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18.05.2025 à 01:31

JJ, le jeune contre-ténor austro-philippin, qui a remporté l'Eurovision pour l'Autriche

FRANCE24

Avec "Wasted love", qui propulse des aigus de soprano entre deux refrains de ballade avant de culminer en envolée techno, le pays alpin aura fait un choix risqué mais payant: la chanson a obtenu 436 points. "Cela dépasse mes rêves les plus fous. C'est fou", a-t-il dit après sa victoire, le trophée à la main. "Cela surprend les gens qu'un homme puisse chanter aussi haut", racontait à l'AFP fin avril depuis Vienne l'Austro-philippin de 24 ans lors de sa préparation au concours dans les studios du service public de télévision ORF. Un étonnement virant à la fascination auquel s'est habitué le mélomane ayant grandi à Dubaï avant de faire ses gammes avec des petits rôles à l'Opéra de Vienne. Même s'il dit apprécier le "monde classique" qui fait rayonner l'Autriche au-delà de ses frontières et où "tout est très strict", JJ - Johannes Pietsch de son vrai nom - veut aussi pouvoir avoir la "liberté de se défouler" et "d'expérimenter". Conseils de Conchita Wurst Il a donc jeté son dévolu sur un mélange connu sous le nom de pop opératique, une "approche interdisciplinaire et transgressant les genres" qui "enrichit la pensée et favorise les échanges créatifs", applaudit Andreas Mailath-Pokorny, le recteur de la très sérieuse école où JJ étudie encore l'art lyrique. Détonnant samedi dans son aérienne performance tout en noir et blanc face aux accords pas toujours subtils des propositions très explicitement sexuelles de la Finlande ou à la franche rigolade des Suédois, JJ innove surtout en tant que contre-ténor. Même si certains associent son morceau à celui de l'artiste suisse Nemo, vainqueur l'an dernier. Et que le classique a été entendu à l'Eurovision dès les années 1950 et s'est progressivement fondu dans d'autres styles avec des succès divers, le groupe italien Il Volo ayant réussi à se hisser en 2015 à la troisième place. Sa mélancolique prestation parle d'une période de sa vie où il a "gaspillé trop d'amour" sans en recevoir. Malheur du couple, gloire en scène: les peines de coeur avaient déjà réussi au pays alpin en 1966, lors de sa première victoire avec "Merci, Chérie" d'Udo Jürgens, un tube de rupture, déjà, repris sur scène depuis par Helene Fischer, la reine de la pop allemande. "Quand JJ chante, c'est comme si les horloges s'arrêtaient de tourner", commente la drag queen Conchita Wurst à son propos, voyant en ce "professionnel impressionnant", avec qui elle a enregistré un duo, son digne successeur. L'artiste avait offert ses précieux conseils de pro, tout comme la chanteuse Louane, bonne copine, dont JJ avait étudié les textes en cours de français. Bach et Céline Dion Du vaste répertoire des 68 précédentes éditions de l'Eurovision, "L'oiseau et l'enfant" de Marie Myriam, qui valut à la France sa dernière victoire en 1977, reste l'une de ses chansons favorites et il l'interprète avec bonheur en version originale. Son don pour les langues lui vient de sa scolarisation dans un établissement international des Emirats, où son père autrichien, un informaticien, avait monté son entreprise. C'est de lui qu'il a hérité du goût pour le classique, Bach et Mozart en tête, alors que sa mère, originaire des Philippines et cuisinière, écoutait Céline Dion et Whitney Houston. Allemand, anglais, tagalog, arabe et français: JJ peut utiliser ses quatre octaves comme bon lui semble, un atout quand le concours est aussi massivement suivi en dehors du continent européen. "Sur scène, chacun a sa place", estime le réservé JJ, alors que les personnes gays, lesbiennes et transgenres voient leurs droits régresser dans des pays qui ont quitté la compétition, régulièrement accusée d'être trop arc-en-ciel, comme la Hongrie. "Pas seulement la communauté LGBT+", mais tout le monde, car "la musique est une langue unique que tout être humain peut parler et comprendre". Qu'elle soit pop, classique ou... non-binaire.

