Les autorités syriennes ont indiqué mardi avoir tué le chef de la cellule derrière l'attaque de dimanche contre leurs forces de sécurité, revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), et arrêté huit autres personnes.

Le gouvernement syrien avait annoncé dimanche que quatre membres des forces de sécurité avaient été tués et un cinquième blessé dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest du pays.

Les forces de sécurité ont « arrêté une cellule terroriste affiliée à Daech » (acronyme arabe de l'EI) et saisi des armes et ceintures explosives, affirme un communiqué du ministère de l'Intérieur syrien.

« L'opération a permis l'arrestation des huit membres de la cellule, et le neuvième, le chef, a été neutralisé », détaille-t-il, précisant que « les personnes arrêtées ont admis leur responsabilité ».

L'attaque dans la province d'Idleb est intervenue au lendemain d'une autre contre une délégation conjointe syro-américaine à Palmyre, dans le centre de la Syrie, qui a tué trois Américains - deux militaires et un interprète.

Washington et Damas ont imputé cette opération à l'EI, qui ne l'a cependant pas revendiquée.

La région d'Idleb a longtemps été un bastion de groupes rebelles et jihadistes, dont des combattants étrangers, lors de la guerre civile qui a éclaté en 2011 et ravagé le pays pendant plus d'une décennie.

L'EI a contrôlé de vastes territoires en Syrie pendant la guerre civile, avant d'être défait en 2019, mais a toujours des cellules dormantes de combattants dans le pays.

Les autorités, issues d'une coalition de groupes islamistes qui ont renversé le président Bachar al-Assad il y a un an, tentent de stabiliser la Syrie, après plus de 13 ans de guerre civile.

En mai dernier, l'EI avait déjà revendiqué une attaque contre les forces de sécurité qui avait fait un mort et trois blessés, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

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Le ministre de la Défense Michel Menassa a reçu mardi à Yarzé le vice-ministre allemand de la Défense, Nils Hilmer. Les deux responsables ont notamment évoqué le soutien de l’Allemagne à l’armée libanaise et la situation au Liban-Sud.

Au cours de l’entretien, M. Menassa a remercié l’Allemagne pour son soutien à l’armée et sa participation à la force navale de la Finul. Il a aussi souligné « la coopération en cours pour développer les capacités des forces navales de l’armée , essentielles pour protéger les frontières maritimes et sécuriser les eaux territoriales, en prévision du retrait progressif des Casques bleus prévu fin 2026 ».

Nils Hilmer a réaffirmé de son côté l’engagement de son pays à continuer de soutenir l’armée et l’État libanais, saluant « le rôle de l’institution militaire dans le maintien de la sécurité et de la stabilité, ainsi que ses efforts au Liban-Sud pour centraliser les armes entre les mains de l’État ».

M. Menassa a présenté « les difficultés rencontrées par l’armée libanaise dans l’accomplissement de ses missions », et exprimé son espoir que l’Allemagne, en coordination avec la communauté internationale, « exercera les pressions nécessaires sur Israël afin qu’il se retire des points encore occupés au Liban-Sud et cesse ses violations et attaques répétées ».

Lundi, le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Rodolphe Haykal, avait reçu M. Hilmer, dans ses bureaux à Yarzé, où ils ont discuté de la coopération entre les armées des deux pays. MM. Haykal et Hilmer ont signé deux accords portant sur le soutien allemand à l'armée, notamment « la garantie de son approvisionnement en carburant et le renforcement des services de santé militaires », a rapporté l'Agence nationale d'information. « La signature de ces accords réaffirme l'engagement des autorités allemandes à soutenir la stabilité du Liban et les capacités de son armée face aux défis actuels », a ajouté l'agence.

L'armée libanaise est censée achever d'ici la fin de l'année le démantèlement prévu par l'accord de cessez-le-feu des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de kilomètres plus au nord. Israël de son côté maintient cinq positions en territoire libanais, et continue de mener des frappes quasi-quotidiennes.

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