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14.12.2025 à 14:27

Le président ukrainien à Berlin pour des pourparlers avec Américains et Européens

FRANCE24
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Américains et Allemands n'ont rien dit de l'agenda, mais selon le tabloïd allemand Bild, Volodymyr Zelensky doit être reçu dimanche par le chancelier Friedrich Merz. Les émissaires américains, Steve Witkoff et le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, sont également dans la capitale allemande, d'après le journal qui a publié des photos des deux responsables arrivant à l'hôtel Adlon, voisin de l'ambassade des Etats-Unis et de la porte de Brandebourg. La chancellerie et la représentation américaine, interrogées par L'AFP, ne se sont pas prononcées. Lors d'une conférence de presse en ligne dimanche, M. Zelensky a dit dimanche souhaiter convaincre les Etats-Unis de soutenir un cessez-le-feu impliquant un gel de la ligne de front, et non la cession à Moscou de tout le Donbass, comme le réclame Moscou. Prêt au dialogue "Les parties restent sur leurs positions et tentent ensuite de résoudre tous les problèmes communs par voie diplomatique. Je sais que la Russie ne voit pas cela d'un bon œil et j'aimerais que les Américains nous soutiennent sur ce point", a-t-il affirmé. Kiev a toujours refusé ces concessions territoriales, M. Zelensky se bornant à évoquer cette semaine un éventuel référendum ou élection sur le sujet. Dimanche, il a dit ne pas avoir encore reçu de réponse américaine à la version du plan pour mettre fin au conflit, amendée cette semaine par Kiev et ses alliés européens. "Je serai prêt au dialogue qui va commencer aujourd'hui", a-t-il souligné. Il a réaffirmé que Kiev souhaitait des garanties de sécurité des Européens et de Washington pour dissuader la Russie de l'attaquer de nouveau. "Nous envisageons un plan-cadre en 20 points, qui se termine par un cessez-le-feu" et "aujourd'hui nous voulons être sûrs qu'il n'y aura pas de répétition de la guerre après un cessez-le-feu", a-t-il insisté. Il s'agirait d'un mécanisme inspiré de l'article 5 de l'Otan prévoyant une protection mutuelle des pays membres, sans adhésion formelle de l'Ukraine à l'Alliance atlantique, comme le demandait Kiev auparavant. "C'est déjà un compromis de notre part", a précisé M. Zelensky, car c'est une revendication majeure de Moscou. Alors que les hostilités se poursuivent, ajoutant de nouvelles victimes aux centaines de milliers de morts et de blessés qu'a fait la guerre, Donald Trump a affiché son impatience cette semaine concernant l'avancée des discussions autour de son plan de règlement du conflit déclenché par l'invasion russe de février 2022. Kiev et ses alliés européens veulent l'amender, le jugeant trop favorable à Moscou. M. Zelensky doit s'entretenir lundi à Berlin avec le chancelier Merz, son principal bailleur en Europe, et se rendre à un forum économique germano-ukrainien. Puis, ils seront rejoints par d'autres dirigeants européens. L'Europe veut peser L'Europe dit soutenir Kiev face à l'impatience de Donald Trump et aux demandes maximalistes de Moscou. Largement maintenue sur la touche par Washington, elle veut aussi peser sur les pourparlers, arguant que la sécurité européenne est en jeu et que la Russie est une menace continentale. L'Ukraine est pressée par Washington et Moscou de céder la partie du Donbass encore sous son contrôle, essentiellement dans la région de Donetsk. Il s'agirait d'y créer une "zone économique libre" ou une "zone démilitarisée". En échange, l'armée russe se retirerait des zones sous son contrôle dans les régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk (nord, nord-est et centre-est), mais se maintiendrait dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud) dont Moscou revendique l'annexion. La version du plan américain révisée par les Ukrainiens lors de négociations à Genève et en Floride n'a pas été rendue publique. Un texte a également été soumis à Moscou au Kremlin par l'émissaire américain Steve Witkoff. Ces échangent tendus interviennent à un moment difficile pour l'Ukraine: la présidence a été déstabilisée par un vaste scandale de corruption, l'armée est en recul sur le front et la population est soumise à des coupures de courant à cause des frappes russes. burs-alf/jpl/cpy

