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03.10.2024 à 10:51

Et soudain, Hassan Nasrallah n’est plus

Et soudain, Hassan Nasrallah n’est plus
Lire plus (139 mots)

Le secrétaire général du Hezbollah était à la tête du parti-milice depuis plus de trois décennies. Les Libanais de moins de quarante ans n’ont connu que lui.

Les larmes ont coulé. Certains ont jubilé, d’autres se sont effondrés. La plupart n’y croient pas. Au Liban, la mort de Hassan Nasrallah dans une frappe israélienne vendredi 23 septembre tient presque de la science-fiction. Cinq jours après...

Les larmes ont coulé. Certains ont jubilé, d’autres se sont effondrés. La plupart n’y croient pas. Au Liban, la mort de Hassan Nasrallah dans une frappe israélienne vendredi 23 septembre tient presque de la science-fiction. Cinq jours après...

03.10.2024 à 07:52

Bipeurs, « Flèches du Nord », mort de Nasrallah... : retour sur deux semaines meurtrières au Liban

Bipeurs, « Flèches du Nord », mort de Nasrallah... : retour sur deux semaines meurtrières au Liban
Texte intégral (1500 mots)

Depuis le 17 septembre, le pays vit une séquence sombre et inédite. Retour rapide, chronologique et non exhaustif sur les événements de la dernière quinzaine.

Plus de 1 000 tués et 6 300 blessés : en deux semaines, le bilan des opérations militaires israéliennes au Liban a dépassé celui de la guerre de 2006. Ravivant des traumatismes ancrés dans les corps et les mémoires, cette escalade sans précédent dans le conflit entre le Hezbollah et Israël depuis octobre dernier a aussi déplacé plus d'un million de personnes au Liban, soit « le plus grand déplacement de population de l'histoire » du pays, selon le Premier ministre sortant Nagib Mikati. Depuis le 17 septembre, le Liban vit ainsi l'une des séquences les plus meurtrières de son histoire.

Des explosions simultanées et mutilantes de bipeurs et talkies-walkies des membres du Hezbollah au pilonnage du Liban-Sud, de la Békaa et de la banlieue sud de Beyrouth, en passant par l'assassinat de Hassan Nasrallah, cette dernière quinzaine ne compte que des inédits, avec également des frappes ciblées dans le Kesrouan, le Chouf, le centre de Beyrouth (Cola), ou encore récemment Aïnata el-Arz, dans le caza de Bécharré. Dans ce contexte, il est difficile de reprendre son souffle et de se remémorer le fil des événements . L'Orient-Le Jour revient donc sur la chronologie, non exhaustive, de ces deux (très) longues semaines meurtrières.

17 septembre : les bipeurs de la terreur

À relire

Explosions de bipeurs du Hezbollah : une opération « inédite », estiment les experts en cybersécurité

18 septembre : la deuxième salve, cette fois des talkies-walkies

Le lendemain, vers la même heure, c'est au tour des talkies-walkies utilisés par le parti chiite d'exploser, en parallèle d'une intensification des frappes aériennes au Liban-Sud. Cette seconde vague commence alors que des funérailles de membres du Hezbollah tués la veille par les explosions de bipeurs ont lieu, et sème la panique dans les rangs. Des détonations plus importantes, la batterie du talkie-walkie étant plus imposante que dans les bipeurs, qui met parfois le feu à des appartements. Bilan de ces deux journées : 39 morts et plus de 3 000 blessés.

Relire l'éclairage

20 septembre : al-Radwane décimée

Le matin du vendredi 20 septembre, Ibrahim Akil, chef de l’unité d’élite du Hezbollah, la Force al-Radwane, sort de l’hôpital dans lequel il était soigné après avoir été blessé par l’explosion de son bipeur ou de son talkie-walkie deux jours auparavant.

La veille, Hassan Nasrallah tentait de rassurer les troupes dans une allocution télévisée, reconnaissant « un coup dur » pour son parti, mais estimant qu'Israël avait « échoué à atteindre ses objectifs » dans les explosions de bipeurs et de talkies-walkies.

Réuni avec un commandant de cette force d'élite, Ahmad Mahmoud Wehbé, et 14 autres combattants du parti chiite au sous-sol d'un immeuble du quartier de Jamous, dans la banlieue sud de Beyrouth, Ibrahim Akil et ses interlocuteurs meurent le soir-même, dans une frappe ciblée de l'aviation israélienne.

