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Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Think tank français spécialisé sur les questions géopolitiques et stratégiques

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27.11.2025 à 14:21

Géopolitique du changement climatique

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Le changement climatique cristallise la tension entre l’histoire du vivant et l’histoire du politique. En perturbant l’équilibre énergétique qui avait caractérisé l’Holocène, l’humanité a quitté la zone de stabilité qui avait permis l’essor des civilisations. Ce n’est pas la planète qui est en danger, mais la capacité des sociétés humaines à maintenir des conditions de vie stables dans un système Terre devenu instable. À mesure que s’intensifie le réchauffement, le climat cesse d’être un paramètre environnemental pour devenir une force structurante. Cette contrainte délimite les marges de manœuvre énergétiques, économiques et sécuritaires des États et recompose l’ordre international. Cette note fait partie de la série de papier « Géopolitique des limites planétaires ». Déja paru : Géopolitique des limites planétaires : l’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère

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Le changement climatique cristallise la tension entre l’histoire du vivant et l’histoire du politique. En perturbant l’équilibre énergétique qui avait caractérisé l’Holocène, l’humanité a quitté la zone de stabilité qui avait permis l’essor des civilisations. Ce n’est pas la planète qui est en danger, mais la capacité des sociétés humaines à maintenir des conditions de vie stables dans un système Terre devenu instable. À mesure que s’intensifie le réchauffement, le climat cesse d’être un paramètre environnemental pour devenir une force structurante. Cette contrainte délimite les marges de manœuvre énergétiques, économiques et sécuritaires des États et recompose l’ordre international.


Cette note fait partie de la série de papier « Géopolitique des limites planétaires ». Déja paru : Géopolitique des limites planétaires : l’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère

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26.11.2025 à 18:20

Paix ou renoncement ? Le plan Trump et l’impasse ukrainienne

admn_iris

Il y a quelques jours, Donald Trump présentait un nouveau « plan de paix » pour l’Ukraine, un document comprenant initialement 28 points, très semblable dans sa forme à celui obtenu pour la bande de Gaza en octobre dernier, désormais révisé à 19. Entre concessions territoriales, garanties de sécurité et rôle marginalisé de l’Europe, ce projet révèle un basculement du rapport de forces au sein du camp occidental et interroge autant la stratégie américaine que la capacité européenne à peser dans le règlement du conflit. Quel éclairage peut-on apporter sur le nouveau plan Trump, entre héritage d’Istanbul et ajustements imposés par le rapport de forces actuel ? Quelles conséquences une telle paix négociée aurait-elle pour l’Union européenne et son avenir stratégique ? Le point avec Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l’IRIS, ancien ambassadeur de France en Russie. Entre ses potentiels succès et ses angles morts, quelle analyse peut-on livrer du plan Trump pour la paix en Ukraine ? Le plan de Donald Trump reprend les principales rubriques de l’accord avorté d’avril 2022, négocié à Istanbul par les conseillers des présidents russe et ukrainien (Vladimir Medinski et Andriy Yermak) : renonciation par Kiev au Donbass et à la Crimée, non-entrée dans l’OTAN, levée des sanctions, langue russe… On se souvient que l’accord avait achoppé sur les questions des garanties de sécurité pour l’Ukraine, les Russes voulant en faire partie, et le plafonnement des effectifs et matériels de l’armée ukrainienne, les Russes demandant une limitation à 100 000 hommes. À l’époque, l’armée ukrainienne repoussait victorieusement les forces russes et le Premier ministre britannique Boris Johnson avait incité Kiev, sans doute avec l’aval du président américain, à rejeter l’accord, surtout après le massacre de Boutcha. Le sommet entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui devait régler les points en suspens, ne s’est donc par […]

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Texte intégral (991 mots)

Entre ses potentiels succès et ses angles morts, quelle analyse peut-on livrer du plan Trump pour la paix en Ukraine ?

Le plan de Donald Trump reprend les principales rubriques de l’accord avorté d’avril 2022, négocié à Istanbul par les conseillers des présidents russe et ukrainien (Vladimir Medinski et Andriy Yermak) : renonciation par Kiev au Donbass et à la Crimée, non-entrée dans l’OTAN, levée des sanctions, langue russe… On se souvient que l’accord avait achoppé sur les questions des garanties de sécurité pour l’Ukraine, les Russes voulant en faire partie, et le plafonnement des effectifs et matériels de l’armée ukrainienne, les Russes demandant une limitation à 100 000 hommes. À l’époque, l’armée ukrainienne repoussait victorieusement les forces russes et le Premier ministre britannique Boris Johnson avait incité Kiev, sans doute avec l’aval du président américain, à rejeter l’accord, surtout après le massacre de Boutcha. Le sommet entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui devait régler les points en suspens, ne s’est donc par tenu. Les Russes ont toujours dit que cet accord devait rester la base tout en tenant compte des réalités sur le terrain, désormais plus favorables à la Russie. C’est ce que le plan Trump en 28 points, concocté par les conseillers Steve Witkoff et Kirill Dimitriev à Miami pendant le mois d’octobre a tenté de faire. Mais les questions des garanties et des effectifs de l’armée ukrainienne restent entières, tandis que s’est ajoutée entre temps la question des acquis territoriaux russes avec l’idée difficilement acceptable pour Kiev de l’évacuation des territoires non encore occupés dans le Donbass et du gel de la ligne de démarcation à Zaporijjia et à Kherson.

