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05.12.2025 à 09:05

Au Zimbabwe, tournées à vélo et données satellites pour faciliter la coexistence avec les éléphants

FRANCE24
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Équipé d'un téléphone portable, il enregistre dans une application dédiée les incursions de pachydermes près du village ou simplement les traces de leur passage, permettant aux autorités de limiter les risques d'accidents avec ces animaux, qui parfois sortent des limites du parc national de Hwange (ouest). Âgé de 49 ans, M. Moyo fait partie d'une équipe de plusieurs personnes ayant reçu une formation dans le cadre d'une initiative du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) et de l'Autorité des parcs et de la faune du Zimbabwe (ZimParks). "Nous avons toujours vécu avec des animaux sauvages autour de nous, mais notre réponse aux conflits entre humains et faune sauvage était souvent individuelle et sans coordination", explique-t-il. "Cette initiative a aidé la communauté à acquérir une meilleure connaissance du comportement des animaux et, au final, à minimiser les incidents." Environ 300 personnes ont été tuées par des animaux sauvages au Zimbabwe ces cinq dernières années, selon ZimParks, sans compter les cultures endommagées et les attaques contre le cheptel. Quelque 70% des incidents rapportés se déroulent dans les zones frontalières de parcs comme celui de Hwange, toujours selon Zimparks. Il y a quelques années, M. Moyo a perdu six vaches dans des attaques de lions, ce qui l'a incité à rejoindre le programme de surveillance de la faune. Ses relevés et messages d'alerte viennent compléter des données transmises par les colliers GPS dont 16 éléphants ont été équipés, permettant de suivre leurs déplacements en direct et de mieux coordonner le déploiement d'une équipe de ZimParks si nécessaire. Alerte en temps réel Le Zimbabwe abrite environ 100.000 éléphants, soit la deuxième plus grande population au monde d'éléphants de savane après celle du Botswana voisin, selon un recensement aérien conduit en 2022 par la Zone de conservation transfrontalière du Kavango-Zambèze, fruit d'un partenariat entre l'Angola, le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe. "Durant la saison sèche, les éléphants viennent parfois chercher de l'eau dans la retenue voisine, qui alimente nos jardins communaux", explique M. Moyo. "Et pendant la saison des récoltes, il leur arrive de venir et manger nos cultures." L'application qu'il alimente quotidiennement lors de ses tournées à vélo - The EarthRanger - est utilisée dans 80 pays, selon son site internet, et s'avère "très efficace", souligne un responsable de la communication de Zimparks, Tamirirashe Mudzingwa. Agissant comme un système d'alerte en temps réel, elle donne aux villageois la possibilité de se mettre à l'abri à temps et de protéger leurs troupeaux ou leurs champs. Parmi les éléphants équipés d'un collier GPS, certains ont été secourus, soignés puis réintroduits dans leur habitat naturel par l'organisation Wild Is Life. Devant son écran, l'un des techniciens, Simbarashe Mupanhwa, suit ainsi les déplacements de Samson, un mâle de sept ans. "En plus d'aider à surveiller les déplacements des éléphants, l'application est également capable de suivre les rangers et les véhicules de l'organisation, ce qui permet de garantir qu'en cas d'incidents de braconnage, la réaction soit aussi rapide que possible", explique M. Mupanhwa à l'AFP. Cette télémétrie offre des informations de première main sur l'habitat, "les schémas de déplacement et l'identification des zones fréquemment utilisées", ou encore les "les zones de dispersion", explique Philip Kuvawoga, directeur pour la conservation de l'environnement chez IFAW. Si les deux organisations, IFAW et ZimParks, s'accordent à vouloir impliquer les communautés locales dans la préservation de la faune, elles n'ont pas la même approche concernant la gestion de la population croissante d'éléphants au Zimbabwe. ZimParks, agence gouvernementale, plaide pour un tourisme de chasse aux trophées, à l'image de ce qui existe en Afrique du Sud voisine, tandis que IFAW veut continuer de promouvoir les safaris photo, comme au Kenya par exemple. "Cette collaboration incarne une entente pragmatique: les efforts de conservation doivent être inclusifs, fondés sur la science et adaptables", estime Alleta Nyahuye, directrice nationale de l'IFAW, qui affiche comme idéal d'"aider les animaux et les humains à prospérer ensemble". M. Moyo renchérit: "Il ne s'agit pas seulement de protéger les animaux. Il s'agit aussi de protéger notre mode de vie".

