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17.12.2025 à 05:59

Tirs à l'université américaine Brown: une longue vidéo du suspect diffusée

FRANCE24
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"Nous demandons au public d'observer les mouvements du corps, la posture... Cela pourrait aider à identifier cet individu", a commenté lors d'une conférence de presse le colonel Oscar Perez, chef de la police de la ville de Providence, dans l'Etat de Rhode Island (nord-est), où se situe cette université d'élite. Le suspect, "mesurant environ 1,73 m, de corpulence trapue" selon les enquêteurs, apparait vêtu de couleurs sombres, le visage couvert d'un masque chirurgical et coiffé d'un bonnet, marchant dans des rues proches de l'université. M. Perez a également demandé aux habitants et aux automobilistes de partager d'éventuelles vidéos de surveillance remontant jusqu'à une semaine avant les faits. Il a précisé avoir d'ores et déjà reçu près de 200 "signalements exploitables" de la part du public. Des photos postées dans la matinée sur le compte X du FBI montrent par ailleurs des agents sur le terrain, fouillant des poubelles et ratissant la neige sur une pelouse. Ils "contribuent au traitement et à la documentation des éléments matériels provenant de la scène" de crime et travaillent avec les forces de l'ordre locales "pour suivre les pistes et recueillir des renseignements afin d'identifier la personne responsable", a précisé l'agence fédérale de police judiciaire. "L'enquête se déroule très bien" Lundi, les enquêteurs ont aussi demandé à entendre l'ensemble des personnes présentes dans le bâtiment théâtre des tirs, le jour des faits et la veille. "De mon point de vue, l'enquête, difficile dans une affaire comme celle-ci, se déroule très bien", a assuré mardi aux médias le procureur général de l'Etat, Peter Neronha. "Il faut juste un peu de patience, aussi difficile que ce soit à dire dans ce contexte horrible." Une récompense de 50.000 dollars a été promise "pour toute information conduisant à l'identification, l'arrestation et la condamnation de l'auteur", considéré comme "armé et dangereux". Le tireur a ouvert le feu samedi dans le bâtiment d'ingénierie et de physique de l'université Brown, où des examens se déroulaient, tuant deux personnes. La première, Ella Cook, originaire d'Alabama, était étudiante en deuxième année et engagée au sein du parti républicain. Le second, Mukhammad Aziz Umurzokov, citoyen américain et ouzbèke, était en première année. Il voulait devenir neurochirurgien. Parmi les neuf blessés, l'un est toujours dans un état critique, cinq sont dans un état critique mais stable, l'un est dans un état stable, et deux ont pu quitter l'hôpital, a-t-il été précisé en conférence de presse. Leur identité n'a pas été partagée "pour des questions de vie privée", a expliqué mardi, dans un message, la présidente de l'université Brown, Christina Paxson. Une "veillée virtuelle de prière interconfessionnelle" est prévue mercredi pour rendre hommage aux victimes. Débat sur le port d'arme Dimanche, un homme a été arrêté, avant d'être relâché faute d'éléments l'incriminant. En fin de journée mardi, Brown a publié un communiqué dénonçant des accusations portées sur les réseaux sociaux contre l'un de ses étudiants. "Si le nom de cette personne avait la moindre pertinence pour l'enquête en cours, (les forces de l'ordre) chercheraient activement cette personne et communiqueraient des informations publiquement", a insisté l'université. Cette tuerie alimente le débat récurrent sur le port d'arme, garanti par la Constitution et auquel de nombreux Américains restent très attachés. Avec plus d'armes à feu en circulation que d'habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par ce biais le plus élevé de tous les pays développés. En 2024, plus de 16.000 personnes, sans compter les suicides, ont été tuées par arme à feu, selon le site Gun Violence Archive. La fusillade la plus meurtrière en milieu scolaire de l'histoire du pays a eu lieu en avril 2007: un étudiant avait abattu 32 personnes sur le campus de l'université Virginia Tech avant de se suicider.

