Un grand incendie s’est déclaré dimanche soir dans une importante forêt de chênes dans le village de Chadra, dans le Akkar, à l’extrême nord du Liban, selon notre correspondant Michel Hallak. Le foyer de l’incendie se trouve dans un endroit difficile d’accès, ce qui complique la tâche des pompiers. D’autant plus que les conditions météorologiques sont propices à la progression des flammes, en raison d’un mélange de sécheresse et de vents forts.
Des voitures de pompiers de la Défense civile ont été dépêchées sur les lieux et tentent d’éteindre les flammes avec l’aide des habitants. La tombée de la nuit empêche les hélicoptères de l’armée de se joindre aux efforts.
Les incendies sont fréquents au Akkar, une région encore très verte, ce qui pousse de nombreux habitants à demander des enquêtes sérieuses sur les causes de ces sinistres, les feux étant le plus souvent d’origine accidentelle ou criminelle, rappelle notre correspondant.
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Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsLes autorités malaisiennes ont récupéré au moins sept corps après le naufrage près de la frontière thaïlandaise d'un bateau transportant des migrants, a indiqué dimanche l'agence malaisienne de sécurité maritime (MMEA).
Les autorités pensent que le bateau transportait des migrants sans papiers partis de Birmanie, faisant partie d'un groupe d'au moins 300 personnes qui s'étaient réparties entre plusieurs embarcations.
Le bateau qui a chaviré près de l'île de Tarutao, en Thaïlande, juste au nord de la station balnéaire de Langkawi en Malaisie, transportait environ 90 personnes, a déclaré le chef de la police de l'Etat de Kedah, Adzli Abou Chah, à des médias malaisiens.
Le directeur de l'Agence malaisienne de sécurité maritime dans les Etats du nord de Kedah et Perlis, Romli Mustafa, a lui indiqué dans un communiqué que trois survivants avaient été retrouvés dimanche dans les eaux autour de Langkawi ainsi que six corps, portant le bilan total des morts à sept.
Au total, 13 personnes ont été secourues.
Les six corps retrouvés dimanche sont ceux d'une fillette et de cinq femmes, a précisé M. Romli sans révéler leur appartenance ethnique.
L'un des corps retrouvés samedi serait celui d'une femme appartenant à la minorité Rohingya persécutée en Birmanie, a indiqué M. Adzli à l'agence de presse nationale Bernama.
Les opérations de recherche sont terminées pour la journée et reprendront lundi, a ajouté M. Romli, précisant qu'il était possible que d'autres survivants ou victimes soient retrouvés en mer.
Le bateau aurait chaviré il y a trois jours, selon le chef de la police de la région. D'après M. Adzli, les premiers éléments d'enquête suggèrent qu'un groupe de 300 migrants clandestins venus de Birmanie avait d'abord embarqué à bord d'un grand bateau qui l'a emmené près de la Malaisie.
« Cependant, alors qu'ils approchaient de la frontière, on leur a ordonné de se répartir sur trois bateaux plus petits, chacun transportant 100 personnes », a-t-il détaillé auprès de l'agence de presse nationale Bernama.
« La situation des deux autres bateaux est toujours inconnue », a poursuivi M. Adzli dans des propos rapportés par le New Straits Times, précisant que les autorités maritimes avaient lancé des opérations de recherche et de secours.
Sollicitée par l'AFP, la police n'a pas donné suite dans l'immédiat.
La Malaisie accueille des millions de migrants originaires de pays d'Asie plus pauvres, notamment des sans-papiers qui travaillent dans la construction ou l'agriculture.
De telles traversées, facilitées par des organisations de trafic d'êtres humains, sont souvent dangereuses et peuvent se terminer en naufrages.
En décembre 2021, l'un des mois les plus funestes en Malaisie, plus de 20 migrants étaient morts noyés dans plusieurs chavirements au large des côtes du pays.
« Les organisations de passeurs sont de plus en plus actives, exploitant les migrants en les rendant victimes de trafic d'êtres humains et leur faisant emprunter des voies maritimes à hauts risques », a dénoncé Romli Mustafa.
D'après la presse locale, ces groupes font payer de 3.200 à 3.500 dollars la traversée vers la Malaisie.
Les embarcations sont souvent mal entretenues, ne sont pas équipées de gilets de sauvetage, et nombre de leurs passagers ne savent pas nager.
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Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsLe ministre américain des Transports a averti dimanche que le trafic aérien allait progressivement se réduire « à peau de chagrin », en raison du blocage budgétaire qui s'étire et conduit les autorités à diminuer le nombre de vols face à la pénurie d'aiguilleurs du ciel.
Ces perturbations, qui concernent uniquement les vols intérieurs, sont devenues le principal point d'attention de la bataille politique qui se joue entre républicains et démocrates autour du budget fédéral, chacun cherchant à rejeter sur l'autre la responsabilité des galères vécues par les voyageurs à travers le pays.
Depuis vendredi, le régulateur américain de l'aviation, la FAA, demande aux compagnies de réduire leur programme, entrainant l'annulation de plus d'un millier de vols par jour, soit, à ce stade, environ 4% du trafic aérien américain, alors qu'un grand chassé-croisé s'approche dans le pays.
« Le trafic aérien va se réduire à peau de chagrin alors que tout le monde veut voyager pour voir sa famille » à l'occasion de la traditionnelle fête de Thanksgiving fin novembre, a déclaré Sean Duffy sur Fox News.
« Vous allez voir moins de contrôleurs aériens venir au travail, ce qui signifie qu'il n'y aura qu'une poignée de vols qui vont décoller et atterrir », a-t-il ajouté.
La réduction du trafic, progressive, doit passer de 4% « maintenant » à 10% vendredi, « afin de réduire la pression sur les contrôleurs », a précisé le ministre de Donald Trump. « Ça va être de grosses perturbations, et les Américains vont être énervés par cela. »
L'Etat américain est, depuis début octobre, en situation de « shutdown », la paralysie la plus longue de l'histoire du pays, les parlementaires démocrates et républicains étant incapables de s'entendre sur un texte budgétaire.
Des centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux travaillent depuis sans être payés, dont les contrôleurs aériens.
Certains d'entre eux « vont être confrontés à l'idée (...) de trouver un boulot en plus pour boucler les fins de mois, pour acheter à manger, faire le plein, payer leur loyer », a regretté le ministre sur CNN dimanche. « Hier, à Atlanta, 18 contrôleurs sur 22 ne sont pas venus » au travail, a-t-il donné comme exemple.
Ces perturbations s'ajoutent aux files d'attente qui s'allongent aux points de contrôle des aéroports gérés par des agents de sécurité, également privés de salaire depuis plus d'un mois.
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