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03.12.2024 à 15:45

"Lamentable": à Strasbourg, des Français affligés par la situation politique

FRANCE24

Au pied du sapin de 31 mètres de haut qui domine la place Kléber, Michèle Pierron, 74 ans, prend des photos avec son petit-fils Matteo Bredow, 22 ans. La situation politique, "c'est lamentable", se désole la septuagénaire originaire de la région parisienne. "Censurer, c'est une chose, mais derrière il faut proposer quelque chose de durable... Si on enlève le Premier ministre, qui met-on ensuite ?" remarque son petit-fils, étudiant en sciences politiques à Strasbourg. Il suggère de "nommer quelqu'un d'assez technique comme Thierry Breton", l'ancien commissaire européen et ministre de l'Economie sous Jacques Chirac (2005-2007). Le jeune homme regrette en tout cas que la situation "participe à la défiance des Français envers la politique. C'est dommage". "Rien ne bouge" "La situation politique est lamentable. On est la septième puissance mondiale et on a une instabilité politique depuis la dissolution, on n'a pas de budget et rien ne bouge...", regrette Jean-Pierre, 78 ans, un verre de soupe à la main. "On est en train de saccager l'image du pays et pour remonter la pente, ça va être dur", craint le retraité, qui ne souhaite pas donner son nom de famille. "Pour les vieux comme moi, ça ne change pas grand chose mais je suis très inquiet pour les jeunes, pour le futur. On est dans une situation inextricable." "La solution serait qu'on ait des gens raisonnables, de tous bords politiques, qui mettent leur intérêt sous le mouchoir et se mettent d'accord pour mettre en place des mesures concrètes par rapport à la vie des Français", suggère-t-il. "Il faut être raisonnable et mettre les égos de côté", plaide aussi Christine Lerval, 68 ans, qui vend des accessoires douillets: chaussettes, chaussons et bonnets. Elle souhaiterait "qu'on laisse une chance au gouvernement en place", estimant qu'il ne peut pas "faire de miracles". En écho à la coalition de Michel Barnier, qui appelle les députés à ne pas faire chuter le gouvernement pour éviter un "chaos" politique et budgétaire, la vendeuse s'alarme des éventuelles conséquences: "Si le gouvernement est censuré, ça va être une catastrophe". "Un peu triste" Si l'incertitude politique pèse sur le moral des Français, elle ne nuit en tout cas pas aux affaires, se félicitent les commerçants interrogés, qui écoulent bretzels, vin chaud ou encore produits artisanaux. Depuis son ouverture le 27 novembre, le marché ne désemplit pas. "On fait du chiffre d'affaires, c'est une période très faste de l'année", se réjouit Christine Lerval. Beignets, gaufres, chocolats, sucreries... "Les Français se lâchent", constate Emmanuel Parisot, 51 ans, confiseur. "Les gens pensent à autre chose, les problèmes politiques passent après", assure-t-il, ajoutant qu'il y a aussi "beaucoup de touristes et ça ne les touche pas, tout ça". Lui juge la situation française "un peu triste" et pointe du doigt un coupable: Emmanuel Macron. "Tout est de la responsabilité du président. Il a voulu faire une dissolution, et on ne sait pas où ça va nous mener". "Ce qui est triste, c'est que je ne vois pas de responsable politique capable de relever le pays. Il n'y en a pas un qui sorte du lot", selon le commerçant, pour qui "ça risque d'être difficile les prochains mois". Face à la morosité ambiante, le confiseur invite à trouver un peu de réconfort dans les douceurs proposées sur son stand: "c'est fait pour ça!".

