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02.03.2024 à 14:51

Maldives, la route de liaison Laamu

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La route de liaison de l’atoll de Laamu, reliant les îles maldiviennes de Gan, Maandhoo,

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Texte intégral (2265 mots)

La route de liaison de l’atoll de Laamu, reliant les îles maldiviennes de Gan, Maandhoo, Kadhdhoo et Fonadhoo sur une distance totale de 15,1 kilomètres, a été le fruit d’une collaboration entre le gouvernement maldivien et la Chine, dans le cadre des Nouvelles Routes de la Soie – Belt and Road Initiative (BRI).

A sign next to a rock

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A road with a body of water and a blue sky

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Plaque et photo de la route, publiées par l’ambassade de Chine aux Maldives http://mv.china-embassy.gov.cn/eng/mytz/202210/t20221011_10781014.htm

Le financement du projet a été assuré par un don non remboursable du gouvernement chinois, qualifié de « cadeau », à hauteur de 30 millions de dollars américains. La planification et la réalisation de la route ont été attribuées à des entités distinctes, bien que toutes les deux chinoises, avec la conception confiée à Second Harbour Engineering, une division de la China Communications Construction Company, et la construction confiée au Jiangsu Transportation Engineering Group.

A group of men wearing safety vests and helmets standing on a road

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Membres du Jiangsu Transportation Engineering Group, posant sur la route de Laamu
http://mv.china-embassy.gov.cn/eng/mytz/202210/t20221011_10781014.htm

L’étude d’impact environnemental réalisée par Water Solutions Pvt. Ltd., commissionnée par le ministère du Logement et de l’Infrastructure, a souligné les conséquences visibles telles que l’abattage d’arbres et le nivellement des routes. Pour contrer ces impacts, des mesures d’atténuation, notamment une gestion efficace des déchets, ont été proposées pour minimiser les répercussions sur l’environnement physique des îles de Gan, Fonnadhoo et Maandhoo. De plus, les avantages socio-économiques du projet, tels que l’amélioration de la connectivité et la stimulation du développement régional, ont été jugés supérieurs aux inconvénients environnementaux. Le coût, la durabilité et la sécurité de la conception du projet ont également été évalués comme faisables.

Le projet a été entrepris sous la présidence d’Abdulla Yameen Abdul Gayoom, qui avait une stance pro-chinoise. Lors de la cérémonie d’inauguration, le président Yameen a souligné l’importance du projet, déclarant que la route de liaison de Laamu était un élément clé pour la réalisation des aspirations de développement de l’atoll. Il a annoncé que l’atoll avait été identifié comme une Zone Economique Spéciale (ZES) potentielle, renforçant ainsi son rôle dans les plans de développement économique du pays. Pourtant, cette possibilité n’a pas encore abouti.

A group of people standing on a stage

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L’ex président Abdulla Yameen Abdul Gayoom inaugure le projet de développement routier dans l’atoll de Laamu
https://presidencymaldives.gov.mv/Press/Article/15116

L’actuel président Dr. Mohamed Muizzu, à l’époque ministre du Logement, a également souligné l’importance stratégique de la route de liaison pour le développement de l’atoll de Laamu. Le Dr. Muizzu a exprimé l’espoir que ce projet ouvrira de nouvelles opportunités d’investissement et d’entreprises dans la région, bénéficiant ainsi à l’ensemble de la population locale. Il a déclaré en 2014 que « Les transports sont la clé du développement. Ce projet apportera certainement du progrès et du développement ».

Cependant, cette collaboration sino-maldivienne n’a pas été exempte de controverses et de préoccupations. Des rumeurs ont circulé sur des questions d’espionnage impliquant un avant-poste américain de la CIA et des activités du gouvernement indien, mettant en lumière les tensions géopolitiques dans la région. Par ailleurs, au-delà de la route de liaison, la Chine a étendu son influence dans divers secteurs aux Maldives, suscitant des débats sur les modèles de développement, la transparence des projets d’infrastructure et le rôle des investissements étrangers dans le pays.

A couple of men shaking hands

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Le Président chinois Xi Jinping of China avec l’Ancient Président des Maldives Abdulla Yameen Abdul Gayoom, en 2014
https://presidency.gov.mv/Press/Article/14809

En conclusion, la route de liaison de l’atoll de Laamu représente bien plus qu’une simple infrastructure routière. Elle incarne les complexités des relations internationales, des dynamiques politiques locales et des préoccupations environnementales. Le récit de ce projet reflète les enjeux cruciaux auxquels sont confrontés les pays insulaires en développement lorsqu’ils cherchent à équilibrer le progrès économique avec la préservation de leur environnement et de leur souveraineté.


