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27.11.2025 à 00:17

Sarkozy condamné : tout comprendre de l'affaire Bygmalion

Cécile GALLUCCIO
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La Cour de cassation a confirmé, ce mercredi, la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion, faisant de celle-ci la deuxième au casier judiciaire de l’ex-chef de l’Etat après celle dans l’affaire des écoutes.
La Cour de cassation a confirmé, ce mercredi, la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion, faisant de celle-ci la deuxième au casier judiciaire de l’ex-chef de l’Etat après celle dans l’affaire des écoutes.

26.11.2025 à 23:49

Déploiement antidrogue: les Etats-Unis obtiennent d'utiliser des installations dominicaines

FRANCE24
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Cette coopération de la République dominicaine, fidèle alliée de Donald Trump, intervient alors que le président américain souffle le chaud et le froid sur la possibilité de frappes sur le territoire vénézuélien. Il a autorisé des actions clandestines de la CIA au Venezuela et rappelé qu'il n'excluait pas une intervention militaire, tout en assurant qu'il allait parler avec le chef de l'Etat vénézuélien Nicolas Maduro. "Nous avons autorisé les Etats-Unis, pour une durée limitée, à utiliser des espaces restreints dans la base aérienne de San Isidro et dans l'Aéroport international des Amériques (Saint Domingue) pour des opérations logistiques d'avions de ravitaillement en carburant, de transport d'équipements et de personnel technique", a déclaré le président dominicain Luis Abinader, lors d'une courte intervention aux côtés de M. Hegseth. Les Etats-Unis ont déployé le plus grand porte-avions du monde dans les Caraïbes, ainsi qu'une flottille de navires de guerre et d'avions de chasse, dans le cadre d'opérations antidrogue, visant particulièrement le Venezuela. Ni le ministre américain ni le président dominicain n'ont mentionné le Venezuela. "Ceux qui voient les bateaux exploser" L'administration Trump a procédé depuis septembre à une vingtaine de frappes aériennes dans les Caraïbes et le Pacifique, tuant au moins 83 personnes. "Je veux que ceux qui regardent et voient les bateaux de narco-terroristes exploser comprennent que nous prenons cette mission très au sérieux", a lancé M. Hegseth, utilisant l'expression "deadly serious" (mortellement sérieux). "Nous sommes également très sérieux dans la manière dont nous la menons. Nous avons les meilleurs renseignements, les meilleurs avocats, le meilleur processus pour savoir, à l'intérieur de ces réseaux, d'où ils partent, où ils vont, ce qu'ils transportent, quelles sont leurs intentions", a-t-il assuré. "Nous devons affronter les narco-terroristes et leurs activités illégales avec force et rapidité. C'est le seul langage qu'ils comprennent: la force et l'action rapide", a-t-il insisté alors que de nombreux experts ont mis en doute la légalité des frappes aériennes contre des suspects n'ayant été ni interceptés ni interrogés. Le procureur général vénézuélien Tarek William Saab a estimé mercredi qu'avec ces frappes, "nous sommes aux portes de l'extinction absolue du droit international", dénonçant des "actions en dehors de la loi". "Ces actions (frappes) sont un bûcher dans lequel on brûle la Déclaration universelle des droits de l'homme signée le 10 décembre 1948, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen issue de la Révolution française il y a des siècles (...) toutes les constitutions du monde", a insisté M. Saab. Interrogé sur l'existence réelle du Cartel des soleils dont le président vénézuélien Nicolas Maduro serait selon Washington l'un des chefs, le procureur a estimé que ce cartel était "une création de la CIA". M. Saab a ensuite cité de nombreux chiffres prouvant, selon lui, que son pays lutte efficacement contre le de trafic de drogue, comme le clame aussi le président Nicolas Maduro. Le "Cartel de los Soles" est une organisation dont l'existence reste à démontrer, selon de nombreux experts, qui évoquent plutôt des réseaux de corruption permissifs envers les activités illicites. Elle a été désignée lundi organisation terroriste par Washington. La visite de M. Hegseth en République dominicaine succédait à celle mardi du chef d'état-major américain, le général Dan Caine, à Trinité-et-Tobago, petit archipel anglophone situé à une dizaine de kilomètres des côtes vénézuéliennes. Le général s'est notamment entretenu avec la Première ministre Kamla Persad-Bissessar, autre alliée de Donald Trump dans la région. Interrogée mercredi sur la rencontre par des journalistes, la dirigeante a répondu: "Vous n'allez pas le croire, mais la réponse est non (...) Le Venezuela n'a pas été mentionné hier. Nous étions concentrés sur la lutte contre le trafic, le trafic d'armes, la traite des êtres humains, ce sont les problèmes qui nous préoccupent".
