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21.12.2025 à 10:32

Syrie : les États-Unis annoncent des frappes "massives" contre l'État Islamique

FRANCE24
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Le Pentagone a annoncé avoir lancé une opération "massive" en Syrie contre des combattants du groupe État islamique, des infrastructures et des sites d'armement, vendredi. Il s'agit de "très lourdes représailles" après l'attaque qui a coûté samedi la vie à deux militaires américains et un traducteur en Syrie, affirme Donald Trump. Récit d'Élise Gallé-Tessonneau.
Le Pentagone a annoncé avoir lancé une opération "massive" en Syrie contre des combattants du groupe État islamique, des infrastructures et des sites d'armement, vendredi. Il s'agit de "très lourdes représailles" après l'attaque qui a coûté samedi la vie à deux militaires américains et un traducteur en Syrie, affirme Donald Trump. Récit d'Élise Gallé-Tessonneau.

21.12.2025 à 10:09

Biathlon: des pistes blanches sans neige autour, malaise au Grand-Bornand

FRANCE24
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Et c'est bien tout le paradoxe des sports d'hiver de haut niveau: pour obtenir une piste suffisamment compacte pour une compétition sûre et équitable, la neige naturelle ne vaut pas la neige de culture et la neige de stockage - qui mêle neiges naturelle et de culture conservées depuis l'hiver précédent. Ce qui provoque une gêne, à l'heure où les sports d'élite ne peuvent plus faire abstraction des préoccupations environnementales. "La neige travaillée reste sur les pistes. La neige naturelle, qui n'a pas été travaillée, ne résiste pas à ces températures", explique Yannick Aujouannet, secrétaire général du Comité d'organisation de la seule étape française du circuit de Coupe du monde de biathlon. De jeudi à dimanche, le village haut-savoyard perché à 1.000 m d'altitude accueillait la 3e étape de la compétition, et ses dizaines de milliers de spectateurs tout le week-end, avec des températures proches de 10°C la journée. Dans les tribunes, ils agitent leurs drapeaux bleu-blanc-rouge, avec vue sur la piste blanche et les monts de la chaîne des Aravis enneigées, bercés par les rayons du soleil. Tout autour, dans la vallée du Bouchet, l'or blanc se fait rare quand il n'est pas absent. Les chalets en bois sont plantés dans l'herbe nue et les arbres déshabillés par l'hiver. Les dernières chutes de neige remontent au 7 décembre (3 cm). Et dans la station haut-savoyarde de moyenne montagne, le déficit de neige est devenu la norme. La carte postale n'est pas idéale à près de quatre ans des Jeux d'hiver en France, avec des images qui rappellent tristement celles de Sotchi (2014) et de Pékin (2022), avec leurs paysages dépourvus de neige. "Vous seriez venus il y a 15 jours, c'était le plein hiver ici avec 80 cm de neige dans les rues. Quinze jours après, ce n'est plus le cas", tempère Yannick Aujouannet. Camions remplis de neige Les images de va-et-vient de camions remplis de neige prélevée depuis la réserve du Chinaillon, plus haut à 1.300 m, afin de préparer la piste de biathlon font régulièrement grincer des dents localement. Depuis l'année dernière, deux carrières de 12.000 m3 sont en service à l'intérieur même du stade Sylvie-Becaert. "La préparation des pistes d'une Coupe du monde de biathlon représente 0,3% de notre bilan carbone", assure Yannick Aujouannet. Les JO-2030, souligne-t-il, seront organisés en février, "en plein coeur de l'hiver", et permettront d'avoir un meilleur enneigement et des températures plus fraîches. "En décembre, le versant nord-est à l'abri, mais en février, il sera beaucoup plus ensoleillé", nuance Francis Charpentier, vice-président de l'association de défense de l'environnement Mountain Wilderness. En effet, les fenêtres de froid nécessaires à la création de neige artificielle en début de saison diminuent en raison du réchauffement climatique, peut-on lire sur le site du ministère de la Transition écologique. Solutions de repli? "Chaque année, on bat des records. Donc ce sera encore pire probablement que ce que l'on voit cette année. Et garantir la neige pour les Jeux olympiques d'hiver en 2030, c'est vraiment jouer à la roulette russe avec au moins 5 balles dans le barillet", déplore Francis Charpentier. Mais existe-t-il des solutions de repli ? Le Grand-Bornand est actuellement le seul site capable d'accueillir une telle compétition dans les Alpes françaises. Pour les Jeux d'Albertville en 1992, les épreuves de biathlon étaient organisées dans la station des Saisies (Savoie). Le stade, où le pas de tir a été entièrement rénové à l'été 2024, a l'avantage d'être situé à 1.600 m d'altitude, où les chances d'avoir de la neige sont plus grandes. "Le site du Grand-Bornand est aujourd'hui vraiment stabilisé", a tranché samedi Amélie Oudéa-Castéra, présidente du Comité national olympique et sportif (CNOSF), venue soutenir les biathlètes tricolores pour les poursuites féminine et masculine. "Cette carte des sites sera connue à l'horizon de juin 2026. Il n'y a aucun déni, on sait qu'il y a une exigence d'adaptation au changement climatique, qu’il est particulièrement prégnant ici dans nos montagnes", a-t-elle ajouté. Des montagnes qui se réchauffent deux fois plus que la température moyenne sur Terre.
