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22.11.2025 à 17:47

En Amazonie, le monde adopte un accord a minima sur la coopération pour le climat

FRANCE24
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"La science a prévalu, le multilatéralisme à gagné", a déclaré avant même l'adoption le président brésilien Lula depuis Johannesburg. Le président brésilien de la conférence André Correa do Lago a fait adopter le texte par consensus lors de la séance de clôture, au lendemain de la fin prévue du sommet. La décision célèbre l'accord de Paris et la coopération climatique. Mais il n'appelle à accélérer l'action que de façon "volontaire", et ne fait qu'une référence indirecte à la sortie des énergies fossiles, en rappelant le consensus de la COP28 à Dubaï, et sans écrire les mots explicitement. Ce qui est loin du plan un temps réclamé par plus de 80 pays européens, latino-américains ou insulaires. "Nous devons le soutenir car, au moins, il nous emmène dans la bonne direction", a déclaré auparavant le commissaire européen au climat Wopke Hoesktra après une nuit de négociations et une réunion de coordination avec les Vingt-Sept. "Nous n'allons pas cacher que nous aurions préféré davantage, et plus d'ambition sur tout". La ministre française Monique Barbut a ajouté que les Européens avaient préféré accepter ce texte en raison du "procès qui était fait aux Européens, qui était de dire qu'une des raisons pour lesquelles on s'opposait à ce texte, c'était parce qu'on ne voulait pas payer de l'argent pour les pays les plus pauvres." Le chef de la délégation chinoise, Li Gao, a salué un "succès dans une situation très difficile". En 2023, les pays s'étaient engagés à "opérer une transition juste, ordonnée et équitable vers une sortie des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques", pour la première fois dans l'histoire des conférences sur le climat de l'ONU. Depuis, les pays qui produisent ou dépendent des énergies fossiles repoussent toutes les tentatives de répéter ce signal dans le cadre multilatéral. L'analyste Li Shuo, de l'Asia Society à Washington, voit dans ce résultat un nouveau "point d'inflexion dans la politique climatique mondiale". "Alors que l’ambition climatique nationale ralentit, les négociations internationales sont désormais limitées par une volonté politique en déclin. Lorsque les États-Unis se retirent, les autres acteurs deviennent prudents et indécis", déclare-t-il à Belem. La combustion du pétrole, du gaz et du charbon sont largement responsables du réchauffement planétaire. Des pays comme la Russie, l'Arabie saoudite ou l'Inde ont été désignés par la France comme menant le camp du refus, mais ils ne sont pas seuls. Une partie du monde en développement n'avait pas comme priorité la bataille contre les fossiles en arrivant au Brésil il y a deux semaines. Pour eux, les financements sont plus urgents, et la COP30 leur livre un petit gain. Le texte de compromis prévoit un triplement de l'aide financière pour l'adaptation des pays en développement à l'horizon 2035, par rapport à l'objectif actuel de 40 milliards par an. Ces pays expliquent que de nombreuses économies, pauvres ou émergentes, n'ont pas les moyens de passer aux énergies renouvelables demain, ou tout simplement d'adapter leurs villes ou leurs agricultures à un climat déréglé. Ils réclament des pays les plus riches des engagements financiers supplémentaires pour aider les nations qui le sont moins. Mais est-ce assez? "Pas vraiment. Mais les négociations intergouvernementales travaillent sur le plus petit dénominateur commun. Mais notre combat continue", dit à l'AFP un négociateur du Bangladesh. Européens isolés L'accord prévoit d'instituer un "dialogue" sur le commerce mondial, une première dans les négociations climatiques. La Chine, qui mène la fronde des pays émergents contre les taxes carbone aux frontières, en avait fait sa priorité. La présidence brésilienne aura jusqu'au bout refusé d'inclure dans son texte la création d'une "feuille de route" sur la sortie des énergies fossiles, pourtant prônée par le président brésilien Lula lui-même sur place. L'UE avait brandi vendredi la perspective de partir de Belem "sans accord". Cela aurait signé un échec retentissant pour l'hôte, le Brésil, et pour une conférence organisée dans l'une des régions emblématiques des questions environnementales posées à la planète, l'Amazonie. Mais les Européens se seraient retrouvés "isolés", selon le membre d'une délégation d'un des 27. Ces derniers n'ont pas voulu apparaître comme responsables d'une catastrophe diplomatique au moment où ils cherchent à maintenir en vie le régime climatique mondial. "Ceux qui doutent que la coopération soit la meilleure chose à faire pour le climat seront absolument ravis de voir qu'on n'arrive pas à nous mettre d'accord", avait prévenu le président de la COP30, le diplomate brésilien André Corrêa do Lago. Les pays doivent maintenant adopter lors d'une séance de clôture ce texte.

