Le tribunal a ouvert, lundi, le chapitre des groupes armés auxquels le cimentier a versé des pots-de-vin pour maintenir son activité en Syrie. Certains prévenus ont admis qu’ils savaient qu’un de ces groupes, au moins, était classé comme « terroriste » à l’époque des faits.
A l’audience, Mustapha Djemali, 81 ans, ancien haut cadre de l’ONU, a défendu avec émotion son action, soulignant que son association s’occupait « de demandeurs d’asile, sans aucun lien avec l’immigration clandestine » et qu’il œuvrait « dans l’humanitaire depuis plus de quarante ans ».
La Maison Blanche note que les branches des Frères musulmans « au Liban, en Jordanie et en Egypte commettent ou encouragent et soutiennent des campagnes de violence et de déstabilisation qui nuisent à leurs propres régions, à des citoyens américains ou à des intérêts américains ».