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19:31 Législatives libanaises   Vote des expatriés : Dernières heures pour s’inscrire, plus de 137 000 demandes déjà enregistrées

Les ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères ont annoncé jeudi que plus de 137 000 demandes d’inscription de Libanais résidant à l’étranger en vue de participer aux élections législatives de mai 2026 ont été enregistrées jusqu’à présent via la plateforme électronique du ministère des Affaires étrangères.

Dans un communiqué conjoint, les deux ministères précisent que 87.720 de ces demandes ont déjà été transférées au ministère de l’Intérieur, où elles sont « en cours de vérification ». Ils rappellent que la date limite d’inscription est fixée au jeudi 20 novembre et exhortent les Libanais vivant hors du territoire national à « s’inscrire rapidement avant l’expiration du délai, afin de garantir leur participation au scrutin ».

Les électeurs souhaitant s’inscrire en ligne peuvent le faire à l’adresse suivante : https://diasporavote.mfa.gov.lb.

Lundi, le président de la République, Joseph Aoun, a signé un décret transmettant au Parlement le projet de loi visant à modifier la loi électorale, notamment pour ce qui est des modalités de vote des expatriés. Revêtu du caractère de double urgence, ce projet de loi devrait être immédiatement examiné par la Chambre, sans passer par les commissions parlementaires.

Approuvé par le Conseil des ministres le 6 novembre, le projet de loi prévoit notamment la suspension de l’article 112 de la loi électorale (44/2017) pour permettre aux Libanais de l’étranger de voter pour les candidats en lice dans les 128 circonscriptions de la métropole, au lieu de limiter leur choix à six sièges, conformément à l’article en question. Le texte propose, en outre, de reporter jusqu'au 31 décembre la date butoir des inscriptions des expatriés pour pouvoir prendre part au scrutin. À la faveur de la loi actuellement en vigueur, ce délai est censé expirer jeudi 20 novembre à minuit (heure de Beyrouth).

Le vote des émigrés fait l'objet d'un intense bras de fer entre les différents camps politiques. Le président de la Chambre, Nabih Berry, refuse catégoriquement d’inscrire à l'ordre du jour de toute séance plénière un amendement de la loi électorale. Son camp (le tandem chiite Amal-Hezbollah) est en effet hostile à l’élargissement du vote des expatriés, alors qu’en face, les Forces libanaises, les Kataëb et leurs alliés anti-Hezbollah, mais aussi le Parti socialiste progressiste militent pour que la diaspora ait le droit de voter pour l’ensemble des députés de la Chambre.

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18:52 Diplomatie   En visite officielle à Damas, Tarek Mitri rencontre Ahmad el-Chareh

Le vice-Premier ministre libanais, Tarek Mitri, a effectué jeudi une visite officielle en Syrie, où il a rencontré le président intérimaire Ahmad el-Chareh ainsi que plusieurs ministres, pour discuter des dossiers sensibles entre Beyrouth et Damas, en priorité la question des détenus syriens au Liban et la délimitation des frontières entre les deux pays.

La rencontre avec le chef de l’État syrien a permis « un échange approfondi sur les moyens d’améliorer et de développer les relations entre le Liban et la Syrie, dans l’intérêt commun des deux pays et afin de renforcer la stabilité et la coopération à tous les niveaux », a indiqué l’Agence nationale d’information (Ani, officielle).

M. Mitri a également tenu une série de réunions avec plusieurs hauts responsables syriens, dont les ministres des Affaires étrangères et de la Justice, Assaad el-Chaïbani et Mazhar al-Wais. Les discussions ont porté sur divers dossiers communs, notamment ceux des détenus, des disparus et des frontières. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement « à travailler sérieusement pour trouver des solutions justes à ce dossier, de manière à garantir les droits et à renforcer la coopération judiciaire entre les deux pays ». Elles ont également souligné « l’importance de poursuivre la coordination et de développer les relations dans les domaines politique, sécuritaire, judiciaire et économique, afin de renforcer la coopération constructive entre le Liban et la Syrie ».

