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16:31 France   Sarkozy définitivement condamné pour le financement de sa campagne 2012

La justice française a confirmé mercredi la condamnation de Nicolas Sarkozy pour le financement illégal de sa campagne en 2012, deuxième condamnation définitive au casier judiciaire de l'ancien président qui affrontera au printemps le procès en appel du financement libyen. Cette procédure, passée au second plan avec l'incarcération récente de M. Sarkozy dans le cadre du procès libyen, était son ultime recours dans l'affaire du financement de sa campagne présidentielle perdue de 2012.

La cour de cassation, plus haute instance judiciaire française, ayant rejeté le pourvoi de Nicolas Sarkozy, « le candidat, le directeur de sa campagne et les deux directeurs du parti politique qui soutenait le candidat sont donc définitivement condamnés », a indiqué la cour, qui juge le respect du droit et non le fond des dossiers.

Trois des dix condamnés en appel du procès de cette affaire dite Bygmalion (du nom d'une ancienne agence de communication) s'étaient joints au pourvoi: le directeur de campagne et deux ex-cadres de l'UMP, qui était à l'époque le parti de Nicolas Sarkozy. Ce dernier « prend acte » de sa condamnation définitive, a réagi sa défense.

Nicolas Sarkozy avait été condamné le 14 février 2024 par la cour d'appel de Paris à un an d'emprisonnement dont six mois ferme dans cette affaire Bygmalion. Les investigations avaient révélé que, pour masquer l'explosion des dépenses de sa campagne - près de 43 millions d'euros pour un maximum autorisé de 22,5 millions -, un système de double facturation avait été mis en place. Celui-ci imputait au parti UMP, sous couvert de conventions fictives, une grosse partie du coût des meetings.

« Fables » et « mensonges »

Contrairement à ses coprévenus, l'ex-chef de l'État n'était pas mis en cause pour ce système de fausses factures mais comme bénéficiaire, en tant que candidat, d'un financement politique illégal.

En première instance comme en appel, Nicolas Sarkozy a contesté « vigoureusement toute responsabilité pénale », dénonçant « fables » et « mensonges ». Sa peine en appel, dont la cour avait ordonné l'aménagement pour la partie ferme (bracelet électronique, semi-liberté...), était légèrement inférieure à celle d'un an d'emprisonnement ferme prononcée en première instance en 2021.

En décembre 2024, la Cour de cassation avait déjà rendu définitive la condamnation de Nicolas Sarkozy à un an d'emprisonnement ferme sous bracelet électronique pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire des écoutes, également appelée Bismuth. L'ancien président, aujourd'hui âgé de 70 ans, a porté ce bracelet entre février et mai, avant l'obtention d'une libération conditionnelle avant mi-peine, notamment en raison de son âge.

Procès en appel

La décision de la Cour de cassation pourrait compliquer encore les perspectives judiciaires de Nicolas Sarkozy, qui se prépare pour le procès en appel du dossier libyen, prévu du 16 mars au 3 juin.

Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris l'a condamné à cinq ans de prison pour avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye du dictateur Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.

Pour déterminer sa peine, le tribunal de Paris avait tenu compte de l'affaire des écoutes, reprochant dans son jugement à M. Sarkozy d'avoir « relativisé cette condamnation » en « minimisant la gravité des faits », mais avait en revanche écarté la condamnation Bygmalion en raison de son caractère non-définitif.

Nicolas Sarkozy, qui clame son innocence, a été incarcéré pendant trois semaines, une détention inédite pour un ex-président dans l'histoire de la République française. La cour d'appel de Paris l'a remis en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre. L'ex-président va relater cette expérience carcérale dans un livre, « Le Journal d'un prisonnier », qui paraîtra un mois exactement après sa sortie de prison.

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16:23 Liban/Syrie   Morcos à son homologue syrien : L'affaire Samir Kassab « doit être traitée comme une priorité absolue »

Lors d'une rencontre mercredi au Caire avec son homologue syrien Hamza el-Moustafa, le ministre libanais de l'Information, Paul Morcos, a abordé l'affaire du photojournaliste Samir Kassab, qui a disparu en Syrie en octobre 2013, soulignant que ce dossier « doit être traité en priorité absolue ».

Samir Kassab est un caméraman libanais porté disparu lors de la guerre civile syrienne en octobre 2013, alors qu'il effectuait un reportage près de la ville d'Alep, dans le nord du pays. Depuis la chute de Bachar el-Assad, en décembre 2024, la question des disparus libanais en Syrie est fortement revenue sur le devant de la scène, Beyrouth réclamant de connaître le sort de centaines d'entre eux.

