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18.05.2025 à 09:15

Au moins 33 Palestiniens tués dans un pilonnage israélien à Gaza selon les secours

FRANCE24
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L'armée israélienne a annoncé la veille "l'expansion" de son offensive à Gaza avec des "frappes d'envergure" et l'acheminement de forces pour "prendre le contrôle de zones" du territoire. En riposte à cette attaque meurtrière, Israël a juré de détruire le Hamas et son armée a lancé une offensive à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts, poussé les quelque 2,4 millions d'habitants à se déplacer plusieurs fois et provoqué un désastre humanitaire. Après des dizaines de morts à Gaza rapportés quotidiennement ces derniers jours, la Défense civile a fait état d'"au moins 33 martyrs, dont plus de la moitié des enfants", dans des "raids israéliens violents menés depuis les premières heures de dimanche". Appel Rubio-Netanyahu Au moins 22 Palestiniens ont été tués et 100 blessés "dans des frappes sur des tentes de déplacés dans la zone d'Al-Mawassi" à Khan Younès (sud), a précisé le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. A Jabalia (nord), au moins sept personnes ont été tuées dans un raid qui a touché leur maison, selon lui. A l'hôpital Nasser de Khan Younès, où les victimes ont été transportées après les raids, des Palestiniens pleurent près des corps de leurs proches couverts de draps blancs sur lesquels sont inscrits leurs noms, placés à même le sol, selon des images de l'AFP. Une scène qui se répète quasiment tous les jours. Sur le lieu des frappes, à Al-Mawassi, des Palestiniens tentent de récupérer ce qui reste de leurs effets après la destruction de leurs tentes. Après le blocage de négociations pour prolonger une trêve qui a duré deux mois, Israël a repris le 18 mars ses bombardements à Gaza. En outre, depuis le 2 mars, il bloque l'entrée de toute aide humanitaire vitale pour la population du territoire. Début mai, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a annoncé un plan pour "la conquête" de Gaza prévoyant le déplacement de la plupart des habitants vers l'extrême sud du territoire. Allié d'Israël, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a réitéré samedi sur la chaîne CBS son appel au cessez-le-feu mais a blâmé le Hamas, refusant de se prononcer sur la nouvelle offensive israélienne. Sans accord sur la libération des otages, "nous anticipons qu'Israël poursuivra ses opérations", a jugé M. Rubio, qui s'est entretenu samedi avec Benjamin Netanyahu. "Arrêter le massacre" Alors que le Hamas a annoncé samedi la reprise de négociations indirectes avec Israël à Doha "sans aucune condition préalable", les appels pour un cessez-le-feu se sont multipliés. Il faut "arrêter le massacre à Gaza", a déclaré le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez. "Ca suffit", a lancé le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani. "Tout un peuple est soumis à une force militaire écrasante et disproportionnée", a déclaré le président du Conseil européen Antonio Costa. "A Gaza, la situation des Palestiniens est plus qu'atroce et plus qu'inhumaine", a fustigé le patron de l'ONU Antonio Guterres. L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée. Les représailles israéliennes ont tué au moins 53.272 Gazaouis, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. Des enquêteurs indépendants de l’ONU et des ONG, dont Amnesty International et Human Rights Watch, ont accusé Israël de perpétrer un génocide à Gaza, ce que ce pays rejette. En 1967, Israël a occupé Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est. Après 38 ans d'occupation, Israël s'était retiré unilatéralement en 2005 de Gaza et y avait imposé un blocus après la prise du territoire par le Hamas en 2007. Depuis la guerre en octobre 2023, il l'assiège totalement.

18.05.2025 à 08:56

Pologne, Portugal, Roumanie : jour de vote crucial dans trois pays de l'Union européenne

FRANCE 24
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"Super Sunday" en Europe ! Les Roumains sont appelés à choisir dimanche qui de George Simion, candidat de l'extrême droite arrivé en tête au premier tour de la présidentielle, ou de Nicosur Dan sera leur prochain président, tandis que les Polonais participent au premier tour de leur élection présidentielle où les candidats Rafal Trzaskowski et Karol Nawrocki sont donnés favoris. Enfin, au Portugal, les électeurs sont convoqués pour législatives anticipées pour la troisième fois en trois ans.

