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07.12.2023 à 14:00

Forum Global Gateway : Premières signatures pour l’Asie et quel avenir ?

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Lors de la tenue du Forum Global Gateway organisé par l’Union Européenne lors des 25

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Lors de la tenue du Forum Global Gateway organisé par l’Union Européenne lors des 25 et 26 octobre derniers, divers projets ont pu voir le jour entre cette initiative européenne et l’Asie. Nous étions revenus il y a quelques jours sur les premières signatures pour l’Afrique.

Tout d’abord, un accord exceptionnel de 60 millions d’euros pour un programme d’économie verte, signé avec les Philippines. Cette initiative vise globalement à soutenir les Philippines dans leur développement économique. Parmi les objectifs se trouvent l’adoption d’une économie circulaire, la réduction des déchets et du plastique, l’assurance de l’approvisionnement en eau et le traitement des eaux usées, l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables dans le cadre du projet de la préservation de l’environnement entrepris par l’Union Européenne. Si les projets spécifiques n’ont pas encore été divulgués, il a été dévoilé que les initiatives seront soutenues par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) et Expertise France ainsi que financièrement par l’Espagne, la Finlande, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas et la Suède.

Ensuite, ce n’est pas moins qu’un plan de 30 millions d’euros d’aide budgétaire que l’Union Européenne a décidé d’apporter à la République du Tadjikistan. Ce plan a pour but de de promouvoir l’enseignement, la formation et l’emploi au sein du pays d’Asie centrale. La signature de cet accord à l’occasion du Forum mondial du projet Global Gateway marque un appui financier “d’écologisation”, c’est-à-dire le développement de normes et de programmes pour introduire les métiers liés aux énergies renouvelables et donc à l’écologie verte. Lors de la signature, le ministre des Affaires étrangères du Tadjikistan, Sirojiddin Muhriddin, a affirmé que “L’Union Européenne est un partenaire fiable de la République du Tadjikistan (…) Le Tadjikistan et l’UE adoptent une approche cohérente et mettent l’accent sur le développement de la jeunesse à travers diverses politiques et initiatives, notamment par la stratégie Global Gateway. Le soutien budgétaire de l’UE au Tadjikistan pour stimuler l’emploi repose sur la reconnaissance du fait qu’investir dans la jeune génération est essentiel pour parvenir à une croissance économique à long terme, à la cohésion sociale et au développement durable”. C’est ainsi que cet épisode souligne une étape importante pour le développement et l’autonomie stratégique de ce pays.

Toujours dans une optique d’alliance entre transition numérique et écologique, l’UE a conclu à cette même occasion un plan de 400 millions d’euros pour promouvoir et enrichir le développement des énergies renouvelables sur le continent asiatique avec le Bangladesh. Ces investissements ont été signés conjointement avec la Banque Européenne d’Investissement pour garantir une assistance technique au Bangladesh pour mener à bien sa transition vers un “numérique vert”. Des installations de panneaux photovoltaïques ou encore d’éoliennes dans les milieux les plus ruraux du Bangladesh font notamment partis des investissements prévus par ce plan. De plus, un programme supplémentaire de 70 millions d’euros a été signé entre l’UE et le Bangladesh pour soutenir le secteur de l’éducation et du travail.

Lors du forum, l’Union Européenne n’a également pas manqué de réaffirmer son soutien et son étroite coopération avec la République du Kirghizistan. L’UE a affirmé son aide et son soutien au concept “Kirghizistan numérique” du gouvernement kirghize pour la transition numérique du pays de 2019 à 2023.

L’un des points importants à retenir de ce Forum est également un accord de 500 millions euros d’accords entre Team Europe et le Vietnam. Un protocole d’accord soutiendra donc le Partenariat pour une transition énergétique juste au Vietnam, avec un objectif principal de décarbonations de transition énergétique pour le pays. Ce financement de l’UE permettra au Vietnam d’atteindre avec plus de facilité et souplesse son ambition de zéro émission nette d’ici 2050.

De plus, un accord historique de 6 millions d’euros a vu le jour le 25 octobre entre l’UE et l’ITC (International Trade Center) pour promouvoir la participation du Turkménistan au commerce mondial. L’objectif est d’intégrer le Turkménistan dans le système du commerce multilatéral mondial afin de l’aider dans une possible adhésion à l’Organisation Mondiale du Commerce. Cet accord signé au titre de la facilité de coopération bilatérale met en exergue le développement des entreprises occupées par des femmes ainsi que de leur développement économique : c’est donc un pari ambitieux et inclusif qui a été conclu entre les deux parties.

