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27.07.2024 à 09:07

JO-2024/Natation: "en paix" avec lui-même, Adam Peaty en quête du triplé

FRANCE24

Champion olympique pour la première fois en 2016 à Rio puis de nouveau à Tokyo cinq ans plus tard, Peaty est resté invaincu sur sa course de prédilection, le 100 m brasse, entre 2014 et 2022. Mais après huit ans d'archi-domination, le Britannique, stoppé par une fracture au pied, a brutalement perdu l'envie, s'enfonçant comme d'autres sportifs avant lui dans une période sombre. "Je suis arrivé à un point où je ne me sens plus moi-même, où je ne suis plus heureux de nager, ni de concourir, ni de me battre", dit-il au printemps 2023 dans une interview au Times où il se confie ouvertement sur ses problèmes d'alcool et de dépression. "Cela a été un voyage incroyablement solitaire. Le diable sur mon épaule me disait: +Tu passes à côté de la vie. Tu n'es pas assez bon. Tu as besoin de boire+ Je suis entré dans une spirale d'autodestruction." "Into the light" Contraint de s'éloigner des bassins, il explique avoir fini par trouver le chemin de la guérison en assumant la responsabilité de ses actes. "Ce n'est que l'année dernière que j'ai commencé à faire face à ce que j'avais vécu d'une manière saine", a-t-il confié à Men's Health. "Les réponses ne se trouvent pas dans une boîte de nuit, ni dans les choses que je faisais. Je devais les trouver dans une véritable responsabilisation, dans des conversations difficiles et profondes avec mes proches." "Cela demande de la maturité d'être prêt à se regarder en face et reconnaître que son comportement est inacceptable." Au cours de cette période, Peaty s'est également tourné vers la religion, qui selon lui a fait de lui une meilleure personne. Une foi qu'il a inscrite jusque dans sa chair. Au lion tatoué sur son impressionnant biceps gauche et au visage de Poséidon apposé sur son épaule, Peaty a ainsi ajouté récemment une immense croix chrétienne entre les côtes avec l'inscription "Into the light" ("dans la lumière"). "Ma relation avec Dieu se manifeste tous les jours", racontait-il en février dernier aux Championnats du monde de Doha. La menace Qin "Un verset que je lisais aujourd'hui disait que l'obscurité ne peut pas vaincre la lumière. Je pense qu'il en va de même pour la positivité dans le sport. Même si on a l'impression de ne pas obtenir de résultats depuis longtemps, il reste un peu de positivité à laquelle on peut s'accrocher." Fort de cette nouvelle mentalité, Peaty a retrouvé la scène internationale en février dernier en décrochant une médaille de bronze aux Mondiaux de Doha. Il espère désormais récolter les fruits de ce travail sur lui-même aux Jeux olympiques de Paris où il arrive avec la deuxième meilleure performance mondiale de la saison. En cas de victoire, le Britannique rejoindrait la légende absolue de la natation Michael Phelps en tant que seul nageur masculin à avoir remporté la même épreuve lors de trois Jeux olympiques successifs. Il devra pour cela faire face au Chinois Qin Haiyang, qui a émergé sur la scène planétaire en son absence en réalisant le triplé de la brasse (50, 100, 200 m) l'an dernier aux Mondiaux de Fukuoka au Japon. Mais pas de quoi effrayer Peaty, qui se dit désormais "plus détendu dans (son) approche". "Je me connais mieux qu'avant et quand je me regarde dans le miroir, je suis en paix. Dès qu'on arrête de fuir ce qu'on est, c'est à ce moment-là qu'on commence à trouver son vrai soi et à vivre sa vraie vie." "Je n'ai pas peur de perdre, je n'ai pas peur de gagner. Comment peut-on battre un athlète comme ça?"

27.07.2024 à 08:25

JO-2024/Natation: à la recherche du bonheur, avec Léon Marchand et son coach mental

FRANCE24

"A partir du moment où il a été davantage en paix avec lui-même et qu'il voulait cultiver cette quête du bonheur personnel, ça a révélé chez lui quelque chose qu'on n'avait pas imaginé", explique Sammut, rencontré en marge des Championnats de France de natation en juin dernier. Trois ans après les JO de Tokyo marqués par le craquage en direct de la superstar américaine de la gymnastique Simone Biles, la question de la santé mentale des sportifs sort peu à peu du non-dit. Le coach mental de 50 ans exerce lui sa profession auprès de sportifs de haut niveau depuis une quinzaine d'années maintenant, en appliquant une méthode qui allie bien-être et performance. "Dans ce milieu de très haut niveau, parler d'épanouissement personnel, on peut se dire: +Mais qu'est-ce que ça vient faire dans l'exigence du haut niveau?+ Pourtant, regardons un peu ce qui se passe pour Léon Marchand. On voit qu'aujourd'hui, ça porte ses fruits." Lorsqu'ils ont commencé à travailler ensemble vers 2020, le Toulousain, qui faisait alors ses débuts chez les séniors, traversait une période difficile. Proche du burn-out, il avait failli tout arrêter. "Léon fonctionnait un peu à contre-courant avant qu'on commence à échanger ensemble. Il était justement dans ce culte du résultat et il n'y avait que le résultat qui comptait", se souvient Thomas Sammut. "Après, quand on a commencé à échanger et qu'il en souffrait, il me disait +Mais est-ce que c'est ça le haut niveau? ou est-ce qu'on peut faire autrement?+ Je lui ai répondu: +bien sûr!+." "C'est bluffant" Pour Sammut, qui accompagne également d'autres sportifs à l'image de Florent Manaudou, champion olympique de natation en 2012, ou les footballeurs du Stade Brestois, c'est à partir de ce moment-là que Marchand a pu se réellement se réaliser en tant que sportif. "Il s'est rendu compte qu'effectivement, plus il se bonifiait en tant qu'homme, plus il avait une perception de lui qui reflétait la réalité et plus il s'amusait." "C'est comme ça qu'il est devenu le Léon Marchand d'aujourd'hui. C'est hyper simple, en fait." Dans le bassin de la gigantesque arena de la Défense, Marchand devrait s'élancer dans quatre courses individuelles (200 et 400 m quatre nages, 200 m brasse et papillon) avec à chaque fois de grandes chances de médailles, voire de titres. De quoi susciter une immense pression pour l'événement pour le nageur de 22 ans. Mais paradoxalement, Thomas Sammut dit ne pas avoir préparé spécifiquement les Jeux olympiques à domicile. "Depuis qu'on se côtoie, on fait un gros travail sur lui, de connaissance de soi. Mais on ne travaille pas pour une échéance bien précise. Paris est juste une étape dans sa carrière ce n'est pas un aboutissement." Après quatre ans de collaboration, le préparateur mental se dit impressionné par le nageur, qui est allé chercher depuis cinq titres mondiaux. "Il y a 4 ans, je ne me rendais pas compte qu'il allait faire cette carrière. Plus ça va et plus il se révèle et plus je me rends compte des capacités qu'il a", dit-il. "J'avoue que c'est bluffant. Je ne sais pas jusqu'où il peut aller."