18.05.2025 à 01:01

Fin de vie: les députés approuvent un article-clé créant un droit à l'aide à mourir

FRANCE24

L'article créant ce droit a été adopté par 75 voix, contre 41. Un vote sur l'ensemble du texte relatif "au droit à l'aide à mourir" est prévu le 27 mai. L'hémicycle est revenu sur la version adoptée en commission mi-avril, qui accordait à la personne souhaitant recourir à l'aide à mourir la liberté de choisir entre auto-administration du produit létal et administration par un médecin ou un infirmier. Les députés ont adopté samedi un amendement du gouvernement précisant que celle-ci ne sera possible que lorsque le patient "n'est pas en mesure physiquement d'y procéder", revenant à la version initiale. "La position du gouvernement, c'est de dire (que) le principe, c'est l'auto-administration, l'exception c'est l'accompagnement", a déclaré dans l'hémicycle la ministre de la Santé Catherine Vautrin. Pour plusieurs députés, il s'agissait "d'un point de rupture de l'équilibre du texte", selon les mots de la députée Horizons et ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo, qui a plaidé la nécessité d'être "à l'écoute des soignants pour la construction de ce texte". A l'inverse, l'auteur et rapporteur du texte Olivier Falorni a exprimé son "désaccord" avec la remise en cause du "libre choix", rappelant qu'il s'agissait d'un "des points cruciaux" pour la Convention citoyenne qui avait été mise en place par le président de la République pour réfléchir sur le sujet. Ce que "je redoute, explique M. Falorni, c'est qu'un "malade qui aurait dit +oui docteur, je le veux, je persiste, je maintiens, je veux une aide à mourir+" ne soit au final "pas en mesure de le faire pour "des raisons diverses", comme "l'angoisse" ou le "stress". Pour Catherine Vautrin, l'auto-administration traduit en acte jusqu'au dernier moment la "volonté" de mourir du patient. Mais peut-être "qu'effectivement le cas du patient qui a dit oui, je m'auto-administre, mais qui, au moment de boire le produit, par exemple, ou de se l'injecter n'est pas en capacité, nécessite peut-être à ce moment là un accompagnement", a-t-elle avancé. "Si on laisse l'appréciation au médecin de déterminer ce qu'est l'incapacité physique à le faire", certains pourraient juger que le stress en est une, et d'autres, non, ce "n'est pas acceptable", s'est inquiété le député PS Stéphane Delautrette. "Droit" contre "liberté" Un amendement pour permettre à un "proche" d'administrer le produit létal a été rejeté. Comme un autre souhaitant ouvrir la possibilité d'une aide à mourir en tenant compte des directives anticipées. Dans la soirée, l'hémicycle a commencé à discuter d'un autre article-clé, celui définissant les critères d'éligibilité à l'aide à mourir. Cinq critères cumulatifs sont prévus dans le texte issu de la commission: être âgé d'au moins 18 ans; français ou résidant en France; atteint d'une "affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale"; cette dernière provoquant une "souffrance physique ou psychologique" réfractaire aux traitements ou insupportable; être apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée. Peu avant minuit, un amendement souhaitant ouvrir l'accès à l'aide à mourir dès 16 ans, avec le consentement des parents, porté par le député insoumis Hadrien Clouet, a été rejeté. Plus tôt dans la journée, les députés ont débattu sur la définition de l'aide à mourir et la sémantique, certains opposants tentant, sans succès, de lui substituer les notions de "suicide assisté" et "d'euthanasie". D'autres ont voulu remettre en cause la notion de "droit" à l'aide à mourir, estimant aller trop loin avec "un droit" et lui préférant la simple "liberté" qui offre une possibilité. La droite a connu les mêmes revers lorsqu'elle a voulu préciser la notion en aide "active" à mourir. "L'aide à mourir, cela existe déjà. Et tous les médecins, toutes les infirmières font de l'aide à mourir. Nous aidons à mourir sans provoquer la mort", s'est inquiété Philippe Juvin (Les Républicains). "Administrer une substance létale, en quoi est-ce que ça peut être une aide ? Ce sera toujours administrer la mort", s'est agacé Christophe Bentz (Rassemblement national). Dépassant les clivages politiques, la proposition de loi sur l'aide à mourir devrait continuer d'être âprement débattue dans l'hémicycle lundi dès 09H00. Quelque 1.774 amendements doivent encore être étudiés.