Pour le secteur stratégique, l’UE a également convenu avec L’Ouzbékistan un protocole d’accord dans le domaine des matières premières critiques durables. Cet accord s’inscrit dans une stratégie de faire évoluer les investissements en Ouzbékistan dans les chaînes de valeur de matières premières sûres, durables et résiliantes. Ainsi, les riches réserves de matières premières de l’Ouzbékistan en font un acteur majeur d’une transition verte à l’échelle mondiale, et cela passe principalement par une bonne utilisation de ses matières premières.

En conclusion, c’est par des accords décisifs dans les secteurs du numérique, de l’écologie et sur le plan stratégique que l’Union Européenne a démontré sa volonté de renouer des liens forts avec le continent asiatique, acteur majeur des transitions d’avenir à l’échelle internationale.


Par Eva Benyahya Blanc – Chargée de veille Global Gateway Asie à l’OFNRS

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06.12.2023 à 07:00

La centrale thermique de Douchanbé-2 : un projet sino-tadjik controversé

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La centrale thermique Douchanbé-2 continue d’apporter une contribution significative à l’approvisionnement énergétique du Tadjikistan. En

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La centrale thermique Douchanbé-2 continue d’apporter une contribution significative à l’approvisionnement énergétique du Tadjikistan. En moyenne, plus de 1 milliard 74 millions de kWh d’électricité et 343 Gcal de chaleur sont produits par la centrale Douchanbé-2. Actuellement, la centrale ne produit pas seulement de l’électricité, mais fournit également de la chaleur à certains quartiers de la capitale. Selon l’agence de presse Avesta, en janvier-février 2020, la centrale Douchanbé-2 a produit plus de 541 millions de kWh d’électricité et 192 000 Gcal de chaleur. La centrale fournit plus de 80 % de la demande quotidienne d’électricité de la ville de Douchanbé. Elle produit ainsi plus de 8 millions de kWh d’électricité par jour. Le holding énergétique d’État Barki Tojik a informé que pendant la saison de chauffage, c’est-à-dire d’octobre à février 2019, plus de 1,3 milliard de kWh d’électricité et 343 000 Gcal de chaleur ont été produits par la centrale thermique. Elle peut également produire de l’électricité de 7,5 millions de kWh à 9 millions de kWh par jour, en fonction des applications ou de la demande.

Selon les ingénieurs en électricité tadjiks, la centrale Douchanbé-2 est une installation énergétique efficace et performante construite par la société chinoise TBEA (Tabian Apparatus Stoc Co). Cette installation est l’une des trois centrales électriques les plus puissantes construites au Tadjikistan au cours des 30 dernières années. La capacité maximum de la centrale est de 400 MW d’électricité et de 360 Gcal de chaleur.

Les services énergétiques de la république affirment que la mise en œuvre du projet de la centrale thermique de Douchanbé-2 s’est accompagnée de l’introduction de nouvelles technologies répondant aux normes environnementales et à la sécurité technique. Un autre aspect positif est qu’il a entraîné une forte augmentation de la production nationale de charbon. En outre, grâce aux activités de fourniture d’électricité et de chaleur de la centrale, au cours de l’automne-hiver 2017, il n’y a pas eu de limite à la fourniture d’électricité dans le pays, pour la première fois en plus de 20 ans. Nous avons écrit plus d’informations sur la construction de la centrale nucléaire de Douchanbé-2 en 2019.

La centrale de Douchanbé-2 est conçue exclusivement pour la production d’électricité et de chaleur – la production d’eau chaude n’a pas été envisagée dans le projet de construction de cette installation. La température de chauffage atteint 85-90 degrés.

Le ministère de l’énergie et des ressources en eau du pays indique que la centrale thermique est équipée de deux systèmes de filtration, l’un en tissu et l’autre électrique, qui garantissent des émissions inférieures à la norme autorisée. Des purificateurs de gaz spéciaux recyclent jusqu’à 99,8 % des émissions, et les déchets solides de la centrale thermique seront utilisés pour la production de matériaux de construction.

Financement de la centrale thermique

Le coût total du projet de construction de la centrale thermique de Douchanbé-2 s’élevait à 349 millions de dollars (le montant exact du projet est de 348 867 869 dollars), dont 331 millions de dollars ont été fournis par la banque chinoise Eximbank sous forme de prêt à taux réduit et 17,4 millions de dollars ont été financés par le gouvernement tadjik, à savoir la plus grande société de portefeuille énergétique du pays, Barki Tojik. Le maître d’œuvre de la construction de la centrale hydroélectrique est l’entreprise de construction chinoise TBEA (Tabian Apparatus Stoc Co). Le projet a été mis en œuvre dans le cadre d’un accord tripartite entre le ministère de l’énergie et de l’industrie du Tadjikistan (aujourd’hui ministère de l’énergie et des ressources en eau), Tabian Apparatus Stoc Co. (TBEA) et TBEA Douchanbé Mining Ltd.

