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Emballés comme des bijoux, les raisins de table sans pépins Shine Muscat figurent parmi les nombreuses nouvelles variétés de fruits que le Japon a patiemment développées. Et leur prix est aussi juteux que leurs grains, en atteignant parfois l'équivalent de 100 euros le kilo dans des grands magasins de Tokyo.
"Ce qui est génial avec le Shine Muscat, c'est que chaque grain de raisin devient gros, il pousse facilement et il est sucré mais pas trop", explique M. Nakamura à l'AFP dans son exploitation agricole à Ueda, près de Nagano, au coeur des Alpes japonaises (centre du pays).
Ce viticulteur de 35 ans rêve d'exporter ses raisins dans des endroits où les fruits japonais sont prisés, comme à Hong Kong ou en Thaïlande.
Mais là-bas ainsi que sur internet, on trouve des reproductions de Shine Muscat venues de Chine et de Corée du Sud, vendues nettement moins cher.
Selon le Japon, la Chine et la Corée du Sud ont prélevé des plants de vigne Shine Muscat et les ont greffés avec succès dans leurs pays pour produire des raisins d'apparence et de goût quasi similaires.
Les clients "font attention au prix", déclare Sau, un vendeur de fruits dans un marché animé de Hong Kong, où d'authentiques Shine Muscat japonais sont vendus deux ou trois fois plus chers que leurs copies chinoises.
"Mais vous pouvez sentir la différence" de qualité entre un Shine Muscat japonais et ses imitations, assure à l'AFP ce vendeur qui préfère ne donner que son prénom.
Négligence et naïveté
Les premières reproductions chinoises de Shine Muscat ont été découvertes en 2016, une décennie après l'enregistrement de cette nouvelle variété de raisin dans l'archipel nippon.
Mais le Japon n'a aucun moyen légal d'obliger la Chine ou la Corée du Sud d'arrêter de cultiver du Shine Muscat ou de lui verser des redevances: car, aussi invraisemblable que cela paraisse, Tokyo n'a pas enregistré cette variété à l'étranger dans les délais impartis suivant les règles internationales, explique à l'AFP le ministère nippon de l'Agriculture.
Les producteurs japonais ont péché par naïveté, ne s'étant pas imaginés qu'il viendrait à d'autres pays l'idée de reproduire le Shine Muscat.
"Il était difficile" de faire prendre conscience aux agriculteurs de la nécessité de considérer les fruits en "propriété intellectuelle", ajoute le ministère.
Le Japon ne peut pas exporter ses raisins en Chine continentale, du fait de règles de quarantaine chinoises très strictes.
Mais si jamais Pékin reconnaissait les droits du Japon sur le Shine Muscat, "cela pourrait rapporter une redevance supérieure à dix milliards de yens (62,7 millions d'euros au cours actuel) par an", souligne auprès de l'AFP Yasunori Ebihara, directeur de la protection des marques déposées pour les végétaux au sein du ministère de l'Agriculture.
Le ministère déplore aussi que de nouvelles variétés de fraises, cerises ou encore d'agrumes créées au Japon soient reproduites à l'étranger. Mais là aussi, Tokyo a négligé de verrouiller suffisamment la propriété intellectuelle.
Les Japonais vénèrent leurs fruits, au point de dépenser parfois des sommes folles pour acquérir leurs plus beaux spécimens. En 2019 par exemple, une paire de melons Yubari de l'île de Hokkaido (nord) s'était vendue au prix record de 5 millions de yens (plus de 40.000 euros à l'époque).
"Aussi, les agriculteurs japonais s'efforcent de produire des fruits de meilleure qualité, toujours plus sucrés et délicieux", selon M. Ebihara.
Depuis 2020 le Japon interdit d'emporter à l'étranger des graines et jeunes plants de variétés protégées sur son territoire, sous peine de sanctions sévères pouvant aller jusqu'à dix ans de prison.
Dans son exploitation agricole près de Nagano, Yuki Nakamura se réjouit que les raisins Shine Muscat soient à présent connus dans toute l'Asie.
Mais il "n'aime pas voir que quelque chose que le Japon a mis tant de temps à produire" soit cultivé et vendu à l'étranger sans respect de tout ce labeur.
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Au terme du rendez-vous, en milieu de nuit, le compteur a affiché 80.671.222 euros, ont précisé les organisateurs dans le communiqué de clôture.
Une somme qui "témoigne de la confiance et de l'exceptionnelle mobilisation des donateurs, des bénévoles pour cette édition riche en victoires contre la maladie et en promesses pour tous ceux qui attendent le diagnostic, le traitement qui changera leur vie", a salué l'association.
