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14.11.2025 à 11:27

La Cinetek, l'anti-Netflix pour cinéphiles face aux géants du streaming

FRANCE24
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L'idée est née au début des années 2010 dans l'esprit des réalisateurs Cédric Klapisch, Pascale Ferran et Laurent Cantet (décédé en avril 2024) de la nécessité de pouvoir visionner des films marquants, mais introuvables sur internet, alors que la vidéo à la demande (VOD) était en passe de remplacer le DVD. A l'époque, le réalisateur de "L'auberge espagnole" regrette aussi la disparition des grandes émissions de télévision sur le cinéma comme "Ciné-Club" ou "La Dernière Séance" avec Eddy Mitchell, fondamentales pour les cinéastes de sa génération. Le concept de la Cinetek est simple: des grands noms du cinéma donnent une liste d'une cinquantaine de films qui les ont marqués, puis les équipes du site dénichent les ayants droit du long métrage pour pouvoir les proposer en streaming payant. "Aucun algorithme, que des recommandations humaines", insiste Pascale Ferran. Actuellement, environ 150 réalisateurs et réalisatrices du monde entier ont cité 3.500 films, dont 2.500 sont disponibles sur la Cinetek. Certains chefs-d'oeuvre comme "L'Avventura" de Michelangelo Antonioni, sorti en 1960, ont nécessité un véritable travail d'enquête pour retrouver les ayants droit. Éclectique Les négociations avec les studios américains ont également été ardues. Les grandes majors comme Universal, Warner ou Paramount rechignent en général à céder les droits d'une poignée de leurs films comme le souhaite la Cinetek, qui se veut très sélective dans le choix des oeuvres. "Il nous manque Disney et MGM, mais on va finir par y arriver", veut croire Pascale Ferran. La réalisatrice de "Lady Chatterley", César du meilleur film en 2007, est aujourd'hui une des principales animatrices du site, qui propose pour 4,99 euros par mois un accès à une centaine de films du catalogue, régulièrement renouvelés. Les films peuvent également être loués à l'unité. Le site propose des rétrospectives sur de grands cinéastes, des acteurs ou des actrices, ou des mouvements qui ont marqué l'histoire du cinéma. La sélection se veut la plus éclectique possible en terme de genre et de pays de production, allant du cinéma d'auteur aux blockbusters du 20e siècle. Deux des films les plus regardés ont longtemps été "Conversation secrète" de Francis Ford Coppola, soit "un très grand film d'auteur pas facile à trouver" et "La Chèvre" de Francis Veber, "une comédie populaire que les gens sont contents de revoir avec leurs enfants", décrit Pascale Ferran. Limite financièrement "On n'a pas envie que ça soit un produit élitiste", insiste Cédric Klapisch qui met en avant l'offre à 19 euros par an pour les moins de 25 ans. "On a plutôt créé le site pour des gens qui ne sont pas sur Paris" où le réseau des salles et des institutions comme la cinémathèque offrent plus d'opportunités, avance Pascale Ferran qui regrette que beaucoup d'abonnés restent encore des habitants de la capitale. La plateforme vit grâce à ses quelque 20.000 abonnés, sans publicité, ni actionnaires ou investisseurs, sur un modèle économique associatif. Elle bénéficie du mécénat et du soutien d'institutions comme le Centre national du cinéma (CNC) qui lui apporte une aide de 400.000 euros, soit environ un quart de ses recettes annuelles. "On leur donne aussi des coups de main sur des recherches d'ayants droit ou pour la restauration de films", explique Laurent Cormier, directeur du patrimoine au CNC. "On est limite au niveau financier", reconnait Cédric Klapisch qui déplore l'absence de campagne marketing pour se faire connaitre, faute de moyens. Les fondateurs visent 30.000 abonnés pour plus de sérénité. Ils organisent également trois jours de projection à Montreuil, en région parisienne, de vendredi à samedi, ainsi que des rencontres avec des réalisateurs et réalisatrices, pour faire découvrir la plateforme.

14.11.2025 à 11:23

La Bourse de Paris évolue en baisse lestée par l'incertitude autour de la Fed

FRANCE24
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Vers 10H45 heure de Paris, l'indice CAC 40 perdait 0,85%, soit une perte de 69,59 points, pour s'établir à 8.162,90 points. Jeudi, l'indice vedette de la Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,11%, à 8.232,49 points. Il a toutefois inscrit un nouveau record absolu au début de la séance à 8.314,23 points, franchissant pour la première fois de son histoire la barre des 8.300 points. "Le sentiment de marché oscille fortement cette semaine, reflétant un choc de récits qui laisse les investisseurs en quête de direction", commente Daniela Hathorn, analyste chez Capital.com. Elle évoque d'un côté "l'optimisme lié à la fin du +shutdown+ du gouvernement américain", et de l'autre, "le retour des inquiétudes sur la durabilité du boom de l'IA et la résistance des responsables de la Réserve fédérale (Fed) face aux anticipations agressives de baisses de taux". La fin de la paralysie budgétaire aux Etats-Unis avait en effet d'abord soulagé les marchés, poussant même le CAC 40 jusqu'à des records en séance, mais laisse désormais place à un flou statistique quant à l'état de l'économie américaine. Le shutdown a en effet retardé la publication d'un certain nombre de données économiques clés. Lors de sa prochaine réunion de politique monétaire en décembre, la Fed "devra arbitrer avec un indicateur amputé, un handicap majeur alors que l'état du marché du travail reste central pour son scénario de taux", explique John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. Des membres de l'institution monétaire se sont d'ailleurs exprimés avec un ton plus prudent. En conséquence, "les investisseurs ont revu à la baisse leurs attentes concernant l'assouplissement de la politique monétaire de la Fed à court terme", relèvent les analystes de Natixis. Ubisoft suspendu en Bourse La cotation du géant français des jeux vidéo Ubisoft a été suspendue vendredi à la Bourse de Paris à sa demande, au lendemain de l'annonce du report de publication de ses résultats du premier semestre. Le titre est suspendu à compter de l'ouverture du marché ce vendredi "à la demande de la société, à la suite de la publication d'un communiqué de presse et jusqu'à nouvel avis", selon une notice d'Euronext. Le titre de l'éditeur, qui compte dans son catalogue des jeux majeurs comme "Assassin's Creed", "Far Cry" ou "Just Dance", a dévissé de presque 50% depuis le début de l'année.