27.07.2024 à 08:17

JO-2024/Foot: Marie-Antoinette Katoto, le retour de la reine

FRANCE24

Jeudi soir contre la Colombie, en plus d'avoir inscrit un doublé, La Parisienne a multiplié les replis défensifs et les efforts pour aller chercher le ballon dans l'entre-jeu. Une caractéristique qui est propre à cette N.9, la star de la pointe de l'attaque des Bleues pour ce tournoi olympique, alors qu'Eugénie Le Sommer a joué ses premières minutes à Lyon, depuis son opération à un genou en avril. "Ca va de mieux en mieux, la saison a été longue, elle a été plutôt bonne avec des hauts et des bas. Personnellement, j'ai fait une belle préparation, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu une telle préparation. Sincèrement, je suis très contente, maintenant il n'y a plus qu'à jouer, se lâcher, montrer nos qualité", a-t-elle détaillé mercredi en conférence de presse, où elle est de plus en plus prolixe. "Le temps ne se rattrape pas" De retour en début de saison d'une grave blessure au genou qui l'a éloignée des terrains tout une saison (2022-2023), la Francilienne a connu une année en dents de scie au PSG, où elle est en fin de contrat l'année prochaine. Parfois brillante et leader de son équipe, parfois trop discrète à l'image de la demi-finale retour de Ligue des champions contre l'Olympique lyonnais. "Quand elle s'est blessée, elle était à un niveau extraordinaire. Forcément quand tu reviens de blessure, les gens attendent que tu sois direct de retour à ce niveau. Mais il faut de la patience. Je suis contente qu'elle soit récompensée, c'est parfait pour sa confiance de commencer une compétition par un doublé", a confié jeudi la capitaine Wendie Renard. "Pour moi, le temps ne se rattrape pas", a lancé Katoto à la Fifa ce jeudi, alors "j'essaie de profiter de chaque instant, de donner ce que je peux. Ce qui est passé est passé, j’ai tourné la page, j’avance". Absente lors de la Coupe du monde en France en 2019 alors non retenue par Corinne Diacre puis quatre ans plus tard à celle en Australie en 2023 à cause d'une grave blessure à l'Euro-2022, "MAK" a l'occasion pour la première fois de briller avec les Bleues lors d'une grande compétition. Qui plus est à domicile, surtout si les Bleues vont en finale au Parc des princes, à quelques kilomètres de là où elle a grandi, à Colombes (Hauts-de-Seine). "Je n'ai pas le sentiment d'être très attendue, c'est l'équipe de France qui est très attendue", a-t-elle temporisé, ajoutant que le groupe est "détendu, tranquille". Revenue en équipe de France en début de saison dernière, elle a retrouvé un groupe apaisé loin des ambiances tendues entre la fin de mandat de Corinne Diacre et l'affaire de l'agression de Kheira Hamraoui sur fond de rivalité sportive avec Aminata Diallo, une proche de "MAK". Depuis, celle qui est proche de Wendie Renard ou de Sandy Baltimore, s'est fondue facilement dans l'effectif et a découvert le staff d'Hervé Renard. Aujourdhui, elle semble plus que jamais épanouie sur terrain. Après ses deux beaux buts, la même réaction: une course vers le poteau de corner, un saut le point levé, un cri et un grand sourire. Loin des images d'une Katoto à qui on a l'habitude de dire qu'elle est timide et réservée. "Le foot m'avait manqué, j'étais très heureuse d'être de retour sur le terrain cette saison", a-t-elle glissé. Au point de devenir une leader de l'équipe ? "Le leadership, ce n'est pas quelque chose d'inné en moi. J'essaie de le travailler jour après jour, je sais que je peux encore faire des efforts sur ça. Peut-être que ça ferait du bien au groupe ou à moi-même. J'essaie de me poser les bonnes questions. Je pense que ça va venir", a-t-elle répondu. Sur le terrain, elle a déjà endossé ce rôle.
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