Par Marie-Solveig MAGNIER, Analyste Océan Indien et Global Gateway

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23.02.2024 à 09:00

Pour Lula et la Chine, quel bilan un an après le début de son mandat ?

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Les élections présidentielles brésiliennes d’octobre 2022 avaient laissé entendre que le choix du prochain président

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Texte intégral (2255 mots)

Les élections présidentielles brésiliennes d’octobre 2022 avaient laissé entendre que le choix du prochain président aurait un impact direct sur la position diplomatique et les engagements commerciaux et économiques du Brésil. On voyait dans Bolsonaro un alignement sur les Etats-Unis et un rejet de la Chine et dans Lula une position anti-impérialiste, donc plus éloignée des Etats-Unis, suggérant un rapprochement avec Pékin. Cependant, cette vision binaire se révèle inexacte, notamment parce que la marge de manœuvre et le pouvoir de décision du président brésilien sur son alignement géopolitique est limité.

D’un côté, la Chine est le premier partenaire commercial et le deuxième plus grand investisseur au Brésil. Il existe donc une dépendance du Brésil envers le marché chinois, sur des exportations de produits comme le boeuf, le soja, le fer et le pétrole.

D’un autre côté, les États-Unis est le pays qui investit le plus au Brésil. Brasilia n’a donc aucun intérêt à s’éloigner de Washington pour des raisons purement économiques. Ainsi, même si Bolsonaro présentait une hostilité verbale envers Pékin dans son discours, en l’accusant d’avoir volontairement introduit le Covid et « d’acheter le Brésil, plutôt que d’acheter au Brésil », il avait tenu une position commerciale réaliste, marquée par une augmentation des exportations vers la Chine de plus de 40% entre 2019 et 2022.

Un principe de non-alignement

Dès le début de son mandat, Lula a été très clair quant à son positionnement géopolitique et sa politique commerciale. Il a annoncé que le Brésil aurait des « relations avec tous » et qu’il respecterait un principe de non-alignement. Ainsi, le président socialiste a rejeté une offre américaine de remplacement de son équipement militaire vieillissant, dans le cas où le Brésil déciderait de le donner à l’Ukraine. Il a également proposé de former un club de paix des BRICS pour aider à la médiation et à la négociation d’une sortie de conflit entre l’Ukraine et la Russie. Lula a aussi fait part de sa volonté de bâtir une indépendance stratégique et de se libérer de l’alignement historique du Brésil sur les États-Unis en déclarant que « personne n’allait empêcher l’intensification des relations entre le Brésil et la Chine », ce qui visait implicitement Washington.

Les avancées des projets commerciaux et des activités chinoises au Brésil

De nombreuses avancées ont été faites par Pékin depuis le début du mandat de Lula. Dès le mois de mars 2023, les deux pays ont arrêté d’utiliser le dollar pour les transactions commerciales et financières. Cet accord leur permet d’échanger directement le yuan contre le real, plutôt que de passer par le dollar, réduisant ainsi les frais de transactions. Dans le but d’implémenter le yuan comme monnaie d’échange, la filiale brésilienne de l’ICBC (Industrial and Commercial Bank of China) a commencé à agir en tant que banque de compensation, tandis que la banque brésilienne BOCOM BBM a annoncé son adhésion au système de paiement transfrontalier en yuan.

La visite diplomatique de Lula en Chine en avril 2023 a conclu une quinzaine d’accords bilatéraux notamment en matière de commerce, de technologie et de recherche. Pour permettre de faciliter les échanges commerciaux de produits agricoles, les deux pays ont mis en place une numérisation des procédures douanières.

Le Président Xi Jinping et le Président Luiz Inácio Lula da Silva en avril 2023 à Pékin

Dans le secteur des énergies renouvelables, la société d’électricité Electrobas Furnas s’est associée à la SGCC (State Grid Corporation of China) pour la rénovation de la plus grande centrale hydroélectrique du Brésil (Itaipu). De même, le producteur brésilien de minerai de fer et de nickel Vale a signé 7 accords avec différentes organisations chinoises, incluant un échange de connaissances avec l’Université Tsinghua et un accord de coopération avec Baoshan Iron and Steel pour produire du biochar dans le but de décarboner l’industrie sidérurgique.

Dans le domaine des technologies et de la construction, un accord a été passé entre les entreprises de télécommunication brésilienne et chinoises Unifique et ZTE, afin de renforcer le réseau 5G dans la partie sud du Brésil alors que l’entreprise d’ingénierie ETERC Engenharia et China CITIC Construction Co. ont signé un accord de coopération portant sur des projets d’infrastructures et des programmes de logements sociaux au Brésil.

