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07.12.2025 à 06:49

Un an après la chute d'Assad, le défi de la justice transitionnelle en Syrie

Assiya HAMZA
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Pendant plus de cinquante ans, la famille Assad s'est maintenue au pouvoir en perpétrant des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité. Deux commissions dédiées à la justice transitionnelle ont été mises en place par les nouvelles autorités mais le processus s'annonce long et complexe. Entretien.
Pendant plus de cinquante ans, la famille Assad s'est maintenue au pouvoir en perpétrant des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité. Deux commissions dédiées à la justice transitionnelle ont été mises en place par les nouvelles autorités mais le processus s'annonce long et complexe. Entretien.

07.12.2025 à 05:29

Inde: au moins 25 personnes, dont des touristes, meurent dans l'incendie d'une boîte de nuit à Goa

FRANCE24
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Le feu s'est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche, après minuit, dans une discothèque qui fait partie d'un hôtel à Arpora, dans l'arrondissement de Goa Nord, avait indiqué à l'aube la police locale citée par l'agence Press Trust of India (PTI). Le Premier ministre indien Narendra Modi s'est dit dans un communiqué "profondément attristé". Le ministre en chef de l'exécutif local, Pramod Sawant, a déploré auparavant sur son compte X "un jour très douloureux pour nous tous à Goa", précisant que "25 personnes avaient perdu la vie et six avaient été blessées". Ce responsable a précisé que "le personnel de l'hôtel et trois ou quatre touristes étaient morts asphyxiés". Il n'a donné aucun détail sur la nationalité des victimes, indienne ou de pays étrangers. Des images de PTI, reprises par l'AFPTV, ont montré des secouristes évacuer sur des brancards des blessés ou des morts, en descendant en pleine nuit un escalier étroit en pierre de l'établissement "Birch" devant lequel on voit policiers, secouristes, ambulanciers et badauds se presser. Sur d'autres plans larges, beaucoup de fumée s'échappe du lieu du sinistre. Le ministre Sawant a assuré avoir "ordonné une enquête" d'ampleur en s'engageant à ce que "les responsables soient soumis aux sanctions les plus sévères prévues par la loi". D'après lui, ce "tragique accident n'aurait jamais dû se produire" car "l'établissement fonctionnait sans autorisation en bonne et due forme et cette négligence a provoqué l'incendie". Explosion de gaz ou spectacle pyrotechnique Des médias locaux, s'appuyant sur leurs sources policières, ont laissé entendre que l'incendie sinistre avait pu être déclenché par une "explosion d'une bonbonne" de gaz. Le chef des pompiers de Goa, Nitin V. Raiker, a expliqué pour sa part sur la télé locale CNN News18 que "la plupart des gens étaient morts asphyxiés dans le sous-sol et la cuisine" après qu'"un spectacle pyrotechnique eut embrasé des parties en bois de la boîte de nuit, dégageant de la fumée dans tout l'établissement". Goa, ancienne colonie portugaise (1510-1961) posée au bord de la mer d'Arabie, partie de l'océan Indien séparant le sous-continent indien de la péninsule arabique, est une station balnéaire réputée dans le monde. Elle est fréquentée par des touristes indiens, asiatiques, occidentaux et russes, attirés par ses plages, ses lieux de divertissement et son riche patrimoine architectural colonial. Goa a reçu plus de dix millions de touristes en 2024, dont près de 470.000 étrangers, selon des statistiques officielles. Les incendies en Inde sont fréquents, en raison d'infrastructures parfois en piteux état et de normes de sécurité et d'évacuation pas toujours appliquées, ni respectées. En mai dernier, 17 personnes avaient péri dans l'incendie d'un immeuble de la ville de l'informatique et de la tech, Hyderabad (sud). Un mois plus tôt, ce sont 15 autres personnes qui avaient perdu la vie dans un hôtel de Calcutta (est) en flammes en tentant de sauter par les fenêtres. burs-nr/roc
Texte intégral (528 mots)
Le feu s'est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche, après minuit, dans une discothèque qui fait partie d'un hôtel à Arpora, dans l'arrondissement de Goa Nord, avait indiqué à l'aube la police locale citée par l'agence Press Trust of India (PTI). Le Premier ministre indien Narendra Modi s'est dit dans un communiqué "profondément attristé". Le ministre en chef de l'exécutif local, Pramod Sawant, a déploré auparavant sur son compte X "un jour très douloureux pour nous tous à Goa", précisant que "25 personnes avaient perdu la vie et six avaient été blessées". Ce responsable a précisé que "le personnel de l'hôtel et trois ou quatre touristes étaient morts asphyxiés". Il n'a donné aucun détail sur la nationalité des victimes, indienne ou de pays étrangers. Des images de PTI, reprises par l'AFPTV, ont montré des secouristes évacuer sur des brancards des blessés ou des morts, en descendant en pleine nuit un escalier étroit en pierre de l'établissement "Birch" devant lequel on voit policiers, secouristes, ambulanciers et badauds se presser. Sur d'autres plans larges, beaucoup de fumée s'échappe du lieu du sinistre. Le ministre Sawant a assuré avoir "ordonné une enquête" d'ampleur en s'engageant à ce que "les responsables soient soumis aux sanctions les plus sévères prévues par la loi". D'après lui, ce "tragique accident n'aurait jamais dû se produire" car "l'établissement fonctionnait sans autorisation en bonne et due forme et cette négligence a provoqué l'incendie". Explosion de gaz ou spectacle pyrotechnique Des médias locaux, s'appuyant sur leurs sources policières, ont laissé entendre que l'incendie sinistre avait pu être déclenché par une "explosion d'une bonbonne" de gaz. Le chef des pompiers de Goa, Nitin V. Raiker, a expliqué pour sa part sur la télé locale CNN News18 que "la plupart des gens étaient morts asphyxiés dans le sous-sol et la cuisine" après qu'"un spectacle pyrotechnique eut embrasé des parties en bois de la boîte de nuit, dégageant de la fumée dans tout l'établissement". Goa, ancienne colonie portugaise (1510-1961) posée au bord de la mer d'Arabie, partie de l'océan Indien séparant le sous-continent indien de la péninsule arabique, est une station balnéaire réputée dans le monde. Elle est fréquentée par des touristes indiens, asiatiques, occidentaux et russes, attirés par ses plages, ses lieux de divertissement et son riche patrimoine architectural colonial. Goa a reçu plus de dix millions de touristes en 2024, dont près de 470.000 étrangers, selon des statistiques officielles. Les incendies en Inde sont fréquents, en raison d'infrastructures parfois en piteux état et de normes de sécurité et d'évacuation pas toujours appliquées, ni respectées. En mai dernier, 17 personnes avaient péri dans l'incendie d'un immeuble de la ville de l'informatique et de la tech, Hyderabad (sud). Un mois plus tôt, ce sont 15 autres personnes qui avaient perdu la vie dans un hôtel de Calcutta (est) en flammes en tentant de sauter par les fenêtres. burs-nr/roc