Que traduit cette approche américaine dans un monde occidental fracturé ? Que révèle la situation actuelle du rapport de forces actuel entre Washington, Moscou, Kiev et les Européens ?

Donald Trump et son équipe (dont Keith Kellogg, plus favorable à l’Ukraine, vient d’être écarté) veulent se débarrasser au plus vite du conflit ukrainien et si possible tirer les bénéfices d’une paix éventuelle. Les Européens comptent peu dans son désir de normaliser les relations avec la Russie pour se consacrer au « business » et à la Chine. Mais l’Europe ne peut être écartée car elle devra intervenir dans les garanties de sécurité et dans le financement de la reconstruction de l’Ukraine dévastée. Le plan en 28 points mentionne le stationnement d’avions de chasse européens en Pologne, la participation financière de l’Europe à la reconstruction de l’Ukraine, l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne, alors même qu’elle n’a pas été consultée pour la rédaction du plan. Mais elle a tenté de faire entendre sa voix et d’améliorer un plan qu’elle juge trop défavorable à ses intérêts et à ceux de Kiev : elle demande notamment une augmentation des effectifs ukrainiens minimaux à 800 000 hommes (au lieu de 600 000 dans le plan initial) et surtout, ce qui sera inacceptable pour Moscou, une négociation du compromis territorial après la mise en vigueur du cessez-le-feu et non avant. Kiev pour sa part est sous une triple pression, celle du scandale de corruption qui affaiblit Volodymyr Zelensky, celle de la poussée russe sur le terrain et celle des États-Unis qui menacent de couper toute leur aide.

Quelles pourraient être les potentielles conséquences d’un tel plan de paix pour l’Union européenne ?

Les Européens, à la différence des épisodes précédents, ont accepté de prendre comme base le texte (russo-)américain en y apportant des amendements. Ils se résignent à une éventuelle paix plus favorable aux intérêts russes, bien qu’ils cherchent à l’améliorer à la marge,  car ils savent que Kiev ne peut plus gagner la guerre et qu’eux même ne pourront pas se substituer à l’aide américaine à long terme. De même qu’ils n’ont pas su faire appliquer les accords de Minsk (qui auraient épargné à l’Ukraine bien des pertes en homme et en territoires), ils n’ont pas su se poser en médiateurs et se sont vus court-circuiter par Donald Trump. Finalement, en cas de succès de l’initiative de Donald Trump, ils seront indirectement bénéficiaires de l’amélioration globale de la situation politique, militaire et économique sur le continent.

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26.11.2025 à 17:55

Faire face à un monde de crises. Avec Alain Bauer

Déborah Yapi

Pascal Boniface · Faire face à un monde de crises. Avec Alain Bauer | Entretiens géopo Du plan Trump proposé pour la paix en Ukraine, au conflit au Proche-Orient, jusqu’à la révolution silencieuse provoquée par l’intelligence artificielle, une même dynamique traverse notre époque : un nouveau vent géopolitique et anthropologique souffle sur le monde, bouscule nos certitudes et redéfinit les équilibres internationaux comme nos manières d’exister. Comment faire face à un monde de crises ? Le plan de paix de Trump pour l’Ukraine va-t-il sceller l’issue du conflit sans apporter une paix durable ? L’Europe a-t-elle encore une marge de manœuvre politique dans un contexte de recomposition stratégique globale ? L’IA annonce-t-elle un basculement radical de nos sociétés, jusqu’à remettre en cause la place même du travail humain ? Alain Bauer, criminologue, enseignant au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et auteur de « Déclinocène » (Fayard, 2025), nous livre son analyse de ces dynamiques contemporaines.

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Du plan Trump proposé pour la paix en Ukraine, au conflit au Proche-Orient, jusqu’à la révolution silencieuse provoquée par l’intelligence artificielle, une même dynamique traverse notre époque : un nouveau vent géopolitique et anthropologique souffle sur le monde, bouscule nos certitudes et redéfinit les équilibres internationaux comme nos manières d’exister. Comment faire face à un monde de crises ? Le plan de paix de Trump pour l’Ukraine va-t-il sceller l’issue du conflit sans apporter une paix durable ? L’Europe a-t-elle encore une marge de manœuvre politique dans un contexte de recomposition stratégique globale ? L’IA annonce-t-elle un basculement radical de nos sociétés, jusqu’à remettre en cause la place même du travail humain ? Alain Bauer, criminologue, enseignant au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et auteur de « Déclinocène » (Fayard, 2025), nous livre son analyse de ces dynamiques contemporaines.

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