Texte intégral (727 mots)
Et c'est bien tout le paradoxe des sports d'hiver de haut niveau: pour obtenir une piste suffisamment compacte pour une compétition sûre et équitable, la neige naturelle ne vaut pas la neige de culture et la neige de stockage - qui mêle neiges naturelle et de culture conservées depuis l'hiver précédent. Ce qui provoque une gêne, à l'heure où les sports d'élite ne peuvent plus faire abstraction des préoccupations environnementales. "La neige travaillée reste sur les pistes. La neige naturelle, qui n'a pas été travaillée, ne résiste pas à ces températures", explique Yannick Aujouannet, secrétaire général du Comité d'organisation de la seule étape française du circuit de Coupe du monde de biathlon. De jeudi à dimanche, le village haut-savoyard perché à 1.000 m d'altitude accueillait la 3e étape de la compétition, et ses dizaines de milliers de spectateurs tout le week-end, avec des températures proches de 10°C la journée. Dans les tribunes, ils agitent leurs drapeaux bleu-blanc-rouge, avec vue sur la piste blanche et les monts de la chaîne des Aravis enneigées, bercés par les rayons du soleil. Tout autour, dans la vallée du Bouchet, l'or blanc se fait rare quand il n'est pas absent. Les chalets en bois sont plantés dans l'herbe nue et les arbres déshabillés par l'hiver. Les dernières chutes de neige remontent au 7 décembre (3 cm). Et dans la station haut-savoyarde de moyenne montagne, le déficit de neige est devenu la norme. La carte postale n'est pas idéale à près de quatre ans des Jeux d'hiver en France, avec des images qui rappellent tristement celles de Sotchi (2014) et de Pékin (2022), avec leurs paysages dépourvus de neige. "Vous seriez venus il y a 15 jours, c'était le plein hiver ici avec 80 cm de neige dans les rues. Quinze jours après, ce n'est plus le cas", tempère Yannick Aujouannet. Camions remplis de neige Les images de va-et-vient de camions remplis de neige prélevée depuis la réserve du Chinaillon, plus haut à 1.300 m, afin de préparer la piste de biathlon font régulièrement grincer des dents localement. Depuis l'année dernière, deux carrières de 12.000 m3 sont en service à l'intérieur même du stade Sylvie-Becaert. "La préparation des pistes d'une Coupe du monde de biathlon représente 0,3% de notre bilan carbone", assure Yannick Aujouannet. Les JO-2030, souligne-t-il, seront organisés en février, "en plein coeur de l'hiver", et permettront d'avoir un meilleur enneigement et des températures plus fraîches. "En décembre, le versant nord-est à l'abri, mais en février, il sera beaucoup plus ensoleillé", nuance Francis Charpentier, vice-président de l'association de défense de l'environnement Mountain Wilderness. En effet, les fenêtres de froid nécessaires à la création de neige artificielle en début de saison diminuent en raison du réchauffement climatique, peut-on lire sur le site du ministère de la Transition écologique. Solutions de repli? "Chaque année, on bat des records. Donc ce sera encore pire probablement que ce que l'on voit cette année. Et garantir la neige pour les Jeux olympiques d'hiver en 2030, c'est vraiment jouer à la roulette russe avec au moins 5 balles dans le barillet", déplore Francis Charpentier. Mais existe-t-il des solutions de repli ? Le Grand-Bornand est actuellement le seul site capable d'accueillir une telle compétition dans les Alpes françaises. Pour les Jeux d'Albertville en 1992, les épreuves de biathlon étaient organisées dans la station des Saisies (Savoie). Le stade, où le pas de tir a été entièrement rénové à l'été 2024, a l'avantage d'être situé à 1.600 m d'altitude, où les chances d'avoir de la neige sont plus grandes. "Le site du Grand-Bornand est aujourd'hui vraiment stabilisé", a tranché samedi Amélie Oudéa-Castéra, présidente du Comité national olympique et sportif (CNOSF), venue soutenir les biathlètes tricolores pour les poursuites féminine et masculine. "Cette carte des sites sera connue à l'horizon de juin 2026. Il n'y a aucun déni, on sait qu'il y a une exigence d'adaptation au changement climatique, qu’il est particulièrement prégnant ici dans nos montagnes", a-t-elle ajouté. Des montagnes qui se réchauffent deux fois plus que la température moyenne sur Terre.