Texte intégral (704 mots)
Cette coopération de la République dominicaine, fidèle alliée de Donald Trump, intervient alors que le président américain souffle le chaud et le froid sur la possibilité de frappes sur le territoire vénézuélien. Il a autorisé des actions clandestines de la CIA au Venezuela et rappelé qu'il n'excluait pas une intervention militaire, tout en assurant qu'il allait parler avec le chef de l'Etat vénézuélien Nicolas Maduro. "Nous avons autorisé les Etats-Unis, pour une durée limitée, à utiliser des espaces restreints dans la base aérienne de San Isidro et dans l'Aéroport international des Amériques (Saint Domingue) pour des opérations logistiques d'avions de ravitaillement en carburant, de transport d'équipements et de personnel technique", a déclaré le président dominicain Luis Abinader, lors d'une courte intervention aux côtés de M. Hegseth. Les Etats-Unis ont déployé le plus grand porte-avions du monde dans les Caraïbes, ainsi qu'une flottille de navires de guerre et d'avions de chasse, dans le cadre d'opérations antidrogue, visant particulièrement le Venezuela. Ni le ministre américain ni le président dominicain n'ont mentionné le Venezuela. "Ceux qui voient les bateaux exploser" L'administration Trump a procédé depuis septembre à une vingtaine de frappes aériennes dans les Caraïbes et le Pacifique, tuant au moins 83 personnes. "Je veux que ceux qui regardent et voient les bateaux de narco-terroristes exploser comprennent que nous prenons cette mission très au sérieux", a lancé M. Hegseth, utilisant l'expression "deadly serious" (mortellement sérieux). "Nous sommes également très sérieux dans la manière dont nous la menons. Nous avons les meilleurs renseignements, les meilleurs avocats, le meilleur processus pour savoir, à l'intérieur de ces réseaux, d'où ils partent, où ils vont, ce qu'ils transportent, quelles sont leurs intentions", a-t-il assuré. "Nous devons affronter les narco-terroristes et leurs activités illégales avec force et rapidité. C'est le seul langage qu'ils comprennent: la force et l'action rapide", a-t-il insisté alors que de nombreux experts ont mis en doute la légalité des frappes aériennes contre des suspects n'ayant été ni interceptés ni interrogés. Le procureur général vénézuélien Tarek William Saab a estimé mercredi qu'avec ces frappes, "nous sommes aux portes de l'extinction absolue du droit international", dénonçant des "actions en dehors de la loi". "Ces actions (frappes) sont un bûcher dans lequel on brûle la Déclaration universelle des droits de l'homme signée le 10 décembre 1948, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen issue de la Révolution française il y a des siècles (...) toutes les constitutions du monde", a insisté M. Saab. Interrogé sur l'existence réelle du Cartel des soleils dont le président vénézuélien Nicolas Maduro serait selon Washington l'un des chefs, le procureur a estimé que ce cartel était "une création de la CIA". M. Saab a ensuite cité de nombreux chiffres prouvant, selon lui, que son pays lutte efficacement contre le de trafic de drogue, comme le clame aussi le président Nicolas Maduro. Le "Cartel de los Soles" est une organisation dont l'existence reste à démontrer, selon de nombreux experts, qui évoquent plutôt des réseaux de corruption permissifs envers les activités illicites. Elle a été désignée lundi organisation terroriste par Washington. La visite de M. Hegseth en République dominicaine succédait à celle mardi du chef d'état-major américain, le général Dan Caine, à Trinité-et-Tobago, petit archipel anglophone situé à une dizaine de kilomètres des côtes vénézuéliennes. Le général s'est notamment entretenu avec la Première ministre Kamla Persad-Bissessar, autre alliée de Donald Trump dans la région. Interrogée mercredi sur la rencontre par des journalistes, la dirigeante a répondu: "Vous n'allez pas le croire, mais la réponse est non (...) Le Venezuela n'a pas été mentionné hier. Nous étions concentrés sur la lutte contre le trafic, le trafic d'armes, la traite des êtres humains, ce sont les problèmes qui nous préoccupent".

