
07.11.2025 à 18:10
admn_iris
Du 10 au 21 novembre 2025 se tient à Belém, au Brésil, la 30e conférence des parties (COP) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Si les principales thématiques de cette COP porteront sur les ressources financières mobilisées par les États pour atténuer le changement climatique et sur la régulation des crédits carbone, le choix de la capitale de l’État du Pará, au nord de l’Amazonie, pour la tenue de l’évènement, met en lumière l’un des enjeux environnementaux majeurs de notre époque : la gestion durable des écosystèmes terrestres et forestiers. Au-delà de la préservation de ces écosystèmes en tant que telle, l’interdépendance entre la santé humaine, animale et environnementale rend l’urgence systémique. Bien que certaines puissances, comme les États-Unis de Donald Trump, continuent d’afficher un climatoscepticisme assumé, la dynamique internationale autour de la préservation des milieux naturels s’est intensifiée, marquée par la multiplication d’accords, de programmes et d’engagements multilatéraux. Depuis la COP26 de Glasgow, 145 États se sont ainsi engagés à « travailler collectivement pour arrêter et inverser la perte de forêts et la dégradation des terres d’ici 2030 », en signant la Glasgow Leaders’ Declaration on Forests and Land Use. Si une large part des zones les plus vulnérables à la déforestation se situent dans les pays dits du Sud, des mécanismes d’incitation et de compensation comme le programme REDD+ (Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation) ont vu le jour pour encourager la conservation des forêts et la restauration des terres dégradées.Retour en cartes et en infographies sur les écosystèmes forestiers mondiaux, leurs dynamiques de dégradation, et les progrès réalisés en matière de préservation.
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Du 10 au 21 novembre 2025 se tient à Belém, au Brésil, la 30e conférence des parties (COP) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Si les principales thématiques de cette COP porteront sur les ressources financières mobilisées par les États pour atténuer le changement climatique et sur la régulation des crédits carbone, le choix de la capitale de l’État du Pará, au nord de l’Amazonie, pour la tenue de l’évènement, met en lumière l’un des enjeux environnementaux majeurs de notre époque : la gestion durable des écosystèmes terrestres et forestiers.
Au-delà de la préservation de ces écosystèmes en tant que telle, l’interdépendance entre la santé humaine, animale et environnementale rend l’urgence systémique. Bien que certaines puissances, comme les États-Unis de Donald Trump, continuent d’afficher un climatoscepticisme assumé, la dynamique internationale autour de la préservation des milieux naturels s’est intensifiée, marquée par la multiplication d’accords, de programmes et d’engagements multilatéraux.
Depuis la COP26 de Glasgow, 145 États se sont ainsi engagés à « travailler collectivement pour arrêter et inverser la perte de forêts et la dégradation des terres d’ici 2030 », en signant la Glasgow Leaders’ Declaration on Forests and Land Use. Si une large part des zones les plus vulnérables à la déforestation se situent dans les pays dits du Sud, des mécanismes d’incitation et de compensation comme le programme REDD+ (Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation) ont vu le jour pour encourager la conservation des forêts et la restauration des terres dégradées.
Retour en cartes et en infographies sur les écosystèmes forestiers mondiaux, leurs dynamiques de dégradation, et les progrès réalisés en matière de préservation.
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07.11.2025 à 17:05
Déborah Yapi
La COP 30 débute officiellement lundi 10 novembre. À l’exception des États-Unis sous la présidence de Donald Trump, fervent climatosceptique, tous les pays y seront représentés. La Chine, depuis les accords de Paris, se présente comme un nouvel acteur majeur des énergies renouvelables, y trouvant son propre intérêt. En effet, non seulement cela lui permet de doubler ses engagements de production d’énergie renouvelable, mais aussi de s’imposer comme fournisseur d’énergie bon marché.
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La COP 30 débute officiellement lundi 10 novembre. À l’exception des États-Unis sous la présidence de Donald Trump, fervent climatosceptique, tous les pays y seront représentés.
La Chine, depuis les accords de Paris, se présente comme un nouvel acteur majeur des énergies renouvelables, y trouvant son propre intérêt. En effet, non seulement cela lui permet de doubler ses engagements de production d’énergie renouvelable, mais aussi de s’imposer comme fournisseur d’énergie bon marché.
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07.11.2025 à 10:01
admn_iris
Depuis le tournant du XXIᵉ siècle, l’Afrique connaît une profonde reconfiguration religieuse qui redéfinit ses équilibres culturels, sociaux et géopolitiques. Loin d’un simple regain de spiritualité, cette mutation traduit une recomposition des pouvoirs, des identités et des territoires. Les religions traditionnelles africaines (RTA), longtemps marginalisées, réapparaissent comme ressources identitaires, écologiques et diplomatiques : elles fondent une mémoire postcoloniale et une éthique environnementale qui contribuent à la reconstruction morale du continent. Le vodun béninois, les cultes yoruba ou akan, ou encore leurs prolongements diasporiques dans le vodou haïtien ou la santería cubaine, illustrent cette circulation transatlantique où l’Afrique retrouve une autorité symbolique.
L’article Géopolitique des religions en Afrique : mutations, pouvoirs et territorialités (2000-2025) est apparu en premier sur IRIS.
Depuis le tournant du XXIᵉ siècle, l’Afrique connaît une profonde reconfiguration religieuse qui redéfinit ses équilibres culturels, sociaux et géopolitiques. Loin d’un simple regain de spiritualité, cette mutation traduit une recomposition des pouvoirs, des identités et des territoires. Les religions traditionnelles africaines (RTA), longtemps marginalisées, réapparaissent comme ressources identitaires, écologiques et diplomatiques : elles fondent une mémoire postcoloniale et une éthique environnementale qui contribuent à la reconstruction morale du continent. Le vodun béninois, les cultes yoruba ou akan, ou encore leurs prolongements diasporiques dans le vodou haïtien ou la santería cubaine, illustrent cette circulation transatlantique où l’Afrique retrouve une autorité symbolique.
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