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15.11.2025 à 19:11

A Ajaccio et Bastia, "les désarmés" manifestent pour dire "assassins, mafieux, dehors"

FRANCE24
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Derrière la banderole de tête de cortège où ce mot d'ordre était écrit en corse "Assassini, maffiosi, fora", une seconde assurait que "A maffia tomba, U silenziu dino (La mafia tue, le silence aussi)". Deux autres rendaient hommage à Pierre Alessandri, secrétaire général du syndicat agricole Via Campagnola assassiné en mars dernier et Massimu Susini, militant nationaliste abattu devant sa paillote en septembre 2019, dont le nom est devenu celui de l'un des deux collectifs antimafia de l'île. Dans le cortège, Lara Marcellini, 27 ans, est venue pour "montrer qu'en tant que citoyen, on est motivé à lutter". Pour André Leca, restaurateur de 63 ans, "une immense majorité souffre de la réalité des dérives mafieuses" et "il faut qu'elle s'exprime" pour "faire en sorte que la peur change de camp", a-t-il dit à l'AFPTV. Ces deux manifestations étaient organisées par une coordination antimafia inédite d'une douzaine d'associations, créée en septembre et réunissant notamment les collectifs "A Maffia no, a Vita ié" (Non à la mafia, oui à la vie) et le collectif Massimu Susini, Via Campagnola (Confédération paysanne) ou les associations de défense de l'environnement U Levante et Le Garde. "Nous sommes des désarmés" a lancé au micro Jean-Toussaint Plasenzotti, fondateur du collectif Massimu Susini, mais nous sommes "la Corse de la civilisation, de la culture, de la légalité, la Corse qui veut qu'on règle le problème" face à une "mafia qui est la prédation, l'exploitation, la menace, l'intimidation, la violence et la mort". En mars, la première manifestation antimafia avait réuni entre 1.500 et 3.000 personnes. Et neuf jours plus tard, Pierre Alessandri, qui y avait participé, était assassiné. "Harcèlement des groupes criminels" Interrogé par l'AFPTV sur cette mobilisation, le procureur de Bastia, Jean-Philippe Navarre, a estimé qu'"il faut que chacun puisse apporter son soutien à ce mouvement (...) citoyen qui témoigne d'une volonté très forte de la société corse de se lever contre des pratiques criminelles qui étouffent son économie". Le procureur a précisé mettre en oeuvre "une logique de harcèlement des groupes criminels", en "multipliant les enquêtes" dans "les secteurs sensibles des balades en mer, des travaux publics, de la restauration" et "en multipliant les contrôles administratifs", avec le préfet de Haute-Corse, des entreprises suspectées d'être tenues par la mafia. Une démarche partagée par Nicolas Septe, procureur d'Ajaccio, qui a assuré à l'AFP "soutenir ces éveils de conscience et ce qui permettra de rendre à chaque Corse sa liberté d'entreprendre". Devant les préfectures, les préfets Eric Jalon à Ajaccio et Michel Prosic à Bastia sont sortis au passage de la manifestation. Sans s'adresser à la foule, Eric Jalon a exposé à Jean-Toussaint Plasenzotti puis aux médias, "l'engagement ferme et résolu de l'Etat pour avancer dans la lutte contre la criminalité organisée et les emprises mafieuses" via trois types d'actions: sensibilisation des agents publics, meilleur accompagnement des "entreprises exposées à la criminalité organisée" et meilleure coordination administration-justice. "On veut être protégé", a insisté Jean-Toussaint Plasenzotti auprès du préfet. Une minute de silence en hommage aux victimes a ensuite été marquée avant que Jean-Dominique Musso, président régional du syndicat Via Campagnola, ne "réclame justice", avec émotion, pour Pierre Alessandri, en présence de sa veuve. Celle-ci s'est approchée du préfet et lui a demandé une réponse judiciaire à la mort de son mari: "Tous les jours, je me dis mais pourquoi, pourquoi?", lui a-t-elle confié, émue. "Les équipes enquêtent", a assuré le haut fonctionnaire. Pour Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse et "ami de fac du couple Alessandri", "c'était important d'être aux côtés d'une démarche citoyenne qui dit que la Corse veut vivre dans une société de liberté et de démocratie". Il a salué une "mobilisation importante".