26.11.2025 à 23:37

Au bord de la Méditerranée, l'artillerie au défi des "feux dans la profondeur"

FRANCE24
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Dans un conflit de haute intensité comme en Ukraine, il est primordial de "façonner l'ennemi, d'affaiblir considérablement sa capacité de combat avant qu'il soit au contact", explique le général de brigade Marc Galan. Pour cela, il faut viser ses batteries d'artillerie, ses postes de commandement, dépôts de munitions et centres logistiques implantés de plus en plus loin de la ligne de front. Jusqu'à vendredi, la 19e brigade d'artillerie, créée il y a un an, mène son grand exercice baptisé Toll sur un site de la Direction générale de l'armement, implanté au milieu des pins de l'Ile du Levant, sur la Côte d'Azur. Le scénario: repousser l'ennemi "en détectant ses bases de feu que nous traitons avec le LRU", le lance-roquettes unitaire capable d'envoyer une volée de 12 roquettes à près de 80 kilomètres, et en se défendant avec les moyens de défense sol-air, détaille le colonel Pierre Bernard, directeur de l'exercice. Tirer de l'île permet de "tirer face à la mer en toute sécurité" avec des munitions réelles. "Ce matin, on a tiré 10 missiles anti-aériens" Mistral d'une portée de 6 kilomètres "et 2 roquettes de LRU", confie-t-il. Détection, destruction en 3 minutes Des drones DT-46 du 61e régiment d'artillerie, tout juste entrés en service, sont déployés pour détecter les cibles. Dans la pénombre du PC, la radio égrène les coordonnées de la cible identifiée, lors d'une simulation de tir. - "Reçu Foxtrot Charlie 61.09, un coup", répond un officier, ordonnant un tir de LRU. - "5, 4, 3, 2, 1, tir... 122 secondes de temps de vol" - "Impact au sol, BDA (Battle Damage Assessment, évaluation des dommages, ndlr) en cours... Je confirme un BM30 détruit", un lance-roquettes multiple Smertch russe, rapporte ensuite un officier. De la détection de la cible à sa destruction à près de 80 kilomètres de là, trois minutes se sont écoulées. L'armée de Terre, qui ambitionne de déployer une division de 20.000 hommes en 30 jours en 2027, a besoin de cette "capacité différenciante" qu'est l'artillerie de longue portée. "La priorité la plus importante pour le futur à mes yeux, c'est celle des feux, d'être capable de détruire. C'est la dimension à travers laquelle on a le maximum d'enjeux à accélérer", confiait récemment le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Pierre Schill. Mais les neuf LRU en service - quatre autres ont été cédés à l'Ukraine - sont en fin de vie et il devient urgent de les remplacer, même si "des plans de prolongation sont prévus et doivent nous permettre d'attendre le renouvellement", selon le colonel Bernard. Objectif 150 kilomètres "On optimise l'emploi, les phases de maintenance, la disponibilité technique permet de s'entraîner et d'être déployé", assure le colonel Olivier Leduc, chef de corps du 1er régiment d'artillerie opérant le LRU. Une enveloppe de 316 millions d'euros est prévue en 2026 pour acquérir son successeur à l'horizon 2029-2030, qui doit être capable de tirer à 150 kilomètres. Des tirs de démonstration prévus en mai 2026 doivent évaluer les systèmes proposés par un consortium formé de Safran et MBDA et un autre d'ArianeGroup et Thales. "C'est à l'issue de cette démonstration qu'on prendra une décision, qui peut être de continuer sur cette solution souveraine, en prenant garde évidemment aux délais de livraison, ou de passer sur d'autres solutions étrangères", affirmait fin octobre devant les députés Emmanuel Chiva, alors délégué général pour l'armement. Mais les chaînes de production du Himars américain, acheté par de nombreux pays européens, tournent déjà à plein régime et l'Europuls israélien est "non approprié aujourd'hui", confiait-il. Reste potentiellement le Pinaka indien ou le Foudre, un projet de lance-roquettes développé par une entreprise française de quelques centaines de salariés, Turgis et Gaillard. Tout en rechargeant son panier de roquettes, le maréchal des logis Cassandre, chef de lanceur LRU, se veut philosophe: "On a tous forcément hâte, en même temps on est très content de ce système-là".