21.12.2025 à 10:05

Afrique du Sud: des hommes armés tuent neuf personnes dans l'attaque d'un bar

FRANCE24
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La fusillade a eu lieu dimanche vers 01H00 (samedi vers 23H00 GMT) dans une "taverne" - un bar clandestin - puis en pleine rue à Bekkersdal, un township pauvre situé dans une zone minière aurifère à quelque 40 kilomètres au sud-ouest de Johannesburg, la capitale économique de l'Afrique du Sud. Ce drame fait suite à une fusillade similaire le 6 décembre, lorsque des hommes armés avaient pris d'assaut un foyer de travailleurs à Pretoria, tuant 11 personnes dont un enfant de trois ans dans un lieu qui, selon la police, accueillait un autre bar informel. A Bekkersdal, "certaines victimes ont été abattues au hasard dans la rue par des hommes armés non identifiés", a écrit dans un communiqué la police, qui a d'abord évoqué 10 personnes tuées avant de réviser son bilan à neuf morts. La plupart des assaillants étaient armés de pistolets et l'un d'eux portait un fusil-mitrailleur AK-47, a déclaré sur les lieux le commissaire-adjoint de la police provinciale, Fred Kekana, à la chaîne de télévision SABC. "Ils sont entrés dans le bar et ont ouvert le feu au hasard sur les clients", a-t-il précisé. Tués puis volés Trois personnes ont été tuées à l'intérieur de l'établissement et d'autres ont été blessées en tentant de s'échapper, les assaillants continuant de leur tirer dessus pendant qu'elles fuyaient, a-t-il ajouté. "Il semblerait également qu'après avoir tiré sur les victimes, ils les aient fouillées. Ils leur ont volé leurs objets de valeur, notamment leurs téléphones portables", a précisé M. Kekana. Parmi les tués figure un chauffeur de VTC qui passait en voiture devant le bar. "C'est de la criminalité pure et simple", a déploré M. Kekana. La police a lancé une chasse à l'homme pour retrouver les agresseurs et demandé l'aide de la population. L'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé du continent, est aux prises avec une criminalité et une corruption endémiques, alimentées par des réseaux organisés et des gangs. Le pays regorge d'armes à feu, légales et surtout illégales, et les fusillades sont fréquentes, souvent alimentées par la rivalité entre gangs et la concurrence entre entreprises informelles. Tueries en série Le bar visé par une attaque à Pretoria au début du mois était un établissement clandestin situé dans un foyer pour travailleurs migrants du township de Saulsville. Parmi les victimes figuraient des enfants âgés de 3, 12 et 16 ans. Le pays a également été choqué par l'assassinat, le 16 décembre en plein jour, dans le centre de Johannesburg, d'un ancien animateur radio populaire, Warris Stock, connu sous le nom de DJ Warras, abattu devant un immeuble où il s'était rendu dans le cadre de son travail pour une société de sécurité privée. Autre meurtre très médiatisé, un témoin dans une enquête pour corruption a été tué par balle devant sa famille le 5 décembre, quelques semaines après avoir témoigné contre un chef de police municipale. Le meurtre de Marius Van der Merwe, 41 ans, a relancé un débat sur le ciblage des lanceurs d'alerte qui fournissent des informations sur la criminalité et la corruption, y compris dans le secteur public et les affaires impliquant des responsables gouvernementaux. L'Afrique du Sud a un des taux d'homicides les plus élevés au monde. Entre avril et septembre, environ 63 personnes ont été tuées chaque jour dans le pays de 63 millions d'habitants, selon les données de la police sud-africaine. En septembre 2024, dans une des fusillades récentes les plus meurtrières, 18 membres d'une même famille avaient été abattus dans une ferme isolée de la province du Cap-Oriental. Les victimes, réunies pour une cérémonie traditionnelle, étaient âgées de 14 à 64 ans, dont 15 femmes. Plusieurs hommes ont été arrêtés.
