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26.11.2025 à 05:53

En direct : Donald Trump revient sur la date butoir fixée à l'Ukraine pour accepter le plan de paix

FRANCE 24
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Le président américain Donald Trump est revenu mardi sur la date butoir de jeudi qu'il avait fixé à l'Ukraine pour qu'elle accepte les propositions américaines en vue d'un accord de paix avec la Russie. Son émissaire Steve Witkoff doit rencontrer Vladimir Poutine la semaine prochaine. Suivez notre direct.
Le président américain Donald Trump est revenu mardi sur la date butoir de jeudi qu'il avait fixé à l'Ukraine pour qu'elle accepte les propositions américaines en vue d'un accord de paix avec la Russie. Son émissaire Steve Witkoff doit rencontrer Vladimir Poutine la semaine prochaine. Suivez notre direct.

26.11.2025 à 05:33

Téléphone portable et cancer: pas de lien démontré, la prudence reste de mise pour les enfants, selon l'Anses

FRANCE24
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Dans un avis rendu mercredi, qui actualise ses évaluations précédentes, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) fait la synthèse des connaissances disponibles sur les effets des ondes radiofréquences relatifs au risque de cancer. "Nous nous sommes penchés sur les ondes radioélectriques, utilisées par les communications hertziennes, TV, radio, la téléphonie mobile, les objets communicants, etc., et non les basses fréquences émises par les lignes à haute tension", résume à l'AFP Olivier Merckel, chef de l'unité d'évaluation des risques liés aux agents physiques. "Il s'agit d'une question de santé publique: tout le monde y est exposé, de plus en plus jeune, avec 98% des plus de 12 ans qui utilisent un téléphone mobile dont les technologies évoluent, avec la 4G, la 5G...", observe-t-il. L'Anses a passé au crible 250 travaux, jugés les plus robustes et pertinents, sur un millier de nouvelles études épidémiologiques (Mobikids) ou toxicologiques (National Toxicology Program) explorant l'éventualité d'un lien entre cancer et ondes radio depuis ses expertises sur les adultes (2013) et les enfants (2016). Il en ressort que ces données scientifiques "conduisent à ne pas établir de lien de cause à effet entre exposition aux ondes et apparition de cancers" jusqu'ici, résume l'agence sanitaire. Usages qui évoluent très vite Des études expérimentales montrent des altérations de cellules, mais celles-ci sont transitoires: "lorsque l'exposition s'arrête, elles arrivent à se réparer et reviennent à leur état initial", précise la scientifique Hanane Chanaa, coordonnatrice de l'expertise. Et si chez l'animal aussi, les "éléments de preuve des effets" des ondes des téléphones portables vis-à-vis du cancer "sont limités", les études épidémiologiques chez l'humain, bien plus nombreuses qu'en 2016, "n'apportent pas d'éléments probants sur l'apparition de cancers", détaille M. Merckel. "En agrégeant l'ensemble de ces données portant sur les mécanismes cellulaires, notre conclusion est qu'elles ne conduisent pas à établir un lien de cause à effet entre l'exposition aux ondes radio et le cancer", dit-il. "Même s'il ne faut pas oublier les petits signaux d'effets, observés dans les études en laboratoire". L'Anses, qui a organisé une consultation publique en 2024 - permettant à ses scientifiques de répondre aux demandes de clarifications d'associations et de particuliers sur ce rapport -, n'exclut cependant pas que "de futurs travaux apportent des éléments nouveaux". C'est pourquoi, face à des "usages qui évoluent très vite et peuvent générer d'autres effets sanitaires", l'agence maintient ses recommandations de prudence, en particulier pour les enfants. Vigilance continue "Téléphoner dans de bonnes conditions de réception, utiliser un kit mains libres, un haut-parleur... cela éloigne le téléphone du corps, ce qui suffit à diminuer très fortement son exposition", énumère M. Merckel. "Il faut adopter une approche de précaution, en particulier pour les enfants, qui sont éminemment sensibles, avec un usage modéré du téléphone portable". Si haut-parleur et oreillettes ont réduit l'exposition directe de la tête, celle liée à l'environnement, en particulier en ville, a augmenté avec l'explosion de l'usage des réseaux sociaux, la 4G et la 5G, la densification du réseau d'antennes relais... mais elle demeure bien plus faible que la première. Ainsi l'agence sanitaire appelle-t-elle à maintenir "une vigilance continue et un suivi régulier" de l'exposition de la population, via les registres de cancer -la loi les généralisant n'a toujours pas de décret d'application- et une étude européenne est en cours (Cosmos). De nouvelles études "suggérant des effets sur la fertilité ou le fonctionnement cérébral" devront être scrutées. L'Anses rendra une expertise sur les effets de l'usage des réseaux sociaux chez les adolescents en janvier.