À l'occasion de la 55e session ordinaire du Conseil des ministres arabes de l’Information, qui s'est tenue au siège de la Ligue arabe au Caire, Paul Morcos a déclaré à Hamza el-Moustafa que le dossier Kassab « doit être traité en priorité absolue parmi les questions à l’ordre du jour, dans le but de faire la lumière sur son sort et de prendre les mesures nécessaires », selon l’Agence nationale d’information (Ani, officielle). « L'affaire Kassab fait partie de mes principales préoccupations depuis ma prise de fonctions au ministère de l'Information. Elle constitue désormais un dossier officiel à part entière et j’en ai précédemment saisi les autorités par écrit et à travers plusieurs démarches, dont la plus récente lors du dernier Conseil des ministres », a-t-il ajouté. « J’affirme, avec l'entière responsabilité nationale et humanitaire, que l'affaire Samir Kassab n'est pas une question individuelle, mais bien une affaire qui touche à la dignité des médias libanais et arabes dans leur ensemble. » M. Morcos a également appelé à intensifier les efforts sécuritaires et opérationnels pour déterminer le sort du caméraman et activer les canaux de communication conjoints avec les autorités concernées.

De son côté, le ministre syrien de l’Information a affirmé qu’il suivrait de près le dossier et lui accorderait l’attention nécessaire, dans l’espoir de faire la lumière sur cette affaire à dimension humanitaire.

Le caméraman de Sky News Arabia, Samir Kassab, ainsi que le journaliste mauritanien de la même chaîne, Ishak Moctar et leur chauffeur syrien Adnan Ajaj, avaient disparu le 15 octobre 2013. Ils auraient été enlevés par l’organisation État islamique (EI), bien que leur sort n’ait jamais été clarifié. Des rapports non confirmés en 2016 indiquaient qu’ils étaient vivants et détenus à Raqqa, alors capitale du groupe djihadiste, tandis que la chaîne libanaise LBCI avait annoncé leur décès en avril 2019. Cette affirmation, non étayée, ne contredisait cependant pas l’hypothèse selon laquelle ils auraient probablement été enlevés par les membres de l'EI.

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15:06 Baabda   Aoun dit à Issa être prêt à honorer toute invitation de Trump à se rendre aux Etats-Unis

Le président libanais, Joseph Aoun, a affirmé mercredi à l'ambassadeur américain à Beyrouth, Michel Issa, qu'il recevait au palais de Baabda, être « prêt à honorer » toute invitation aux Etats-Unis que lui enverrait Donald Trump.

Selon un communiqué de la présidence de la République publié sur son compte X, M. Aoun a « prié l’ambassadeur de transmettre ses remerciements au président américain Donald Trump pour son message de félicitations à l’occasion de la fête de l’indépendance libanaise (qui tombe le 22 novembre, ndlr), et pour ses propos lors d’une récente conférence de presse, au cours de laquelle il a annoncé sa volonté d’inviter le président libanais à effectuer une visite officielle aux Etats-Unis ». « Le président de la République a exprimé sa gratitude pour cette invitation, et s’est dit prêt à l’honorer », poursuit le communiqué. Le texte ne fait pas mention d’une quelconque discussion portant sur la situation tendue au Liban-Sud entre le Hezbollah et Israël, ou de la visite effectuée actuellement par le ministre égyptien des Affaires étrangères pour réduire ces tensions.

Le président américain avait adressé mardi une lettre à son homologue libanais à l’occasion de la fête de l’indépendance du Liban, soulignant que « le (pays) se trouve à un moment charnière de son histoire » et exprimant sa volonté d’« approfondir le partenariat » entre Washington et Beyrouth. Par ailleurs, lors d’une conférence de presse en début de semaine et en réponse à la question d’un journaliste libanais dans le bureau ovale, il avait annoncé sa volonté d’inviter le président Aoun à visiter les Etats-Unis.

Cet entretien avec l’ambassadeur Issa survient sur fond de tensions avec les Etats-Unis, qui seraient insatisfaits de l’action des autorités libanaises en matière de désarmement du Hezbollah, une condition posée par Washington pour plus de collaboration, et qui a fait l’objet de décisions du gouvernement libanais en août dernier. Ce mécontentement américain a atteint un pic la semaine dernière avec l’annulation d’un voyage du commandant en chef de l’armée libanaise, le général Rodolphe Haykal, aux Etats-Unis, qui avait provoqué une onde de choc au Liban. Le Hezbollah, de son côté, continuer d’exprimer son refus de tout désarmement.

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