"Aujourd'hui, nous pouvons parler de vies sauvées, de destins changés, d'espoirs devenus réalités, et c'est grâce à vous!", a souligné Laurence Tiennot-Herment, présidente de l'AFM-Téléthon citée dans le communiqué.
En 2022, le Téléthon avait recueilli 90,8 millions d'euros, meilleur résultat depuis 2016, après deux années perturbées par la pandémie de Covid.
Comme chaque année, des animations ont été organisées dans plusieurs villes de France, l'événement a mobilisé France Télévisions pour 30 heures de direct, et l'édition 2023 avait pour parrain le chanteur Vianney.
Outre les collectes de terrain, les promesses de don par téléphone (3637), par internet (telethon.fr), un marathon de "gaming" et une tombola figuraient au menu.
L'AFM (Association française contre les myopathies) a consacré en 2022 quelque 58 millions d'euros à la recherche et au développement de nouvelles thérapies.
Le produit du Téléthon cible particulièrement les maladies rares, dont 95% restent sans traitement, voire sans diagnostic.
Au-delà des enjeux de recherche, le Téléthon reste un événement singulier: il a mobilisé cette année plus de 200.000 bénévoles et s'est décliné dans plus de 10.000 communes.
L'édition 2023 a effectué plusieurs clins d'œil aux Jeux olympiques de l'été prochain, qui se dérouleront à Paris. Avec par exemple la "Danse officielle" des JO-2024 dévoilée pour la première fois à la télévision lors du Téléthon.
Infranchissables en défense en seconde période, les Bayonnais ont égalisé grâce à un essai inscrit par leur ailier Rémy Baget à la 76e minute et repartent d'Irlande avec deux points précieux dans la course à la qualification.
Sans plusieurs de ses cadres dont son buteur Camille Lopez, le douzième du Top 14 a fait jeu égal avec le vainqueur du dernier United Rugby Championship du demi de mêlée international Conor Murray.
Les Basques, troisièmes de leur poule, tenteront de glaner un premier succès en Champions Cup la semaine prochaine face à Glasgow.
À Toulon, le retour sur la scène continentale après deux saisons d'absence ne s'est pas aussi bien passé.
Pour la première de Melvyn Jaminet, le RCT a cédé dans les dernières instants face à Exeter (19-18) sur un essai du flanker Jacques Vermeulen, transformé après la sirène par le centre Henry Slade. Avec ce revers à domicile, les Toulonnais (5e, 1 pts) compliquent d'entrée leur chemin vers une qualification en huitième de finale avant un déplacement à Northampton, puis la réception du Munster.
Surpris en début de rencontre par une interception de l'ouvreur anglais Skinner, les Toulonnais ont ensuite pensé avoir fait la différence grâce à deux essais inscrits en première période.
Mais après la sortie du demi de mêlée Baptiste Serin à la 55e minute, touché à l'épaule seulement deux minutes après son entrée en jeu, la rencontre a basculé à l'avantage des Anglais, qui ont infligé un 14-0 aux joueurs de Pierre Mignoni en seconde période.
Du côté d'Ernest-Wallon, l'aventure européenne a bien mieux débuté pour le Stade toulousain qui a retrouvé son rugby pour s'imposer avec le bonus offensif face à Cardiff (52-7), avec notamment un doublé de l'arrière écossais Blair Kinghorn pour sa première en rouge et noir.
Emmené par une charnière Dupont-Ramos inspirée, le Stade toulousain (5 pts) a pris la tête de sa poule à égalité avec Bath avant la rencontre entre le Racing 92 et les Harlequins dimanche.
Performants en attaque malgré la pluie avec sept essais inscrits, les Toulousains se sont aussi montrés efficaces en défense sur les rares percées galloises dans leurs 22 mètres.
Mal en point en Top 14, Lyon a débuté son parcours en Champions Cup par une défaite sur le fil à Bristol (36-34), mais repart tout de même d'Angleterre avec deux points de bonus.
Avec plusieurs cadres laissés au repos à commencer par le deuxième ligne Romain Taofifenua ou le demi de mêlée Baptiste Couilloud, les Lyonnais ont cru au coup parfait en prenant l'avantage à la 77e minute après un essai du centre Alfred Parisien. Mais l'ouvreur Callum Sheedy est venu doucher leurs espoirs en inscrivant un drop après la sirène.
En ouverture de cette première journée vendredi, Bordeaux-Bègles avait parfaitement maîtrisé son entrée dans la compétition en laminant les Irlandais du Connacht (41-5) pour ramener un succès bonifié en Gironde.
Ce nouveau revers marque un coup d'arrêt, peut-être définitif, dans la carrière chez les professionnels du boxeur français, qui ne parvient pas à élever son niveau dans la difficulté.