22.11.2025 à 17:37

Un appareil photo Leica ayant appartenu au pape François adjugé 6,5 millions d'euros

FRANCE24
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Le modèle "M-A" mécanique avait été mis aux enchères avec une estimation de 60.000 à 70.000 euros, indique la société Leica dans un communiqué. Il s'agit de la troisième plus importante enchère pour un appareil de la légendaire marque allemande, après la vente d'un prototype datant de 1923, vendu pour 14,4 millions d'euros en juin 2022, et un autre prototype de la même année adjugé en juin dernier pour 7,2 millions d'euros. L'appareil vendu samedi avait été offert au pape François par la marque légendaire de Wetzlar (ouest) en 2024. Le boitier et l'objectif portent le numéro de série 5000000, Leica donnant des numéros ronds aux "modèles spéciaux remis à des personnalités d'exception", explique dans un communiqué Alexander Sedlak, responsable des ventes aux enchères chez Leica. Après la réception de l'appareil, le pape avait décidé de le mettre aux enchères pour des œuvres caritatives. La vente a été légèrement retardée par son décès en avril. L'identité de l'acquéreur n'a pas été révélée au terme d'une des enchères "les plus passionnantes de notre histoire", selon M.Sedlak. Lors de cette vente aux enchères, un autre appareil désigné "M3", offert par le président allemand Theodor Heuss à la reine Elizabeth II en 1958, a été vendu 156.000 euros, légèrement au-dessus de son estimation, selon le communiqué.

22.11.2025 à 17:35

Violences faites aux femmes: la colère face à un phénomène qui perdure

FRANCE24
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"On est en 2025, est-ce qu'il est encore normal de compter nos mortes?" a dénoncé juste avant le départ de la manifestation parisienne Sylvaine Grévin, présidente de la Fédération nationale des victimes de féminicides qui a perdu sa sœur en 2017. À Paris, plusieurs milliers de manifestants - 50.000 selon les organisateurs, les chiffres de la préfecture n'étant pas encore connus - ont défilé dans un froid glacial à l'appel du collectif "Grève féministe", qui regroupe une soixantaine d'organisations. À Bordeaux, les manifestants étaient au total 1.300 sur deux rassemblements selon la préfecture, tandis qu'à Lille ils étaient environ 300, avec partout la couleur violette symbole du féminisme. "On a le droit à la vie, on a le droit au bonheur, on a le droit à l'amour, passionnel et pas obsessionnel (...) On a le droit d'être aimée sans être violentée", a indiqué à Lille Juliette, étudiante de 20 ans. "Il faut une vraie volonté politique comme en Espagne où les mouvements féministes ont vraiment été entendus, alors que le pays revenait de loin avec 40 ans de franquisme", a déclaré à Bordeaux Dolores Perez, 70 ans. "Là-bas, les féminicides font les premiers titres des journaux télévisés", a pointé cette retraitée de l’Education nationale, qui vit six mois de l’année de l'autre côté des Pyrénées. Les associations à l'origine des manifestations réclament l'adoption d'une loi-cadre intégrale contre les violences, un budget de 3 milliards d’euros pour la mettre en œuvre. Elles demandent également l'effectivité des séances d'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (Evars) dans les établissements scolaires ou encore l'arrêt de la baisse des financements des associations qui accompagnent les victimes. - "Réels moyens financiers" - L'annonce d'une prochaine loi par Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité femmes-hommes, est accueillie avec scepticisme ou méfiance par les associations qui demandent "de réels moyens financiers" pour accompagner le texte. "On sait que c'est une récupération politique. C'est bien beau d'annoncer des mesures autour de dates importantes, comme le 25 novembre (NDLR, la journée internationale contre les violences faites aux femmes), quand on voit que les politiques publiques pour lutter contre les violences de genre depuis des années ne sont pas mises en place", a estimé dans le cortège parisien Yelena Mandengué, membres de #Noustoutes. Le budget de l’État actuellement en discussion au Parlement, "s'il était adopté, se traduirait par des reculs massifs pour les droits des femmes, parce que de nombreuses associations verraient leurs crédits remis en cause", a averti de son côté Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, venue défiler à Paris en compagnie notamment de Marilyse Léon, son homologue de la CFDT, et de Murielle Guilbert, co-déléguée générale de Solidaires. Selon les derniers chiffres officiels publiés jeudi par la Mission interministérielle pour la protection des femmes (Miprof), le nombre de féminicides conjugaux a augmenté de 11% entre 2023 et 2024 avec 107 femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Une femme est victime toutes les deux minutes de viol, tentative de viol ou d'agression sexuelle et toutes les 23 secondes de harcèlement sexuel, d'exhibition sexuelle ou d'envoi non sollicité de contenus à caractère sexuel, selon la Miprof. La Fondation des femmes estime à 2,6 milliards par an le budget minimum que l’État devrait consacrer à la protection des victimes de violences conjugales, sexistes, et sexuelles en France, "soit 0,5% du budget de l’État". mep-kal-ldf-lby/alu/abl
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