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01.06.2023 à 23:37

Safe and just Earth system boundaries

The stability and resilience of the Earth system and human well-being are inseparably linked1,2,3, yet their interdependencies are generally under-recognized; consequently, they are often treated independently4,5. Here, we use modelling and literature assessment to quantify safe and just Earth system boundaries (ESBs) for climate, the biosphere, water and nutrient cycles, and aerosols at global and subglobal scales. We propose ESBs for maintaining the resilience and stability of the Earth system (safe ESBs) and minimizing exposure to significant harm to humans from Earth system change (a necessary but not sufficient condition for justice)4. The stricter of the safe or just boundaries sets the integrated safe and just ESB. Our findings show that justice considerations constrain the integrated ESBs more than safety considerations for climate and atmospheric aerosol loading. Seven of eight globally quantified safe and just ESBs and at least two regional safe and just ESBs in over half of global land area are already exceeded. We propose that our assessment provides a quantitative foundation for safeguarding the global commons for all people now and into the future.
Source: Nature

01.06.2023 à 23:33

Des chercheurs expliquent dans « Nature » pourquoi la Terre menace de devenir inhabitable

Cette publication s'inscrit dans la longue lignée d'articles scientifiques dédiés aux « limites planétaires ». Théorisée en 2009 par Johan Rockström et plusieurs de ses collègues, la notion englobe neuf paramètres écologiques indispensables à l'équilibre du « système Terre » et, par extension, se rapporte aux seuils limites de perturbation que ces derniers peuvent endurer sans mettre en danger, de manière irréversible, les fondamentaux naturels de la planète. Ces neuf variables, détraquées par l'activité humaine, relèvent des domaines du climat, de la biodiversité, du cycle de l'eau douce, de la couche d'ozone, de l'acidification des océans, des processus biochimiques de l'azote et du phosphore, de l'utilisation des terres, de la charge en aérosols atmosphériques, et enfin de la pollution radioactive ou chimique (plastiques, pesticides, solvants, polluants organiques persistants), nommée « entités nouvelles » dans les publications scientifiques. En 2015, quatre de ces limites planétaires avaient formellement dépassé les seuils de précaution d'après les scientifiques : le climat, l'utilisation des sols, les cycles de l'azote et du phosphore, la biodiversité (avec un rythme d'érosion vertigineux). Depuis, le cycle de l'eau douce et la pollution chimique ont aussi atteint des stades très préoccupants.
Source: Libération
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