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19.03.2024 à 09:43

Présidentielle américaine : après une double remontada, le face-à-face Biden-Trump commence

Yona HELAOUA

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Tous les mois, France 24 revient sur les événements marquants de la campagne présidentielle 2024 aux États-Unis. Ce premier numéro est consacré au double "come-back" de Donald Trump et Joe Biden, enfin assurés d'obtenir l’investiture de leurs partis respectifs après des mois difficiles.
Tous les mois, France 24 revient sur les événements marquants de la campagne présidentielle 2024 aux États-Unis. Ce premier numéro est consacré au double "come-back" de Donald Trump et Joe Biden, enfin assurés d'obtenir l’investiture de leurs partis respectifs après des mois difficiles.

19.03.2024 à 09:37

La FNSEA veut une accélération sur le stockage de l'eau et la transmission des fermes

FRANCE24

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Arnaud Rousseau, qui, comme son homologue des Jeunes Agriculteurs (JA) Arnaud Gaillot, a rendez-vous dans la matinée avec le Premier ministre Gabriel Attal, esquisse dans cette interview des priorités pour une sortie de crise. Rappelant qu'Emmanuel Macron avait fait en 2017 "de la montée en gamme une priorité", M. Rousseau attend désormais de voir si le président "veut nous fixer une nouvelle ambition collective". Appelant l'exécutif à "s'attaquer aux gros sujets", il évoque d'abord la question du stockage de l'eau. Après les pluies abondantes de l'hiver, "rien ne dit que dans quatre mois, on n'aura pas une sécheresse (...). Il faut commencer par rendre notre administration et nos procédures bien plus efficaces. Cela peut passer par des arrêtés ou du réglementaire, et donc aller vite", affirme-t-il. "Dans la Vienne, des agriculteurs cherchent depuis douze ans à faire avancer un dossier de stockage, avec un permis purgé de tout recours. Attendre aussi longtemps, ce n'est pas acceptable", estime-t-il. M. Rousseau réclame également "une mesure fiscalement incitative qui pourrait pousser certains à transmettre plus tôt et accélérer la modernisation de notre agriculture". "Sur les 400.000 exploitations en France, au moins 150.000 sont concernées par un départ à la retraite dans les cinq à sept ans", rappelle-t-il. "Assurer revenus et dignité" "Faciliter dans notre secteur reconnu comme métier en tension l'arrivée de travailleurs saisonniers, c'est bien. Mais on pourrait aussi nous accorder une baisse de la taxe sur le foncier non-bâti. Nous bénéficions déjà d'un abattement à hauteur de 20%. Nous voudrions qu'il monte à 50%. Cela coûterait autour de 150 millions aux finances publiques", détaille-t-il. M. Rousseau demande des "mesures structurelles pour redonner l'envie d'entreprendre en agriculture en assurant des revenus, de la dignité". Il évoque par exemple l'agrandissement des exploitations d'élevage, pour passer de "70 à 75 vaches en moyenne aujourd'hui à peut-être 100 ou 120", permettant d'embaucher un salarié, ou de développer la production d'huile d'olive dans les régions viticoles du Sud frappées par la sécheresse. Le président des JA a, de son côté, reconnu des avancées qui vont "dans le bon sens", mais déplore la lenteur du déploiement des mesures obtenues du gouvernement pendant la mobilisation du monde agricole depuis janvier. "Quand vous êtes l'élu politique, c'est vous qui commandez vos différents ministères. Et donc il faut secouer le cocotier matin, midi et soir", a plaidé M. Gaillot mardi matin sur RTL. Interrogé sur la poursuite de manifestations sporadiques en France en dépit des importants gages donnés par le gouvernement, le président des JA a expliqué que face à des agriculteurs qui "subissent" depuis des années une perte de compétitivité conjuguée aux aléas climatiques, "c'est compliqué".
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Arnaud Rousseau, qui, comme son homologue des Jeunes Agriculteurs (JA) Arnaud Gaillot, a rendez-vous dans la matinée avec le Premier ministre Gabriel Attal, esquisse dans cette interview des priorités pour une sortie de crise. Rappelant qu'Emmanuel Macron avait fait en 2017 "de la montée en gamme une priorité", M. Rousseau attend désormais de voir si le président "veut nous fixer une nouvelle ambition collective". Appelant l'exécutif à "s'attaquer aux gros sujets", il évoque d'abord la question du stockage de l'eau. Après les pluies abondantes de l'hiver, "rien ne dit que dans quatre mois, on n'aura pas une sécheresse (...). Il faut commencer par rendre notre administration et nos procédures bien plus efficaces. Cela peut passer par des arrêtés ou du réglementaire, et donc aller vite", affirme-t-il. "Dans la Vienne, des agriculteurs cherchent depuis douze ans à faire avancer un dossier de stockage, avec un permis purgé de tout recours. Attendre aussi longtemps, ce n'est pas acceptable", estime-t-il. M. Rousseau réclame également "une mesure fiscalement incitative qui pourrait pousser certains à transmettre plus tôt et accélérer la modernisation de notre agriculture". "Sur les 400.000 exploitations en France, au moins 150.000 sont concernées par un départ à la retraite dans les cinq à sept ans", rappelle-t-il. "Assurer revenus et dignité" "Faciliter dans notre secteur reconnu comme métier en tension l'arrivée de travailleurs saisonniers, c'est bien. Mais on pourrait aussi nous accorder une baisse de la taxe sur le foncier non-bâti. Nous bénéficions déjà d'un abattement à hauteur de 20%. Nous voudrions qu'il monte à 50%. Cela coûterait autour de 150 millions aux finances publiques", détaille-t-il. M. Rousseau demande des "mesures structurelles pour redonner l'envie d'entreprendre en agriculture en assurant des revenus, de la dignité". Il évoque par exemple l'agrandissement des exploitations d'élevage, pour passer de "70 à 75 vaches en moyenne aujourd'hui à peut-être 100 ou 120", permettant d'embaucher un salarié, ou de développer la production d'huile d'olive dans les régions viticoles du Sud frappées par la sécheresse. Le président des JA a, de son côté, reconnu des avancées qui vont "dans le bon sens", mais déplore la lenteur du déploiement des mesures obtenues du gouvernement pendant la mobilisation du monde agricole depuis janvier. "Quand vous êtes l'élu politique, c'est vous qui commandez vos différents ministères. Et donc il faut secouer le cocotier matin, midi et soir", a plaidé M. Gaillot mardi matin sur RTL. Interrogé sur la poursuite de manifestations sporadiques en France en dépit des importants gages donnés par le gouvernement, le président des JA a expliqué que face à des agriculteurs qui "subissent" depuis des années une perte de compétitivité conjuguée aux aléas climatiques, "c'est compliqué".