Port de Aratu dans la province de Baiha

De même, le plus grand fabricant de voitures électriques du monde BYD a investi 3 milliards de reais pour produire des voitures électriques dans l’État de Bahia au Brésil. En retour, il bénéficiera d’une réduction de 95 % de la taxe sur la valeur ajoutée jusqu’en 2032 ainsi qu’un accès au port d’Aratu, ce qui facilitera l’importation de matières premières et l’exportation de produits finis. Les deux pays ont également annoncé la création d’un dixième satellite de surveillance de la déforestation en Amazonie, le CBERS-6, qui coûtera 100 millions de dollars et qui devrait être effectif en 2028.

Une signature pour rejoindre la BRI qui n’est pas d’actualité

Compte tenu de l’intensification et de la diversification des projets de collaboration sino-brésilien, il est légitime de s’interroger sur une éventuelle signature et adhésion de Brasilia aux nouvelles routes de la soie, ce projet lancé par Xi Jinping visant à renforcer les liens entre Pékin et ses partenaires via des investissements dans leurs structures d’échanges (commerciales, financières, sociales et politiques). L’Argentine, qui est le pays d’Amérique Latine le plus comparable au Brésil en termes économique et commercial, avait fait le choix en Février 2022 de rejoindre ce projet chinois. Cependant, il n’est pas dans l’intérêt de Brasilia de rejoindre cette initiative car les conditions d’adhésion à la BRI sont souvent dictées par Pékin et visent donc des pays dont le pouvoir de négociation est faible. C’est notamment pour cette raison que la Grèce et l’Argentine avaient adhéré au projet lorsque leur stabilité économique et financière avait atteint un stade critique.

Le Brésil dispose aujourd’hui d’une marge de manœuvre importante dans sa relation avec Pékin, notamment car la Chine est dépendante des exportations brésiliennes pour sa sécurité alimentaire. Par conséquent, Brasilia n’a pas d’intérêt particulier à rejoindre une initiative dont il ne maîtriserait pas les termes de l’adhésion. De plus, le Brésil ne veut pas non plus développer un partenariat exclusif avec la Chine, afin de pouvoir continuer à commercer avec tous. Compte tenu du fait que Brasilia ne perd rien de significatif à ne pas adhérer à la BRI, il est improbable que Lula décide de choisir la voie bilatérale avec la Chine, qui est contraire à son positionnement géopolitique.

Les limites d’un rapprochement

Finalement, plusieurs facteurs limitent le rapprochement entre Pékin et Brasilia. Il existe notamment au sein de la classe politique et de la société brésilienne une inquiétude quant à l’augmentation de la présence d’activités et d’entreprises chinoises sur le territoire brésilien. La désindustrialisation, la perte d’emploi des ouvriers brésiliens au profit de la main-d’œuvre chinoise et la dégradation environnementale figurent parmi les préoccupations des Brésiliens. De plus, la signature d’un accord de libre échange entre le Mercosur et l’UE reste d’actualité, malgré la réticence du président Macron. En cas de signature, cet accord risquerait d’entraver les exportations brésiliennes vers la Chine, car le marché européen représente une opportunité immense pour le Brésil.

Depuis l’arrivée de Lula au pouvoir, les investissements, les accords de coopération et les échanges ont augmenté entre la Chine et le Brésil dans plusieurs domaines. Cependant, Lula ne compte pas s’engager dans une relation exclusive avec la Chine, car il a compris que la force du Brésil réside dans sa capacité à dialoguer, commercer et coopérer avec tous. Ainsi, la signature de la Belt and Road Initiative (BRI) n’est pas d’actualité et les relations entre le Brésil et les États-Unis et ses autres partenaires restent et resteront sûrement intactes sous le mandat du président Lula.


Par Aloïs Mottard, Chargé de veille du Pôle Amérique Latine

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22.02.2024 à 18:01

La centrale de Gwadar et les résolutions vertes chinoises au Pakistan

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Lors de son discours au débat général de la 76e Assemblée générale des Nations unies

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Texte intégral (1590 mots)

Lors de son discours au débat général de la 76e Assemblée générale des Nations unies en 2021, le président XI Jinping a souligné la nécessité de promouvoir une « coexistence harmonieuse entre l’Homme et la nature » marquant ainsi son engagement envers l’objectif de neutralité carbone d’ici à 2060. Simultanément, le pays s’efforce d’améliorer la durabilité de ses investissements internationaux.

