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26.07.2025 à 08:50

[Carte] L'usage du train en Europe

Eve Bachler

Les habitudes de voyage en train varient fortement d’un pays européen à l’autre, révélant des habitudes de mobilité très différentes. Selon les dernières données publiées par Eurostat (chiffres de 2023), l’Autriche arrive en tête, avec 13,6 % de la distance totale parcourue par des voyageurs en train, suivie des Pays-Bas (12 %) et de la […]

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Texte intégral (1075 mots)

Les habitudes de voyage en train varient fortement d’un pays européen à l’autre, révélant des habitudes de mobilité très différentes.

Selon les dernières données publiées par Eurostat (chiffres de 2023), l’Autriche arrive en tête, avec 13,6 % de la distance totale parcourue par des voyageurs en train, suivie des Pays-Bas (12 %) et de la France (11,1 %). À l’opposé, la Grèce affiche la plus faible utilisation du train : seuls 0,5 % des trajets y ont été effectués sur rails. La Lituanie (1 %), l’Estonie (2,3 %) et la Bulgarie (2,4 %) se situent également très en dessous de la moyenne européenne (8,4 %).

À noter que Chypre et Malte ne disposant plus de réseau ferroviaire, ces deux pays ne sont pas inclus dans ces statistiques.

La répartition modale correspond au pourcentage de trajets effectués par mode de transport. Cela permet de mesurer l'importance de chaque mode de transport, ici le train, dans le transport total de voyageurs. Cela peut également concerner le transport de marchandises.

Une progression de l'usage du train

L’usage du train est reparti à la hausse dans plusieurs pays depuis la pandémie de Covid-19. En France, la part du train avait chuté à 7,3 % en 2020, au plus fort des confinements, contre 9,9 % en 2019. Elle a ensuite progressé pour atteindre 11,1 % en 2023, dépassant les niveaux d’avant-crise. Selon l’Autorité française de régulation des transports, le transport ferroviaire a connu une croissance robuste en 2023 par rapport aux autres modes.

Même dynamique en Autriche (de 9,3 % en 2021 à 13,6 % en 2023) et aux Pays-Bas (de 8,4 % à 12 % sur la même période). La Suède et la Hongrie ont également franchi la barre des 10 % en 2023.

Globalement, la part du train a gagné près de 3 points en Europe entre 2020 et 2023, passant de 5,5 % à 8,4 %. Seule exception notable : la Grèce, où l’usage du train a reculé, tombant de 0,9 % en 2022 à 0,5 % en 2023.

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25.07.2025 à 18:48

Le budget du programme Erasmus+ pourrait augmenter de plus de 50 %

Valentin Ledroit

En période de restrictions budgétaires, Erasmus+ reste une priorité. Le programme phare de l'Union européenne pourrait même connaitre un sérieux coup de pouce après 2027, en voyant son enveloppe gonfler de plus de 50 %. Le 16 juillet dernier, la Commission européenne a présenté son projet de budget à long terme de l'UE pour la […]

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Texte intégral (1689 mots)
33 pays participent actuellement au programme Erasmus+, dont les 27 Etats membres de l'Union européenne
33 pays participent actuellement au programme Erasmus+, dont les 27 Etats membres de l'Union européenne - Crédits : martin-dm / iStock

En période de restrictions budgétaires, Erasmus+ reste une priorité. Le programme phare de l'Union européenne pourrait même connaitre un sérieux coup de pouce après 2027, en voyant son enveloppe gonfler de plus de 50 %.

Le 16 juillet dernier, la Commission européenne a présenté son projet de budget à long terme de l'UE pour la période 2028-2034. Si la nouvelle structure du budget européen suscite certaines inquiétudes du côté des agriculteurs ou des collectivités locales, elle rassure les défenseurs d'Erasmus+.

