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22.11.2024 à 12:29

Au coeur d'une usine d'armement sud-coréenne qui pourrait approvisionner l'Ukraine

FRANCE24

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La Corée du Sud s'est toujours interdit de livrer des armes dans des zones de conflit actives mais les choses pourraient changer depuis que la Corée du nord est suspectée par les renseignements sud-coréens d'avoir envoyé des troupes pour aider la Russie dans sa guerre en Ukraine. En tête de la liste du matériel de fabrication sud-coréenne que l'Ukraine pourrait recevoir, figure le système "Cheongung", littéralement "flèche céleste", sorte de bouclier d'interception de type Dôme de fer, fabriqué à l'usine de Changwon qui a ouvert ses portes à des journalistes de l'AFP. Sur les lignes du plus grand conglomérat de défense sud-coréen, des soudeurs travaillent avec en fond sonore "La Lettre à Elise de Beethoven. D'énormes cylindres feront partie de ce système d'interception de nature défensive de Hanwha, qui produit également une variante axée sur l'attaque. "Le système Cheongung peut être considéré comme similaire au système de missiles américain Patriot" expose Jung Sung-young, un responsable de Hanwha Aerospace. L'Ukraine est dépendante des systèmes de défense occidentaux, en particulier des missiles américains Patriot, et ne cesse de réclamer plus de livraisons. L'implication de la Corée du Sud pourrait faire la différence, estiment des experts. Reste à savoir si -et comment- la Corée du Sud aidera l'Ukraine. La décision dépendra du "niveau d'implication de la Corée du Nord" dans le conflit, a déclaré début novembre le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, ajoutant que Séoul n'"excluait pas la possibilité d'envoyer des armes". Le premier lot serait dans tous les cas de nature défensive, a-t-il précisé. Kiev a un besoin urgent de renforcer ses défenses aériennes, observe Han Kwon-hee de l'Association coréenne de l'industrie de défense. "Elles aideront l'Ukraine à repousser les offensives russes en interceptant les drones et les missiles au dessus de leur territoire", dit-il. Un énorme coup de pouce après la récente décision des Etats-Unis d'autoriser l'armée ukrainienne à utiliser des missiles américains de longue portée contre des cibles à l'intérieur du territoire de la Russie. La Corée du Sud reste encore officiellement en état de guerre avec la Corée du Nord depuis la fin des hostilités en 1953, qui n'ont été pas été conclues par un traité de paix. Hanwha Aerospace, qui a longtemps donné la priorité à l'armement terrestre, voit sa production aujourd'hui en forte demande, avec notamment des contrats d'armements signés avec la Pologne et la Roumanie. La montée des tensions géopolitiques en Europe bénéficie fortement au groupe sud-coréen, avec un bénéfice d'exploitation en hausse de 450% au troisième trimestre 2024 (juillet-septembre) à 343,3 millions de dollars. Séoul nourrit depuis longtemps l'ambition de rejoindre les rangs des principaux pays exportateurs d'armes au monde, visant la quatrième place, derrière les États-Unis, la Russie et la France. Des obus de 155 mm ont déjà été vendus à Washington, avec une clause réservant leur utilisation à l'armée américaine. Un autre produit de Hanwha pourrait aussi servir en Ukraine, selon des experts sud-coréens, à savoir son système de missile guidé Chunmoo. "L'Ukraine a un besoin urgent d'armes offensives comme les missiles Chunmoo et les obusiers K9, capables d'infliger des dommages importants à l'ennemi, pour retourner la situation en sa faveur", estime Choi Gi-il, professeur d'études militaires à l'université Sangji. "Si l'implication directe de la Corée du Nord dans la guerre s'intensifie, Séoul pourrait envisager d'envoyer des armes létales, en plus des armes défensives", estime-t-il.

22.11.2024 à 12:23

Le Mali, le Niger et le Burkina lèvent les frais de "roaming"

FRANCE24

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"L'adoption de ce protocole offrira à nos concitoyens la possibilité de communiquer sans le poids du surcoût d'itinérance qui freine la mobilité et les liens entre les peuples", a déclaré au cours de la cérémonie Wenlassida Patrice Compaoré, secrétaire exécutif de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) du Burkina Faso. Les représentants des agences de régulation des télécommunications des trois pays de l'AES, dirigés par des régimes militaires, étaient réunis dans la capitale nigérienne pour signer un accord sur la levée des frais d'itinérance entre les opérateurs de téléphonie mobile. "Le protocole établit la gratuité de la réception des appels voix et SMS en itinérance" dans la zone AES, précise l'Arcep Burkina Faso sur sa page Facebook. "Supprimer ces barrières, c'est affirmer notre volonté d'oeuvrer pour un monde connecté où les frontières géographiques ne signifient plus de limite technologique", a déclaré M. Compaoré. Les trois juntes ont uni en 2024 leurs pays en une "confédération" qui compte environ 72 millions d'habitants. Dans le même temps, les militaires au pouvoir ont choisi de tourner le dos à la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), une organisation qu'ils jugent instrumentalisée par la France, ex-puissance coloniale avec laquelle ils ont multiplié les actes de rupture. Le directeur général de l'Arcep Togo, Michel Yaovi Galley, pourtant non-membre de l'AES, était également présent à Niamey, invité comme ressortissant d'un "pays ami et frère". Il a déclaré être impatient de "signer un accord de +free roaming+ avec le Niger et le Burkina Faso", estimant que cela est "dans l'intérêt de nos peuples frères, comme nous avons eu à le faire avec le Mali en décembre 2023". Au Niger, au Burkina et au Mali, les gouvernements civils ont été renversés par des coups d'Etat militaires successifs depuis 2020. Ces trois anciennes colonies françaises se sont rapprochées de Moscou et éloignées de plusieurs de leurs voisins, dont la Côte d'Ivoire et le Bénin, qu'ils accusent de chercher à les déstabiliser.

22.11.2024 à 12:22

Kenya : une scène rock et métal en plein essor à Nairobi

FRANCE24

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À Nairobi, une nouvelle génération de passionnés de rock et de métal cherche à faire émerger une scène locale. Inspirés par ces genres musicaux, ces artistes s'efforcent d'y insuffler des influences africaines. Notre correspondante, Olivia Bizot, a rencontré ces musiciens en quête d'une identité unique.
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À Nairobi, une nouvelle génération de passionnés de rock et de métal cherche à faire émerger une scène locale. Inspirés par ces genres musicaux, ces artistes s'efforcent d'y insuffler des influences africaines. Notre correspondante, Olivia Bizot, a rencontré ces musiciens en quête d'une identité unique.
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