19.03.2024 à 09:35

Unilever sépare Ben & Jerry's et Magnum du reste du groupe

FRANCE24

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"Une scission (...) est la voie de séparation la plus probable" mais "d'autres options seront envisagées afin de maximiser les rendements pour les actionnaires", a précisé Unilever dans un communiqué. La division glaces d'Unilever a réalisé un chiffre d'affaires de 7,9 milliards d'euros en 2023. Mais le groupe avait qualifié le mois dernier de "décevante" la modeste croissance affichée par cette division, lors de la publication d'un bénéfice net en baisse de 15% l'an dernier pour l'ensemble du groupe. Les glaces "présentent des caractéristiques distinctes par rapport aux autres activités opérationnelles", fait valoir Unilever, citant notamment "une chaîne d'approvisionnement et de points de vente prenant en charge les produits surgelés" ou encore "une plus grande saisonnalité". Après la séparation, qu'Unilever espère finaliser d'ici fin 2025, l'équipe de direction "disposera d'une flexibilité opérationnelle et financière (...) pour soutenir la stratégie distincte de l'entreprise", ajoute Unilever. Le groupe avait aussi été marqué en 2021 par un litige avec sa filiale américaine Ben & Jerry's, qui estimait que la vente de ses glaces dans les colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est n'était pas "compatible" avec ses "valeurs", un conflit "résolu" en décembre 2022 par un accord confidentiel. Unilever a aussi annoncé mardi le lancement d'un "programme de productivité majeur" qui devra générer des économies totales d’environ 800 millions d’euros sur les trois prochaines années et qui "devrait avoir un impact sur environ 7.500 postes" de travail dans le monde, essentiellement des emplois de bureau. "Ces propositions feront l'objet d'une consultation", précise Unilever, qui indique que ses coûts de restructuration seront d'environ 1,2% de son chiffre d'affaires ces trois prochaines années, en légère hausse par rapport aux précédentes projections. Les annonces d'Unilever s'inscrivent dans le cadre d'un plan stratégique dévoilé en octobre pour relancer sa performance globale, et le groupe assure qu'elles doperont la croissance de ses ventes et ses marges. Le titre du groupe s'envolait de 5,39% à 4.017 pence mardi matin peu après l'ouverture de la Bourse de Londres.
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"Une scission (...) est la voie de séparation la plus probable" mais "d'autres options seront envisagées afin de maximiser les rendements pour les actionnaires", a précisé Unilever dans un communiqué. La division glaces d'Unilever a réalisé un chiffre d'affaires de 7,9 milliards d'euros en 2023. Mais le groupe avait qualifié le mois dernier de "décevante" la modeste croissance affichée par cette division, lors de la publication d'un bénéfice net en baisse de 15% l'an dernier pour l'ensemble du groupe. Les glaces "présentent des caractéristiques distinctes par rapport aux autres activités opérationnelles", fait valoir Unilever, citant notamment "une chaîne d'approvisionnement et de points de vente prenant en charge les produits surgelés" ou encore "une plus grande saisonnalité". Après la séparation, qu'Unilever espère finaliser d'ici fin 2025, l'équipe de direction "disposera d'une flexibilité opérationnelle et financière (...) pour soutenir la stratégie distincte de l'entreprise", ajoute Unilever. Le groupe avait aussi été marqué en 2021 par un litige avec sa filiale américaine Ben & Jerry's, qui estimait que la vente de ses glaces dans les colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est n'était pas "compatible" avec ses "valeurs", un conflit "résolu" en décembre 2022 par un accord confidentiel. Unilever a aussi annoncé mardi le lancement d'un "programme de productivité majeur" qui devra générer des économies totales d’environ 800 millions d’euros sur les trois prochaines années et qui "devrait avoir un impact sur environ 7.500 postes" de travail dans le monde, essentiellement des emplois de bureau. "Ces propositions feront l'objet d'une consultation", précise Unilever, qui indique que ses coûts de restructuration seront d'environ 1,2% de son chiffre d'affaires ces trois prochaines années, en légère hausse par rapport aux précédentes projections. Les annonces d'Unilever s'inscrivent dans le cadre d'un plan stratégique dévoilé en octobre pour relancer sa performance globale, et le groupe assure qu'elles doperont la croissance de ses ventes et ses marges. Le titre du groupe s'envolait de 5,39% à 4.017 pence mardi matin peu après l'ouverture de la Bourse de Londres.
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