Reportage à relire

23 septembre : opération « Flèches du Nord »

Trois jours après la frappe dévastatrice qui a tué Ibrahim Akil, et au lendemain d'une riposte du Hezbollah vers des infrastructures militaires dans la ville de Haïfa au nord d'Israël, l'armée israélienne franchit un nouveau cap en pilonnant avec acharnement le Liban-Sud et une partie de la Békaa. C'est le début de l'opération « Flèches du Nord » dans laquelle, sur cette seule journée, près de 600 personnes sont tuées et plus de 1 800 blessées. Israël prétend alors cibler « un nombre important d'armes et de missiles terroristes se trouvant à l'intérieur des maisons » dans ces deux régions. Le Hezbollah n'annonce lui que deux combattants « martyrs » sur cette journée. Les victimes sont principalement des civils.

27 septembre : le séisme Nasrallah

Pendant trois jours, certains ont cru à une accalmie. Paris et Washington ont proposé un cessez-le feu « temporaire de 21 jours » au Liban. Mais quelques heures après le discours de Benjamin Netanyahu à l'Assemblée générale de l'ONU, vendredi 27 septembre à 18h17, la terre s'est mise à trembler. Une série de détonations lourdes et répétées réduisent quatre immeubles de la banlieue sud de Beyrouth à néant. Les images font le tour du monde. Des cratères énormes déchirent le sol et une question commence à faire le tour des médias : où est Hassan Nasrallah ?

S'ensuit une longue nuit rythmée par des dizaines de frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth. Le lendemain, après de longues heures de silence, le Hezbollah annoncera, vers 14h30, la mort de son chef. Le « sayyed » est devenu « martyr » de la résistance qu'il a menée pendant plus de 30 ans.

À relire

30 septembre : Beyrouth visée en plein cœur

Le coup de grâce porté au Hezbollah par l'assassinat de Hassan Nasrallah n'arrête pour autant pas l'armée israélienne qui, peu après 1h du matin, le lundi 30 septembre, cible et tue trois membres du FPLP (Front populaire pour la libération de la Palestine) dans une frappe chirurgicale dans le quartier de Cola. Nouvel inédit : désormais la capitale intra-muros est visée.

Dans la foulée, l'État hébreu s'attaque coup sur coup à des figures d'autres mouvements propalestiniens : membre de la Jamaa islamiya tué dans la Békaa, responsable du Hamas tué dans un bombardement sur le camp d'el-Bass près de Tyr, chef de la branche militaire locale du Fateh visé à Aïn el-Héloué mardi... Ce dernier, Mounir Maqdah, en réchappe.

Reportage

« Je ne m’attendais pas à ce que Cola soit visé. Il n’y a pas de Hezbollah ici »

1er octobre : incursions terrestres et ire de l'Iran

Lundi 30 septembre, au petit matin, les habitants découvraient les ruines des bâtiments frappés par l'armée israélienne pendant la nuit, comme ici dans le quartier de Laylaki, dans la banlieue sud de Beyrouth. Photo Anwar Amro/AFP

Voilà quelques nuits déjà que le Liban ne dort plus.

Israël, lui, condamne une « grave erreur » de Téhéran et promet des représailles.

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03.10.2024 à 06:26

Moyen-Orient

Israël accuse le Hezbollah de faire entrer des armes via Masnaa ; le Hezbollah dit avoir déjoué une nouvelle « incursion » israélienne | Jour 363 de la guerre
Texte intégral (2426 mots)

Ce qu’il faut retenir

Jusqu'à près de 4h du matin, l'armée israélienne a pilonné la banlieue sud de Beyrouth, ainsi que Chiyah et Hadath.

L’armée israélienne a ciblé pour la seconde fois le centre de Beyrouth, visant un centre du Comité sanitaire islamique, affilié au Hezbollah, dans le quartier de Bachoura. Le bilan provisoire de l’attaque s’élève à six morts et sept blessés.

Mercredi soir, l'armée israélienne a confirmé la mort d'au moins huit soldats dans les combats à la frontière avec le Liban-Sud.

L'armée israélienne et le Shin Bet, les services de renseignements, ont confirmé avoir tué, il y a trois mois à Gaza, le « chef du gouvernement » dans l'enclave, Raouhi Mouchtaha.

