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16.09.2025 à 17:21

Foot: Philippe Diallo insiste pour la création d'une Société de clubs à la place de la Ligue

FRANCE24

Cette contribution, qui a pris en compte certaines des observations faites par la Ligue de football professionnel cet été, doit désormais être partagée avec l'ensemble des acteurs du microcosme pro (LFP, clubs, syndicats...) pour envisager une position commune avant un passage de la loi à l’Assemblée nationale. Mais Philippe Diallo reste à la manoeuvre pour faire aboutir la réforme de la gouvernance du football professionnel national qu'il a initiée lors de sa réélection à la tête de la "3F" en décembre, en engageant en mars des "Etats généraux" du secteur englué dans une crise des droits TV qui plombe ses finances et menace son existence. Cette réforme prévoit la transformation de la LFP en une Société des clubs, en lien plus étroit avec la Fédération, dans la droite ligne de la proposition de loi (PPL) des sénateurs Michel Savin (LR) et Laurent Lafon (Union centriste) adoptée en juin au Sénat. Le texte voté par la chambre haute à la quasi-unanimité en juin, propose en effet de faciliter, pour les fédérations, leur possibilité de retirer aux ligues leur "subdélégation de service public", en cas de "défaillance grave" ou de "difficulté sérieuse de financement" par exemple. Une mesure ressentie comme un droit de vie et de mort par le monde du foot pro. "Deux entités" Pour calmer la grogne, Philippe Diallo a donc revu sa copie dans la perspective du passage à l'Assemblée de la PPL, même si le calendrier parlementaire reste très incertain en raison de la crise politique actuelle. Contrairement à ce qui était proposé dans sa première mouture, la future Société des clubs commercialisera les droits audiovisuels et marketing, organisera et réglementera les compétitions. Soit peu ou prou, le regroupement de l'ensemble des compétences actuelles de la LFP et de sa filiale commerciale LFP Media. "De trois entités (FFF, LFP, la société commerciale LFP Media), nous passons à deux (FFF et Société des clubs) avec des prérogatives claires pour les deux entités", a insisté le président de la FFF lors de son Comité exécutif. La représentation des clubs professionnels à l’Assemblée générale de la FFF ne sera pas limitée comme le prévoyait le texte du Sénat et la rémunération de leurs futurs dirigeants, pas plafonnée. La Fédération garde en revanche le droit de veto sur les décisions importantes. Malgré la forte opposition du secteur professionnel, elle n'a pas non plus voulu céder sur la prise de contrôle de la DNCG, le gendarme financier du football français, une commission indépendante placée jusqu'ici sous l'autorité de la Ligue. Plus de président La FFF siègera par ailleurs au conseil de surveillance de la Société des clubs, ainsi qu'à son Assemblée générale, aux côtés des clubs, du fonds d'investissement CVC (qui détient 13% de LFP Media) et des familles (joueurs, entraîneurs, arbitres). "C'est pour cela que l'on peut parler d'une +Premier League à la française+, a expliqué Philippe Diallo. La Société des clubs a le même fonctionnement (que celui de l'instance anglaise, ndlr) mais elle prend en compte la particularité française d'inclure dans les décisions les différentes familles du football". "Les clubs gardent la maîtrise de leur développement et de leur compétitivité et les salariés actuels de la Ligue devraient être ceux de la future société commerciale, sauf la DNCG qui rejoint la Fédération", a-t-il ajouté. Autre évolution majeure: la disparition du poste de président et des élections, au profit d'"un directoire de trois ou quatre manageurs indépendants, sans lien avec les clubs pour éviter les conflits d’intérêts, recrutés pour leurs compétences et révocables par les clubs", selon M. Diallo. "Cette société des clubs, détenue à 87% par les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 -- le reste par le fonds d'investissement CVC -- serait une société commerciale et non plus une association de 1901, comme l'est la Ligue actuellement", a encore exposé le patron de la FFF qui espère voir cette nouvelle structure "mise en place en juillet 2026 pour la saison prochaine".