La centrale thermique de Douchanbé-2 est placée sous l’autorité de la holding énergétique Barki Tojik. Cependant, selon certains rapports, la holding ne supervise que la transmission et la distribution de l’électricité. Douchanbé-2 est actuellement la plus grande centrale de cogénération du pays et le principal consommateur de charbon local (environ 45 % de tout le charbon produit dans le pays). La demande quotidienne de charbon de la centrale promet d’atteindre 6 000 tonnes. Pendant la saison de chauffage (d’octobre à avril), environ 180 000 tonnes de charbon seront nécessaires chaque mois pour le fonctionnement de la centrale de cogénération. Le charbon est livré quotidiennement à la centrale par d’énormes camions en provenance du gisement de charbon de Zidda (le charbon est transporté sur des routes de montagne dangereuses). Le fonctionnement de la centrale a donné un sérieux coup de pouce à l’augmentation à grande échelle de la production de charbon au Tadjikistan.

En outre, dans le cadre du projet de construction du complexe de production de Douchanbé-2, la sous-station électrique de Shahrinav d’une capacité de 220 kW, la sous-station électrique de Gissar d’une capacité de 110 kW et la ligne de transmission Gissar-Shahrinav de 110 kW ont été construites et sont en service.

De son côté, la société chinoise TBEA a reçu du gouvernement tadjik les droits d’exploitation de deux gisements d’or, « East Duoba » et « Upper Kumarg », au Tadjikistan. Ils sont situés dans le district d’Ayni à Sogd et ont une superficie totale de 15,4 km2 et des réserves d’or prouvées de 51,7 tonnes.

Tebian Electric Apparatus, qui a reçu ces gisements « par la méthode des ressources » en raison de la construction de la centrale nucléaire de Douchanbé-2, procédera à l’exploration géologique, au développement et à l’extraction de l’or et d’autres minéraux associés à ces gisements.

L’agence de presse Asia-Plus, citant Dzhumazoda, explique que « TBEA ne pourra obtenir une licence pour développer ces gisements qu’une fois que les volumes de leurs réserves auront été clarifiés ». Selon l’agence, « Dzhumazoda n’exclut pas que TBEA reçoive une licence pour l’un de ces deux champs ».

Les autorités s’opposent à la mise en place de Douchanbé-2

En novembre 2012, la rédaction Asia-Plus a reçu les conclusions des ministères et agences sur le projet Douchanbé-2, datées de juillet 2012. Dans ces conclusions, les agences concernées ont fait de nombreuses déclarations concernant la construction de cette installation. Malgré cela, la construction de la centrale de cogénération a été lancée.

La raison pour laquelle certaines agences ont envisagé le projet Douchanbé-2 était l’appel des habitants de la capitale au président du pays, reçu à la fin du mois d’octobre 2012.

La lettre exprimait son mécontentement quant à la construction de la centrale nucléaire à proximité de zones résidentielles. La centrale est située sur l’avenue H. Sherozi (station de pompage d’eau), à environ 200-500 mètres des rues résidentielles de Zargar et Radishcheva.

L’autorité exécutive de Douchanbé, le comité pour la protection de l’environnement, l’agence pour la construction et l’architecture, le comité d’État pour l’investissement et la gestion des biens de l’État, le ministère des transports, le ministère des finances et le ministère du développement économique et du commerce avaient également des revendications importantes concernant le projet.

Les réclamations étaient nombreuses. Pourtant, jusqu’à présent, les agences ne savent pas dans quelle mesure le ministère de l’énergie a tenu compte de leurs commentaires et de leurs suggestions pendant la construction de la centrale : après le déluge de critiques concernant la conception du projet, le ministère de l’énergie n’a pas recontacté les agences.

Problèmes écologiques

Selon les calculs des spécialistes de Hukumat de la capitale, effectués sur la base du plan de travail original de Douchanbé-2, en fonction de la quantité de charbon utilisée et de la capacité de la centrale, la concentration de fumée se déposant à la surface du sol sera de 0,713 mg/m³, ce qui est supérieur à la norme acceptée, qui est de 0,5mg/m³.

Le comité de protection de l’environnement, qui dépend du gouvernement, s’est également plaint du projet dès le début.

Le ministère des transports a également exprimé de sérieuses préoccupations concernant la pollution de l’air. « La prévention ou la réduction du niveau des émissions polluantes dans l’air provenant des véhicules et des usines de production est considérée comme l’une des questions d’actualité. Compte tenu de tous ces éléments, ainsi que de la situation géographique de Douchanbé, nous estimons qu’il est souhaitable de procéder à une deuxième évaluation de l’impact environnemental du projet », a conclu le ministère.