Le Hezbollah a revendiqué trois attaques, menées entre 9h15 et 10h45 . Il a d'abord dit avoir lancé une « salve de missiles » sur le village de Yir'on , situé à quelques kilomètres de la frontière, face à Yaroun (Bint Jbeil). Le parti chiite a ensuite affirmé avoir empêché des soldats israéliens de traverser la « porte de Fatima », sur la frontière, au niveau de Kfar Kila (Marjeyoun), en les frappant avec des tirs d'artillerie. Enfin, le Hezbollah a dit avoir frappé avec des « missiles » un regroupement de soldats entre Shtula et « Rahab », face à Aïta el-Chaab (Bint Jbeil).

Le Hezbollah n'a pas encore fait état de combats directs avec l'armée israélienne, comme cela avait été le cas hier.

Deux journalistes belges, de la chaîne flamande VTM Nieuws, ont été agressés et blessés dans la nuit de mercredi à jeudi alors qu'ils couvraient les suites de la frappe ayant visé le quartier de Bachoura, dans le centre de Beyrouth, rapporte la chaîne belge RTBF. Cette frappe, sur un centre de secouristes affilié au Hezbollah, a fait sept morts. Il s'agissait de la seconde attaque de l'aviation israélienne sur le centre de la capitale libanaise.

Selon la RTBF, les deux journalistes ont été « blessés et pris en charge » à Beyrouth. Des médias libanais et des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent que les deux hommes ont été pris à partie par un groupe d'hommes dans le quartier proche de la frappe. L'un d'eux souffrirait d'une blessure par balle à la jambe.

L'armée israélienne a déclaré avoir frappé le bâtiment de la municipalité de Bint Jbeil , au Liban-Sud, dans une frappe nocturne et affirme avoir tué « au moins 15 membres du Hezbollah ».

« Dans la nuit, des avions de combat de l'Armée de l'Air, de manière ciblée et en coopération avec la 36 Division, ont attaqué le bâtiment de la municipalité de Bint Jbeill où opéraient plusieurs terroristes du Hezbollah », a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué. « De nombreuses armes utilisées par l’organisation étaient stockées dans le bâtiment. Dans le cadre de l'attaque, environ 15 terroristes qui se trouvaient dans le bâtiment ont été tués ».

La coordinatrice spéciale des Nations unies au Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert , a indiqué que « l'anxiété et la peur sont omniprésentes » à Beyrouth après une nouvelle nuit d'attaques israéliennes au cœur de la capitale libanaise. « Une nouvelle nuit blanche à Beyrouth. Nous comptons les explosions qui secouent la ville. Pas de sirènes d'alerte . Ne pas savoir ce qui va suivre. Seule l'incertitude nous guette », a écrit Mme Hennis-Plasschaert sur les réseaux sociaux.

La frappe israélienne dans la nuit contre le comité sanitaire islamique, l'association de secours du Hezbollah, dans le quartier de Bachoura, se trouvait à quelques centaines de mètres des bâtiments abritant les personnels de l'ONU.

Selon le Haaretz, 25 tirs de roquettes ont été tirés depuis le Liban-Sud , en ajoutant qu'un drone avait été « abattu » au-dessus de la localité israélienne de Nahariya, et qu'un autre était tombé dans une zone dégagée. Les sirènes d'alarme avaient préalablement retenti dans plusieurs régions du nord d'Israël. Aucune victime n'a été rapportée jusqu'à présent.

Le gouvernement américain a annoncé hier qu'un résident américain, Kamel Ahmad Jawad , avait été tué au Liban, alors que ses amis et voisins ont indiqué qu'il avait été tué dans une frappe aérienne israélienne , selon Reuters. Il habitait aux États-Unis à Dearborn, dans le Michigan , et était revenu au Liban pour s'occuper de sa mère âgée , comme le rapporte le Detroit News.