16.09.2025 à 17:21

Trump attaque le New York Times en diffamation pour 15 milliards de dollars

FRANCE24

"Le New York Times a été autorisé à mentir, calomnier et me diffamer librement pendant beaucoup trop longtemps, et cela s'arrête, MAINTENANT!", a écrit dans la nuit de lundi à mardi le président américain sur sa plateforme Truth Social, ajoutant que l'affaire serait jugée en Floride (sud-est). "Cette action en justice est dénuée de fondement", a réagi le plus célèbre des quotidiens américains. "Elle ne repose sur aucune revendication juridique légitime et vise uniquement à museler et à décourager le journalisme indépendant". "Le New York Times ne se laissera pas intimider par de telles tactiques. Nous continuerons à rechercher la vérité sans crainte ni favoritisme et à défendre le droit, garanti par le premier amendement, des journalistes à poser des questions au nom du peuple américain", poursuit le titre dans un communiqué. Pour justifier ce nouvel épisode contre les grands médias du pays, qu'il accuse régulièrement d'être partisans et de relayer de fausses informations à son encontre, Donald Trump reproche au titre d'être engagé "depuis des décennies" contre lui "(sa) famille, (ses) affaires". Dans la plainte de 85 pages qui vise le quotidien et quatre de ses journalistes, ainsi qu'une maison d'édition qui a publié deux d'entre eux, Donald Trump attaque un "livre désobligeant" sur l'origine de sa fortune et "trois articles faux, malveillants, diffamatoires et désobligeants". Quotidien de centre-gauche Ces articles ont été rédigés "avec une véritable malveillance, calculée pour (lui) infliger un maximum de dégâts", y affirme-t-il. Le président républicain avait menacé la semaine dernière de porter plainte contre le quotidien new-yorkais après la publication d'articles consacrés à une lettre d'anniversaire, à la tonalité salace, attribuée à Trump et adressée en 2003 à l'homme d'affaires Jeffrey Epstein, retrouvé mort en 2019 dans sa cellule après des accusations de violences sexuelles. Le chef de l'Etat avait assuré que la signature figurant sur cette lettre n'était pas la sienne. Mais le New York Times avait maintenu sa version, publiant en particulier plusieurs lettres signées de l'homme d'affaires à la fin des années 1990 ou au début des années 2000, avec des signatures portant une grande ressemblance avec celle figurant sur la lettre de 2003. Donald Trump n'en est pas à sa première plainte contre des médias qu'il estime hostiles. En juillet, il avait réclamé au moins dix milliards de dollars pour diffamation au Wall Street Journal, qui avait révélé en premier l'existence de cette lettre à Jeffrey Epstein. Le milliardaire républicain a également menacé les chaînes d'information ABC et NBC de les priver de leur autorisation d'émettre, en raison d'une couverture prétendument biaisée contre lui. Ces chaînes sont "une branche du Parti démocrate et devraient, selon beaucoup, voir leurs licences révoquées", avait il estimé. Fondé en 1851, le New York Times, dont la ligne éditoriale le place au centre-gauche de l'échiquier politique américain, est l'un des grands quotidiens de référence aux États-Unis. Il se distingue par ses enquêtes, son journalisme d'investigation et sa couverture internationale étendue. Il a remporté plus de 130 prix Pulitzer, un record absolu. Il avait appelé à voter pour Kamala Harris à l'élection présidentielle face à Donald Trump. Après avoir traversé une crise dans les années 2000, le New York Times a trouvé un modèle économique rentable grâce à ses abonnements numériques. En 2024, il a dégagé un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards de dollars.

16.09.2025 à 17:21

L'exécutif appelé à se saisir "d'urgence" de la question des mineurs auteurs de violences sexuelles

FRANCE24

"On a 11.500 mineurs qui commettent des violences sexuelles chaque année, ça représente environ 30% des auteurs de violences sexuelles sur mineurs", souligne auprès de l'AFP la psychiatre Anne-Hélène Moncany. "C'est loin d'être anecdotique, il y a vraiment urgence à lever ce tabou pour protéger les enfants", estime la présidente de la Fédération française des centres ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (FFCRIAVS). A l'initiative de la fédération, une audition publique s'est tenue en juin sur cette problématique dont les conclusions ont été remises mardi à la Haute commissaire à l'Enfance Sarah El Haïry. Au total, le rapport, rédigé par l'ex-secrétaire d’État en charge de l'Enfance et des Familles Adrien Taquet et la pédopsychiatre Clémentine Rappaport, émet une quarantaine de préconisations et appelle à un changement d'approche. "Jusqu’à présent, l’accent a surtout été mis sur la réponse répressive après coup, bien plus que sur l’action préventive en amont", relèvent les auteurs du rapport. Or, "pour casser le cycle des violences", il est "indispensable de mieux connaître ces mineurs auteurs, de comprendre leurs parcours et d’agir avant qu’un drame ne se produise". Car s'il "n'y a pas un profil type de mineur auteur de violences sexuelles", "on sait qu'il y a des facteurs de risque sur lesquels on peut travailler", abonde Anne-Hélène Moncany. Parmi ces facteurs, la psychiatre cite le fait d'avoir été soi-même victime de violences sexuelles, d'avoir grandi dans une famille dysfonctionnelle ou encore d'avoir été exposé trop prématurément à de la sexualité et de la pornographie. "Mais", ajoute-t-elle, "cela ne suffit pas à expliquer qu'on commette des violences sexuelles, il faut le considérer comme une vulnérabilité qui peut favoriser ensuite le passage à l'acte". D'où l'importance d'agir en amont, complète Adrien Taquet. Discours masculinistes En matière de prévention, le rapport préconise de donner toute sa place à l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) dans les établissements scolaires. "93% des auteurs mineurs sont des garçons", rappellent les auteurs du rapport, un "déséquilibre" qui "amène à interroger la construction des rôles de genre et des modèles de domination transmis aux enfants." Au-delà de l'école, le rapport recommande donc d'inciter les plateformes vidéo, l’industrie du jeu vidéo, les réseaux sociaux et les influenceurs à "promouvoir des contenus éducatifs et égalitaires". Ou encore de "mettre en place des messages d’alerte et de prévention qui apparaîtraient sous forme de pop-up" lors de "consultations répétées" de contenus pornographiques. Les parents ont également un rôle important à jouer, souligne Adrien Taquet. "Il faut les sensibiliser sur le fait que leur enfant peut être victime de violences sexuelles mais qu'ils peuvent aussi être auteurs". Le rapport recommande ainsi "d’informer et outiller les parents dès les premières étapes de la vie de l’enfant, voire dès la grossesse, sur le développement psychosexuel de l’enfant et l’éducation à l’intimité". La réponse judiciaire gagnerait quant à elle à être revue, selon le rapport qui juge essentiel de ne pas considérer les mineurs "comme des adultes miniatures". "Un enfant ou un ado en conflit avec la loi reste avant tout un mineur en développement, dont la priorité doit être la protection et l’éducation", précise le rapport qui préconise entre autres la saisine immédiate d'un juge des enfants au civil dès qu’un mineur fait l’objet d’une enquête pour violence sexuelle. "Il n'y a aucune fatalité, un mineur qui est passé à l'acte ne va pas rester agresseur sexuel à vie", insiste Anne-Hélène Moncany. "S'ils sont bien accompagnés, le taux de récidive est faible, autour de 8% sur deux ans et quasi nul sur cinq ans."
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