L’Agence pour la construction et l’architecture a également estimé que « l’emplacement de l’installation par rapport à la direction des vents les plus forts n’a pas été choisi correctement. L’obtention d’un avis d’expert de l’État est donc obligatoire ».

Dans sa conclusion, le Comité d’État pour les investissements et la gestion des biens de l’État a proposé d’indiquer en détail dans le projet que la TBEA garantit l’utilisation de technologies efficaces sur le plan environnemental à la centrale Douchanbé-2. Il a également exigé une expertise environnementale et une étude de faisabilité réalisées par une organisation indépendante et impartiale.

Wang Jiang, directeur de la TBEA au Tadjikistan, a répondu à ce sujet : « Le choix du site pour la construction de la centrale a été difficile. L’ingénieur de notre société et les spécialistes tadjiks ont discuté du site pendant très longtemps. La centrale Douchanbé-2 a deux fonctions : produire de l’électricité et fournir de la chaleur à la ville. Le site choisi présente de nombreux avantages : il est situé à la périphérie nord de la ville, à proximité du réseau de chaleur central de la ville, à seulement 9 kilomètres de la sous-station de transmission de 500 kV de Douchanbé, le charbon de Ziddi ne traversera pas toute la ville, la pollution pour la ville sera moindre. En plus de cela, plus de 85 % des vents dominants soufflent sur Douchanbé depuis l’ouest et le sud-ouest. C’est pourquoi, après une longue discussion, les experts ont adopté cette option ».

Questions techniques

Les plaintes d’ordre technique sont également nombreuses. Le Hukumat de Douchanbé a estimé que le niveau de bruit des broyeurs de cogénération serait supérieur à 100 dB, alors que la norme dans les zones peuplées est de 35 dB pour assurer le confort sonore.

L’agence pour la construction et l’architecture a notamment proposé de transporter le combustible par téléphérique. L’agence a également proposé de prévoir une et non deux conduites pour 4 chaudières sur le site.

Dans son avis, le ministère des Transports rappelle le décret gouvernemental visant à prévenir la défaillance prématurée des autoroutes et de leurs structures techniques.

Enfin, fin septembre 2012, l’expertise environnementale d’État du Comité pour la protection de l’environnement a rejeté le projet de construction de la centrale Douchanbé-2 en raison des nombreux écarts du projet par rapport aux normes autorisées. Le 15 octobre de la même année, le Comité a même écrit une lettre au Président du Tadjikistan Emomali Rakhmon.

Le Comité a cité tous les arguments précédemment énoncés selon lesquels l’emplacement choisi était infructueux, toutes les substances toxiques se propageraient, en particulier, au centre administratif de la ville, aux centres de culture et de loisirs, y compris le Jardin botanique et le Palais de la Nation.


Par Yuliana Glazunova – Chargée de Veille Asie Centrale à l’OFNRS

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05.12.2023 à 20:38

Goldwind, expansion mondiale de ses turbines à faible coût

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Le principal fabricant chinois d’éoliennes, Goldwind, passe à la vitesse supérieure dans ses ambitions internationales,

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Texte intégral (1912 mots)

Le principal fabricant chinois d’éoliennes, Goldwind, passe à la vitesse supérieure dans ses ambitions internationales, les investissements mondiaux croissants dans les énergies renouvelables lui offre un vent favorable.

L’expansion dans les pays d’Asie centrale et dans d’autres pays participant à l’initiative la Ceinture et la Route indique que les fabricants chinois, soutenus par des subventions gouvernementales, pourraient bientôt prendre la tête du marché mondial de l’énergie éolienne, tout comme ils l’ont fait pour la technologie de l’énergie solaire.

Lorsque l’on visite l’usine Goldwind de Yancheng, à environ 300 km au nord de Shanghai, les ouvriers étaient occupés à inspecter une dizaine de nacelles, la partie centrale de la turbine qui abrite un générateur et une boîte de vitesses et qui mesure plus de 3 mètres de haut. Les employés se sont concentrés sur des vérifications approfondies, confirmant tout, du serrage des boulons à l’épaisseur de la peinture, étant donné que cette inspection est difficile une fois que les nacelles sont au sommet des tours.

L’usine de la province côtière du Jiangsu est la principale base d’exportation de Goldwind. Alors que les marchés étrangers ne représentent que 10 % des ventes totales, de grosses commandes sont arrivées cette année. La société, anciennement Xinjiang Goldwind Science & Technology, a annoncé en juillet 2020 un projet de 100MW dans le sud du Kazakhstan pour installer des générateurs capables de s’adapter aux changements extrêmes de la vitesse du vent et d’alimenter plus de 100 000 foyers locaux.