Coup de boost pour la mobilité

Selon la proposition de l'exécutif européen, 40,8 milliards d'euros seraient mis à disposition d'Erasmus+ pour toutes les actions menées entre 2028 et 2034. Une augmentation significative, puisque le programme dispose d'un budget de 26 milliards d'euros sur la période actuelle 2021-2027 et qu'il était de 14,7 milliards sur la période 2014-2020. "Erasmus+ se renforce, car la mobilité à des fins d'apprentissage et le renforcement des capacités sont essentiels pour une Europe plus compétitive, plus attractive et plus résiliente", a déclaré Roxana Mînzatu, vice-présidente de la Commission européenne chargée des droits sociaux et des compétences, lors de la présentation du budget.

Répondre à une demande croissante

Depuis sa création en 1987, Erasmus+ a permis à plus de 16 millions de citoyens européens (dont deux millions de Français) d'effectuer d'une mobilité. Et son succès va croissant, avec plus de bénéficiaires sur la dernière décennie que lors des 26 premières années d'existence du programme.

Mais cette croissance exponentielle de l'intérêt des Européens et des Français (+152 % de demandes dans l'Hexagone depuis 2021) comporte un revers. L'agence Erasmus+ ne parvient plus à satisfaire toutes les demandes. En 2025, elle devrait seulement financer "50 à 60% de la demande selon les secteurs", faute de financement des projets.

La situation avait poussé les opérateurs du programme à demander une augmentation des budgets pour la période 2028-2034. Le projet dévoilé par la Commission européenne a donc été accueilli avec soulagement. A l'image de Nelly Fesseau, directrice de l'agence Erasmus+ France Education Formation pour qui la proposition "est une excellente base de négociation, et surtout une reconnaissance de l’impact concret du programme dans la vie de millions de citoyens et de citoyennes depuis 1987".

De longues négociations en vue

Rien n'est encore acté cependant. La proposition de budget à long terme de la Commission européenne va faire l'objet de négociations entre les Etats membres et les eurodéputés. Des discussions qui s'annoncent longues et difficiles compte tenu des nouveaux défis auxquels l'UE est confrontée et qu'elle doit financer : investissements dans la défense, soutien à l’Ukraine, innovation, compétitivité, transition énergétique, mais aussi remboursement de la dette commune liée au plan post-Covid. De plus, ce processus est traditionnellement long : l'adoption de l'actuel budget à long terme (2021-2027) avait déjà pris plus de deux ans.

Erasmus+ pourrait toutefois trouver du côté du Parlement européen un allié de poids. Début 2024, l'institution avait voté une résolution dans laquelle il proposait un triplement du budget pour la prochaine programmation et pour atteindre l'objectif d'un vrai droit à la mobilité apprenante pour tous.

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25.07.2025 à 17:24

Monténégro : où en est la procédure d'adhésion à l'Union européenne ?

Lucas Da Silva

Le 21 mai 2006, le Monténégro, jusqu'alors rattaché à la Serbie, vote en faveur de son indépendance vis-à-vis de l’ex-république yougoslave. Cette est indépendance est reconnue par l'Union européenne le 12 juin 2006. Dans la foulée, le Monténégro adopte unilatéralement l’euro comme unique monnaie légale du pays. Moins d’un an et demi plus tard, le 15 […]

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Texte intégral (1741 mots)
Drapeaux du Monténégro et de l'Union européenne - Crédits : Fredex8 / iStock
Le Monténégro est en bonne voie pour une adhésion effective à l'Union européenne d'ici 2028 - Crédits : Fredex8 / iStock

Le 21 mai 2006, le Monténégro, jusqu'alors rattaché à la Serbie, vote en faveur de son indépendance vis-à-vis de l’ex-république yougoslave. Cette est indépendance est reconnue par l'Union européenne le 12 juin 2006.

Dans la foulée, le Monténégro adopte unilatéralement l’euro comme unique monnaie légale du pays. Moins d’un an et demi plus tard, le 15 octobre 2007, un accord de stabilisation et d’association (ASA) est signé entre l’UE et le Monténégro. Puis, le 15 décembre 2008, le Premier ministre Milo Đukanović remet au Conseil sa demande officielle d’adhésion.

