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08.05.2024 à 19:41

La Macédoine du Nord a voté pour un double scrutin crucial pour son avenir européen

FRANCE24

Les bureaux de vote ont fermé à 19H00 (17H00 GMT). Un retour au pouvoir de l'opposition de droite, qui a le vent en poupe pour ce double scrutin, raviverait notamment les tensions avec la Grèce et la Bulgarie voisines, ce dernier pays posant ses conditions pour faire avancer les négociations d'adhésion de la Macédoine du Nord à l'UE. Le parti nationaliste de droite VMRO-DPMNE, dont la candidate Gordana Siljanovska-Davkova est arrivée largement en tête au premier tour de l'élection présidentielle le 24 avril, est sur une trajectoire favorable pour le deuxième tour ainsi que pour les élections législatives qui se tiennent simultanément mercredi. Le chef du parti Hristijan Mickoski a refusé de reconnaître le nouveau nom du pays qui s'appelle Macédoine du Nord, conformément à un accord signé en 2018 avec la Grèce pour mettre fin à une querelle de longue date entre Skopje et Athènes. Il a également promis de faire preuve de fermeté dans un bras de fer qui oppose Skopje à la Bulgarie qui a bloqué au cours des deux dernières années les négociations en vue d'une adhésion de la Macédoine du Nord à l'Union européenne. Depuis qu'il a pris la direction du VMRO-DPMNE en 2017, M. Mickoski a reconstruit un parti ébranlé après la fuite de son ancien chef et ex-Premier ministre Nikola Gruevski, accusé de corruption et qui a trouvé asile dans la Hongrie dirigée par Viktor Orban. M. Mickoski a également promis de donner la priorité à l'économie et de créer des dizaines de milliers d'emplois, un message auquel sont sensibles de nombreux électeurs de ce pays pauvre touché par une inflation galopante. Au cours des deux dernières décennies, la Macédoine du Nord a perdu environ 10% de sa population en raison d'une émigration massive, les jeunes n'y ayant que peu de perspectives d'avenir. Tensions ethniques Au cours de la campagne, M. Mickoski a recouru à une rhétorique de plus en plus incendiaire à l'égard du DUI, principal parti albanais du pays, suscitant la crainte que ses propos ne compromettent les fragiles relations interethniques dans le pays. Les Albanais représentant plus d'un quart de la population de 1,8 million d'habitants. Le chef du DUI Ali Ahmeti a dirigé une courte rébellion armée en 2001 pour obtenir plus de droits pour les Albanais. Depuis la déclaration de l’indépendance en 1991, les gouvernements successifs de l'ancienne république yougoslave ont respecté une règle non écrite selon laquelle un parti albanais doit être inclus dans une coalition gouvernementale. Le DUI, ainsi qu'une coalition de partis des minorités, semble en mesure de capter le plus grand nombre de votes albanais, même si M. Mickoski a traité ses dirigeants de "voleurs". Débloquer les négociations avec l'UE Les sociaux-démocrates de centre-gauche au pouvoir (SDSM) ont prévenu que l'issue des élections serait décisive pour l'avenir européen de la Macédoine du Nord, mais ils ont eu du mal à reprendre l'initiative depuis leur défaite au premier tour. "Les citoyens auront le dernier mot sur la direction que va prendre l'Etat", a déclaré l'ancien Premier ministre et chef du SDSM Dimitar Kovacevski après avoir voté. Le SDSM fonde son avenir politique sur la promesse que ses dirigeants sont capables de débloquer les négociations en vue d'une adhésion à l'UE et de régler le contentieux avec la Bulgarie, qui réclame que la Macédoine du Nord reconnaisse sa toute petite minorité bulgare dans sa Constitution. Les sociaux-démocrates ont tenté d'introduire des amendements à la loi fondamentale, mais n'ont pas réussi à recueillir le nombre de voix nécessaires. "Sans l'Union européenne, nous ne pouvons pas survivre. Nous sommes un petit pays", a dit à l'AFP Trajce Nacevski, un retraité de 90 ans. "J'espère que le gouvernement travaillera sérieusement à l'amélioration du niveau de vie", a déclaré Ivana Trajcev, 42 ans, qui travaille dans les finances. Les prochains dirigeants du pays doivent "créer les conditions pour que les jeunes aient des chances égales et meilleures pour progresser", estime-t-elle.