Texte intégral (712 mots)
Dans un conflit de haute intensité comme en Ukraine, il est primordial de "façonner l'ennemi, d'affaiblir considérablement sa capacité de combat avant qu'il soit au contact", explique le général de brigade Marc Galan. Pour cela, il faut viser ses batteries d'artillerie, ses postes de commandement, dépôts de munitions et centres logistiques implantés de plus en plus loin de la ligne de front. Jusqu'à vendredi, la 19e brigade d'artillerie, créée il y a un an, mène son grand exercice baptisé Toll sur un site de la Direction générale de l'armement, implanté au milieu des pins de l'Ile du Levant, sur la Côte d'Azur. Le scénario: repousser l'ennemi "en détectant ses bases de feu que nous traitons avec le LRU", le lance-roquettes unitaire capable d'envoyer une volée de 12 roquettes à près de 80 kilomètres, et en se défendant avec les moyens de défense sol-air, détaille le colonel Pierre Bernard, directeur de l'exercice. Tirer de l'île permet de "tirer face à la mer en toute sécurité" avec des munitions réelles. "Ce matin, on a tiré 10 missiles anti-aériens" Mistral d'une portée de 6 kilomètres "et 2 roquettes de LRU", confie-t-il. Détection, destruction en 3 minutes Des drones DT-46 du 61e régiment d'artillerie, tout juste entrés en service, sont déployés pour détecter les cibles. Dans la pénombre du PC, la radio égrène les coordonnées de la cible identifiée, lors d'une simulation de tir. - "Reçu Foxtrot Charlie 61.09, un coup", répond un officier, ordonnant un tir de LRU. - "5, 4, 3, 2, 1, tir... 122 secondes de temps de vol" - "Impact au sol, BDA (Battle Damage Assessment, évaluation des dommages, ndlr) en cours... Je confirme un BM30 détruit", un lance-roquettes multiple Smertch russe, rapporte ensuite un officier. De la détection de la cible à sa destruction à près de 80 kilomètres de là, trois minutes se sont écoulées. L'armée de Terre, qui ambitionne de déployer une division de 20.000 hommes en 30 jours en 2027, a besoin de cette "capacité différenciante" qu'est l'artillerie de longue portée. "La priorité la plus importante pour le futur à mes yeux, c'est celle des feux, d'être capable de détruire. C'est la dimension à travers laquelle on a le maximum d'enjeux à accélérer", confiait récemment le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Pierre Schill. Mais les neuf LRU en service - quatre autres ont été cédés à l'Ukraine - sont en fin de vie et il devient urgent de les remplacer, même si "des plans de prolongation sont prévus et doivent nous permettre d'attendre le renouvellement", selon le colonel Bernard. Objectif 150 kilomètres "On optimise l'emploi, les phases de maintenance, la disponibilité technique permet de s'entraîner et d'être déployé", assure le colonel Olivier Leduc, chef de corps du 1er régiment d'artillerie opérant le LRU. Une enveloppe de 316 millions d'euros est prévue en 2026 pour acquérir son successeur à l'horizon 2029-2030, qui doit être capable de tirer à 150 kilomètres. Des tirs de démonstration prévus en mai 2026 doivent évaluer les systèmes proposés par un consortium formé de Safran et MBDA et un autre d'ArianeGroup et Thales. "C'est à l'issue de cette démonstration qu'on prendra une décision, qui peut être de continuer sur cette solution souveraine, en prenant garde évidemment aux délais de livraison, ou de passer sur d'autres solutions étrangères", affirmait fin octobre devant les députés Emmanuel Chiva, alors délégué général pour l'armement. Mais les chaînes de production du Himars américain, acheté par de nombreux pays européens, tournent déjà à plein régime et l'Europuls israélien est "non approprié aujourd'hui", confiait-il. Reste potentiellement le Pinaka indien ou le Foudre, un projet de lance-roquettes développé par une entreprise française de quelques centaines de salariés, Turgis et Gaillard. Tout en rechargeant son panier de roquettes, le maréchal des logis Cassandre, chef de lanceur LRU, se veut philosophe: "On a tous forcément hâte, en même temps on est très content de ce système-là".
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