07.12.2025 à 02:35

Bethléem s'illumine et retrouve un peu de joie à l'approche de Noël

FRANCE24
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En présence du maire de la ville Nicola Canawati, et de représentants de diverses confessions chrétiennes, le grand arbre de Noël surmonté d'une étoile rouge scintillante s'est éclairé sous les vivats d'une foule compacte assemblée sur la place de la Mangeoire, devant la basilique de la Nativité construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ. L'ambiance est éclectique mêlant fanfare de cornemuses des scouts palestiniens et "Jingle Bells". Dans la foule, des vendeurs de café, tout ce qu'il y a de plus oriental, côtoient des pères Noël, manteaux pourpres et barbes blanches, qui écoulent des stocks de bonnets à pompons. En 2023 et 2024, la municipalité de Bethléem, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, avait annulé les festivités de rue du temps de Noël par solidarité avec les Palestiniens de Gaza, sous les bombes de l'armée israélienne. Aujourd'hui, plus de deux ans après la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, une trêve très fragile tient tant bien que mal à Gaza, depuis bientôt deux mois. "Résilience" Mais la Cisjordanie reste en proie à une violence endémique liée au conflit israélo-palestinien. Si les chrétiens fêteront à Noël la naissance de Jésus, Dieu fait homme, "Prince de la paix" et sauveur du monde, ils sont loin d'être les seuls à marquer le début des illuminations de Bethléem, ville aujourd'hui largement musulmane. La tête couverte d'un hijab, Abir Shtaya, 27 ans, qui travaille à l'université Al-Zaytoonah de Salfit, dans le nord de la Cisjordanie, a bravé les barrages israéliens pour venir. "Nous voulons célébrer et être avec nos frères et sœurs à Bethléem pour profiter de cette journée", dit-elle. "Après tout ce qui s'est passé et vu la situation [actuelle], c'est comme un symbole de résilience". Sur la place, des religieuses en habit croisent des parents qui achètent des ballons à leurs enfants. L'air est empli de rires, et la pluie, une bénédiction après une année particulièrement sèche, ne gâche en rien la fête. Originaire de Chine mais vivant en Israël depuis des décennies, Liyu Liu est partie tôt de chez elle, dans le nord, pour venir en bus avec un groupe. "C'est assez émouvant [d'être là] après deux ans de rien d'autre que la guerre et la mort", dit cette femme de 50 ans. Bethléem vit principalement du tourisme religieux. Le 7 octobre 2023 a coupé net l'afflux des pèlerins qui avaient repris le chemin des Lieux saints après deux années d'interruption quasi-totale à cause de la pandémie de Covid. "C'est calme" Depuis quelques mois, on observe un timide retour : des petits groupes venus surtout d'Asie, d'Amérique du Sud et d'Europe de l'Est. Mais les gens qui souhaiteraient venir en pèlerinage "continuent à avoir peur puisqu'il n'y a pas de fin de la guerre officiellement", relève Fabien Safar, guide et directeur de la société Terra Dei, organisatrice de pèlerinages en Terre Sainte. "Les gens s'inquiètent aussi avec la situation au Liban [et se demandent] ce qui va se passer", ajoute-t-il en faisant référence à la récente montée des tensions entre Israël et son voisin du nord faisant craindre une nouvelle guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah. M. Safar se prépare à accueillir trois groupes de pèlerins fin décembre, après deux Noëls sans clients. "Ca fait du bien", dit-il, mais même s'il a "déjà quelques réservations à partir du mois de février", la "reprise réelle" viendra selon lui en 2027" et "dépendra évidemment de l'évolution de la situation avec le Liban et de l'avenir de Gaza". "Le Covid c'était mauvais mais rien en comparaison de ces deux dernières années", maugrée Mike Shahen, 43 ans, qui tient un magasin de céramique sur la place de la Mangeoire. Le retour des lumières de la ville, espère-t-il, est "un message pour le monde que c'est calme" ici.