La commande du Kazakhstan est arrivée après que Goldwind ait gagné des marchés au Pakistan, en Grèce et en Turquie ce printemps, car la société poursuit actuellement des marchés dans le cadre du programme d’investissement de Pékin dans la ceinture et la route .

Pour étendre nos activités au niveau mondial, nous mettons en avant nos offres globales à bas prix“, y compris les frais d’entretien, a déclaré un employé.

En septembre, le leader des éoliennes a annoncé un rapprochement stratégique avec l’unité de Standard Chartered à Singapour, apparemment en prévision d’un financement de projet sur des propositions à l’étranger.

La croissance rapide de Goldwind, créée en 1998, a été alimentée par la demande intérieure de la Chine.

Luttant pour nettoyer le smog (pollution) du pays, Pékin a commencé à promouvoir l’industrie des énergies renouvelables au milieu des années 2000, les investissements nationaux dans l’énergie éolienne atteignant 120 milliards de yuans (18,1 milliards de dollars) en 2015. La production d’énergie éolienne a totalisé 400 milliards de kilowattheures en 2019, soit moins de 10 % de la production totale d’électricité du pays, mais bien plus que les États-Unis ou n’importe où en Europe.

Stimulée par une demande locale aussi forte, Goldwind s’est hissée au sommet du secteur en 2015 avec la plus grande part de marché mondiale. L’entreprise a développé un savoir-faire en matière de conception et de construction basé sur la technologie allemande, tout en améliorant la compétitivité des coûts grâce aux subventions et aux avantages de la production de masse.

Mais l’élan a été perdu car l’insuffisance des infrastructures de transmission a entraîné une sous-production en raison de la difficulté à obtenir des permis pour les nouveaux projets.

Pendant ce temps, l’augmentation des investissements dans l’énergie éolienne en Europe et le réalignement de l’industrie ont permis de faire émerger les concurrents, la société danoise Vestas et la société espagnole Siemens Gamesa Renewable Energy ayant dépassé la société chinoise en termes de part de marché mondiale.

Aujourd’hui, Goldwind accélère son élan international, sous l’impulsion de la réduction des subventions aux énergies renouvelables par Pékin. Le soutien à l’éolien terrestre sera progressivement supprimé à partir de fin 2020, et ce changement incite les entreprises à se tourner vers les marchés étrangers et les fermes offshore, qui impliquent une logistique plus complexe.

Gagner de l’argent à l’étranger n’est pas chose facile. L’expédition d’énormes turbines et nacelles est une activité à forte intensité en capital, et un partenariat solide avec une société d’ingénierie locale est essentiel pour l’assemblage des pièces. Les retards de projet dus à une mauvaise gestion du calendrier et à d’autres erreurs risquent de donner lieu à des indemnités.

En fait, Goldwind a fait état de pertes estimées à des centaines de millions de yuans liées à un retard dans un projet à l’étranger pour la période de janvier à juin, lié à la crise du covid19.

Pourtant, grâce à des subventions gouvernementales massives, les fabricants chinois sont en passe de devenir les leaders de l’énergie éolienne à moyen terme, tout comme ils l’ont été dans l’industrie des panneaux solaires, selon les analystes. Alors que les producteurs japonais et allemands ont dominé les modules photovoltaïques à un moment donné, le marché mondial actuel est contrôlé à environ 70 % par des acteurs chinois, dont Jinko Solar.

“Aucune entreprise étrangère ne peut sous-coter les fabricants chinois”, a déclaré un responsable d’une société commerciale de Shanghai qui vend des installations solaires. Certaines entreprises d’énergie éolienne en Chine ont fait de l’établissement d’un bilan une priorité plus importante que leur résultat net, a déclaré un dirigeant d’une entreprise européenne rivale.


Par Adrien Mugnier, Directeur de l’OFNRS

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05.12.2023 à 20:27

Hassyan Unit 1 – La centrale électrique propre de Dubaï

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La Hassyan Energy Company, une joint-venture entre DEWA, ​​Dubai Electricity & Water Authority et ACWA

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La Hassyan Energy Company, une joint-venture entre DEWA, ​​Dubai Electricity & Water Authority et ACWA Power Harbin Holding Company, détiendra et exploitera la centrale électrique de Hassyan.

Hassyan Unit 1 (4 × 600MW) Clean Coal Power Plant se connecte au réseau de production d’électricité, ce qui a marqué un progrès significatif dans la construction de la première centrale électrique propre au Moyen-Orient.

