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20:58 Cessez-le-feu   La Finul n'a « aucune preuve » que le Hezbollah essaie de se rétablir dans le Sud, selon son commandant

Il n'existe « aucune preuve » que le Hezbollah « essaie de reconstruire ses forces », a déclaré le commandant de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), le général italien Diodato Abagnara, à la chaîne 12 dans une rare interview accordée à un média israélien.

Le commandant de la Finul a ainsi déclaré n’avoir « rien observé » concernant la reconstruction des infrastructures du Hezbollah, alors que l’État hébreu accuse le parti pro-iranien de reconstituer ses capacités militaires. La zone d'opérations de la Finul se situe au sud du Litani où l'armée, en coordination avec les Casques bleus, est chargée de démanteler les infrastructures militaires du parti chiite. « (…) Lorsque nous découvrons des dépôts d’armes et des lance‑roquettes, ce sont des violations claires », a ajouté le général italien.

« Il y a des violations évidentes des deux côtés », a poursuivi le commandant de la Finul, rappelant notamment que l'armée israélienne continue d'occuper au moins cinq positions au Liban-Sud. « La présence de positions israéliennes le long de la Ligne bleue constitue une violation flagrante et permanente de la résolution de l’ONU », a-t-il ajouté.

Le général Abagnara a par ailleurs qualifié la situation entre le Liban et Israël de « vraiment fragile ». Il a mis en garde contre la moindre « erreur » qui pourrait « conduire à une escalade majeure », alors que l’armée israélienne effectue des frappes quasi-quotidiennes au Liban-Sud. L’accord de cessez-le-feu implique que le Hezbollah accepte de se désarmer sur tout le territoire libanais. Le gouvernement de Beyrouth a décidé le 5 août dernier de récupérer le monopole des armes et chargé l’armée d’établir un plan, avalisé un mois plus tard. La troupe œuvre actuellement au sud du fleuve Litani, dans la zone frontalière avec Israël, pour y démanteler les infrastructures du Hezbollah, qui ne s’y oppose pas, mais rejette tout désarmement total dans le reste du pays.

Le média israélien a interrogé le général Abagnara sur la construction et le renforcement des infrastructures militaires de la milice pro-iranienne durant la période 2006 — année de l’adoption de la résolution 1701 après la guerre de juillet entre le Hezbollah et Israël — et 2024. « Ce n’est pas simple, et nous avons essayé de faire de notre mieux », a-t-il répondu. Il a par ailleurs souligné le rôle important de l’armée libanaise. « Il y a dorénavant un nombre adéquat de militaires de l’armée libanaise sur le terrain. Mais par le passé, il n’y avait pas autant de troupes », a-t-il souligné.

L'interview est diffusée alors qu'une patrouille de la Finul avait été agressée sur la route de Tiri dans le caza de Bint Jbeil, dans la nuit du 3 au 4 décembre 2025. L'armée libanaise a indiqué avoir arrêté six personnes. La Finul avait dénoncé l'agression dans un communiqué le 5 décembre. Les Casques bleus avaient « mis en garde les acteurs libanais contre toute réaction susceptible d’aggraver davantage la situation ».

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20:45 Liban   Un an depuis la chute d'Assad : célébrations à Tripoli et Saïda

Des rassemblements ont été organisés à Tripoli et Saïda, dans le nord et le sud du Liban, ainsi que dans plusieurs villages du Akkar, afin de célébrer le premier anniversaire de la chute de l'ancien président syrien Bachar el-Assad, renversé par une coalition de rebelles islamistes le 8 décembre 2024, rapportent nos correspondants Michel Hallak et Mountasser Abdallah.

À Tripoli, des dizaines de personnes venues de divers quartiers, notamment de celui à majorité sunnite de Bab el-Tebbané, se sont retrouvées sur la place al-Nour. Les participants ont brandi des portraits du nouveau président syrien Ahmad el-Chareh ainsi que des drapeaux syriens, avec des hymnes traditionnels en fond sonore. Plusieurs localités du Akkar ont été pour leur part le théâtre de défilés de voitures et de mobylettes pour marquer l'événement, notamment la localité frontalière de Cheikh Ayache, indique notre correspondant. Une vidéo tournée dans ce village montre un convoi de voitures et de deux roues en train de défiler dimanche.

Par ailleurs, à Saïda, grande ville du Sud, un convoi de voitures a circulé dans les rues de la veille avec des drapeaux syriens. Les véhicules ont brièvement à la place Elia et tiré des feux d'artifice.

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19:34 Cessez-le-feu au Liban   Joumblatt à Aïn el-Tiné : Nous n'acceptons pas de négocier sous le feu

Le leader druze libanais Walid Joumblatt a affirmé dimanche depuis Aïn el-Tiné, où il s'est entretenu accompagné de son fils Teymour avec le président du Parlement Nabih Berry, qu'il n'acceptait par des « négociations sous le feu » israélien. Ces propos sont tenus quelques jours après la nomination de l'ambassadeur Simon Karam à la tête de la délégation de négociation libanaise au sein du « mécanisme » de supervision du cessez-le-feu.

Après sa réunion avec M. Berry, l'ex-chef du Parti socialiste progressiste a affirmé que M. Karam est « un négociateur chevronné ». « Néanmoins, nous n’acceptons pas que les négociations se déroulent sous le feu. Nous négocions sous le thème du retrait (israélien) et du cessez-le-feu », a-t-il ajouté.

C'est la même formule qui avait été utilisée par Nabih Berry pour commenter l'inclusion d'un civil au sein du Mécanisme, tandis que son allié, le Hezbollah, l'avait critiquée, dénonçant une « concession gratuite » faite à Israël.

« Nous sommes favorables au renforcement de l’armée et aux mesures qu’elle entreprend au sud du Litani concernant le monopole des armes et l’affirmation de la souveraineté de l’État au Liban-Sud avant de généraliser cette démarche à l’ensemble du territoire libanais », a encore déclaré M. Joumblatt. « Nous sommes attachés à la trêve, même si les conditions de cette trêve ont changé entre hier et aujourd’hui. L’évolution politique, militaire et technologique a tout renversé, mais il existe des principes fondamentaux auxquels nous restons fidèles : la terre et la souveraineté », a-t-il dit.

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