« La mort de Kamel Ahmad Jawad nous attriste profondément et nous sommes de tout cœur avec sa famille et ses amis. Sa mort est une tragédie, tout comme la mort de nombreux civils au Liban », a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche. Plus tôt dans la journée, un porte-parole du département d'État, interrogé sur les informations faisant état de la mort d'un Américain au Liban, avait déclaré : « Nous savons qu'un résident permanent légal, et non un citoyen américain, a été tué au Liban, mais nous présentons bien sûr nos sincères condoléances à sa famille. »

L'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, a appelé à des efforts sérieux pour instaurer un cessez-le-feu et mettre fin à ce qu'il qualifie d'« agression » d'Israël contre le Liban . « Il est devenu évident que ce qui se passe est un génocide collectif, transformant Gaza en un lieu inhabitable », a-t-il déclaré. L'émir a également souligné : « Nous avons déjà mis en garde contre l'impunité d'Israël. Aucune paix ne sera possible dans la région sans l'établissement d'un État palestinien. »

Les vols ont repris en Iran depuis ce matin , selon les médias d'État qui ont rapporté les propos de l'organisation de l'aviation civile du pays. Cette annonce fait suite à la fermeture de l'espace aérien iranien après les restrictions imposées mardi lorsque Téhéran a lancé son attaque de missiles contre le territoire israélien.

Le Comité sanitaire islamique, l'association de secours du Hezbollah , a confirmé ce matin que sept de ses secouristes ont été tués dans la frappe de la nuit sur un centre de l'organisation à Bachoura , dans le centre de Beyrouth. Un précédent bilan officiel, du ministère de la Santé, faisait état de six morts.

Il s'agit de Raja Zreik, Mahdi Halbaoui, Wissam Salhab, Ahmad Hayek, Moustapha Moussaoui, Sajed Cherri et Hassan Khansa. Si les cinq premiers étaient responsables au sein du centre, les deux derniers étaient des bénévoles, selon le communiqué du CSI.

La situation au Liban-Sud :

Des tirs d'artillerie ont visé Taybé et la périphérie de Adaïssé et Aïtaroun, ainsi que Khiam, Kfar Kila et Bourj el-Moulouk.

Selon des secouristes, la frappe sur Arnoun (Nabatiyé) de ce matin a fait au moins trois morts et quatre blessés.

Selon un bilan de la Défense civile publié jeudi matin, et qui revient sur toutes les opérations menées la veille, dans tout le pays, les pompiers ont éteint des feux, depuis hier matin, dans 16 habitations touchées par les frappes israéliennes, 8 entrepôts, 7 commerces, 2 lignes électriques, un terrain, deux immeubles et 13 voitures. Ils ont également transporté huit morts et cinq blessés, rouvert deux routes et fait 69 aller-retours pour transporter de l’eau vers des centres d’accueil de déplacés.

Le ministre libanais sortant de la Santé, Firas Abiad, tiendra une conférence de presse aujourd'hui à 15h , au cours de laquelle il fera un compte rendu de l'offensive israélienne et des attaques contre le personnel paramédical . Une annonce faite quelques heures après une nouvelle frappe, au centre de Beyrouth, contre un centre du Comité de secours islamique, affilié au Hezbollah, qui a tué sept secouristes. Le ministre évoquera également les services médicaux fournis aux personnes déplacées et les efforts déployés par le secteur de la santé.

Le frère du propriétaire de l'usine de plastique en flammes dans la banlieue sud de Beyrouth , contacté par L'Orient-Le Jour, a confirmé que l'incendie a été provoqué par une frappe près de l’usine, située entre Haret Hreik et Hadath, dans le « quartier des Américains ».

« Il y a un générateur et des cuves de mazout sur place , pour faire fonctionner l’usine », explique cet homme qui dit craindre que tout l’immeuble ne prenne feu. « L’incendie a commencé dans les sous-sols, là où se trouve notre usine et il est en train de se propager vers les étages du haut . C’est vraiment l’enfer ici », ajoute-t-il. L’immeuble de six étages est un bâtiment résidentiel selon lui, mais on ignore s’il a été évacué. Selon cet homme, la Défense civile n’est toujours pas intervenue.

Contacté par L’Orient-Le Jour , un responsable de la Défense civile a indiqué que des pompiers étaient en route.

Les rebelles yéménites houthis ont annoncé avoir lancé des drones sur Tel-Aviv , après que deux d'entre eux avaient été repérés dans la nuit dans le centre d'Israël. Dans leur communiqué, les houthis disent avoir mené cette opération "pour soutenir les résistances palestinienne et libanaise" . Le texte souligne que "les drones ont atteint leurs cibles sans que l'ennemi ne puisse les affronter ou les abattre".