03.12.2024 à 15:33

Industrie: "L'Europe ne peut pas être le seul marché ouvert", prévient Séjourné

FRANCE24

"On ne peut pas être le seul marché ouvert. Je le dis aux Américains: s'ils veulent avoir accès au marché européen, il faudra qu'on ait accès au marché américain", a déclaré à l'AFP le responsable français, interrogé sur la menace de droits de douane brandie par le président élu Donald Trump. Ce déplacement dans une usine sidérurgique, moins de 48 heures après sa prise de fonction, marque la priorité donnée à la compétitivité économique par le nouvel exécutif européen. Cette visite est "plus que symbolique, puisque la Commission travaille depuis des semaines sur un plan pour l'industrie de l'acier", a expliqué Stéphane Séjourné, portant gilet réfléchissant et casque de sécurité devant un haut fourneau. "L'acier est une industrie clé pour l'Europe", sans laquelle on ne produit ni voitures, ni éoliennes, a-t-il martelé sur ce site qui emploie 5.000 personnes. La filière sidérurgique européenne est en difficulté, plombée par la concurrence chinoise et embarquée dans une transition écologique coûteuse. Elle souffre également d'une énergie plus chère que chez ses concurrents américains ou asiatiques. "On doit pouvoir produire en Europe", a souligné le commissaire à la Stratégie industrielle. Il faut "protéger" l'acier européen contre "les surcapacités mondiales généralement subventionnées par les Etats", a-t-il dit, tout en plaidant pour des aides afin de "décarboner l'ensemble des aciéries en Europe". "L'acier produit en Europe est un acier de bonne qualité, un acier qui va se décarboner, un acier vert. Il faudra trouver des débouchés à la filière et donc inciter toutes nos entreprises à utiliser de l'acier produit en Europe", a-t-il ajouté, tout en promettant de travailler à faire baisser les prix de l'énergie, "notamment de l'électricité". Soutenir l'industrie n'est "pas contradictoire avec les objectifs pour l'environnement, au contraire", a estimé l'Espagnole Teresa Ribera, commissaire à la Transition écologique et à la Concurrence, également présente à Gand mardi. Elle a averti que les Européens répliqueraient à d'éventuelles mesures commerciales hostiles, y compris de la part des Américains. "On préfère des relations pacifiques et des coopérations à des relations conflictuelles, mais on est prêt à défendre nos valeurs et nos intérêts", a-t-elle affirmé. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a érigé la compétitivité économique en priorité. Elle a promis de mettre sur la table un "pacte pour une industrie propre" durant les 100 premiers jours de son mandat.

03.12.2024 à 15:17

Barnier ne pensait pas que Marine Le Pen "oserait" la censure

FRANCE24

"Jusqu'à hier, le Premier ministre ne croyait pas que le RN censurerait", a expliqué cette source, alors que le parti d'extrême droite s'apprête à voter mercredi soir la motion de censure déposée par la gauche. Lors de la réunion des chefs de groupe du "socle commun" (Renaissance, MoDem, Horizons et LR), au cours de laquelle Michel Barnier a informé ses troupes de son intention d'utiliser le 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale sans vote, ce dernier s'est absenté pour répondre à Marine Le Pen. "Quand il est revenu, il était différent. Il nous a dit à un moment cette phrase – je pense que ce n'était pas une phrase calculée, je pense vraiment qu'elle était spontanée -, +je ne croyais pas qu'elle oserait+", a raconté ce chef de groupe. Et paraphrasant Michel Barnier: "On voit bien qu'à chaque fois qu'on lâche quelque chose, elle demande quelque chose d'autre, et, qu'à un moment, il faut probablement s'arrêter". Selon l'entourage du Premier ministre, celui-ci avait déjà échangé avec la leader frontiste dans la matinée pour lui annoncer qu'il allait lui céder sur les baisses de remboursement des médicaments. L'après-midi, "elle lui dit que finalement il faut les retraites en plus", raconte-t-on de même source, à propos de l'indexation sur l'inflation d'une partie seulement des pensions. "Là, Le Pen se dédit", souffle l'entourage du Premier ministre, puisque l'ancienne candidate à la présidentielle avait assuré dimanche que retraites ou médicaments, il fallait que le gouvernement cède sur une des deux économies. "Hier, c'était médicaments ou retraites, on leur donne les médicaments maintenant il faut aussi des retraites. Il y aura toujours quelque chose", a lâché Michel Barnier selon le chef de groupe. "Il y a un choix qui a été fait (par le RN), de toute façon ils auraient trouvé un narratif pour le faire", a-t-il concédé, toujours selon cette source. Autre signe de refus d'une main tendue: d'après l'entourage de Michel Barnier, "la garde rapprochée" de Marine Le Pen a refusé "à trois reprises des opportunités de rencontres" à Matignon. Une affirmation à laquelle le RN et l'entourage de Marine Le Pen ont immédiatement répliqué. "Non, on dément formellement" ces invitations, ont-ils insisté auprès de l'AFP. "La première prise de contact avec le cabinet de Michel Barnier a eu lieu le 8 novembre à notre demande", a-t-on assuré de même source. "Après les premières discussions, il nous a été répondu que +l'agenda du Premier ministre était très tendu+ et qu'il serait difficile de recevoir Marine Le Pen. C'était il y a près d'un mois". sl-are-sac-pab/sde/sla
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