17.12.2025 à 05:56

Nick Reiner inculpé à Los Angeles pour le meurtre de ses parents, Rob Reiner et Michele Singer

FRANCE 24
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Arrêté pour les meurtres de son père, le cinéaste américain Rob Reiner, et de sa mère Michele Singer, Nick Reiner a été inculpé de "deux chefs de meurtre avec la circonstance aggravante que les meurtres sont multiples", a annoncé le procureur de Los Angeles. Il risque la peine de mort s'il est reconnu coupable.
Texte intégral (679 mots)
Arrêté pour les meurtres de son père, le cinéaste américain Rob Reiner, et de sa mère Michele Singer, Nick Reiner a été inculpé de "deux chefs de meurtre avec la circonstance aggravante que les meurtres sont multiples", a annoncé le procureur de Los Angeles. Il risque la peine de mort s'il est reconnu coupable.

17.12.2025 à 05:43

Washington menace l'UE de représailles si la régulation numérique européenne n'évolue pas

FRANCE24
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"L'UE et certains Etats membres ont persisté dans leur approche discriminatoire et (leur) harcèlement avec des procès, impôts, amendes et directives visant les fournisseurs américains de services", a écrit dans un message sur X le bureau du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR). "S'ils persistent", ajoute-t-il, "les Etats-Unis n'auront d'autre choix que d'utiliser tous les outils à disposition pour contrer ces mesures déraisonnables". De son côté, l'UE a assuré qu'elle allait continuer à réguler le secteur du numérique "équitablement" malgré les menaces américaines, assurant appliquer ses règlementations "sans discrimination". "Comme nous l'avons expliqué à de nombreuses reprises, nos règles s'appliquent de manière égale et équitable à toutes les entreprises opérant dans l'UE", a déclaré Thomas Regnier, porte-parole de la Commission européenne. "Nous continuerons à appliquer nos règles de façon équitable et sans discrimination". La Maison Blanche n'a cessé de critiquer depuis le début de l'année les régulations européennes sur les services numériques et les enquêtes et amendes infligées par la Commission européenne contre les abus des géants américains du numérique. Une position que regrette cependant Luther Lowe, un des principaux responsables de Ycombinator, un important incubateur de startups dans la Silicon Valley, qui y voit, dans un message posté sur X, "une trahison navrante vis-à-vis de la +petite tech+" de la part "d'une partie du gouvernement américain sous la coupe" des grandes entreprises du secteur. "La directive sur le marché européen du numérique (DMA) débloque des parts de marché pour les petites entreprises américaines" du secteur du numérique, a-t-il défendu. "Elle devrait être copiée et non attaquée". Plusieurs milliards d'euros d'amendes Dernier exemple en date d'amende infligée par l'UE, celle de 120 millions d'euros imposée début décembre au réseau social X, propriété du milliardaire Elon Musk, allié du président américain Donald Trump. La Commission reprochait au réseau social de ne pas respecter le règlement européen sur les services numériques (DSA), une décision vue comme "une attaque contre toutes les plateformes technologiques américaines et le peuple américain", avait fustigé le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio. Cette loi est entrée en vigueur il y a deux ans pour lutter contre les contenus illégaux et dangereux en ligne, et impose des obligations renforcées aux plus grandes plateformes actives dans l'UE. Ces dernières années, l'UE a imposé plusieurs milliards d'euros d'amendes aux grands groupes américains du numérique, pour non respect de la législation européenne. "Des entreprises européennes de services ont eu la possibilité d'opérer librement aux Etats-Unis depuis des décennies, profitant de l'accès à notre marché et à nos consommateurs", a rappelé le bureau de l'USTR dans son message, citant notamment Accenture, CapGemini, Publicis ou encore la licorne française de l'intelligence artificielle (IA) Mistral. "Si des mesures de représailles étaient nécessaires, la loi américaine permet la mise en place de droits d'entrée ou de restrictions aux services étrangers, parmi d'autres possibilités", a-t-il menacé. Washington a appelé à plusieurs reprises l'UE à assouplir ses directives relatives au secteur du numérique, mettant notamment dans la balance un abaissement possible des droits de douane imposés à l'acier et l'aluminium européens. Le bureau de l'USTR a également prévenu les "autres pays qui envisagent une stratégie similaire à l'UE en la matière" d'une "réponse identique" de la part des Etats-Unis.