18.05.2025 à 00:33

Boxe: vainqueur de Yallyev, Tony Yoka sur le chemin de la reconstruction

FRANCE24

Courageux sans être ultra-dominateur, le champion olympique 2016 s'est imposé à la décision unanime (96-94, 98-92, 97-93), et compte désormais 14 victoires pour 3 défaites chez les professionnels. "J'avais envie de faire mieux, voux aviez envie que je fasse mieux, je m'excuse pour ça", a-t-il déclaré au public parisien, qu'il retrouvait pour la première fois depuis décembre 2023. Mais le boxeur de 33 ans s'est tout de même dit "très content". Le héros des JO de Rio avait quitté les projecteurs dans la foulée de sa défaite contre le Belge Ryad Merhy, son troisième revers de rang après avoir déjà chuté contre Martin Bakole en mai 2022 et Carlos Takam en mars 2023. Ces trois défaites retentissantes avaient largement abîmé l'engouement qui l'entourait depuis son titre olympique à Rio. Considéré comme le fer de lance de la boxe en France, il tombait alors pour de bon de son piédestal. "Il faut se détendre" Décidé à repartir de l'avant, il s'est ensuite fait discret, disputant deux combats en Angleterre contre de faibles faire-valoir, qui ont eu le mérite de lui faire regoûter à la victoire et reprendre confiance. Le tout à l'abri de la pression médiatique née du lancement en fanfare en 2017 de la "Conquête", l'odyssée portée par Canal+ qui devait le conduire vers les sommets en 15 combats. Plus serein que lors de ses précédentes sorties, Yoka s'était dit "libéré" avant de remettre les gants: plus heureux dans sa vie donc plus impactant sur le ring. "Je me suis dit: +il faut se détendre, il faut profiter de tout ça parce qu'au final, c'est que du bonheur+. Je n'avais rien à perdre, le pire m'était déjà arrivé", a-t-il déclaré. "Je sors d'un très, très long tunnel. Après l'enchaînement des défaites, ça a été compliqué. On a du mal à poser les mots sur ça, il a fallu se relever." Monté sur le ring peu avant 23 heures au son de la voix de Werenoi, la star du rap brutalement décédée samedi à seulement 31 ans, Yoka a pu compter sur le soutien du public, même si l'Adidas Arena était loin d'avoir fait le plein. - "De beaux combats à venir"- Sous les cris de "Tony, Tony", il est entré avec détermination dans les échanges, faisant parler son rythme et son physique plus massif. Pas chose facile contre Yallyev, 38e mondial, invaincu en 16 combats et réputé pour sa force de frappe. Mais le Daghestanais est ensuite revenu dans le combat, faisant même tituber le Français dans le 5e round. Yoka a ensuite encaissé mais a fini par faire la différence avec son bras avant. "Je voulais un combat face à un adversaire fort, je ne voulais pas quelqu'un qui allait tomber au premier round, le public n'aurait pas aimé", a-t-il souligné. La suite pour Yoka, dont le lucratif partenariat avec Canal+ a pris fin avec ce combat, n'est pas encore écrite. Installé à Londres après plusieurs années aux Etats-Unis, il s'entraîne désormais sous les ordres du Nigerian Don Charles, spécialiste des lourds et mentor notamment du Britannique Daniel Dubois. Il s'est également engagé l'an dernier avec le célèbre promoteur Frank Warren. Pour sa prochaine sortie, il espère combattre en sous-carte de la grande soirée de boxe prévue à Wembley le 19 juillet, avec le combat d'unification des lourds entre Oleksandr Usyk et Dubois. "Il me reste encore de belles anneés devant moi, avec de beaux combats à venir", a-t-il déclaré.
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