24.01.2025 à 13:28
Auguste Beaud-Blanckaert
Au pouvoir pour la quatrième fois depuis 2023, le Premier ministre slovaque Robert Fico “a affirmé jeudi 23 janvier que les forces de l’opposition préparaient un coup d’Etat de type ‘Maïdan’ ” [BBC]. Une référence au soulèvement populaire qui a renversé le président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch en 2014. Pour justifier ses déclarations, le dirigeant populiste […]
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Au pouvoir pour la quatrième fois depuis 2023, le Premier ministre slovaque Robert Fico “a affirmé jeudi 23 janvier que les forces de l’opposition préparaient un coup d’Etat de type ‘Maïdan’ ” [BBC]. Une référence au soulèvement populaire qui a renversé le président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch en 2014.
Pour justifier ses déclarations, le dirigeant populiste a cité ce qu’il affirme être un rapport classifié des services de renseignements slovaques. Y figureraient selon lui “des informations sérieuses concernant une opération d’influence organisée à long terme dans le but de déstabiliser la Slovaquie”, précise Politico.
Le Premier ministre a également déclaré que les manifestations en cours dans le pays depuis plusieurs semaines étaient “financé[es] depuis l’étranger et lié[es] à l’opposition slovaque. (…) Il s’agit d’une tentative d’organiser un coup d’Etat”, selon lui.
Selon Euronews, M. Fico a “déclaré que son gouvernement ne prendrait aucune mesure pour réprimer les manifestants”. Pourtant, l’agence Reuters note que “l’administration du Premier ministre slovaque Robert Fico prévoit des mesures pour empêcher que les manifestations publiques de longue durée ne dégénèrent en tentatives de renversement du gouvernement”.
Selon les informations du journal slovaque SME, le rapport cité par M. Fico n’est basé que “sur un seul e-mail du secteur associatif, qui parle de propositions de protestations publiques de non-violence”. “Les preuves d’un coup d’Etat secret semblent bien minces”, abonde la BBC.
“Les courriels proposent une série croissante de manifestations publiques non violentes et de blocages de bâtiments publics, avec trois objectifs déclarés : forcer le gouvernement à agir conformément à la loi et aux principes démocratiques, rejeter toute forme de collaboration avec la Russie et soutenir l’Ukraine, maintenir l’orientation pro-européenne et pro-atlantique de la Slovaquie”, poursuit le média britannique. L’ONG Not In Our Town, à l’origine de cette stratégie, considère qu’elle a été largement diffusée et n’a donc rien de secret.
Des manifestations pro-européennes sont prévues “dans une vingtaine de villes slovaques” aujourd’hui [Politico]. Environ 15 000 personnes ont participé à la dernière le 10 janvier à Bratislava, reprochant au Premier ministre “de s’être rendu à Moscou en décembre pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine” [Reuters].
Depuis la prise de pouvoir de M. Fico en 2023, “les protestations se sont multipliées en raison des inquiétudes suscitées par son gouvernement nationaliste de gauche”, poursuit l’agence de presse. Un gouvernement qui “affaiblit les valeurs démocratiques et détourne la politique étrangère des alliés de l’UE et de l’Otan pour la rapprocher de celle de la Russie”. “Appartenons-nous à l’Occident ?”, s’était même interrogée la presse slovaque début janvier [Courrier international].
Le Premier ministre slovaque a dénoncé, le 1er janvier, la fin du transit de gaz russe via l’Ukraine vers le reste de l’Europe, bien que prévue de longue date. Robert Fico a menacé de prendre des sanctions à l’encontre de Kiev “si l’Ukraine maintenait sa position” [La Dépêche]. Plus grave, il envisage de “réduire l’aide financière accordée à plus de 130 000 réfugiés ukrainiens vivant en Slovaquie”, détaille Euronews. Plus récemment, le 17 janvier, le Premier ministre a soutenu la déclaration du député de son parti Tibor Gašpar : “la porte doit rester ouverte à une situation où nous pourrions éventuellement envisager une solution aussi radicale que la sortie de l’UE.” [Politico]. Mardi 21 janvier enfin, Robert Fico “a survécu à une tentative de l’opposition de soumettre un vote de défiance au parlement slovaque, après que ses adversaires ont quitté le débat pour protester contre les tentatives de rendre la session en partie privée” [Euronews].
