Le Premier ministre irakien sortant, Mohamed Chia al-Soudani, a revendiqué mercredi soir la victoire de sa coalition chiite aux élections législatives.
Présentant cette victoire comme celle de tous les Irakiens, M. Soudani a déclaré dans un discours télévisé : "Nous vous félicitons pour la première place remportée par votre coalition aux élections législatives".
« Calmez-vous. Je suis toujours là ». Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a réagi mercredi aux informations concernant son départ à la retraite dans un message publié sur son compte X, accompagné d’une vidéo.
« À tous, amis comme détracteurs, je dis : calmez-vous. Je suis toujours là, je continue de parler au nom de l’armée pour les médias arabes, et j’exerce toujours mes fonctions au service de mon armée et de mon pays », a écrit Avichay Adraee. « Oui, chaque personne a un jour où sa mission s’achève, et ce jour viendra pour moi également… mais plus tard. Quand il arrivera, je l’annoncerai moi-même sur mes plateformes. Calmez-vous… et merci pour l’énorme élan d’interactions – merci pour votre soutien, qu’il soit manifeste ou discret », a-t-il conclu.
Mardi, plusieurs médias israéliens avaient rapporté qu’Avichay Adraee, visage familier du public libanais et de la région, connu pour avoir annoncé certaines frappes israéliennes pendant la guerre avec le Hezbollah, devrait prochainement quitter ses fonctions après plus de vingt ans au sein de « l’unité de porte-parole ».
Avec des millions de followers sur les réseaux sociaux et de nombreuses interviews dans les médias arabophones, le Lieutenant-Colonel Adraee, 43 ans, est devenu le principal visage de l’armée israélienne auprès du monde arabe. Il a joué un rôle clé dans ce que l’armée appelle sa « stratégie médiatique opérationnelle », s’adressant aux populations arabophones de Gaza, de la Cisjordanie, du Liban et du Yémen, notamment depuis le déclenchement de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023. Il diffusait régulièrement cartes d’évacuation et avertissements avant les frappes israéliennes à Gaza et au Liban.
Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsLe chef de l'armée israélienne a affirmé mercredi vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée, où l'ONU a recensé en octobre un pic des violences en près de deux décennies. « Nous sommes déterminés à mettre fin à ce phénomène et nous agirons avec fermeté jusqu'à ce que justice soit rendue », a déclaré le lieutenant-général Eyal Zamir lors d'une visite à des troupes en exercice dans ce territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, selon un communiqué militaire.
Le Bureau de coordination des affaires humanitaire de l'ONU (Ocha) a annoncé avoir enregistré en Cisjordanie « 264 attaques de colons ayant causé des victimes, des dommages matériels ou les deux » en octobre, soit « le bilan mensuel le plus élevé en près de deux décennies de collecte de données ».
Fait rare, alors que Palestiniens et ONG de défense des droits de l'Homme dénoncent l'impunité avec laquelle agissent les colons violents en Cisjordanie, la police et l'armée israéliennes ont annoncé mardi l'arrestation de plusieurs Israéliens en lien avec une descente violente menée contre la localité palestinienne de Beit Lid, près de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie.
Selon Hussein Hammadi, le maire, quelque 200 colons ont fondu sur le village où ils ont saccagé une usine laitière et blessé dix personnes.
Le président israélien Isaac Herzog a condamné ces exactions les qualifiant de « choquantes et inacceptables ». « L'armée ne tolérera pas de comportements criminels de la part d'une petite minorité qui ternit l'image d'une population respectueuse des lois », a déclaré le général Zamir, alors que nombre de témoignages accusent les soldats israéliens de rester passifs face à la violence de ces colons.
Ces dernières semaines, les attaques attribuées à des colons de plus en plus jeunes et violents vivant généralement dans des avant-postes (implantations illégales au regard du droit israélien et destinées à créer des faits accomplis sur le terrain) se sont multipliées en Cisjordanie, visant des Palestiniens mais aussi des militants anticolonisation israéliens ou étrangers, des journalistes et parfois aussi des soldats.
Plus de 500.000 Israéliens vivent en Cisjordanie dans des colonies régulièrement condamnées par l'ONU comme illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.
Les violences ont explosé dans ce territoire depuis le début de la guerre de Gaza déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d'Israël. Elles n'ont pas cessé, loin de là, avec la trêve fragile en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre.
Au moins 1.003 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.
Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 36 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.
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