L’usine est située dans la région de Saih Shuaib sur la côte du golfe Persique à Dubaï, à côté de la frontière entre Dubaï et l’émirat d’Abou Dabi. Pour éviter de détruire l’écosystème local, Harbin Electric a déployé de grands efforts pour les habitats locaux, tels que la transplantation de coraux et pour protéger les tortues marines.

Duan Tengfei, chef de projet de l’usine, a déclaré que HEI avait réussi la synchronisation lors d’une tentative à 13h45 le 18 mai, heure locale à Dubaï, ajoutant que les paramètres des différents systèmes de l’unité étaient normaux et que l’équipement fonctionnait correctement avec une excellente qualité.

Au cours des deux derniers mois, des progrès importants ont été réalisés dans la construction de toutes les unités : la chaudière de l’unité 1 a été allumée avec succès ; l’installation de la chaudière de l’unité 2 et l’installation des tuyaux d’équipement de la centrale électrique ont été dans la période de pointe et le placement du transformateur principal a été achevé, ce qui a été apprécié et confirmé par le maître d’ouvrage DEWA.

SA Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Vice-président et Premier ministre des EAU et souverain de Dubaï

En tant que projet clé, qui jouera un rôle important dans le soutien de la stratégie 2050 pour l’énergie propre des Emirats Arabes Unis, le projet Hassyan est le premier projet d’investissement du fond de la route de la soie au Moyen-Orient et sera également la première centrale au charbon propre au Moyen-Orient lors de son achevement.

Projet innovant et respectueux des normes environnementales

La centrale électrique au charbon propre d’Hassyan développée par Harbin Electric Group est la première centrale électrique au charbon propre au Moyen-Orient. Avec la technologie ultra supercritique, elle est conçue pour être «la meilleure de sa catégorie» en termes d’efficacité, minimisant la consommation de carburant et les émissions de gaz combustible et adhère aux normes internationales les plus strictes de l’industrie, ainsi qu’aux normes d’atténuation de l’impact environnemental jamais adoptées dans le domaine.

Le projet est équipé de 4 unités ultra-moderne d’une capacité totale de 2400 MW. Il a la capacité de brûler complètement le charbon ou le gaz naturel comme combustible d’appoint. Les quatre unités seront mises en service commercial en 2023.

Après sa mise en service, le projet fournira non seulement 20% de l’énergie électrique de Dubaï, mais réduira également considérablement le coût de l’électricité des utilisateurs résidentiels locaux et a contribué à une garantie d’électricité pour l’Exposition universelle de Dubaï.


Par Adrien Mugnier, Directeur de l’OFNRS

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30.11.2023 à 08:10

Luis Lacalle Pou à Pékin pour renforcer la collaboration économique

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À l’occasion du 35ème anniversaire de l’établissement des relations entre l’Uruguay et la Chine, le

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À l’occasion du 35ème anniversaire de l’établissement des relations entre l’Uruguay et la Chine, le président uruguayen Luis Lacalle Pou s’est rendu dans l’Empire du Milieu pour une visite diplomatique de 4 jours. À l’agenda de cette visite, on retrouve les discussions en vue d’un Accord de Libre Échange (ALE) entre ces deux pays, ainsi que l’intensification des investissements chinois dans le cadre de l’expansion sur le sol uruguayen du projet de l’Initiative la Ceinture et la Route.

La délégation uruguayenne se composait du ministre des Affaires Étrangères, de l’Économie et des Finances, de l’Industrie, l’Énergie et l’Industrie minière, ainsi que de l’Élevage, l’Agriculture et la Pêche. Une quarantaine de représentants du secteur privé uruguayen était également présent lors de la visite.

Luis Lacalle Pou a commencé sa rencontre lundi 24 novembre par une visite de la Grande Muraille de Chine et de la Cité interdite (Pékin). Le président s’est ensuite entretenu mardi avec Ren Hongbin, le directeur du Conseil chinois pour la promotion du commerce international, en présence de représentants d’entreprises uruguayennes et chinoises, afin d’échanger sur les opportunités de coopération et d’échanges commerciaux entre ces deux pays. Mercredi, Luis Lacalle Pou s’est entretenu avec son homologue Xi Jinping. Ce dernier a annoncé sa volonté d’établir un nouveau “partenariat stratégique complet” avec l’Uruguay et d’enrichir leur coopération. Plus de 20 accords de coopérations ont été signés en présence des deux chefs d’états, incluant notamment un projet d’établissement d’un laboratoire commun dans le domaine de pointe des produits bio nano-pharmaceutiques. Le gouvernement uruguayen a déclaré que les accords de coopération commerciale signés mercredi pourraient accroître les exportations agricoles de 750 millions de dollars. Les deux présidents se sont également engagés à continuer les efforts pour accélérer le projet d’ALE entre les deux pays. Jeudi, Luis Lacalle Pou a rencontré le plus haut législateur chinois, Zhao Leji. Ce dernier a déclaré vouloir “renforcer les échanges entre les organes législatifs” des deux pays.