14.12.2025 à 14:11

Allemagne: les start-up de la défense réclament un virage technologique

FRANCE24
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Le chancelier Friedrich Merz a promis des centaines de milliards d'euros d'investissements afin de répondre à la fois à la menace russe, jugée évidente depuis l'invasion de l'Ukraine, et aux Etats-Unis qui ne veulent plus financer des pans entiers de la sécurité européenne. Pour les jeunes pousses de la tech, si le conflit en Ukraine a illustré une chose, c'est que le progrès technologique en matière de drones est devenu le nerf de la guerre. Que ce soit pour frapper, larguer des projectiles, ravitailler ou espionner, ces appareils autonomes et sans pilote sont relativement bon marché. Ils sont capables de détruire des systèmes adverses bien plus chers, en ne risquant que les vies de l'ennemi. Et leur efficacité et leur autonomie vont s'accroître avec les avancées de l'intelligence artificielle. Chez leurs fabricants, on espère que le gouvernement allemand va réaliser le caractère révolutionnaire de ces technologies, et les placer au centre de l'armée de demain. "Clairement, on a accordé une importance excessive aux systèmes traditionnels", assène auprès de l'AFP Gundbert Scherf, cofondateur de Helsing, start-up allemande lancée en 2021 qui livre des drones d'attaque à l'Ukraine. Aller plus vite "J'espère que les normes des dépenses vont changer, qu'on passera d'un ratio de 99% pour les systèmes traditionnels et 1% pour les systèmes autonomes, à quelque chose de plus équilibré", poursuit le responsable de la société dont la valeur a été estimé à 12 milliards d'euros. Stark, autre nouveau venu fondé l'an dernier, reconnaît un progrès mais pointe aussi les lenteurs actuelles. "L'approvisionnement (militaire) en Allemagne est en train de changer, et ça c'est vraiment positif", explique Josef Kranawetvogl, un haut responsable de Stark, qui compte parmi ses investisseurs le milliardaire controversé de la Silicon Valley, Peter Thiel, proche de Donald Trump. "Nous sommes très bons en Europe pour écrire des documents stratégiques, mais il nous faut plus de mise en oeuvre, on doit rester dans la course, on doit aller plus vite", dit-il. Face à ces nouveaux venus, on trouve les poids lourds de l'industrie de l'armement, qui emploient des dizaines de milliers de personnes et sont ancrés depuis des décennies dans le paysage politico-économique allemand. Le PDG de Rheinmetall, numéro un du secteur dont l'activité a été fortement stimulée avec la guerre en Ukraine, estime que le temps de l'armement traditionnel n'est pas révolu. Selon lui, il faudra de tout : des drones high-tech certes, que son groupe produit d'ailleurs, mais également beaucoup de chars, de canons, de munitions classiques. "Sans véhicules blindés, il est impossible de défendre un pays ou de repousser un agresseur", a jugé Armin Papperberger lors d'une rencontre récente avec des journalistes étrangers à laquelle un journaliste de l'AFP participait. Pour lui, une guerre impliquant l'Otan "serait très différente de ce qu'on voit actuellement en Ukraine". "Les drones y joueraient un rôle moins significatif qu'actuellement", se risque-t-il à prévoir. Côté gouvernement, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Le ministre de la Défense a évoqué 10 milliards d'euros d'investissements dans les drones dans les prochaines années. Or, selon des documents auxquels le site Politico a eu accès, l'enveloppe des dépenses prévues pour 2024-2034 est de 377 milliards d'euros. Dont quelque 88 milliards pour des sociétés dans l'orbite de Rheinmettall. Un porte-parole du ministère allemand de la Défense n'a pas souhaité commenter ces chiffres, mais défend les armements traditionnels. Armes de la dernière guerre Pour lui, les drones sont "décisifs dans le combat", mais a eux seuls ils ne font pas la différence dans une guerre. "Les chars d'assaut, les transports de troupes blindés et les avions de combat seront toujours nécessaires", juge ce porte-parole, qui ne souhaite pas être identifié conformément à la politique de son ministère. Pour certains observateurs extérieurs, l'Allemagne risque de rater une révolution technologique, son armée ayant déjà connu son lot de scandales d'équipements obsolètes ou inadaptés. La "planification (des militaires) est à la traîne par rapport à l'essor inexorable des systèmes autonomes et sans pilote", ont récemment écrit l'historien britannique Niall Ferguson et Moritz Schularick, président de l'Institut IfW Kiel. Pour eux, l'Allemagne doit prendre garde à ne pas se retrouver avec "les armes de la dernière guerre, au lieu de celles de la prochaine".

