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09.05.2025 à 21:45

Un juge américain ordonne la libération d'une étudiante turque devenue symbole de la "liberté d'expression"

FRANCE24

La vidéo de l'arrestation le 25 mars de Rumeysa Ozturk, une doctorante de l'université Tufts dans le Massachusetts, par des agents en civil des services de l'immigration (ICE), visages masqués et pour certains capuche sur la tête, en vue de son expulsion, avait suscité l'indignation. Un juge fédéral de l'Etat voisin du Vermont, dans le nord-est des Etats-Unis, a ordonné vendredi "au gouvernement de la relâcher immédiatement". Le seul motif invoqué par l'administration Trump pour justifier l'expulsion de Rumeysa Ozturk est un article qu'elle avait cosigné en mars 2024 dans son journal universitaire, le Tufts Daily, critiquant la façon dont son établissement gérait le mouvement de protestation contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza. L'exécutif a eu depuis largement l'occasion de présenter d'autres éléments à charge, mais ne l'a pas fait, a rappelé le juge William Sessions au terme d'une audience à laquelle elle a participé en visioconférence d'un centre de détention géré par ICE en Louisiane (sud) où elle est incarcérée depuis plus de six semaines. "Dans le même temps, la prolongation de sa détention censure la liberté d'expression de millions de personnes qui ne sont pas citoyens de ce pays. N'importe laquelle d'entre elles peut maintenant hésiter à exercer sa liberté d'expression garantie par le Premier amendement (de la Constitution, NDLR) de crainte d'être embarquée vers un centre de détention loin de chez elle", a souligné le magistrat. Procédure d'expulsion en cours Le juge Sessions a refusé d'assortir cette libération des restrictions de mouvement suggérées par le gouvernement. Rumeysa Ozturk est "libre de retourner chez elle au Massachusetts" et dans le Vermont et de se déplacer au-delà de ces deux Etats, a-t-il précisé. Il a néanmoins exigé que cette libération soit supervisée régulièrement par un centre municipal de réinsertion des détenus dans le Vermont qui lui en rendra compte. Le magistrat a également proposé que les deux parties conviennent de "conditions légères" à sa liberté d'aller et venir puisqu'elle reste sous le coup d'une procédure d'expulsion. Le ministre turc de la Justice, Yilmaz Tunç, a salué cette libération comme un "développement positif qui apaise notre conscience", dans une déclaration sur X, estimant "inacceptable qu'un individu soit poursuivi en raison de sa foi et de son soutien à la Palestine". Un conseiller de la Maison Blanche, Stephen Miller, a en revanche dénoncé une fois de plus "un coup d'Etat judiciaire", assurant que la révocation d'un visa relevait des prérogatives exclusives du pouvoir exécutif. "Passer plus de six semaines en détention pour avoir écrit une tribune est un cauchemar constitutionnel. Sa libération est une victoire pour quiconque défend la justice, la liberté d'expression et les droits humains fondamentaux", a réagi dans un communique Monica Allard, une avocate de l'influente organisation de défense des droits civiques ACLU. Dans une affaire similaire, un autre juge fédéral du Vermont avait ordonné le 30 avril la libération d'un étudiant palestinien impliqué dans le mouvement à l'université Columbia contre la guerre à Gaza et arrêté en pleine démarche de naturalisation deux semaines auparavant. Mohsen Mahdawi est le cofondateur d'un groupe d'étudiants palestiniens à l'université new-yorkaise Columbia, avec Mahmoud Khalil, figure de la mobilisation estudiantine propalestinienne aux Etats-Unis, que l'administration de Donald Trump tente d'expulser depuis son arrestation le 8 mars. Le président républicain a lancé une offensive contre les grandes universités américaines, les accusant de laisser prospérer sur leurs campus des mouvements de soutien aux Palestiniens face à l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, qu'il assimile à des manifestations d'antisémitisme.