Le président chinois Xi Jinping s’adresse au débat général de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies par vidéo

Cette ambition s’est manifestée par la décision de la Chine de ne plus supporter la construction de nouvelles centrales électriques au charbon, alors que nombre de ces projets avaient été promus dans le cadre des Nouvelles Routes de la Soie (Lamu, Hunutlu, Cekulan Bawang, Gwadar). Depuis 2013, la Chine a alloué 50 milliards de dollars à des projets de centrales thermiques au charbon.

Par cette décision, la Chine montre qu’elle est consciente de l’impact environnemental significatif de ces initiatives. En effet, les centrales thermiques au charbon émettent une quantité importante de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre. À la suite de cette déclaration, 20 projets ont été définitivement annulés, mais en octobre 2022, 77 projets de centrales électriques au charbon étaient encore planifiés, 65 étaient en phase de construction, tandis que 68 avaient été suspendus. La Commission nationale chinoise pour le développement et la réforme statue la même année que la décision n’incluait pas les projets déjà lancés.

Des efforts ont tout de même été déployés afin de réduire l’investissement dans les centrales thermiques, notamment en transformant les projets déjà signés vers des options plus respectueuses de l’environnement.

Focus sur le projet de centrale thermique de Gwadar

Au Pakistan, les résolutions chinoises ont rapidement été confrontées à une réalité bien plus complexe. Le projet de centrale thermique de 300 MW dans la ville portuaire de Gwadar annoncé en 2016 est au centre des discussions puisqu’en janvier 2023, le premier ministre pakistanais annonce que le projet verra bien le jour.

Parallèlement, la Chine réaffirme sa volonté d’investir dans le projet via deux crédits alloués par la ICBC et la CBC afin de commencer sa construction. En novembre 2023, la compagnie CIHC Pak Power, à son tour, accepte de commencer à travailler sur le projet. Le charbon utilisé proviendra de Chine.

Le projet est le reflet des investissements massifs qu’a effectué la Chine dans le secteur de l’énergie au Pakistan. Le Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC) a facilité le développement de projets axés sur le charbon, bien que le pays ne détienne que 0,03% des réserves mondiales. La production pakistanaise à base de charbon et de combustibles fossiles en général dépend donc majoritairement des importations chinoises qui représentent 90% de la capacité de production actuelle du Pakistan.

Thar Coal Block -1 Power Generation Company (PVT) Ltd., en tant que filiale de Shanghai Electric au Pakistan, est propriétaire d’une centrale électrique au charbon de 2 × 660 MW dans le Thar Coal Block-1

Cependant, en pleine crise économique, le pays cherche à s’émanciper de sa dépendance énergétique en passant par le développement de son aptitude à exploiter le charbon qu’il possède dans le désert du Thar. Des négociations avaient eu lieu concernant les termes du contrat pour le projet Gwadar, reflétant la volonté du Pakistan d’utiliser son propre charbon dans la centrale, une demande que la Chine avait refusée.

Le Pakistan ne semble donc pas envisager de réduire l’exploitation du charbon, cela ayant été confirmé par la déclaration du premier ministre de l’Énergie qui annonce lors d’une interview que « le pays prévoit de quadrupler sa capacité domestique de production de charbon et qu’il ne construira pas de nouvelles centrales au gaz dans les années à venir ». Cette décision est motivée par des facteurs politiques, économiques, sociaux et environnementaux.

La Chine doit ainsi composer avec les intérêts du gouvernement pakistanais dans le cadre du projet Gwadar, tout en respectant ses engagements et en encourageant une transition vers les énergies renouvelables pour ses pays partenaires.

Une transition énergétique longue mais nécessaire

La Chine dispose alors de plusieurs moyens pour garantir la faisabilité de ses ambitions environnementales. Au Pakistan, le développement des énergies renouvelables est poussé par le gouvernement chinois avec la mise en place de tarifs particuliers. Cependant, la mise en place d’infrastructures éoliennes et solaires s’avère être un long processus. En juin 2022, les énergies renouvelables ne représentaient que 6% de la capacité énergétique du Pakistan. Pourtant, il apparaît plus que nécessaire d’accélérer la transition énergétique du pays. En effet, les villes de Lahore et Karachi se classent parmi les 10 villes les plus polluées au monde depuis maintenant quelques années.

En conclusion, la nouvelle position chinoise a encouragé une réflexion autour de nouveaux projets qui s’alignent sur les nouvelles directives environnementales des Nouvelles Routes de la Soie. Une réflexion qui s’est traduite par des projets verts d’envergure. Par exemple, selon des données du Centre de finance durable et de développement de l’université de Fudan, 42% des investissements étrangers chinois dans le secteur de l’énergie concernaient les énergies solaire et éolienne pour la première partie de 2023.


Par Dounia Dif, Chargée de Veille Route de la Soie verte auprès de l’OFNRS

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