Tout à sa croisade anti-«wokisme», le président américain s’en prend désormais aux prestigieuses universités, symbole honni d’une certaine ouverture sur le monde. La résistance de Harvard, la plus riche d’entre elles, pourra-t-elle inspirer la révolte ?
Le Président mène une vaste campagne contre les universités, accusées d’être des foyers d’antisémitisme et de «wokisme». Harvard, qui a déjà perdu 2 milliards de dollars de subventions, a refusé de se soumettre au nouveau plan de réformes.
Plusieurs étudiants internationaux ayant participé aux mobilisations sur les campus américains contre la guerre dans la bande de Gaza ont été arrêtés ces dernières semaines en vue de leur expulsion. Au-delà, l’administration cible tous les étrangers sur les campus et a supprimé des centaines de visas en l’espace de trois mois.