05.12.2025 à 08:59

F1: Isack Hadjar semble prêt pour le défi Red Bull

FRANCE24
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Alors que cinq pilotes avant lui se sont cassé les dents sur +Mad Max+ depuis son arrivée dans l'écurie autrichienne en cours de saison en 2016, le Parisien espère faire mieux que Pierre Gasly, Alex Albon, Sergio Pérez, Liam Lawson ou Yuki Tsunoda et quelques atouts pourraient l'aider. Hadjar, qui pointe à la dixième place du Championnat du monde avant le dernier Grand Prix de la saison dimanche à Abou Dhabi, a un mental d'acier. "Ma carrière est basée sur la frustration, la colère de ne pas avoir les mêmes moyens que les autres pilotes et d'avoir toujours dû compenser (...). Mentalement, il n'y a pas plus solide que moi sur la grille", assurait le Français à l'AFP la semaine dernière. Son abandon après un accident lors du tour de formation de son premier GP en Australie en est la preuve. Alors que beaucoup de +rookies+ (novices) auraient douté après cette entrée en matière ratée, Hadjar a rapidement rebondi et inscrit ses premiers points en F1 dès la troisième manche de la saison. "Capable de bousculer Verstappen" "Isack est très solide. Il est de la même trempe que Verstappen. Je pense qu'il peut réussir et qu'il est capable de bousculer Verstappen", estime auprès de l'AFP Franck Montagny, ancien pilote de F1 aujourd'hui consultant sur Canal+ et présent ce week-end aux Émirats. Par ailleurs, le vice-champion de F2 a conscience de la tâche qui l'attend et sait qu'il ne pourra pas rivaliser avec l'ogre néerlandais, au moins dans un premier temps. "Il est meilleur dans tous les domaines. Il pilote mieux, il fait moins d'erreurs, il a aussi plus d'expérience. Il est chez lui, dans son équipe, donc non, pour l'instant, ce n'est pas possible" de le battre, a reconnu Hadjar auprès de l'AFP. "Le fait de l'accepter (...) le fait donc de savoir que ça va être dur, c'est déjà un bon début." La Parisien aura l'avantage d'avoir un modèle à suivre à côté de lui et pourra gagner en expérience encore plus vite au contact de Verstappen. "Face à mes coéquipiers, j'ai toujours été plus fort. Là, ce sera la première fois que je vais être à côté du meilleur au monde. C'est une opportunité de fou d'apprendre", souligne-t-il. Hadjar pourra aussi s'appuyer sur l'un de ses points forts, sa capacité d'adaptation. "Ce n'est pas qu'une question de qualité, mais aussi d'adaptabilité. Isack s'adapte très bien au changement, on le voit cette année, il s'en sort très bien sur les circuits qu'il ne connaît pas", affirme Montagny. Feuille blanche Par ailleurs, la nouvelle règlementation technique qui va entrer en vigueur en 2026 et engendrer une profonde modification des monoplaces pourrait rebattre les cartes et demandera aussi au Néerlandais de s'accoutumer à une nouvelle voiture, qui ne sera pas encore faite juste pour lui. "On part d'une feuille blanche. Le timing serait alors idéal car il n'y aura pas encore eu l'effet Verstappen sur la voiture", expliquait le Parisien à l'AFP la semaine dernière. Enfin, Hadjar aura aussi la chance d'avoir un patron français, en la personne de Laurent Mekies, qui l'avait déjà dirigé lors de ses six premiers mois en F1 cette année chez Racing Bulls. "C'est toujours plus facile de s'exprimer dans sa langue maternelle, notamment pour expliquer des détails", fait valoir Franck Montagny. Le Français est par ailleurs très apprécié de l'influent conseiller autrichien Helmut Marko, qui l'avait recruté en 2022 et a régulièrement encensé cette saison le pilote tricolore qu'il surnomme "le petit Prost". Hadjar, qui s'entend bien avec Verstappen, va désormais devoir se mesurer à lui, non sans appréhension: "Ce sont des pilotes de qualité qui se sont retrouvés au côté de Max et qui se sont fait battre. Ça met le doute (...) De toute façon, on ne sera jamais assez prêt face à Max. Donc autant y aller maintenant!"

05.12.2025 à 08:58

En Australie, TikTok s'apprête à son tour à bloquer les comptes des moins de 16 ans

FRANCE 24
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La plateforme chinoise a prévenu vendredi qu'elle se conformerait à la loi et bloquerait les comptes des utilisateurs de moins de 16 ans. La loi en question est censée entrer en vigueur le 10 décembre.
Texte intégral (679 mots)
La plateforme chinoise a prévenu vendredi qu'elle se conformerait à la loi et bloquerait les comptes des utilisateurs de moins de 16 ans. La loi en question est censée entrer en vigueur le 10 décembre.
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