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24.01.2025 à 13:05
Rédaction Toute l'Europe
Pays Congés payés Jours fériés Total des jours non travaillés Allemagne 24 9 33 Autriche 25 13 38 Belgique 20 10 30 Bulgarie 20 14 34 Chypre 20 15 35 Croatie 20 14 34 Danemark 25 9 34 Espagne 30 14 44 Estonie 28 11 39 Finlande 24 13 37 France 25 11 36 Grèce […]
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Source : EURES (services européens de l’emploi).
En fonction des régions ou de la durée des contrats de travail, des différences peuvent être observées. Le présent tableau ne rend compte que du nombre de jours minimal de congés auquel un salarié a droit.
Le record du nombre de jours fériés accordés aux salariés est détenu par la Chypre avec un total de 15.
Viennent ensuite la Croatie, l’Espagne, Slovaquie, la Bulgarie, la Roumanie et Malte avec 14 jours.
La France, qui a la réputation d’accorder de nombreux fériés à ses salariés, se situe en réalité légèrement en-dessous de la moyenne de l’UE, avec 11 jours. Tout comme l’Estonie, la Suède, la Hongrie, l’Italie, la Grèce et le Luxembourg où le Parlement ayant voté mercredi 27 mars 2019 l’adoption d’un jour férié supplémentaire, qui a lieu le 9 mai pour marquer la fête de l’Europe.
Les pays les moins bien lotis sont les Pays-Bas, l’Allemagne et le Danemark avec 9 jours fériés.
Enfin, dans certains pays, comme en Belgique ou au Luxembourg, les jours fériés qui tombent un weekend sont récupérés à une autre date, en accord avec l’employeur.
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24.01.2025 à 12:51
Rédaction Toute l'Europe
Le chômage concerne environ 3 millions de jeunes européens, qui sont plus touchés que les autres tranches d’âges. Tandis que le taux de chômage des moins de 25 ans atteignait 15,3 % en novembre 2024, celui de l’ensemble de la population active était de 5,9 %. Selon les dernières statistiques d’Eurostat, l’Espagne reste l’Etat membre […]
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Le chômage concerne environ 3 millions de jeunes européens, qui sont plus touchés que les autres tranches d’âges. Tandis que le taux de chômage des moins de 25 ans atteignait 15,3 % en novembre 2024, celui de l’ensemble de la population active était de 5,9 %.
Selon les dernières statistiques d’Eurostat, l’Espagne reste l’Etat membre le plus touché par le chômage des moins de 25 ans, avec un taux de 26,6 %, malgré une légère baisse. Ailleurs en Europe, la Roumanie (25,3 %) et la Suède (24,6 %) sont les plus fortement touchés.
A l’inverse, l’Allemagne (6,4 %), les Pays-Bas (8,7 %) et la République tchèque (10,5 %) sont les pays européens avec les taux de chômage des jeunes les plus bas à la même période.
De son côté, la France (20,5 %) se situe au-dessus de la moyenne européenne.
Entre novembre 2023 et novembre 2024, le taux de chômage a très légèrement augmenté, malgré des différences marquées entre les Etats membres. Il a par exemple fortement baissé dans certains pays d’Europe du Sud, comme la Grèce (-7,5 points) et l’Italie (-2,8 points) et relativement en Espagne (-2,2 points). Certains pays ont au contraire vu le taux de chômage des jeunes augmenter. C’est notamment le cas de certains Etats d’Europe centrale et du Nord, comme le Danemark (+4,4 points) ou encore la République tchèque (+3,1 points).
Quant à la France, le taux de chômage des moins de 25 ans a augmenté de 3,1 points, la plaçant parmi les pays avec la plus importante hausse en un an.
Pays | Taux de chômage des moins de 25 ans (septembre 2024) |
---|---|
Allemagne | 6,4 % |
Autriche | 10,7 % |
Belgique* | 18,5 %* |
Bulgarie | 12,1 % |
Chypre* | 12,3 %* |
Croatie* | 16 %* |
Danemark | 17,2 % |
Espagne | 26,6 % |
Estonie | 16,6 % |
Finlande | 19,0 % |
France | 20,5 % |
Grèce | 23,1 % |
Hongrie | 16,2 % |
Irlande | 10,9 % |
Italie | 19,2 % |
Lettonie | 14,0 % |
Lituanie | 18,6 % |
Luxembourg | 23 % |
Malte | 10,7 % |
Pays-Bas | 8,7 % |
Pologne | 10,8 % |
Portugal | 21,5 % |
République Tchèque | 10,5 % |
Roumanie* | 25,3 %* |
Slovaquie | 17,9 % |
Slovénie* | 14,6 %* |
Suède | 24,1 % |
Union Européenne | 15,3 % |
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