09.05.2025 à 21:23

Nucléaire iranien: nouvelle série de négociations dimanche à Oman

FRANCE24

"L'émissaire spécial Steve Witkoff devrait se rendre à Oman dimanche pour un quatrième cycle de négociations avec l'Iran", a indiqué vendredi une source proche du dossier sous couvert d'anonymat. "Comme par le passé, nous nous attendons à des discussions directes et indirectes", a-t-elle ajouté. Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a confirmé ces discussions dans une vidéo diffusée vendredi par des médias locaux. "Nos amis omanais nous ont proposé la date de dimanche et nous avons exprimé notre accord", a-t-il dit. "Les négociations progressent et, naturellement, plus nous avançons, plus nous avons besoin de consultations et d'examens, et plus les délégations ont besoin de temps pour examiner les questions soulevées", a relevé le ministre. Américains et Iraniens, qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, ont entamé depuis le 12 avril des pourparlers indirects sur l'épineux dossier du nucléaire iranien sous la médiation d'Oman. "Messages contradictoires" Trois sessions se sont déjà tenues à Mascate et à Rome. Un quatrième round avait été pressenti samedi dernier dans la capitale italienne mais avait été reporté pour des "raisons logistiques", selon Oman. Le sultanat d'Oman a déjà servi de médiateur entre les Etats-Unis et les houthis du Yémen qui sont parvenus à un accord de cessez-le-feu cette semaine, le président Trump annonçant l'arrêt des frappes américaines contre ces insurgés. Les pourparlers américano-iraniens visent à conclure un nouvel accord devant empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique - une ambition que Téhéran a toujours nié avoir - contre une levée des sanctions qui paralysent son économie. Le président américain est attendu en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis du 13 au 16 mai. Avant ce déplacement, Donald Trump a indiqué qu'il allait "prendre une décision" sur la manière dont les Etats-Unis désignent le Golfe, après que plusieurs médias américains lui ont prêté l'intention de l'appeler "golfe Arabique" ou "golfe d'Arabie" plutôt que "golfe Persique", ce qui froisserait l'Iran en pleine négociations. "Nos positions sont fondées sur des principes, ont leurs propres fondements et sont donc immuables, mais nous recevons des messages contradictoires de l'autre côté", a déclaré vendredi le ministre iranien, en relevant que "des personnes différentes tiennent des propos différents". Le vice-président des Etats-Unis, JD Vance, avait estimé mercredi que ces négociations avec l'Iran étaient sur la "bonne voie". "Pression maximale" "Nous ne nous soucions pas de savoir si les gens veulent de l'énergie nucléaire. Nous sommes d'accord avec cela, mais vous ne pouvez pas avoir le type de programme d'enrichissement qui vous permet d'obtenir une arme nucléaire, et c'est là que nous fixons la limite", a-t-il insisté. Interrogé pour savoir si l'Iran pouvait maintenir un programme d'enrichissement tant qu'il ne conduit pas à la fabrication d'une arme, le président américain avait déclaré mercredi que cette question restait ouverte. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles. Un accord multilatéral conclu en 2015 avec l'Iran, prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d'une levée des sanctions internationales, est devenu de facto caduc à la suite du retrait des Etats-Unis décidé en 2018, sous le premier mandat de Donald Trump. L'accord, qui expire en octobre 2025, prévoit la possibilité de rétablir les sanctions internationales si l'Iran ne se conforme pas à ses engagements. En attendant, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" sur l'Iran, visant notamment le secteur pétrolier, et presse Téhéran de négocier tout en menaçant de le bombarder en cas d'échec de la diplomatie.

09.05.2025 à 21:11

Le concours Lépine récompense un casque "assistant d'écoute" pour personnes mal-entendantes

FRANCE24

Lors cette 124e édition du concours - qui se déroulait Porte de Versailles au sein de la Foire de Paris (30 avril-11 mai) - un total de 250 inventions étaient en lice et ont été passées au crible par un jury d'une cinquantaine de personnes. Vendredi soir, le prix du président de la République, le plus prestigieux - qui prend la forme d'un vase en porcelaine de Sèvres, maison en activité depuis le XVIIIe près de Paris - a été remis à Raphaël Zakine pour un "assistant d'écoute" baptisé Spokeo. Ce dispositif "permet de rétablir la communication avec une personne mal-entendante: 70% des personnes qui ont une perte d'audition ne portent pas d'appareil auditif, pour plein de raisons différentes, et pourtant à certains moments il faut pouvoir communiquer avec elles sans avoir besoin de répéter ou hausser le ton", résume à l'AFP Michael Uzzan, un des trois co-inventeurs aux côtés de Raphaël Zakine, opticien, et Jonathan Goldminc, audio-prothésiste, et lui-même opticien de profession intervenant en Ehpad. Spokeo prévoit un petit micro-cravate dans lequel l'interlocuteur va parler, et un casque noir, d'allure semblable à ceux utilisés pour écouter de la musique, qui permet au son de se propager par voie aérienne mais aussi "par conduction à travers les os pour arriver jusqu'à l'oreille interne" de la personne mal-entendante "même quand le conduit auditif est obstrué. Cette technologie de bi-conduction est brevetée", précise-t-il. Commercialisé depuis cinq mois, au prix de 598 euros, Spokeo s'adresse principalement aux aidants et aux soignants: "les ophtalmos notamment l'adorent car quand ils opèrent de la cataracte, le patient est conscient et doit pouvoir suivre des consignes" - et donc les entendre - comme "ne pas bouger l'oeil à certains moments", relève Michael Uzzan, 54 ans. Au-delà de la santé, d'autres utilisations "plus généralistes" peuvent être imaginées, relève la directrice du concours Lépine, Barbara Dorey, qui cite "les notaires qui ont besoin de bien se faire comprendre dans le cadre de successions" ou encore "les médecins lors de téléconsultations". Le deuxième prix du concours Lépine est allé à Bruno Tronchi, pour avoir développé une douille d'éclairage électrique, compatible avec les ampoules vissées E14 et E27 (parmi les plus utilisées) et qui intègre un mécanisme de protection empêchant tout risque d'électrocution. "Ce n'est pas forcément que les enfants qui peuvent se faire piéger, mais aussi une mauvaise manipulation par un adulte, moi j'ai été piégé très jeune, à 14 ans, j'ai perdu connaissance", confie Bruno Tronchi, dont la production de cette douille baptisée PAP'S va "bientôt démarrer", pour une commercialisation début 2026 aux alentours de 6 euros pour une ampoule E27, et de 5 euros pour une E14. Enfin, le prix de l'univers connecté du concours a récompensé Christophe Bureau et son dispositif #dotdot, un petit boîtier qui combiné à une appli permet de "partager gratuitement, ou de vendre, des gigas d'accès à l'internet mobile qu'on utilise pas, via la création d'un wifi visible à 100 mètres autour de vous". Vendu 40 euros, le boîtier est commercialisé depuis janvier. Barbara Dorey a évoqué "un cru intéressant" pour 2025, tenant à souligner que "le concours Lépine, ce n'est pas que du rêve, ça se concrétise vraiment, c'est utile, on retrouve les inventions dans notre société".
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