Texte intégral (637 mots)
Dans un avis rendu mercredi, qui actualise ses évaluations précédentes, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) fait la synthèse des connaissances disponibles sur les effets des ondes radiofréquences relatifs au risque de cancer. "Nous nous sommes penchés sur les ondes radioélectriques, utilisées par les communications hertziennes, TV, radio, la téléphonie mobile, les objets communicants, etc., et non les basses fréquences émises par les lignes à haute tension", résume à l'AFP Olivier Merckel, chef de l'unité d'évaluation des risques liés aux agents physiques. "Il s'agit d'une question de santé publique: tout le monde y est exposé, de plus en plus jeune, avec 98% des plus de 12 ans qui utilisent un téléphone mobile dont les technologies évoluent, avec la 4G, la 5G...", observe-t-il. L'Anses a passé au crible 250 travaux, jugés les plus robustes et pertinents, sur un millier de nouvelles études épidémiologiques (Mobikids) ou toxicologiques (National Toxicology Program) explorant l'éventualité d'un lien entre cancer et ondes radio depuis ses expertises sur les adultes (2013) et les enfants (2016). Il en ressort que ces données scientifiques "conduisent à ne pas établir de lien de cause à effet entre exposition aux ondes et apparition de cancers" jusqu'ici, résume l'agence sanitaire. Usages qui évoluent très vite Des études expérimentales montrent des altérations de cellules, mais celles-ci sont transitoires: "lorsque l'exposition s'arrête, elles arrivent à se réparer et reviennent à leur état initial", précise la scientifique Hanane Chanaa, coordonnatrice de l'expertise. Et si chez l'animal aussi, les "éléments de preuve des effets" des ondes des téléphones portables vis-à-vis du cancer "sont limités", les études épidémiologiques chez l'humain, bien plus nombreuses qu'en 2016, "n'apportent pas d'éléments probants sur l'apparition de cancers", détaille M. Merckel. "En agrégeant l'ensemble de ces données portant sur les mécanismes cellulaires, notre conclusion est qu'elles ne conduisent pas à établir un lien de cause à effet entre l'exposition aux ondes radio et le cancer", dit-il. "Même s'il ne faut pas oublier les petits signaux d'effets, observés dans les études en laboratoire". L'Anses, qui a organisé une consultation publique en 2024 - permettant à ses scientifiques de répondre aux demandes de clarifications d'associations et de particuliers sur ce rapport -, n'exclut cependant pas que "de futurs travaux apportent des éléments nouveaux". C'est pourquoi, face à des "usages qui évoluent très vite et peuvent générer d'autres effets sanitaires", l'agence maintient ses recommandations de prudence, en particulier pour les enfants. Vigilance continue "Téléphoner dans de bonnes conditions de réception, utiliser un kit mains libres, un haut-parleur... cela éloigne le téléphone du corps, ce qui suffit à diminuer très fortement son exposition", énumère M. Merckel. "Il faut adopter une approche de précaution, en particulier pour les enfants, qui sont éminemment sensibles, avec un usage modéré du téléphone portable". Si haut-parleur et oreillettes ont réduit l'exposition directe de la tête, celle liée à l'environnement, en particulier en ville, a augmenté avec l'explosion de l'usage des réseaux sociaux, la 4G et la 5G, la densification du réseau d'antennes relais... mais elle demeure bien plus faible que la première. Ainsi l'agence sanitaire appelle-t-elle à maintenir "une vigilance continue et un suivi régulier" de l'exposition de la population, via les registres de cancer -la loi les généralisant n'a toujours pas de décret d'application- et une étude européenne est en cours (Cosmos). De nouvelles études "suggérant des effets sur la fertilité ou le fonctionnement cérébral" devront être scrutées. L'Anses rendra une expertise sur les effets de l'usage des réseaux sociaux chez les adolescents en janvier.