15.11.2025 à 18:53

Le siège de RMC BFM à Paris évacué pendant deux heures après une alerte à la bombe

FRANCE24
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"L'alerte a été levée à 17H35", a indiqué la chaîne d'information en continu au moment de reprendre le direct, peu avant 18H00. Cette interruption a "fait suite à une alerte à la bombe qui a touché nos locaux en milieu de journée, une alerte prise au sérieux lors de cette semaine très sensible de commémoration des attentats du 13-Novembre", a expliqué la présentatrice Karine de Ménonville. En plateau, le journaliste du service police-justice de la chaîne, Paul Conge, a précisé que les locaux avaient été évacués autour de 15H20 "après la réception par la police parisienne d'un message menaçant dans lequel un individu anonyme affirme avoir déposé des engins explosifs dans les locaux et menacé de faire sauter le bâtiment". La police s'était rendue sur place avec des chiens détecteurs d'explosifs, avait auparavant indiqué une source policière à l'AFP. Le directeur général de BFMTV Fabien Namias a parlé d'un "événement rarissime" et s'est excusé auprès des téléspectateurs. "Il n'était pas question - à partir du moment où il y avait une alerte de cette nature - de faire courir le moindre risque aux équipes de BFMTV. On ne pouvait donc pas assurer la continuité de l'antenne", a-t-il expliqué. Le direct de la chaîne avait été interrompu à la fin de la première partie du journal pour laisser place à de la publicité puis à des documentaires. "Le groupe RMC BFM engagera les poursuites judiciaires appropriées", a-t-il indiqué dans un communiqué en début de soirée. La direction du groupe "dénonce avec la plus grande fermeté cet acte malveillant intolérable", ajoute-t-elle. "Nos locaux ont été évacués suite à une alerte de sécurité. Les forces de l'ordre sont sur place pour mener les vérifications", avaient annoncé vers 16H30 la radio RMC et BFMTV sur le réseau social X. "Nos programmes sont temporairement perturbés sur l'ensemble des antennes RMC BFM. Nos équipes se mobilisent pour un retour à l'antenne au plus vite". Selon les journalistes de BFMTV, la rédaction du journal La Tribune, également propriété du groupe CMA CGM et installée dans les mêmes locaux que BFMTV et RMC, a également été évacuée.

15.11.2025 à 18:39

La gauche unitaire annonce une primaire pour l'automne 2026

FRANCE24
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Le patron du PS Olivier Faure, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, les ex-députés LFI Clémentine Autain (L'Après) et François Ruffin (Debout!) ainsi que le coordinateur de Génération.s Benjamin Lucas se sont retrouvés avec l'égérie de l'union de la gauche en 2024, Lucie Castets, pour donner un aspect plus concret à la promesse de candidature commune qu'ils avaient annoncée en juillet dernier à Bagneux (Hauts-de-Seine). Tous sont désormais d'accord sur le principe d'une primaire, qui aura lieu à "l'automne 2026", a annoncé Lucie Castets à la presse. La date et les modalités de ce processus de désignation seront annoncés durant la première quinzaine de décembre. Même si les deux candidats de gauche les mieux placés dans les sondages, le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon et le dirigeant de Place publique Raphaël Glucksmann, refusent de participer à cette primaire, "on a toujours espoir. La dynamique, elle est là. Toutes les personnes qui étaient présentes à Bagneux le 2 juillet dernier ont répondu présentes", a rassuré Lucie Castets. Interrogé sur "les éléphants dans la pièce" que sont Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann, Marine Tondelier a jugé "assez incompréhensible de vouloir être candidat aux plus hautes fonctions responsabilité politique de ce pays, c'est-à-dire la présidentielle, en ayant peur du vote des électeurs de son propre camp politique". "Le problème, ce n'est pas les éléphants. Regardez ici, vous avez des souris. Et souvent, en fait, ce sont les souris qui finissent par l'emporter sur les éléphants. Et aujourd'hui, la question pour nous tous, c'est le trou de souris par lequel il faudra s'infiltrer pour gagner face à une extrême droite que tout le monde présente comme triomphante", a répondu Olivier Faure. "Quand il y aura eu cette primaire, que des millions de gens se seront déplacés pour venir dire qui ils voulaient pour incarner cet espoir, alors tous ceux qui se seront mis à l'écart le regretteront", a-t-il martelé. Le député François Ruffin a reconnu ne pas savoir si le pari de la primaire "sera gagnant", mais "nous faisons ce pari là parce que nous pensons que c'est le seul qui nous donne une chance". Les unitaires se sont retrouvés lors d'une convention sur l'éducation, première d'une série de thèmes destinés à enrichir le futur projet commun du "Front populaire 2027", comme ils se nomment. D'autres conventions suivront, sur l'industrie et l'emploi, puis les questions internationales. caz/jmt/jco
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