Texte intégral (719 mots)
En présence du maire de la ville Nicola Canawati, et de représentants de diverses confessions chrétiennes, le grand arbre de Noël surmonté d'une étoile rouge scintillante s'est éclairé sous les vivats d'une foule compacte assemblée sur la place de la Mangeoire, devant la basilique de la Nativité construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ. L'ambiance est éclectique mêlant fanfare de cornemuses des scouts palestiniens et "Jingle Bells". Dans la foule, des vendeurs de café, tout ce qu'il y a de plus oriental, côtoient des pères Noël, manteaux pourpres et barbes blanches, qui écoulent des stocks de bonnets à pompons. En 2023 et 2024, la municipalité de Bethléem, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, avait annulé les festivités de rue du temps de Noël par solidarité avec les Palestiniens de Gaza, sous les bombes de l'armée israélienne. Aujourd'hui, plus de deux ans après la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, une trêve très fragile tient tant bien que mal à Gaza, depuis bientôt deux mois. "Résilience" Mais la Cisjordanie reste en proie à une violence endémique liée au conflit israélo-palestinien. Si les chrétiens fêteront à Noël la naissance de Jésus, Dieu fait homme, "Prince de la paix" et sauveur du monde, ils sont loin d'être les seuls à marquer le début des illuminations de Bethléem, ville aujourd'hui largement musulmane. La tête couverte d'un hijab, Abir Shtaya, 27 ans, qui travaille à l'université Al-Zaytoonah de Salfit, dans le nord de la Cisjordanie, a bravé les barrages israéliens pour venir. "Nous voulons célébrer et être avec nos frères et sœurs à Bethléem pour profiter de cette journée", dit-elle. "Après tout ce qui s'est passé et vu la situation [actuelle], c'est comme un symbole de résilience". Sur la place, des religieuses en habit croisent des parents qui achètent des ballons à leurs enfants. L'air est empli de rires, et la pluie, une bénédiction après une année particulièrement sèche, ne gâche en rien la fête. Originaire de Chine mais vivant en Israël depuis des décennies, Liyu Liu est partie tôt de chez elle, dans le nord, pour venir en bus avec un groupe. "C'est assez émouvant [d'être là] après deux ans de rien d'autre que la guerre et la mort", dit cette femme de 50 ans. Bethléem vit principalement du tourisme religieux. Le 7 octobre 2023 a coupé net l'afflux des pèlerins qui avaient repris le chemin des Lieux saints après deux années d'interruption quasi-totale à cause de la pandémie de Covid. "C'est calme" Depuis quelques mois, on observe un timide retour : des petits groupes venus surtout d'Asie, d'Amérique du Sud et d'Europe de l'Est. Mais les gens qui souhaiteraient venir en pèlerinage "continuent à avoir peur puisqu'il n'y a pas de fin de la guerre officiellement", relève Fabien Safar, guide et directeur de la société Terra Dei, organisatrice de pèlerinages en Terre Sainte. "Les gens s'inquiètent aussi avec la situation au Liban [et se demandent] ce qui va se passer", ajoute-t-il en faisant référence à la récente montée des tensions entre Israël et son voisin du nord faisant craindre une nouvelle guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah. M. Safar se prépare à accueillir trois groupes de pèlerins fin décembre, après deux Noëls sans clients. "Ca fait du bien", dit-il, mais même s'il a "déjà quelques réservations à partir du mois de février", la "reprise réelle" viendra selon lui en 2027" et "dépendra évidemment de l'évolution de la situation avec le Liban et de l'avenir de Gaza". "Le Covid c'était mauvais mais rien en comparaison de ces deux dernières années", maugrée Mike Shahen, 43 ans, qui tient un magasin de céramique sur la place de la Mangeoire. Le retour des lumières de la ville, espère-t-il, est "un message pour le monde que c'est calme" ici.
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