Les houthis saluent les combattants "historiques" sur les fronts de Gaza, de Cisjordanie, du Liban et de l'Irak et annoncent qu'ils vont "poursuivre leurs opérations militaires", jusqu'à la "levée du siège sur Gaza et la fin de l'agression contre le Liban".

L'incendie dans la banlieue sud de Beyrouth, visible depuis Hazmiyé. Photo Emilie Sueur / L'Orient-Le Jour

Après la quinzaine de frappes violentes de la nuit sur la banlieue sud de Beyrouth, une colonne de fumée noire continue de s'élever au-dessus de la zone . Elle provient, selon nos informations, de l'incendie d'une société de production de plastique , "Al Walid Plast", située entre Haret Hreik et Hadath , dans le "quartier des Américains", frappé la nuit. Le propriétaire de l'entreprise, Walid Hamdane, a exhorté les pompiers à intervenir rapidement pour éteindre ce feu, qui gronde dans les deux sous-sols du bâtiment . M. Hamdane a également mis en garde contre la présence, à proximité du feu, de générateurs de courant et de citernes de mazout.

Depuis peu avant 7h ce matin, l'aviation israélienne a ciblé une maison du Hermel , près d'un des hôpitaux du village, après avoir frappé pendant la nuit les environs de Baalbeck , selon notre correspondante Sarah Abdallah.

Au Liban-Sud, des avions de chasse ont frappé Khiam (dans le caza de Marjeyoun) vers 7h, puis coup sur coup, une zone entre Bazouriyé et Aïn Baal (Tyr), el-Haouch , à l'ouest de Tyr, l'est d'Ansar (Saïda) et Arnoun (Nabatiyé), selon les sources de notre correspondant Mountasser Abdallah.

"D’un peuple réputé léger jusqu’à l’inconscience, on voit aujourd’hui des actes d’humanité admirables" : nous vous invitons à lire, ce matin, le billet de Fifi Abou Dib

L'armée israélienne a annoncé avoir repéré deux drones au-dessus de l'espace maritime du pays, au large de la région de Tel-Aviv. L'un d'eux a été intercepté, et "la chute d'un objet a été détectée dans une zone déserte", selon l'armée, sur X. Cet incident n'a pas fait de blessés.

Si ce tir de drone n'a pas encore été revendiqué, les houthis ont annoncé qu'un "communiqué important" serait diffusé à 8h (heure de Beyrouth et Sanaa). Ces derniers jours, les rebelles yéménites houthis ont revendiqué plusieurs frappes contre Israël.

Cette nuit de bombardements fait suite à une journée de mercredi marquée par de violents affrontements, à la frontière libano-israélienne, entre les combattants du Hezbollah et l'armée israélienne. Des combats qui, selon cette dernière, ont coûté la vie à huit soldats israéliens. Plus de détails ici

La banlieue sud de Beyrouth a été de nouveau ciblée par une dizaine de frappes violentes la nuit dernière.

Peu avant que le pilonnage ne commence, le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, avait émis plusieurs avis d’évacuation concernant les trois quartiers de Haret Hreik, Bourj el-Barajné et l’ouest de Hadath.

Parmi ces nouvelles frappes, cinq ont ciblé les alentours de Chiyah et le quartier des « Américains », dans la banlieue sud de Beyrouth, selon les médias locaux. Aucun avis d'évacuation n'avait été émis au préalable par l'armée israélienne concernant cette zone.

En parallèle, l’armée israélienne a continué de mener des raids dans la Békaa , ciblant les environs de la ville de Baalbeck et de Zahlé.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, l’armée israélienne a ciblé pour la seconde fois le centre de Beyrouth, visant un centre du Comité sanitaire islamique (CSI), affilié au Hezbollah, dans le quartier de Bachoura. Le bilan provisoire de l’attaque s’élève à six morts et sept blessés selon le ministère de la Santé.

L’armée israélienne avait ciblé pour la première fois le centre de Beyrouth il y a trois jours, tuant trois membres du Front populaire pour la libération de la Palestine dans une frappe ciblée à Cola.

Bonjour,

Merci de nous retrouver pour cette nouvelle journée de couverture en direct et en continu des événements liés à la guerre qui sévit au Liban et à Gaza. Ce jeudi s'ouvre après une nouvelle nuit marquée par d'intenses bombardements sur la banlieue sud de Beyrouth, mais aussi au-delà.

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