08.05.2024 à 19:35

Affrontements entre policiers et manifestants à l'université d'Amsterdam

FRANCE24

Des images diffusées par la chaîne locale AT5 ont montré des dizaines de policiers anti-émeutes arrêtant des manifestants alors que de telles mobilisations se multiplient un peu partout en Europe, suivant l'exemple des Etats-Unis. "La police commence à dégager les barricades qui ont été dressées sur le terrain", a déclaré la police d'Amsterdam sur X. "L'opération a été autorisée par la maire", ont ajouté les forces de l'ordre, précisant que l'UvA a porté plainte pour trouble à l'ordre public et destruction de biens. La police a également déclaré que les manifestants ne sont pas uniquement des étudiants, et que des personnes "non-affiliées à l'université (...) cherchaient délibérément à entrer en conflit avec la police". Des organisateurs et la direction de l'UvA étaient en pourparlers mercredi. Ces discussions n'ont abouti à rien, ont déclaré les manifestants au média public NOS. Des images diffusées sur AT5 ont montré la police arrêtant certains manifestants, et poussant à l'aide d'une pelleteuse des barricades faites de pierres et palettes, entre autres, dans un canal. Plusieurs centaines de manifestants sur le site Binnengasthuis de l'UvA ont observé la police encercler et évacuer un petit groupe de l'autre côté d'un canal en scandant notamment "Shame on you" "Free Free Palestine" "Boycott Israel" ou encore "Stop genocide" au rythme de tambours. Un manifestant a échappé aux forces de l'ordre en sautant dans un canal après avoir sauté sur une pelleteuse. Les manifestants ont occupé une autre partie du terrain lundi midi, d'où ils ont été évacués avec violence aux premières heures mardi. Quelque 140 personnes ont été arrêtées. Des manifestants sont revenus sur le site de l'université mardi. Le conseil municipal d'Amsterdam doit tenir vendredi un débat d'urgence sur les manifestations en cours. Des centaines de manifestants se sont également rassemblés sur le campus de l'université d'Utrecht mercredi, selon les médias locaux.

08.05.2024 à 19:09

Nucléaire: EDF a commencé le chargement du combustible dans l'EPR de Flamanville

FRANCE24

Après le feu vert donné mardi par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), "les équipes d'EDF ont débuté le chargement des assemblages du combustible dans la cuve du réacteur le 8 mai 2024 à 14H", coup d'envoi des opérations de démarrage et d'essais avant un raccordement effectif au réseau électrique prévu à l'été. Le chargement des 241 assemblages d'uranium "durera plusieurs jours", ajoute le groupe. "EDF poursuivra les opérations de démarrage, contrôle et essais, sur plusieurs mois, en lien étroit avec et sous le contrôle de l'ASN", conclut le communiqué. Mardi l'ASN, gendarme du nucléaire français, avait donné son feu vert à la mise en service de ce réacteur, au terme d'un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux. Au total, l'ASN avait mené près de 600 inspections sur toute la durée du chantier. Le réacteur de 1.600 MW sera le plus puissant du parc nucléaire français, qui en comptera désormais 57. Le président Emmanuel Macron devrait marquer l'événement avec un déplacement envisagé mi-mai à Flamanville, non confirmé à ce stade, selon une source proche du dossier. Le raccordement au réseau électrique (le "couplage") n'interviendra que dans plusieurs mois, une fois que le réacteur aura atteint 25% de sa puissance. Ce n'est qu'en "fin d'année" que le réacteur devrait livrer ses électrons à 100% de sa puissance, selon EDF. D'ici là, EDF devra encore solliciter trois avis de l'ASN: "avant de démarrer la réaction nucléaire" (une étape qui peut prendre plusieurs semaines), au palier de puissance de 25%, puis au palier de 80%, a précisé mardi à l'AFP Julien Collet, directeur général adjoint de l'autorité de sûreté. Pour le réseau Sortir du Nucléaire, "cette mise en service hâtive peut s'expliquer par la volonté du gouvernement de démontrer que son EPR français peut fonctionner et que EDF est venu à bout de ce chantier catastrophique". Lancée en 1992 comme le fleuron de la technologie nucléaire, sur une collaboration initiale franco-allemande, le réacteur pressurisé européen (EPR) a été conçu pour relancer l'atome en Europe, après la catastrophe de Tchernobyl de 1986, en promettant une sûreté et une puissance accrues. Mais à l'instar du premier chantier d'EPR, lancé à Olkiluoto (Finlande) en 2005, celui de Flamanville démarré en 2007 aura connu une succession de déboires: fissures dans le béton de la dalle, anomalies dans l'acier de la cuve, défauts de soudures... Des EPR ont déjà été inaugurés, deux en Chine puis celui d'Olkiluoto, mais les prochains réacteurs qu'EDF compte édifier en France et en Europe seront des EPR2, une version simplifiée, selon l'électricien.
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