Depuis qu'il a pris ses fonctions de sélectionneur de la Nazionale en remplacement de Luciano Spalletti, Gennaro Gattuso savait que terminer à la première place du groupe I, après le camouflet d'Oslo (défaite 3-0) début juin, serait difficile.
Cette mission est désormais quasiment impossible.
L'Italie, déjà assuré depuis la fenêtre d'octobre de terminer au pire 2e, a pourtant remporté ses six derniers matches, mais sa différence de buts avec le leader norvégien, son prochain adversaire, est rédhibitoire, même si les Azzuri devaient battre Erling Haaland et ses coéquipiers dimanche à San Siro.
Après sa victoire face à l'Estonie, grâce à des doublés de Haaland et d'Alexander Sorloth, la Norvège totalise 21 points, soit trois de plus que l'Italie.
Même en cas de victoire pour revenir à égalité de points, la Nazionale, avec sa différence de buts de +12, contre +29 à la Norvège, devra probablement se contenter de la deuxième place, et donc disputer fin mars des barrages, qui lui ont été fatals pour les deux dernières Coupes du monde (2018, 2022).
Gattuso ne se faisait de toutes façons guère d'illusions. C'est aussi pour cela qu'il a fait tourner son effectif en laissant son gardien titulaire Gianluigi Donnarumma sur le banc et en remaniant son attaque portée pour ce match par le revenant Gianluigi Scamacca et par Riccardo Orsolini.
Dans cette configuration expérimentale, l'Italie a sans surprise manqué de repères et mis du temps à trouver la bonne carburation.
Il a fallu attendre la 88e minute pour que Gianluca Mancini libère la dizaine de tifosi venus à Chisinau et écoeure les Norvégiens, virtuellement qualifiés jusque là pour leur première Coupe du monde depuis 1998.
Le grand espoir italien Francesco Pio Esposito a ajouté un second but dans le temps additionnel (90e+2).
"Les matches faciles n'existent plus, si vous vous attendiez qu'on remporte ce match 11-1 comme la Norvège l'avait fait, vous vous êtes trompés. Je suis très satisfait de mon équipe", a déclaré Gattuso, agacé.
"On a fait ce qu'on devait faire, on a donné du temps de jeu à des joueurs qui ne jouent pas beaucoup et on va de l'avant", a insisté "Rino", qui a enchaîné cinq victoires en autant de matches depuis sa nomination.
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Depuis qu'il a pris ses fonctions de sélectionneur de la Nazionale en remplacement de Luciano Spalletti, Gennaro Gattuso savait que terminer à la première place du groupe I, après le camouflet d'Oslo (défaite 3-0) début juin, serait difficile.
Cette mission est désormais quasiment impossible.
L'Italie, déjà assuré depuis la fenêtre d'octobre de terminer au pire 2e, a pourtant remporté ses six derniers matches, mais sa différence de buts avec le leader norvégien, son prochain adversaire, est rédhibitoire, même si les Azzuri devaient battre Erling Haaland et ses coéquipiers dimanche à San Siro.
Après sa victoire face à l'Estonie, grâce à des doublés de Haaland et d'Alexander Sorloth, la Norvège totalise 21 points, soit trois de plus que l'Italie.
Même en cas de victoire pour revenir à égalité de points, la Nazionale, avec sa différence de buts de +12, contre +29 à la Norvège, devra probablement se contenter de la deuxième place, et donc disputer fin mars des barrages, qui lui ont été fatals pour les deux dernières Coupes du monde (2018, 2022).
Gattuso ne se faisait de toutes façons guère d'illusions. C'est aussi pour cela qu'il a fait tourner son effectif en laissant son gardien titulaire Gianluigi Donnarumma sur le banc et en remaniant son attaque portée pour ce match par le revenant Gianluigi Scamacca et par Riccardo Orsolini.
Dans cette configuration expérimentale, l'Italie a sans surprise manqué de repères et mis du temps à trouver la bonne carburation.
Il a fallu attendre la 88e minute pour que Gianluca Mancini libère la dizaine de tifosi venus à Chisinau et écoeure les Norvégiens, virtuellement qualifiés jusque là pour leur première Coupe du monde depuis 1998.
Le grand espoir italien Francesco Pio Esposito a ajouté un second but dans le temps additionnel (90e+2).
"Les matches faciles n'existent plus, si vous vous attendiez qu'on remporte ce match 11-1 comme la Norvège l'avait fait, vous vous êtes trompés. Je suis très satisfait de mon équipe", a déclaré Gattuso, agacé.
"On a fait ce qu'on devait faire, on a donné du temps de jeu à des joueurs qui ne jouent pas beaucoup et on va de l'avant", a insisté "Rino", qui a enchaîné cinq victoires en autant de matches depuis sa nomination.