Texte intégral (649 mots)
La fusillade a eu lieu dimanche vers 01H00 (samedi vers 23H00 GMT) dans une "taverne" - un bar clandestin - puis en pleine rue à Bekkersdal, un township pauvre situé dans une zone minière aurifère à quelque 40 kilomètres au sud-ouest de Johannesburg, la capitale économique de l'Afrique du Sud. Ce drame fait suite à une fusillade similaire le 6 décembre, lorsque des hommes armés avaient pris d'assaut un foyer de travailleurs à Pretoria, tuant 11 personnes dont un enfant de trois ans dans un lieu qui, selon la police, accueillait un autre bar informel. A Bekkersdal, "certaines victimes ont été abattues au hasard dans la rue par des hommes armés non identifiés", a écrit dans un communiqué la police, qui a d'abord évoqué 10 personnes tuées avant de réviser son bilan à neuf morts. La plupart des assaillants étaient armés de pistolets et l'un d'eux portait un fusil-mitrailleur AK-47, a déclaré sur les lieux le commissaire-adjoint de la police provinciale, Fred Kekana, à la chaîne de télévision SABC. "Ils sont entrés dans le bar et ont ouvert le feu au hasard sur les clients", a-t-il précisé. Tués puis volés Trois personnes ont été tuées à l'intérieur de l'établissement et d'autres ont été blessées en tentant de s'échapper, les assaillants continuant de leur tirer dessus pendant qu'elles fuyaient, a-t-il ajouté. "Il semblerait également qu'après avoir tiré sur les victimes, ils les aient fouillées. Ils leur ont volé leurs objets de valeur, notamment leurs téléphones portables", a précisé M. Kekana. Parmi les tués figure un chauffeur de VTC qui passait en voiture devant le bar. "C'est de la criminalité pure et simple", a déploré M. Kekana. La police a lancé une chasse à l'homme pour retrouver les agresseurs et demandé l'aide de la population. L'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé du continent, est aux prises avec une criminalité et une corruption endémiques, alimentées par des réseaux organisés et des gangs. Le pays regorge d'armes à feu, légales et surtout illégales, et les fusillades sont fréquentes, souvent alimentées par la rivalité entre gangs et la concurrence entre entreprises informelles. Tueries en série Le bar visé par une attaque à Pretoria au début du mois était un établissement clandestin situé dans un foyer pour travailleurs migrants du township de Saulsville. Parmi les victimes figuraient des enfants âgés de 3, 12 et 16 ans. Le pays a également été choqué par l'assassinat, le 16 décembre en plein jour, dans le centre de Johannesburg, d'un ancien animateur radio populaire, Warris Stock, connu sous le nom de DJ Warras, abattu devant un immeuble où il s'était rendu dans le cadre de son travail pour une société de sécurité privée. Autre meurtre très médiatisé, un témoin dans une enquête pour corruption a été tué par balle devant sa famille le 5 décembre, quelques semaines après avoir témoigné contre un chef de police municipale. Le meurtre de Marius Van der Merwe, 41 ans, a relancé un débat sur le ciblage des lanceurs d'alerte qui fournissent des informations sur la criminalité et la corruption, y compris dans le secteur public et les affaires impliquant des responsables gouvernementaux. L'Afrique du Sud a un des taux d'homicides les plus élevés au monde. Entre avril et septembre, environ 63 personnes ont été tuées chaque jour dans le pays de 63 millions d'habitants, selon les données de la police sud-africaine. En septembre 2024, dans une des fusillades récentes les plus meurtrières, 18 membres d'une même famille avaient été abattus dans une ferme isolée de la province du Cap-Oriental. Les victimes, réunies pour une cérémonie traditionnelle, étaient âgées de 14 à 64 ans, dont 15 femmes. Plusieurs hommes ont été arrêtés.
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