La question des détenus syriens dans les prisons libanaises est considérée par Damas comme l’un des principaux enjeux des relations bilatérales. Des informations de presse ont récemment évoqué un certain mécontentement syrien à ce sujet, que les autorités libanaises démentent catégoriquement. Une source informée a indiqué à L'Orient-Le Jour qu’une délégation judiciaire libanaise se rendra à Damas début décembre afin de convenir d’un mécanisme pour traiter ce dossier.

Cette question est revenue en force sur le devant de la scène depuis l'arrivée au pouvoir à Damas en décembre 2024 d’une coalition rebelle menée par des islamistes. 2 400 prisonniers syriens, soit 30 % du nombre total des détenus, sont incarcérés au Liban, avait déclaré le ministre libanais de l'Intérieur Ahmad Hajjar en août. Les détenus syriens au Liban se répartissent en trois catégories : les condamnés pour délits, pour crimes et ceux qui n’ont pas encore été jugés. La Syrie réclame leur rapatriement à tous pour qu’ils soient jugés ou purgent leurs peines sur son territoire. 

Alors que les Syriens souhaitaient dès le départ la libération de tous les détenus considérés, aux yeux de Damas, comme des «prisonniers politiques», le Liban a fini par faire valoir sa position : ceux parmi eux qui n’ont pas commis de crime sur le sol libanais seraient libérés. Entre-temps, le Liban examinera les dossiers au cas par cas pour faire le tri. Une source proche du ministère de la Justice a indiqué à notre publication à ce propos que le projet d’accord est presque finalisé et que la partie syrienne en a déjà consulté le brouillon. L’accord permettra ainsi de « transférer les détenus pour qu’ils soient jugés en Syrie ou afin qu’ils terminent leur peine là-bas. Cela s’appliquera à ceux qui n’ont pas commis de viol ou de meurtre au Liban, ainsi qu’à ceux qui n’ont pas combattu l’armée libanaise ».

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18:31 Royaume-Uni   Le gouvernement durcit les conditions d'obtention de la résidence permanente

Le gouvernement travailliste britannique a annoncé jeudi un durcissement des conditions d'accès au titre de résident permanent pour les étrangers en situation régulière, qui ne pourront y prétendre qu'au bout de 10 ans au mieux, contre cinq ans actuellement.

Ces mesures ont été détaillées par la ministre de l'Intérieur Shabana Mahmood devant la Chambre des Communes, quelques jours après l'annonce d'un tour de vis majeur dans la politique d'asile dans le but de décourager l'immigration irrégulière. Le gouvernement veut aussi faire baisser l'immigration légale. Les contours de cette réforme avaient été annoncés en mai par le Premier ministre Keir Starmer, sous pression du parti anti-immigration Reform UK de Nigel Farage. « S'installer définitivement dans ce pays n'est pas un droit mais un privilège, et il faut le mériter », a déclaré Mme Mahmood, elle-même fille d'immigrés pakistanais.

Il faudra désormais d'une façon générale justifier de dix ans de séjour au Royaume-Uni pour pouvoir demander un titre de résident permanent, au lieu de cinq actuellement. Le délai s'allongera à 15 ans minimum pour les immigrés ayant perçu des aides sociales pendant moins d'un an, et à 20 ans pour ceux en ayant bénéficié pendant plus d'un an. Des exceptions sont prévues pour les médecins et les infirmières, dont le pays a cruellement besoin, qui pourront toujours prétendre à l'obtention du statut de résident permanent au bout de cinq ans. Et la procédure sera également accélérée pour les personnes disposant de « hauts revenus » et les « entrepreneurs », qui pourront y avoir droit après trois ans seulement.

Selon des estimations citées par la ministre, quelque 1,6 million d'étrangers sont susceptibles d'obtenir la résidence permanente d'ici 2030. Ces mesures vont désormais être soumises à consultation pendant douze semaines. Le gouvernement espère pouvoir en mettre en oeuvre certaines dès avril. Les candidats au titre de résident permanent devront aussi notamment avoir un casier judiciaire vierge, un niveau d'anglais suffisant et aucune dette.

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