Texte intégral (607 mots)
"L'UE et certains Etats membres ont persisté dans leur approche discriminatoire et (leur) harcèlement avec des procès, impôts, amendes et directives visant les fournisseurs américains de services", a écrit dans un message sur X le bureau du représentant de la Maison Blanche pour le Commerce (USTR). "S'ils persistent", ajoute-t-il, "les Etats-Unis n'auront d'autre choix que d'utiliser tous les outils à disposition pour contrer ces mesures déraisonnables". De son côté, l'UE a assuré qu'elle allait continuer à réguler le secteur du numérique "équitablement" malgré les menaces américaines, assurant appliquer ses règlementations "sans discrimination". "Comme nous l'avons expliqué à de nombreuses reprises, nos règles s'appliquent de manière égale et équitable à toutes les entreprises opérant dans l'UE", a déclaré Thomas Regnier, porte-parole de la Commission européenne. "Nous continuerons à appliquer nos règles de façon équitable et sans discrimination". La Maison Blanche n'a cessé de critiquer depuis le début de l'année les régulations européennes sur les services numériques et les enquêtes et amendes infligées par la Commission européenne contre les abus des géants américains du numérique. Une position que regrette cependant Luther Lowe, un des principaux responsables de Ycombinator, un important incubateur de startups dans la Silicon Valley, qui y voit, dans un message posté sur X, "une trahison navrante vis-à-vis de la +petite tech+" de la part "d'une partie du gouvernement américain sous la coupe" des grandes entreprises du secteur. "La directive sur le marché européen du numérique (DMA) débloque des parts de marché pour les petites entreprises américaines" du secteur du numérique, a-t-il défendu. "Elle devrait être copiée et non attaquée". Plusieurs milliards d'euros d'amendes Dernier exemple en date d'amende infligée par l'UE, celle de 120 millions d'euros imposée début décembre au réseau social X, propriété du milliardaire Elon Musk, allié du président américain Donald Trump. La Commission reprochait au réseau social de ne pas respecter le règlement européen sur les services numériques (DSA), une décision vue comme "une attaque contre toutes les plateformes technologiques américaines et le peuple américain", avait fustigé le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio. Cette loi est entrée en vigueur il y a deux ans pour lutter contre les contenus illégaux et dangereux en ligne, et impose des obligations renforcées aux plus grandes plateformes actives dans l'UE. Ces dernières années, l'UE a imposé plusieurs milliards d'euros d'amendes aux grands groupes américains du numérique, pour non respect de la législation européenne. "Des entreprises européennes de services ont eu la possibilité d'opérer librement aux Etats-Unis depuis des décennies, profitant de l'accès à notre marché et à nos consommateurs", a rappelé le bureau de l'USTR dans son message, citant notamment Accenture, CapGemini, Publicis ou encore la licorne française de l'intelligence artificielle (IA) Mistral. "Si des mesures de représailles étaient nécessaires, la loi américaine permet la mise en place de droits d'entrée ou de restrictions aux services étrangers, parmi d'autres possibilités", a-t-il menacé. Washington a appelé à plusieurs reprises l'UE à assouplir ses directives relatives au secteur du numérique, mettant notamment dans la balance un abaissement possible des droits de douane imposés à l'acier et l'aluminium européens. Le bureau de l'USTR a également prévenu les "autres pays qui envisagent une stratégie similaire à l'UE en la matière" d'une "réponse identique" de la part des Etats-Unis.
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