LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Dernières Infos - L'Orient-Le Jour
Souscrire à ce flux
Premier quotidien francophone au Liban : toute l'actualité de la politique, l'économie, la culture et la société au Liban, au Proche-Orient et dans le monde

DERNIÈRES ACTUS CI-DESSOUS EN CLAIR

▸ Les 5 dernières parutions

19:53 Reconnaissance du Somaliland   La Turquie dénonce « l'ingérence manifeste » d'Israël

La Turquie, proche alliée et soutien de Mogadiscio, a dénoncé vendredi la reconnaissance par Israël du Somaliland, une république autoproclamée qui a fait sécession, comme une « ingérence manifeste dans les affaires intérieures de la Somalie ».

« La reconnaissance de l’indépendance du Somaliland constitue un nouvel exemple des actions illégales du gouvernement du (Premier ministre) Netanyahu visant à créer une instabilité régionale et mondiale », écrit le ministère turc des affaires étrangères dans un communiqué.

« Cette initiative d'Israël, qui poursuit sa politique expansionniste et met tout en œuvre pour empêcher la reconnaissance d'un État palestinien, constitue une ingérence manifeste dans les affaires intérieures de la Somalie », ajoute-t-il, en estimant que « les décisions concernant l'avenir de la République fédérale de Somalie et de la région du Somaliland doivent être prises de manière à refléter la volonté de tous les Somaliens ». « La Turquie, qui attache une grande importance à la paix et à la sécurité dans la Corne de l'Afrique et soutient fermement l'intégrité territoriale de la Somalie, continuera d'être aux côtés du peuple somalien » conclut-il.

Ankara apporte son assistance militaire et économique aux autorités du pays, dévasté par la guerre civile depuis le début des années 90, dont elle contribue à restaurer l'armée et les infrastructures tout en garantissant sa présence - également maritime - en Afrique de l'Est .

Le Somaliland a déclaré unilatéralement son indépendance en 1991, alors que la République de Somalie sombrait dans le chaos après la chute du régime militaire de l'autocrate Siad Barre. Il fonctionne depuis en autonomie, avec ses propres monnaie, armée et police, et se distingue par sa relative stabilité comparé à la Somalie, minée par l'insurrection islamiste des shebab et les conflits politiques chroniques. Mais il n'était jusqu'alors reconnu publiquement par aucun pays, ce qui le maintient dans un certain isolement politique et économique malgré sa situation à l'entrée du détroit de Bab-el-Mandeb, sur l'une des routes commerciales les plus fréquentées au monde reliant l'océan Indien au canal de Suez.

Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici

Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats

19:04 Guerre Russie-Ukraine   Zelensky doit s'entretenir avec Trump dimanche en Floride

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit rencontrer dimanche en Floride son homologue américain Donald Trump pour évoquer la question sensible des territoires, dans le cadre des négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie.

Cette réunion aura lieu quelques jours après que M. Zelensky a dévoilé les détails de la nouvelle mouture du plan américain visant à mettre fin au conflit, qui a été retravaillée après des pourparlers avec l'Ukraine. Cette version a été critiquée par Moscou, qui a accusé Kiev de vouloir « torpiller » les négociations.

Ce document prévoit un gel de l'actuelle ligne de front sans offrir de solution immédiate concernant les revendications territoriales de la Russie, qui occupe plus de 19% de l'Ukraine. M. Zelensky avait dit vouloir discuter de ce sujet en face-à-face avec le président Trump.

« Nous avons un programme chargé, cela se passera pendant le week-end, je pense dimanche, en Floride, où nous aurons une réunion avec le président Trump », a déclaré vendredi le chef de l'Etat ukrainien à des journalistes, dont ceux de l'AFP. Son cabinet a ensuite confirmé que la rencontre était « prévue » pour dimanche.

Selon M. Zelensky, celle-ci portera sur les « questions sensibles » que sont le sort du Donbass, une région industrielle et minière de l'est l'Ukraine que Moscou revendique, et celui de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les soldats russes, dans le sud. Les deux hommes évoqueront aussi les garanties de sécurité que les Occidentaux pourraient fournir à l'Ukraine dans le cadre d'un éventuel accord de paix avec la Russie, a-t-il poursuivi. « Il y a certaines questions dont nous ne pouvons discuter qu'au niveau des dirigeants », a expliqué le président ukrainien.

Dans l'attente de la réponse de Moscou

La dernière version du plan américain, un document en 20 points, propose de geler les positions des deux camps sans répondre à la demande russe d'un retrait des forces ukrainiennes des quelque 20% de la région orientale de Donetsk qu'elles contrôlent encore.

Contrairement à la version originale rédigée par les Américains et présentée il y a plus d'un mois, le nouveau texte ne comprend plus aucune obligation juridique de non-adhésion à l'Otan pour l'Ukraine, une autre requête capitale de Moscou qui a présenté cette question comme ayant été l'une des causes de la guerre. Pour ces raisons, l'accord de la Russie à ce document en l'état paraît improbable.

