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01.11.2025 à 17:22

Halloween à Montpellier : fascistes et néonazis contre la culture

Et la police laisse faire

Alors que quelques médias d’extrême droite se mobilisent pour empêcher une soirée culturelle, et que les menaces de mort pleuvent, la police laisse fascistes et néonazis intimider l’organisation ainsi qu’inquiéter les personnes venues simplement profiter de la soirée.

Une soirée animée - © Reflets

Malgré une panique morale déclenchée par des catholiques intégristes, le festival Ex Tenebris Lux se déroule jusqu’au 5 novembre à Montpellier, et la soirée d’Halloween à la Maison des Chœurs, malgré les difficultés, a bien eu lieu le 31 octobre.

Une opération obscurantiste impulsée par le média d’extrême droite Frontières contre le prétendu « satanisme », est venue renforcer une pétition dénonçant une soi-disant « messe noire », ainsi qu’une vidéo des Servants du Christ dans laquelle un des membres du groupuscule accuse la mairie de financer un événement sataniste. La vidéo a dépassé le demi-million de vues, résultat : des menaces de mort adressées aux organisateurs de la soirée.

Capture d’écran du compte X du media fasciste Frontières.
Capture d’écran du compte X du media fasciste Frontières.

Malgré toutes les menaces, aucun périmètre de sécurité n’a été mis en place. La police a même laissé les fascistes les plus radicaux perturber la soirée jusqu’à 23 heures. Les militants catholiques intégristes avaient en effet réussi à mobiliser les nervis néonazis du Bloc Montpelliérain, les néofascistes de Jeunes d’Oc, mais aussi des militants de la Ligue du Midi.

Interrogées par Reflets, plusieurs personnes ont exprimé leur peur et leur inquiétude pour leur sécurité : « Je suis très inquiète, mais j’ai payé pour la soirée, donc j’essaye de profiter. », « Mais c’est pas possible, ils sont là, ça fait peur… ». D’autres, plus décontractées, se moquaient des ferventes prières des cathos.

Dans l’équipe de sécurité de...

28.10.2025 à 17:18

Le néofascisme en marche aux États-Unis va s'étendre

Les milliardaires en sont la cheville ouvrière

Quelques exemples suffisent pour démontrer que le néofascisme est déjà installé outre-Atlantique. À la manoeuvre, Trump, bien entendu, mais aussi le courant MAGA et une tranche conséquente de la population. Et encore les milliardaires, qui voient dans cette nouvelle forme de gouvernance un moyen de gagner encore plus d'argent et de conserver leurs privilèges. Paradoxalement, les citoyens semblent plébisciter ce grand n'importe quoi.

Parfois, les clowns sont dangereux - © Reflets - CC

Il est toujours intéressant d'écouter ce que raconte Steve Bannon. Particulièrement décomplexé, ce stratège de l'extrême droite américaine (et européenne) dit souvent tout haut ce que les néofascites pensent tout bas. Cela n'a pas loupé, dans une interview accordée à The Economist il y a quelques jours, il a tranquillement expliqué que Donald Trump allait faire au moins un troisième mandat (ce qui est légalement impossible) : « les gens doivent simplement s'y faire ».

Voilà donc affirmée publiquement la volonté de Trump et de ses alliés de s'assoir définitivement sur la constitution américaine et de tirer un trait sur l'État de droit. Il s'est saisi des institutions, à commencé à décider seul. Les contre-pouvoirs (justice, presse, Congrès) ont été défaillants dans leur opposition à l'établissement d'un pouvoir néofasciste. Aujourd'hui, il envisage de ne pas rendre le pouvoir.

Les journalistes de The Economist ont évidemment évoqué le 22ème amendement qui fixe à deux la limite des mandats que peut exercer le président des États-Unis, consécutifs ou non. C'est une question qui pourrait déstabiliser une personne qui joue avec les mêmes règles démocratiques qu'un journaliste. Mais pas Steve Bannon : « Il existe de nombreuses alternatives différentes. Au moment opportun, nous dévoilerons notre plan, mais sachez qu'il existe bel et bien ». Selon lui, Trump est « un instrument de la volonté divine ...

23.10.2025 à 15:48

Le très toxique Syndicat de la Famille

L'ex Manif pour tous propage la haine dans l'espace public

Dix ans après les grandes manifestations contre le mariage pour tous, en 2023, le mouvement La Manif pour tous s’est mué en une nouvelle structure : le Syndicat de la Famille. Cette année, à la rentrée, ce collectif qui diffuse des contenus homophobes et transphobes a pu coller des affiches, parfois sauvages, dans plusieurs villes de France sans être inquiété.

Le nom à changé, la haine est toujours là - © Reflets

C’est à l’occasion du dixième anniversaire de La Manif pour Tous que ce mouvement réactionnaire et catholique intégriste a officialisé sa transformation. La présidente, Ludovine de La Rochère, déclarait alors : « La famille n’est ni de droite ni de gauche. Son syndicat ne l’est pas non plus. » La haine semble pourtant toujours trouver des slogans «soraliens» pour se frayer un chemin dans le débat public.

Ludovine de La Rochère est issue d’une famille catholique traditionaliste, proche du parti d'extrême droite Les Patriotes. Pour brouiller encore davantage les pistes, elle a appelé sa nouvelle structure un « syndicat », traditionnellement associé aux organisations de gauche. Ce syndicat est officiellement né le 24 mars 2023, exactement dix ans après la mobilisation parisienne contre la loi Taubira. Malgré son nom, Le Syndicat de la Famille n’a rien d’une organisation syndicale au sens classique du terme : il ne représente ni salariés ni professions. Il s’agit d’un mouvement d’influence politique, hostile au mariage pour tous, à la GPA et aux droits des personnes LGBT.

Une campagne d’affichage dite « anti-wokiste »

Le Syndicat de la Famille revendique une présence « partout en France » à travers ses antennes régionales, généralement composées de petits groupes de militants qui mènent des actions dans l’espace public et collent des affiches.

Affiches du SDF lors de la journée internationale des droits des femmes en 2024. Dans un contexte de haine et propagande anti-LGBT. 
Affiches du SDF lors de la journée internationale des droits des femmes en 2024. Dans un contexte de haine et propagande anti-LGBT....
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