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20:08 Etats-Unis   Le Congrès vote sur la stratégie de défense américaine pour 2026

Le Congrès américain s'apprête à voter mercredi sur la stratégie de défense des Etats-Unis pour 2026, avec plusieurs clauses visant à maintenir la présence américaine en Europe, à rebours de signaux récents de la Maison Blanche. Le NDAA, texte voté annuellement par le Congrès, détermine les axes sur lesquels les Etats-Unis devraient, selon les parlementaires, se concentrer en priorité pour l'année suivante en matière de défense.

La version 2026, longue de plus de 3.000 pages, préconise un budget global de plus de 900 milliards de dollars, en augmentation de cinq milliards par rapport à l'année précédente. Pour le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, le texte permet de « tenir la promesse » lancée par Donald Trump de « paix par la force ».

Sur son compte X, Mike Johnson a cité notamment une augmentation de près de 4% de la rémunération des soldats, le déploiement accru de militaires pour lutter contre l'immigration à la frontière sud, le renforcement des défenses antimissiles, ou encore l'augmentation des « capacités spatiales pour faire face à la Chine et la Russie ».

Le « speaker » a également vanté la suppression prévue de « 20 milliards de dollars en armements obsolètes, de programmes inefficaces, et de bureaucratie au sein du Pentagone », ainsi que l'élimination de programmes en faveur de la diversité ou contre le changement climatique.

400 millions à l'Ukraine

Mike Johnson ne fait pas état en revanche d'autres éléments du texte moins populaires chez les élus républicains, comme l'aide à l'Ukraine. Car le NDAA prévoit pour 2026 quelque 400 millions de dollars d'achats par Washington d'équipements militaires américains à destination de Kiev, afin de continuer à lutter contre l'invasion russe.

Le Pentagone, sous l'égide du ministre Pete Hegseth, tente de recentrer la stratégie de défense des Etats-Unis sur les Amériques, avec plusieurs frappes en mer des Caraïbes et dans l'océan Pacifique contre des embarcations accusées de narcotrafic, sur fond de tensions accrues avec le Venezuela.

Mais la proposition de loi élaborée par le Congrès prévoit le maintien de la présence des Etats-Unis sur le sol européen. Elle empêche le Pentagone de réduire le nombre de soldats américains déployés en Europe sous la barre des 76.000 sans justification auprès du Congrès.

Mardi, Donald Trump s'en était pris violemment à l'Europe, qui selon lui « se délabre » à cause de certains dirigeants « stupides » et d'une politique migratoire trop « politiquement correcte ». Le président américain avait également maintenu la pression sur l'Ukraine, en lui enjoignant de tenir des élections et en martelant que Moscou avait « toujours eu » l'avantage militaire.

« L'Amérique en dernier »

Le président américain reprenait là, en des termes plus crus, l'argumentaire déroulé par son gouvernement dans sa « Stratégie de sécurité nationale », un document publié la semaine dernière qui anticipe l' »effacement civilisationnel » de l'Europe. Donald Trump a aussi ironisé sur la dépendance des Européens à la protection militaire américaine, en lançant « L'Otan m'appelle +papa+ », et a critiqué durement l'impuissance des Européens face au conflit en Ukraine.

Face à cette défiance envers les alliés traditionnels des Etats-Unis, le NDAA 2026 est un contre-pied de la part d'élus, républicains comme démocrates, qui veulent réaffirmer l'Alliance atlantique. D'autres parlementaires républicains, de tendance isolationniste, ont eux dénoncé le texte. « Financer l'aide à l'étranger et des guerres à l'étranger, c'est mettre l'Amérique en dernier, et ce n'est plus excusable », a déclaré sur X l'élue de droite radicale Marjorie Taylor Greene, annonçant qu'elle voterait contre le NDAA.

Malgré tout, le texte devrait être approuvé à la Chambre des représentants mercredi, avec un vote attendu vers 21H00 GMT. En cas d'adoption, il se dirigerait alors vers le Sénat qui devrait à son tour l'approuver avant la fin de l'année civile.

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20:07 France   L'ex-président Sarkozy lance à Paris son « Journal d'un prisonnier »

L'ex-président français Nicolas Sarkozy s'est offert un bain de foule pour le lancement mercredi de son livre racontant ses trois semaines de détention après sa condamnation dans le procès libyen, avec une dédicace de ce « Journal d'un prisonnier » dans une grande librairie à Paris. Nicolas Sarkozy, condamné à cinq ans de prison en septembre dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre après 20 jours de détention à la prison parisienne de la Santé. Cette détention est inédite pour un ex-président dans l'histoire de la République française.

« Nicolas, Nicolas ! », ont scandé des admirateurs dans une longue file d'attente devant une librairie d'un quartier chic de Paris. « J'aimerais lui dire qu'il n'est pas tout seul » s'enthousiasme Erwan Lecomte, étudiant de 20 ans, venu à la rencontre de celui qu'il nomme « le dernier grand président de la République ». « On est contre cette injustice qu'il a vécue ». « Nicolas, Casse-toi pauv'con ! Ta place est en prison » ont a contrario crié deux militantes Femen, faisant allusion à une répartie polémique de Nicolas Sarkozy de 2008, alors président, à un homme qui refusait de lui serrer la main. Les deux manifestantes féministes ont été rapidement interpellées par la police, selon des images diffusées par plusieurs journalistes sur les réseaux sociaux.