Le nouveau texte « diffère radicalement » de ce qui avait été négocié entre Washington et Moscou, a à cet égard constaté vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, appelant à revenir aux ententes antérieures, faute de quoi « aucun accord ne pourra être conclu ». « Sans une résolution adéquate des problèmes qui sont à l'origine de cette crise, il sera tout simplement impossible de parvenir à un accord définitif », a-t-il affirmé, accusant Kiev et ses alliés européens de « redoubler d'efforts pour torpiller » les tractations diplomatiques.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a fait savoir qu'un « contact téléphonique » avait « eu lieu » entre Russes et Américains mais a refusé d'en révéler les détails car « la diffusion de ces informations pourrait avoir un impact négatif sur le processus de négociation ». « Il a été convenu de poursuivre le dialogue », a-t-il insisté au cours d'un briefing auquel a participé l'AFP. M. Peskov avait précédemment expliqué que son pays était en train de « formuler sa position » en réponse au plan américain remanié avec les Ukrainiens. M. Zelensky a pour sa part déclaré vendredi qu'il s'attendait à une réponse des Russes aux Américains « dans les prochains jours ».

Frappe sur Kharkiv

En attendant une percée dans les négociations, les combats et les bombardements continuent. Vendredi, deux personnes ont été tuées et quatre blessées dans une frappe russe sur Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, dans le nord-est, a annoncé sur Telegram le gouverneur régional Oleg Synegoubov.

Les Ukrainiens avaient de leur côté affirmé jeudi avoir frappé une importante raffinerie de pétrole dans le sud de la Russie avec des missiles britanniques de longue portée Storm Shadow. Sur le front, l'armée russe a accéléré ses avancées ces derniers mois. Mardi, les troupes ukrainiennes avaient dit s'être retirées de Siversk, une ville de l'est, face aux assauts ennemis. Cette prise offre aux militaires russes l'opportunité de s'approcher des dernières grandes cités du Donbass encore sous contrôle ukrainien, Kramatorsk et Sloviansk.

Les négociations se déroulent sur fond de coupures de courant dans de nombreuses régions d'Ukraine après une série de frappes russes massives sur les infrastructures énergétiques, tandis que la présidence ukrainienne a été déstabilisée par la révélation en novembre d'un vaste scandale de corruption impliquant des proches de Volodymyr Zelensky.

Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici

Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats

18:20 Liban   Pointé du doigt dans une affaire de fraude, le cheikh Khaldoun Oraymet affirme craindre pour sa vie

Le cheikh Khaldoun Oraymet, un dignitaire sunnite originaire de la région du Akkar (Liban-Nord), a affirmé craindre pour sa vie au cours d’une conférence de presse tenue vendredi. Depuis plusieurs semaines, ce religieux se trouve au centre d’une polémique, après avoir été accusé par certains d’être lié à un homme qui se faisait passer pour un prince saoudien et qui serait entré en contact avec plusieurs personnalités politiques au Liban.

« Je suis victime d’un ciblage moral systématique, qui pourrait à tout moment déboucher sur un assassinat physique », a déclaré le dignitaire sunnite, annonçant avoir déposé vendredi une plainte pour diffamation auprès du parquet de cassation. Le cheikh Oraymet a affirmé avoir reçu à plusieurs reprises des menaces, avant d’être contacté par une personne présentée comme proche d’« un groupe politique local », qui lui aurait demandé de ne plus s’exprimer dans les médias, ni de quitter Beyrouth ou de se rendre au Liban-Nord. Il a par ailleurs accusé « des anciens du régime Assad » d’avoir fabriqué des accusations mensongères à son encontre.

« Je n’ai jusqu’à présent pas répondu à ces campagnes de diffamation, qui ont porté atteinte à ma personne, à ma famille ainsi qu’à des personnalités politiques libanaises », a-t-il poursuivi, affirmant placer sa confiance dans la justice libanaise. « La scène sunnite est visée », a-t-il ajouté.

Visé par des accusations de fraude relayées sur les réseaux sociaux, le dignitaire religieux a démenti à plusieurs reprises toute implication. Il est notamment accusé par certains de s’être associé à un homme surnommé « Abou Omar », qui se serait fait passer pour un prince saoudien et aurait escroqué des responsables politiques libanais. Une source judiciaire haut placée contactée par L’Orient-Le Jour a confirmé que ce faux prince avait été arrêté par les autorités il y a quelque temps, mais dans une affaire sans lien avec le cheikh Oraymet. Selon des informations circulant en ligne, l’escroc présumé serait originaire de la région de Wadi Khaled, au Liban-Nord.

Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici

Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats
3 / 5
  GÉNÉRALISTES
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌓