble, Artdanthé Vanves, La Galerie Noisy-le-Sec, FIAC Paris, Power Station of Arts Shangaï, Bétonsalon…

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Publié le 20.07.2023 à 11:20

21.11 ➜ 01.12 2023

Création 2024 

Aurélien Dougé travaille à une observation méticuleuse des forces naturelles et des phénomènes physiques qui interagissent quotidiennement tout en demeurant aux confins de la perception. À rebours de l’expression d’une intériorité, toutes ses créations fonctionnent comme des rencontres avec le monde extérieur tel qu’il nous entoure et nous constitue. En cherchant à déplacer notre regard, plus largement notre régime d’attention, il touche à des questions qui sont devenues essentielles, notamment celle des relations qui se tissent entre l’être humain et l’environnement. Après les performances-installations Mouvement d’ensemble(2018), Bruit (2021) et Hors-sol (2022), il prépare un solo qu’il conçoit avec la chorégraphe Cindy Van Acker, le créateur sonore Rudy Decelière, l’éclairagiste Luc Gendroz et le regard de Rachel Meunier. A partir de gestes façonnés lors de résidences de terrain (à New York, en haute montagne en Suisse et au Japon), un dispositif scénique minimal qui intègre physiquement les spectateur·ice·s et un environnement sonore développé à partir de tuyaux d’orgue, l’équipe se demande comment donner à percevoir et danser l’invisible? Se dessinent un espace et une pièce où le corps du danseur n’est plus un centre, mais un vecteur de sensations, de mémoire et d’imaginaires. La création du solo est programmée en août 2024, au Pavillon ADC dans le cadre de La Bâtie — Festival de Genève.

Découvrez son travail lors du Qu’est-ce qu’on fabrique ? le 29.11 à 20h30.

Mer 29.11 à 20h30
Qu’est-ce qu’on fabrique ? – Création 2024
Aurélien Dougé

Plus d’informations sur le travail d’Aurélien Dougé : www.inkorpercompany.com

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Publié le 20.07.2023 à 11:10

12.12 ➜ 21.12 2023

« under the sun »

« Pour l’éternelle fête des lamentations
Votre mission est inédite
Faire fleurir le désert
Ce sera le frisson de votre vie »

L’expression anglaise “under the sun” signifie “sur Terre”, “dans l’existence”.

Et si demain vous étiez téléporté à l’autre bout de l’univers et aviez la chance d’observer une forme de vie intelligente en mouvement, à quel point seriez-vous curieux ? Cette pièce chorégraphique hip-hop offre un aperçu d’une heure sur le vécu de sept êtres intelligents évoluant dans un monde atemporel, abstrait et très coloré. Que sont-ils, se connaissent-ils, quel est leur but… questions ouvertes. Ce qui est sûr, c’est qu’ils sont là, et qu’ils créent. Les habitants d’une planète qui ne créée pas penseraient sans aucun doute qu’ils sont fous de joie.

La Compagnie Pompoko vous invite à rentrer dans son univers vivant et urgent, plein de poésie et de mystères.

Killian Drecq

Danseur de breakdance depuis 2012, Killian est membre du groupe Nextape et cumule depuis 2017 les rôles de compétiteur et de professeur de danse. Il s’initie cette même année à la danse contemporaine : formé en breakdance par Geoffroy Durochat et Noé Chapsal, Killian se forme par la suite avec le danseur contemporain Edouard Hue.
En 2019, il créé son premier solo de 30 minutes : my pea is over. En 2021, il rentre dans la Cie Malka comme danseur pour BARULHOS, et il créera finalement en 2022 sa propre compagnie : la Cie Pompoko, synthèse de son univers singulièrement coloré et joyeux.

Découvrez son travail lors du Qu’est-ce qu’on fabrique ? le 20.12 à 20h30.

Mer 20.12 à 20h30
Qu’est-ce qu’on fabrique ? – under the sun
Killian Drecq


Crédit : Lola Chaboud-Velle

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Publié le 20.07.2023 à 11:02

02.10 ➜ 11.10 2023

closure‘ est la nouvelle création techno-collapsologique de la chorégraphe Lisanne Goodhue présentée en 2024. Entre les écrits de Paul B. Préciado et les théories collapsologiques de Pablo Servigne, closure agit pour penser le(s) corps de demain. closure rebondit sur les multiples crises actuelles, entre écologie et identité de genre, où la danse se somatise, la parole frôle le délire, la langue et le langage deviennent subversivement inclusif.ve, le tracé-dessin se floute et le son électro expérimental percute les frontières imaginaires et réelles. closure est un échafaudage qui s’effondre au ralenti, d’où émergent des formes aux contours flous et malléables. closure « cultive la joie dans la ruine » (Anna L.Tsing), perturbe, ferme, ouvre et teste les limites du corps individuel et collectif du futur.