26.11.2025 à 05:15

Royaume-Uni: l'interdiction critiquée d'un groupe propalestinien devant la justice

FRANCE24
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La décision d'interdire ce mouvement a été jugée "disproportionnée" par l'ONU, dénoncée par des organisations de défense des droits humains et critiquée par le Conseil de l'Europe qui y voit une restriction trop importante à la liberté de manifester. Au Royaume-Uni, elle a aussi relancé le débat sur la liberté d'expression. Depuis juillet, des milliers de personnes - retraités, médecins, étudiants, prêtres, etc. - ont manifesté à de nombreuses reprises dans plusieurs villes du pays contre cette interdiction, brandissant souvent le même message: "Je m'oppose au génocide. Je soutiens Palestine Action". Au moins 2.300 d'entre elles ont été arrêtées, selon l'association Defend Our Juries qui organise ces rassemblements. Et au 20 novembre, 254 personnes avaient été inculpées pour soutien à une organisation terroriste. Elles risquent pour la plupart une peine allant jusqu'à six mois de prison, dans le cadre de la loi contre le terrorisme. Huda Ammori, cofondatrice de Palestine Action, a introduit un recours en justice pour contester l'interdiction, qui place le mouvement dans la même catégorie qu'Al-Qaïda, le Hezbollah ou l'Armée républicaine irlandaise (IRA). L'audience qui démarre mercredi devant la Haute Cour à Londres et doit durer trois jours s'annonce cruciale pour le gouvernement, critiqué pour avoir pris en compte une définition trop large de ce qui constitue du terrorisme. Le ministère de l'Intérieur a fait valoir que Palestine Action s'était engagé dans une "campagne de plus en plus intense" qui s'est traduite par des "dégradations volontaires importantes, notamment sur l'infrastructure de sécurité nationale du Royaume-Uni, ainsi que de l'intimidation, des violences présumées et des blessures graves". Yvette Cooper, à la tête du Home Office en juillet, a assuré que certains soutiens de Palestine Action "ne connaissaient pas la véritable nature de l'organisation". Un porte-parole de Defend Our Juries a dit espérer "que le bon sens l'emporte devant la Haute Cour". "L'interdiction n'a jamais servi l'intérêt public. C'était un acte d'abus de pouvoir autoritaire dont le seul but était de protéger Israël, les entreprises d'armement qui alimentent son génocide et les ministres du gouvernement qui ont été si honteusement complices de ce génocide", a-t-il ajouté. Base militaire ciblée Créé en 2020, Palestine Action se présentait sur son site internet (dont l'accès est désormais bloqué) comme un "mouvement d'action directe engagé à mettre fin au soutien mondial au régime génocidaire et d'apartheid d'Israël". Il visait essentiellement des sites d'entreprises d'armement, notamment du groupe israélien Elbit Systems. Le gouvernement travailliste de Keir Starmer l'a classé comme organisation terroriste début juillet après une intrusion et des actes de vandalisme sur une base de l'armée de l'air britannique, dont les dégâts ont été évalué à 7 millions de livres (7,9 millions d'euros) selon le bureau du procureur. En juillet, un juge avait autorisé le recours de la cofondatrice de Palestine Action sur deux points. Premièrement, sur le fait que l'interdiction pouvait constituer une atteinte "disproportionnée" au droit à la liberté d'expression garanti par la Convention européenne des droits de l'homme. Deuxièmement, sur le fait que le ministère a manqué à son obligation de consulter Palestine Action avant de prononcer l'interdiction. Si la justice donne raison à Huda Ammori, les condamnations déjà prononcées contre des soutiens de Palestine Action pourront être annulées et les procédures en cours abandonnées. Cela n'aura en revanche pas d'impact sur les procès visant des militants inculpés pour des actions revendiquées par le groupe avant son interdiction. Six d'entre eux sont actuellement jugés pour cambriolage aggravé, accusés d'avoir pénétré sur le site d'Elbit Systems, près de Bristol dans le sud de l'Angleterre, en août 2024.