L'ouvrage de 216 pages, édité par une maison d'édition contrôlée par le milliardaire conservateur Vincent Bolloré, est paru exactement un mois après la remise en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre de l'ex-chef de l'Etat. Dans son ouvrage, il dit s'être agenouillé pour prier au premier jour de son incarcération, le 21 octobre, après sa condamnation quelques semaines plus tôt à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs. Il amorce par ailleurs un virage vis-à-vis de l'extrême droite. À la cheffe de file des députés RN Marine Le Pen, qui lui demande s'il s'associerait à un éventuel « front républicain », il répond: « Non, et de surcroît je l'assumerai en prenant le moment venu une position publique sur le sujet ».

« Déformer les faits »

Il consacre également quelques pages sur l'audition des proches de victimes de l'attentat du DC-10, parties civiles au procès libyen, qu'il qualifie de « moments les plus émouvants » tout en se disant « affecté par la violence de certains propos à mon endroit ». Le 19 septembre 1989, 170 personnes de 18 nationalités avaient été tuées dans l'attaque préparée par les services secrets libyens contre l'avion d'UTA au-dessus du Niger.

Des familles de victimes se sont dites mardi « affligées » par ce passage qui leur est consacré. « Une fois encore, Nicolas Sarkozy inverse les rôles, faisant croire qu'il serait la véritable victime, celle de la douleur des familles du DC-10. C'est un choix assumé: déformer les faits et escamoter la vérité », a fustigé dans un communiqué le collectif « Les Filles du DC-10 », un groupe de filles, mères et sœurs de morts du DC-10.

Le tribunal correctionnel de Paris l'a reconnu coupable d'avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher en vue d'un financement de sa campagne présidentielle de 2007 un haut dignitaire libyen, Abdallah Senoussi, alors que celui-ci était sous le coup d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'attentat du DC-10 (170 personnes tuées le 19 septembre 1989). En contrepartie, ils lui auraient laissé miroiter un examen de sa situation judiciaire.

L'ancien chef de l'État sera jugé à nouveau dans le dossier du finalement libyen du 16 mars au 3 juin par la cour d'appel de Paris. Tous les prévenus y comparaîtront libres, la cour d'appel ayant libéré mercredi sous contrôle judiciaire Alexandre Djouhri, dernier incarcéré dans ce dossier. Nicolas Sarkozy est par ailleurs définitivement condamné dans deux autres affaires : un an de prison ferme pour corruption et trafic d'influence, une sanction inédite pour un ancien chef de l'Etat dans celle dite des écoutes de l'Elysée et un an d'emprisonnement dont six mois ferme dans l'affaire dite Bygmalion, pour le financement illégal de sa campagne présidentielle perdue de 2012.

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20:02 Internet   Après l'Australie, Macron confirme vouloir interdire les réseaux sociaux avant « 15 ou 16 ans »

Le président Emmanuel Macron a confirmé mercredi qu'il souhaitait « imposer à tous les réseaux sociaux la vérification de l'âge » des utilisateurs et les interdire en dessous de « 15 ou 16 ans », dans le cadre d'un projet de loi déposé début 2026, lors d'un débat à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). « L'objectif, c'est de déposer un texte de loi du gouvernement » en 2026, « dès janvier » et de « le faire voter dans les meilleurs délais », a déclaré le chef de l'État. « Le consensus est en train de se forger » sur la question, a-t-il estimé, rappelant que « l'Australie vient de le faire » pour les moins de 16 ans.

« Plus on augmente le temps d'écran, plus les performances éducatives chutent (...), plus on augmente le temps d'écran, plus les problèmes de santé mentale augmentent », a expliqué Emmanuel Macron lors d'un débat avec des lecteurs et des journalistes d'Ouest-France consacré à « la démocratie à l'épreuve des réseaux sociaux », sur le modèle de ce qu'il avait fait à Toulouse, Arras ou Mirecourt (Vosges) ces dernières semaines.

« Mon enfant, s'il est dans une Formule 1 et qu'il allume le contact, j'ai pas envie qu'il gagne la course, j'ai juste envie qu'il descende de la voiture », a-t-il argumenté. « Je veux d'abord lui apprendre le code et être sûr que la voiture fonctionne, lui apprendre à conduire sur une autre voiture », a-t-il insisté.

Soucieux d' »envoyer ce message aux jeunes », il a donc défendu à nouveau « l'interdiction » pure et simple parce que « c'est ce qui va permettre aux familles d'avoir un guide, une règle ». « On va imposer à tous les réseaux sociaux la vérification de l'âge et on va définir cet âge à 15 ou 16 ans », a assuré le chef de l'État. « Au-dessous de cet âge, il ne peut pas y avoir d'accès aux réseaux sociaux ».

Le chef des députés macronistes, Gabriel Attal a annoncé la semaine dernière qu'une proposition de loi interdisant les réseaux sociaux avant 15 ans serait débattue à l'Assemblée nationale le 19 janvier.

Sans se référer à ce texte directement, Emmanuel Macron a proposé plusieurs comparaisons, dont celle de l'obligation désormais faite aux sites pornographiques de vérifier l'âge des utilisateurs. « Ça fonctionne », a-t-il estimé, « cette technique, on peut l'utiliser pour les réseaux sociaux ». « On a interdit l'alcool aux mineurs dans notre pays il y a des décennies de ça », a poursuivi le président.

Aujourd'hui, « tout le monde a compris que ce n'était pas bon et là, ce qu'il faut qu'on fasse, c'est qu'on envoie à toutes les familles et tous les jeunes un message que avant 15-16 ans, (les réseaux sociaux), c'est pas bon ».

L'idée directrice de ces rencontres organisées avec la presse régionale est de réfléchir à une adaptation de la législation pour réguler les réseaux sociaux, qui échappent largement à la loi de la presse de 1881 régissant les médias traditionnels. Une réflexion censée déboucher sur des « décisions concrètes » début 2026.

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