14.12.2025 à 13:45

Super-G de Saint-Moritz: Miradoli deuxième, sur les talons de Robinson

FRANCE24
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Sur un tracé technique, tout en dévers et mouvements de terrain, la Haut-Savoyarde de 31 ans devance de 11/100es l'Italienne Sofia Goggia, déjà troisième de la descente samedi. Laura Gauché prend elle la cinquième place derrière l'Américaine Lindsey Vonn, à 38/100e de Robinson. A l'aise sur la "Corviglia", où elle avait terminé 6e vendredi de la première descente remportée par Lindsey Vonn, puis 15e samedi de la seconde, Miradoli confirme les promesses du printemps dernier après un hiver de doutes. "Je me sens super bien, c'est cool de commencer la saison de super-G comme ça", s'est réjouie la native de Samoëns, seule Bleue sur un podium de ski alpin de toute la saison dernière avec sa troisième place en mars dans le super-G de La Thuile (Italie). Premier sacre en super-G pour Robinson Miradoli, qui avait confié à l'AFP avoir un temps envisagé d'arrêter avant de retrouver l'envie de "s'éclater" à l'approche des JO de Milan Cortina (6-22 février), est passée tout près de décrocher un deuxième succès après le super-G de Lenzerheide en mars 2022. "Je suis quand même un peu "dég'" des huit centièmes", a-t-elle reconnu. "J'ai réussi à m'engager, mais je fais une petite faute en haut qui, je pense, me coûte la victoire". Dimanche matin, elle a profité des conditions météo parfaites pour prendre des risques, là où d'autres concurrentes dont Lindsey Vonn ont attaqué la piste plus prudemment - peut-être échaudées par le quart d'heure de retard pour raboter un saut trop prononcé, ou par la chute de l'Allemande Emma Aicher, victorieuse la veille en descente. "Après le passage des deux premières, je me suis dit +OK, on peut attaquer plus que prévu+", a expliqué la Française à Eurosport. Partie juste avant la Haut-Savoyarde, Alice Robinson a de son côté remporté sa première victoire en vitesse - et même son premier podium -, elle qui compte déjà à 24 ans six victoires en géant, dont deux cette saison. "Je cours en super-G depuis environ cinq ans et je n'avais encore jamais réussie à poser une vraie bonne manche du début à la fin, il manquait toujours des morceaux", a raconté la vice-championne du monde de géant à la chaîne suisse SRF. Shiffrin se teste Pour "enfin laisser filer les skis", ce phénomène de précocité, victorieuse dès 17 ans en Coupe du monde, a réussi à "combiner" les repérages pendant ses entraînements de descente et une sûreté dans les courbes née de sa confiance en géant. La dernière épreuve de l'étape grisonne marquait aussi le retour à la vitesse de Mikaëla Shiffrin pour la première fois depuis sa lourde chute en janvier 2024 dans la descente de Cortina (entorse au genou gauche). Pour ce test en vue des JO-2026 sur cette même piste de Cortina, la championne aux 104 couronnes en Coupe du monde a manqué la toute dernière porte après une manche où elle accusait moins d'une seconde de retard, en s'élançant avec le dossard 31. C'était aussi la première fois qu'elle croisait sur une course Lindsey Vonn, l'autre légende américaine aux 83 succès, depuis le super-G des Mondiaux d'Are en février 2019: Shiffrin l'avait remporté et Vonn était sortie de piste, quelques jours avant de mettre fin à sa première carrière. Impériale en slalom avec trois succès en trois courses cette saison, Mikaela Shiffrin conserve néanmoins la tête du classement général avec 64 points d'avance sur Alice Robinson.
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