18.05.2025 à 07:21

En Tunisie, "l'oasis de la révolution" veut garder son modèle inédit d'autogestion

FRANCE24
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Il est l'un des environ 50 employés fixes de l'Association de Sauvegarde des Oasis de Jemna (ASOJ) qui exploite, dans cette localité de 8.000 habitants aux portes du Sahara, une palmeraie centenaire produisant la fameuse variété de dattes "Deglet Nour". En retirant les branchages secs d'un palmier, M. Abed, 57 ans, se dit reconnaissant à l'ASOJ d'avoir "créé beaucoup d'activités et de dynamisme dans la région". En période de récolte, les 12.000 dattiers donnent du travail à 160 personnes, 10 fois plus qu'avant l'autogestion dont deux tiers de saisonniers. Sur 15 ans, l'exploitation des dattes a rapporté près de 14 millions de dinars (4 millions d'euros) à l'ASOJ, intégralement réinjectés dans 185 hectares de palmiers et au profit des habitants d'une région marginalisée et pauvre en infrastructures. La liste des "bienfaits" de l'ASOJ est longue: un marché, un terrain de sport, des salles informatiques pour les écoles, des fonds pour les ONG locales dont l'UTAIM, une association pour enfants handicapés qui a reçu 50 palmiers comme source de financement stable. "Ils aident même les étudiants après le bac avec des bourses", note M. Abed, pendant que d'autres travailleurs pollinisent les palmiers en grimpant agilement dans les arbres. "Même les morts bénéficient de l'ASOJ. On a aménagé dans le cimetière un endroit où s'asseoir pour présenter les condoléances aux familles", souligne Tahar Ettahri, le président de l'ASOJ. De haute lutte Tous ces avantages, les Jemniens les ont acquis de haute lutte. Deux jours avant la chute du dictateur Zine El Abidine Ben Ali, le 14 janvier 2011, ils ont pris le contrôle de la palmeraie, louée à vil prix à deux exploitants proches du régime. "Les jeunes de Jemna ont décidé de récupérer les terres de leurs ancêtres", explique Tahar Ettahri, déplorant des spoliations démarrées avec la colonisation française. Face aux blindés envoyés par le gouverneur régional pour récupérer l'exploitation, les Jemniens ont résisté par un sit-in pacifique de 96 jours. Au démarrage de l'autogestion, une collecte de 34.000 dinars (10.000 euros) auprès de 832 contributeurs et un prêt ont financé la première année de pollinisation, irrigation et récolte. Syndicalistes, militants politiques, simples citoyens, "on s'est réunis avec pour objectif le bien-être de notre communauté. Issus d'horizons divers idéologiquement, notre intérêt pour Jemna nous a unis, c'est peut-être pour ça qu'on a réussi", analyse M. Ettahri. Jemna est devenue un cas d'école: le sociologue Mohamed Kerrou décrit dans "Jemna, l'oasis de la révolution" ce rare succès du soulèvement populaire et idéaliste de 2011 qui fut à l'origine du "Printemps arabe". Une explication vient du passé d'une oasis qui a donné nombre de penseurs au pays, avec pour valeur séculaire la justice sociale et un sens aigu de l'intérêt collectif. Il y a "une +agora de Jemna+, une place publique où on donne un micro aux gens. On opère un petit sondage et on choisit la solution" du plus grand nombre, souligne M. Ettahri. "La solidarité et le social" Malgré sa réussite - des recettes record de 1,8 million de dinars (600.000 euros) dès la quatrième d'année d'autogestion -, Jemna a dû ferrailler contre tous les gouvernements de l'après-révolution pour conserver son modèle "basé sur la solidarité et le social", regrette M. Ettahri. Et 15 ans plus tard, les habitants attendent toujours de "régler le problème juridiquement avec l'Etat pour normaliser la vie de la palmeraie", note-t-il. Ce n'est pas une lutte contre l'Etat, explique l'ex-syndicaliste. Au contraire, les habitants demandent depuis le début d'être locataires de la palmeraie, se disant prêts à verser 15 ans d'arriérés. Pour s'adapter à un décret du président Kais Saied instaurant des "entreprises citoyennes", qui a cité Jemna en exemple, l'ASOJ a constitué une "société communautaire". Mais de 334 membres au lieu du minimum légal de 50. "C'est beaucoup d'adhérents mais l'idée est de représenter sociologiquement la palette des habitants, du contremaître au paysan", souligne M. Ettahri, insistant aussi sur leur volonté de rester bénévoles. Sans manquer d'ambition puisqu'ils comptent "lancer une usine de tri et emballage des dattes pour employer à l'année une centaine de femmes", selon M. Ettahri. A 72 ans, l'enseignant retraité sept fois grand-père s'est mis en retrait. Même s'il reste à la tête de l'ASOJ, un peu comme une vigie.
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