Comme la Serbie et la Macédoine du Nord, le Monténégro obtient le 19 décembre 2009 une levée de l’obligation de visas pour ses citoyens se rendant en Europe.

Décembre 2010 : candidat officiel

En décembre 2010, les États membres accordent au pays le statut de candidat officiel à l’adhésion, à la suite d’une recommandation de la Commission européenne. Celle-ci précise néanmoins que des efforts restent nécessaires concernant les droits fondamentaux, comme la lutte contre les discriminations, la liberté d’expression ou la situation des personnes déplacées provenant de Croatie, de Bosnie-Herzégovine ou du Kosovo.

Le 12 octobre 2011, la Commission européenne rend un avis favorable sur l’ouverture des négociations officielles d’adhésion. Le 29 juin 2012, après approbation des États membres, les négociations pour l’adhésion du Monténégro sont officiellement ouvertes. Ces pourparlers se déroulent par grandes thématiques, appelées "chapitres" dans le vocabulaire de l'UE. En décembre 2012, le premier chapitre relatif à la science et la recherche est clos.

Début 2013, le Parlement européen salue les réformes engagées et les progrès réalisés en vue de l’adhésion. Il encourage toutefois à plus d’action concernant la protection de la liberté des médias, des droits des femmes et de l’égalité des sexes, ainsi que l’intensification de la lutte contre la corruption et le crime organisé.

Tous les chapitres de négociation ouverts

L'intégralité des 33 chapitres de négociation ont été ouverts depuis 2014. Sept chapitres sont clôturés à titre provisoire : Science et recherche, Éducation et culture, Relations extérieures, Droit de la propriété intellectuelle, Société de l'information et médias, Politique d'entreprise et politique industrielle, et les marchés publics.

Signe que les pourparlers avancent, la Commission européenne indique en février 2018 que l’adhésion du Monténégro pourrait devenir réalité à l’horizon 2025, comme pour la Serbie. “Cette perspective dépendra, en dernière analyse, de l’existence d’une volonté politique forte, de la mise en œuvre de réformes effectives et durables et du règlement définitif des différends avec leurs voisins”, estime l'exécutif. La corruption et la le manque d'indépendance du système judiciaire sont toujours dans le viseur de Bruxelles.

Depuis, le Monténégro a réalisé d'importants progrès dans ces deux domaines, selon le rapport d'étape de la Commission européenne d'octobre 2024. Le Monténégro remplit désormais les critères provisoires des chapitres 23 et 24, relatifs à l'état de droit, offrant la possibilité de procéder à la clôture provisoire d'autres chapitres si les conditions sont remplies. Podgorica s'est également rapproché des standards européens en matière de développement rural, de sécurité alimentaire ou de liberté des médias. Des avancées sont attendues par l'UE concernant le droit électoral, la lutte contre les discriminations, la fiscalité et l'amélioration de l'état des finances publiques.

Vers une adhésion en 2028 ?

Dans le cadre d’un nouveau plan de soutien aux pays candidats des Balkans occidentaux (validé par les États membres en mai 2024), le Monténégro est invité à préparer un programme de réformes économiques et institutionnelles. La Commission européenne approuve ce plan national en octobre 2024, libérant 383 millions d’euros pour le pays, sous forme de prêts et de subventions conditionnés à la mise en œuvre de ces réformes.

La même année, le gouvernement monténégrin fait savoir que le pays vise une adhésion effective d'ici à 2028. Un objectif "atteignable", estime la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, en visite officielle dans les Balkans en octobre 2024. Cet objectif est salué par les députés européens lors d'une session plénière du Parlement, en juin 2025. Les députés rappellent toutefois la nécessité d'une stabilité politique au Monténégro et d'une lutte contre les ingérences étrangères.

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