Texte intégral (643 mots)
La décision d'interdire ce mouvement a été jugée "disproportionnée" par l'ONU, dénoncée par des organisations de défense des droits humains et critiquée par le Conseil de l'Europe qui y voit une restriction trop importante à la liberté de manifester. Au Royaume-Uni, elle a aussi relancé le débat sur la liberté d'expression. Depuis juillet, des milliers de personnes - retraités, médecins, étudiants, prêtres, etc. - ont manifesté à de nombreuses reprises dans plusieurs villes du pays contre cette interdiction, brandissant souvent le même message: "Je m'oppose au génocide. Je soutiens Palestine Action". Au moins 2.300 d'entre elles ont été arrêtées, selon l'association Defend Our Juries qui organise ces rassemblements. Et au 20 novembre, 254 personnes avaient été inculpées pour soutien à une organisation terroriste. Elles risquent pour la plupart une peine allant jusqu'à six mois de prison, dans le cadre de la loi contre le terrorisme. Huda Ammori, cofondatrice de Palestine Action, a introduit un recours en justice pour contester l'interdiction, qui place le mouvement dans la même catégorie qu'Al-Qaïda, le Hezbollah ou l'Armée républicaine irlandaise (IRA). L'audience qui démarre mercredi devant la Haute Cour à Londres et doit durer trois jours s'annonce cruciale pour le gouvernement, critiqué pour avoir pris en compte une définition trop large de ce qui constitue du terrorisme. Le ministère de l'Intérieur a fait valoir que Palestine Action s'était engagé dans une "campagne de plus en plus intense" qui s'est traduite par des "dégradations volontaires importantes, notamment sur l'infrastructure de sécurité nationale du Royaume-Uni, ainsi que de l'intimidation, des violences présumées et des blessures graves". Yvette Cooper, à la tête du Home Office en juillet, a assuré que certains soutiens de Palestine Action "ne connaissaient pas la véritable nature de l'organisation". Un porte-parole de Defend Our Juries a dit espérer "que le bon sens l'emporte devant la Haute Cour". "L'interdiction n'a jamais servi l'intérêt public. C'était un acte d'abus de pouvoir autoritaire dont le seul but était de protéger Israël, les entreprises d'armement qui alimentent son génocide et les ministres du gouvernement qui ont été si honteusement complices de ce génocide", a-t-il ajouté. Base militaire ciblée Créé en 2020, Palestine Action se présentait sur son site internet (dont l'accès est désormais bloqué) comme un "mouvement d'action directe engagé à mettre fin au soutien mondial au régime génocidaire et d'apartheid d'Israël". Il visait essentiellement des sites d'entreprises d'armement, notamment du groupe israélien Elbit Systems. Le gouvernement travailliste de Keir Starmer l'a classé comme organisation terroriste début juillet après une intrusion et des actes de vandalisme sur une base de l'armée de l'air britannique, dont les dégâts ont été évalué à 7 millions de livres (7,9 millions d'euros) selon le bureau du procureur. En juillet, un juge avait autorisé le recours de la cofondatrice de Palestine Action sur deux points. Premièrement, sur le fait que l'interdiction pouvait constituer une atteinte "disproportionnée" au droit à la liberté d'expression garanti par la Convention européenne des droits de l'homme. Deuxièmement, sur le fait que le ministère a manqué à son obligation de consulter Palestine Action avant de prononcer l'interdiction. Si la justice donne raison à Huda Ammori, les condamnations déjà prononcées contre des soutiens de Palestine Action pourront être annulées et les procédures en cours abandonnées. Cela n'aura en revanche pas d'impact sur les procès visant des militants inculpés pour des actions revendiquées par le groupe avant son interdiction. Six d'entre eux sont actuellement jugés pour cambriolage aggravé, accusés d'avoir pénétré sur le site d'Elbit Systems, près de Bristol dans le sud de l'Angleterre, en août 2024.
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