Le détail des accords

Un communiqué de presse a annoncé la signature de 24 accords, qui visent à dynamiser les échanges commerciaux et les investissements entre les deux pays. De nouveaux produits agroalimentaires uruguayens ont été autorisés à entrer sur le marché chinois grâce à des nouveaux protocoles sanitaires dans les domaines de la viande bovine, la viande ovine, les chevaux de sports, les agrumes (y compris les citrons) et les produits de la mer. Un plan de coopération culturel a de même été signé, prévoyant une augmentation des bourses dans les universités chinoises pour les étudiants uruguayens, ainsi que l’ouverture de nouveaux centres Confucius d’enseignement du mandarin en Uruguay. Les accords couvrent aussi une coopération en matière de géoscience, de santé et de technologie, comme l’illustre l’annonce d’une collaboration sur les recherches en Antarctique et l’ouverture d’un laboratoire conjoint en bio-nano-pharmacie. Luis Lacalle Pou a de même affirmé son principe de neutralité technologique et invite les entreprises chinoises à participer à la construction de réseaux 5G en Uruguay. Finalement, un plan de coopération dans le domaine du développement de l’économie verte et digitale a été signé. La signature de ces accords de coopération entre les deux pays témoigne d’une volonté forte de la Chine d’accroitre ses investissements en Uruguay, notamment dans les projets d’infrastructures, d’énergie et de développements digitaux, afin de faciliter les échanges commerciaux et d’implanter les entreprises et les intérêts chinois sur le sol latino-américain.

Le président chinois Xi Jinping et le président uruguayen Luis Lacalle Pou assistent à une réunion au Grand Hall du peuple

Les Enjeux Économiques et Commerciaux de la visite

L’enjeu premier de cette visite était la continuation des discussions en vue de la signature d’un ALE. Ces dernières années, la Chine est devenue le principal partenaire commercial de l’Uruguay. En 2022, 28 % de ses exportations étaient destinés au marché chinois, avec notamment une prédominance des produits agricoles et d’élevage. Le secteur bovin est l’un des piliers de l’économie d’exportation uruguayenne, puisque près de 80% de son bétail est exporté, ce qui lui rapporte environ 3 milliards de dollars chaque année. Cependant, les producteurs de viande bovine sont confrontés à des droits de douane de 26% aux États-Unis et de plus de 45% dans l’Union européenne, une fois leurs faibles quotas épuisés. De même, en l’absence d’un ALE, les tarifs douaniers chinois sur les produits bovins uruguayens sont de 12%. À titre de comparaison, l’Australie dispose d’un tarif préférentiel de 3.3% sur ces mêmes droits de douanes, alors que les producteurs néo-zélandais n’en payent pas, grâce à un ALE. Selon une étude réalisée par l’Institut national de la viande de l’Uruguay en 2021, si un accord de libre échange était signé entre l’Uruguay et la Chine et que les exportations bovines uruguayennes n’étaient pas soumis à des droits de douanes, l’industrie d’élevage pourrait économiser la somme considérable de 150 millions de dollars par ans. D’autres pays d’Amérique Latine disposent déjà d’ALE avec la Chine, tels que le Chili, le Costa Rica, l’Équateur et le Pérou. Un ALE pourrait de même faciliter les exportations chinoises de vêtements, chaussures, téléphones portables, motos, et climatiseurs vers l’Uruguay. Ainsi, il existe un enjeu économique immense derrière la potentielle signature d’accords économiques entre l’Uruguay et la Chine.

Le Premier ministre chinois Li Qiang rencontre le président uruguayen Luis Alberto Lacalle Pou

Les enjeux géopolitiques du potentiel ALE

La visite de Luis Lacalle Pou en Chine a mis en lumière les enjeux géopolitiques autour du Mercosur, en vue d’un rapprochement sino-uruguayen. Il existe, au sein du Mercosur, une opposition au projet de rapprochement commercial avec la Chine. Le nouveau président argentin Javier Milei est un fervent critique de la Chine et préfère s’aligner sur une politique commerciale proche des États-Unis. Le Paraguay, quant à lui, continue de reconnaître Taiwan comme le seul gouvernement légitime de “Chine.” L’Uruguay avait proposé la signature d’un ALE avec la Chine en 2021, mais s’était heurté à l’opposition des membres du Mercosur qui préfèrent établir un ALE avec l’Europe à la place et qui avaient menacé de prendre des mesures contre l’Uruguay si ce dernier venait à conclure un accord.