14.11.2025 à 11:17

A New York, un espace pour rire sur l'immigration, défi dans un pays sous tension

FRANCE24
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Dernière à passer, Bianca Cristovao, née en République tchèque, regarde sa montre pour ne pas dépasser les minutes allouées pour son segment: "Combien de temps me reste-t-il... dans ce pays", enchaîne-t-elle, déclenchant l'hilarité. Le durcissement de la politique migratoire des Etats-Unis et les expulsions de masse sous le second mandat de Donald Trump sont dans toutes les têtes. L'idée de cet événement pas comme les autres est venue à Lucie Pohl il y a plus de huit ans, après la première prise de fonction du milliardaire à la Maison Blanche. "Je me sentais triste et j'avais aussi un peu peur", se souvient la trentenaire, "parce que je n'étais pas encore devenue citoyenne américaine" - elle l'est devenue en 2021. Et l'idée lui est venue "de créer un espace pour rendre hommage aux immigrés", "un joyeux rassemblement, sans la peur", raconte l'humoriste, arrivée d'Allemagne à l'âge de huit ans. L'"Immigrant Jam" a trouvé son public. Des immigrés eux-mêmes, pour partie, à l'image de la population de New York. Une Colombienne, un Bulgare ou une Israélienne sont ainsi venus, ce vendredi soir, au Caveat, petite salle du Lower East Side, à Manhattan. "Ce qu'ils disent sur leur vie aux Etats-Unis ressemble à ce que j'ai vécu", explique Martin Calles, arrivé d'Argentine il y a 35 ans. "J'ai vu beaucoup de stand-up et c'est le spectacle qui me correspond le plus", dit-il, constatant que beaucoup d'humoristes américains restent centrés sur leur quotidien. "Rafraîchissant" Le climat actuel "est un peu dur et épuisant, donc (ce spectacle) est vraiment rafraîchissant", dit Carolina Ravassa, une spectatrice qui vient souvent. "C'est une très belle façon d'en parler." Contactée par Lucie Pohl via les réseaux sociaux, l'humoriste Lakshmi Kopparam, d'origine indienne, n'a eu aucun mal à rejoindre la rotation d'"Immigrant Jam", renouvelée d'une soirée à l'autre même si certains repassent régulièrement. "Mon matériel (anecdotes, blagues, chutes) était déjà tellement imprégné de ça que je n'ai rien eu à inventer", dit celle qui est ingénieure informatique chez Amazon le jour. Visa, permis de séjour, naturalisation, différences culturelles, intégration... Chacun évoque son parcours sans jamais lâcher la veine de l'humour. "Je ne dis pas aux comédiens qu'ils doivent dire des choses sur l'immigration quand ils viennent ici", précise Lucie Pohl, qui anime également le podcast "Immigrant Jam". "Beaucoup en parlent, mais je pense que ce n'est pas conscient." Au coeur de Manhattan la cosmopolite, qui vient d'élire un maire musulman et très marqué à gauche, les humoristes peuvent s'attendre à un public bienveillant et Lucie Pohl ne se souvient pas d'une remarque acerbe ou d'un incident. "C'est clairement un endroit où on se sent en sécurité", abonde Bianca Cristovao, qui est souvent, lorsqu'elle se produit ailleurs, "la seule personne issue de l'immigration". "J'ai l'impression que les gens comprennent un peu mieux mon histoire", décrit-elle, et "aussi que je peux me permettre d'aller un peu plus loin quand je critique les Etats-Unis." Lorsqu'un spectateur allemand explique à Lucie Pohl qu'il vient de s'installer aux Etats-Unis, l'humoriste lui répond, du tac au tac: "Pourquoi? Pour voir comment les gens pauvres vivent sans assurance santé?". Mais les piques aux Américains ne sont jamais appuyées. La question se pose pourtant de savoir si cet humour est transposable ailleurs aux Etats-Unis, pays désormais très polarisé. "Peut-être pas dans des Etats républicains", avance Carolina Ravassa, d'origine colombienne, "même s'ils se moquent surtout de leur pays d'origine ou de leur accent." Pour Bianca Cristovao, qui est récemment devenue citoyenne des Etats-Unis, amener ces sujets à un public plus large pourrait avoir des vertus pédagogiques. "Beaucoup d'Américains ne savent pas exactement comment on devient Américain", affirme-t-elle. "C'est un processus long et difficile et je pense que c'est important d'en faire prendre conscience."
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