Dépassé dans tous les secteurs, Yoka s'est incliné aux points (2 juges à 1, 96-94, 94-96, 96-94) et compte désormais 11 victoires pour trois défaites chez les professionnels.
De quoi songer à une retraite, après de telles déconvenues ? "Ce n'est pas la question à se poser maintenant", a-t-il éludé.
Tony Yoka espérait se relancer après deux premiers revers consécutifs, qui étaient venus mettre un frein à ses rêves de "conquête" de la boxe mondiale.
En mars, il avait chuté aux points face au Français Carlos Takam, dépassé par la puissance du vétéran de 42 ans.
Et en mai 2022, il avait connu son premier revers chez les professionnels, battu dans les grandes largeurs par le Congolais Martin Bakole, lui aussi vainqueur aux points.
Cette fois-ci, l'adversaire choisi semblait à sa portée.
Venu sans complexe avec une belle colonie de supporters, le Belge s'est montré offensif, profitant de la moindre ouverture pour faire mal.
Beaucoup plus petit que Yoka (2,01 m contre 1,81 m), Mehry s'est engouffré dans chaque interstice laissé par la garde perméable du champion olympique de Rio.
Sans solutions
Le Parisien a subi plusieurs enchaînements dévastateurs, notamment dans la troisième et la quatrième reprise, bien portés par le Bruxellois aux énormes bras.
"J'ai senti qu'il doutait, qu'il était un peu mal, et au fur et a msesure j'ai pris confiance sur mes coups et ma capacité à avancer", a expliqué Merhy après le match.
Il n'a pas su exploiter son avantage de taille contre un adversaire qui disputait seulement son troisième combat chez les lourds après une belle carrière dans la catégorie inférieure.
Depuis la défaite contre Takam, le boxeur de 31 ans avait pourtant tout changé: il a quitté les États-Unis pour se rapprocher des siens et s'entraîne désormais au Royaume-Uni, dans le nord de Londres.
Il évolue désormais sous les ordres de Don Charles, l'entraîneur notamment de Daniel Dubois, qui a récemment mis en difficulté le champion du monde Oleksandr Usyk.
"Il y a tellement eu de changement, on visait la victoire, même si ce n'était pas une grande victoire, pour repartir de l'avant", a-t-il déclaré après la rencontre au micro de Canal +.
Mais comme contre Takam, il a paru timoré, incapable de changer de rythme pour prendre le dessus sur son adversaire qui a eu le contrôle du ring durant la majeure partie des dix rounds.
Sous les yeux du champion olympique 2000 des mi-mouches Brahim Asloum et des internationaux français de rugby Cameron Woki et Gaël Fickou, a connu un début de match difficile, dépassé par la vivacité de son rival.
Il a ensuite rééquilibré les débats mais n'est jamais parvenu à accélérer.
Dans les autres combats de la soirée, les deux jeunes frères de Tony Yoka, Axel et Victor, se sont eux imposés pour lancer la soirée, avant que le Français Voldy Toutin, chez les lourds-légers, ne remporte son combat par K.O. dès la première reprise contre le Croate Vladimir Belujsky.
Chez les mi-lourds, Dylan Colin a conservé son titre de champion de France au terme d'un match équilibré contre Gaétan Ntambwe.
Au classement, l'Inter (38 pts) devance la Juve (36 pts) et l'AC Milan (29 pts).
Les Intéristes ont fait la différence en sept minutes, avant la mi-temps. Le Turc Hakan Calhanoglu a d'abord marqué sur un penalty pour une faute sur l'attaquant argentin Lautaro Martinez, accordé après visionnage de l'assistance vidéo (37e).
Puis les Milanais ont doublé la marque sur un tir croisé côté gauche dans la surface de réparation de Federico Dimarco (42e).
Ils se sont mis à l'abri avec un troisième but de Marcus Thuram (44e) à la réception d'un centre au second poteau.
Martinez a donné plus d'ampleur au score en fin de match (84).
En début de soirée, l'AC Milan s'était incliné 3 à 2 sur le terrain de l'Atalanta, à Bergame.
Avec un Mike Maignan pourtant au sommet dans son but, les Rossoneri accusent désormais neuf points de retard sur l'Inter et sept sur la Juventus.
À Bergame le Nigérian de l'Atalanta Ademola Lookman a réussi un doublé (38e, 55e). Les Milanais ont égalisé deux fois par Olivier Giroud dans le temps additionnel de la première période (45+3), puis par le Serbe Luka Jovic.
Le Colombien Luis Muriel de l'Atalanta a offert la victoire aux siens dans le temps additionnel d'un magnifique talonnade
Vendredi, la Juventus s'était imposé contre Naples 1 à 0.