Dans ce contexte, il est improbable de voir le Mercosur discuter d’accords de libre échanges avec Pékin. Si l’Uruguay venait à le signer unilatéralement, cela constituerait une violation de l’Article 1 du Traité d’Asuncion, qui fixe une politique tarifaire commune pour les partenaires commerciaux des pays du bloc. De même, les ventes supplémentaires pour les ranchs d’Uruguay se feraient au détriment des producteurs de viande bovine du Brésil et de l’Argentine. Cela engendrerait de fortes tensions au sein de ce même bloc. En 2006 déjà, l’Uruguay était sur le point de signer un accord de libre-échange avec les États-Unis, mais son gouvernement de l’époque a finalement rejeté l’accord par crainte d’être expulsé du Mercosur s’il venait à le conclure. Ainsi, la signature d’un ALE avec la Chine mènerait à des frictions considérables entre les pays du Mercosur et affaiblirai la cohésion et l’unité du bloc.

Bien que la visite de Luis Lacalle Pou ait ouvert des portes pour un partenariat économique rapproché entre l’Uruguay et la Chine à travers les négociations d’un Accord de Libre Échange, elle a également révélé des tensions géopolitiques importantes au sein du Mercosur.


Par Aloïs Mottard, Chargé de veille du Pôle Amérique Latine

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23.11.2023 à 16:33

A Luanda s’est tenu un forum économique sur le Global Gateway

observatoirenrs

Les autorités angolaises en partenariat avec l’Union Européenne ont organisé le 17 novembre 2023, la

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Texte intégral (884 mots)

Les autorités angolaises en partenariat avec l’Union Européenne ont organisé le 17 novembre 2023, la deuxième édition de l’Angola Business Forum à Luanda, dans le cadre de l’initiative Global Gateway qui coïncide avec l’Expo “Made en Angola”.

Ce forum a été couronné par la signature d’un accord sur la facilitation des investissements durables dans plusieurs secteurs, allant au-delà des secteurs du pétrole et du gaz, ainsi que la mise en place d’un investissement de 2,8 millions d’euros avec le soutien de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement – CNUCED.

L’Angola est la 6e plus grande destination pour les investisseurs de l’UE en Afrique, totalisant 7 % des investissements directs étrangers de l’UE sur le continent, pour un montant de 14,1 milliards d’euros en 2021. Les investissements de l’Angola dans l’UE se sont élevés à 3,5 milliards d’euros en 2021. L’UE est le principal partenaire de l’Angola en matière de commerce et d’investissement. Ceci encourage les partenaires ainsi que les entreprises intéressées à approfondir la coopération dans des domines divers tels que l’agroalimentaire, l’énergie verte, la pêche, le numérique, le transport, la logistique et les matières premières critiques et stratégiques.

En effet, à Luanda, plusieurs rencontres ont eu lieu pour porter l’intégration du Global Gateway entre l’Agence angolaise pour l’investissement privé et la promotion des exportations (AIPEX) et des hommes d’affaires, mais aussi avec les institutions publiques angolaises. Non seulement pour faciliter les interactions entre les investisseurs mais aussi la mise en œuvre de l’Accord de partenariat économique UE – CDAA (Communauté de développement de l’Afrique australe) pour le développement durable et l’intégration économique au sein de la région et entre les pays de la CDAA et de l’UE.

Lors de la signature de l’accord, Valdis Dombrovskis, vice-président exécutif chargé du commerce a déclaré que “L’accord conclu aujourd’hui avec l’Angola, premier accord de ce type, constitue une avancée essentielle pour l’engagement de l’UE en matière de commerce et d’investissement en Afrique. En plus de faire progresser l’ambition de l’UE de contribuer à un climat d’investissement plus solide et plus prévisible, cet accord stimulera l’investissement durable en Angola, une économie clé en Afrique australe”.

Selon le rapport de la commission européenne, l’accord conclu aujourd’hui renforce les relations bilatérales de l’UE avec l’Angola. Il symbolise avec force la volonté de l’UE de consolider son engagement auprès du continent africain, conformément à la stratégie «Global Gateway».

Enfin, le 18 novembre 2022, l’UE et l’Angola ont conclu les négociations en vue d’un accord sur la facilitation des investissements durables (AFID). AInsi, en améliorant le cadre réglementaire national, l’AFID contribuera à attirer des investissements plus durables en Angola, ce qui constitue aussi l’un des objectifs de la stratégie Global Gateway et de ses projets connexes.


Par Azima Chouchene, Chargée de Veille Global Gateway – Afrique

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