Lisanne Goodhue

Lisanne Goodhue (Montréal, 1986) est artiste en danse basée entre Berlin et Montpellier depuis 2010. Circulant entre ses rôles de chorégraphe, interprète, et enseignante, elle propose une démarche politique et sociale: elle oriente sa pratique de la danse vers un corps puissant, somatique, dynamisant habillement dans les cadres sociaux et abstraits qu’un contexte propose. Génératrice de scénographies in-situ (vidéo, dessin, sculpture modulaire, etc.), son travail est présenté en France, en Allemagne, et à Montréal. En 2020, elle obtient son Master en Chorégraphie à exerce au ICI-CCN de Montpellier et cofonde le collectif interdisciplinaire ‘cohue’. Elle enseigne à l’Université Paul-Valéry Montpellier et la Tanzfabrik Berlin.

Découvrez son travail lors du Qu’est-ce qu’on fabrique ? le 11.10 à 20h30.

Mer 11.10 à 20h30
Qu’est-ce qu’on fabrique ? – closure
Lisanne Goodhue

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Publié le 19.07.2023 à 11:58

19.09 ➜ 23.09 2023

Dans Nous avons appris à tenir debout, nous partons du constat que des manières de chuter, il y en a des milliers. Que certaines chutes sont tellement lentes ou tellement rapides qu’elles nous sont imperceptibles. Qu’il y a des effondrements de l’intérieur. Que certaines chutes peuvent être salvatrices. Et puis si la chute était une option, alors, nous aimerions l’étudier de plus près et s’entraîner à tomber tranquillement. Nous nous disons que la géologie et la géomorphologie ont des choses à nous apprendre en matière de chute et de transformation. Nous aimons imaginer qu’avant une montagne il n’y avait potentiellement pas de montagne. Et qu’il y a très longtemps nous étions des éponges. Nous savons que l’oreille interne fera forcément partie de l’aventure. Et peut- être nous trouverons-nous de nouveaux organes pour continuer à nous tenir dans l’instabilité de ce monde ?

Sandra Wieser – écriture et danse

Sandra Wieser est née à Genève en 1985. Entre 2005 et 2012 elle étudie les arts plastiques à la Haute École d’Art de Weissensee à Berlin. En parallèle à ce cursus universitaire, elle se forme à la danse auprès d’Andrew Morrish, Rosalind Crisp, Julyen Hamilton, Stephanie Maher, Kathleen Hermesdorf et Peter Pleyer. Aujourd’hui installée à Grenoble, elle crée des objets artistiques mêlant le texte, le dessin et la danse. Elle travaille notamment au sein de la compagnie Strates qu’elle co-dirige avec Aline Fayard depuis 2018 et collabore par ailleurs avec d’autres artistes chorégraphiques tel que Claire Ruffin et Robin Decourcy.

www.sandrawieser.weebly.com

Aline Fayard – écriture et danse

Née en 1984, à Saint-Étienne. Après un parcours universitaire mêlant sciences de l’environnement et sciences sociales, elle oriente la fin de ses études universitaires sur les liens entre art et territoires. Par ailleurs, elle découvre en 2005 le Body Mind Centering ainsi que le Contact Improvisation et se forme depuis aux pratiques de l’improvisation et de la composition instantanée. Installée à Grenoble depuis 2015, elle crée la compagnie Strates en 2017. Par ailleurs, elle s’engage avec enthousiasme dans des espaces de rencontre et de collaboration avec d’autres artistes-chercheur·ses dans le cadre de groupes de pratique, et travaille en tant que performeuse pour Robin Decourcy et La compagnie 1 WATT.

++

TAKE A little piece of CARE5.09 > 05.10 : Exposition – Librairie les Modernes
7.09 · 19hVernissage de l’exposition Librairie les Modernes

TAKE A little piece of CARE 9.09 · 10>13h – Atelier a la lisière entre le soin et la danse – MJC Abbaye
Inscriptions auprès de Strates : associationstrates@gresille.org

A Little piece of care – 16 & 17.09 · 10h, 11h30, 14h30, 16h30 :  Flânerie chorégraphique pour une danseuse et un-e invit-ée – TMG – Grenoble
Organisées dans le cadre des journées du patrimoine
Durée 1h, départ du Grand Théâtre
Inscription à partir du 30 août au 04 76 44 03 44 ou sur billetterietmg@grenoble.fr

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