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16.09.2025 à 05:17

Allemagne : verdict pour un Afghan jugé pour une attaque meurtrière au couteau

FRANCE24
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Le procureur a requis une peine de prison à perpétuité pour Sulaiman A., 26 ans, assortie d'une reconnaissance de la gravité particulière de la culpabilité qui rendrait très difficile une libération anticipée. Accusé d'un meurtre et de cinq tentatives de meurtre, l'accusé avait gardé le silence sur le motif de son acte présumé à l'ouverture de son procès, mi-février, dans une salle sécurisée de la prison de Stuttgart-Stammheim (sud-ouest). Le 31 mai 2024 à Mannheim (ouest), sur la place du marché, il s'en était pris à plusieurs membres d'une organisation anti-islam, le Mouvement citoyen Pax Europa (BPE), poignardant l'orateur principal, Michael Stürzenberger, déjà condamné pour incitation à la haine raciale. L'accusé a ensuite donné plusieurs coups de couteau à quatre personnes qui voulaient l'arrêter, avant de s'en prendre à un policier de 29 ans. Une vidéo le montrant en train de frapper l'agent à la tête avait largement circulé sur les réseaux sociaux, accentuant l'émotion. La victime était décédée deux jours plus tard à l'hôpital. Mineur non accompagné Selon les enquêteurs, Sulaiman A., un partisan du groupe jihadiste Etat islamique (EI), aurait décidé au printemps 2024 de commettre un attentat en Allemagne contre des "infidèles". Des médias allemands ont affirmé qu'il était arrivé en Allemagne à l'âge de 14 ans, avec son frère, mais sans leurs parents. Ils se sont vu refuser l'asile mais, en tant que mineurs non accompagnés, ont bénéficié d'un sursis, puis d'un titre de séjour. Le verdict est attendu une semaine après la condamnation à perpétuité d'un Syrien pour une autre attaque jihadiste au couteau, à Solingen, qui avait fait trois morts en août 2024. Espacées de trois mois, ces deux attentats avaient pesé sur les élections législatives de l'hiver suivant, marquées par la progression du parti d'extrême droite AfD. Au cours de la campagne, l'Allemagne a connu d'autres violences meurtrières impliquant des ressortissants étrangers qui ont enflammé le débat sur la politique d'asile et la sécurité. Mi-février, l'ouverture du procès de Sulaiman A. avait d'ailleurs coïncidé avec une attaque à la voiture-bélier à Munich, dont l'auteur présumé est également afghan. Elle a fait 2 morts et 44 blessés graves. Un million de réfugiés Juste avant, fin janvier, un Afghan souffrant de troubles psychiatriques s'en est pris à un groupe d'enfants dans un parc à Aschaffenbourg (sud), poignardant à mort deux personnes, dont un garçon de deux ans. La première économie européenne a accueilli plus d'un million de réfugiés, dont de très nombreux Syriens et Afghans, lors de la crise migratoire de 2015-2016. Mais elle a aujourd'hui définitivement tourné cette page associée à l'ex-chancelière Angela Merkel (2005-2021). Pour enrayer l'ascension de l'AfD, le chancelier conservateur Friedrich Merz a opéré un nouveau tour de vis sur la politique migratoire, instaurant notamment le refoulement des demandeurs d'asile aux frontières. En juillet, sa coalition a organisé le rapatriement de 81 condamnés afghans dans leur pays, malgré la présence au pouvoir des talibans. Samedi, le ministère de l'Intérieur a redit à l'AFP son intention de "permettre des rapatriements réguliers et fréquents vers l'Afghanistan", justifiant ainsi des "discussions techniques" avec les talibans.

16.09.2025 à 04:43

Présidentielle au Malawi: duel de vétérans sur fond d'économie moribonde

FRANCE24
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Le vainqueur devra relever le défi d'une économie moribonde. Quelque 70% des 21 millions d'habitants vivent avec moins de 2,15 dollars par jour selon la Banque mondiale. L'inflation dépasse 27% en rythme annuel et le secteur agricole, qui emploie plus de 80% de la main d'œuvre, a été durement affecté par deux sécheresses et un cyclone dévastateurs depuis 2023. Dix-sept candidats sont en lice pour la magistrature suprême dans ce pays enclavé d'Afrique australe. Mais selon les analystes, la bataille électorale va de nouveau se jouer entre le sortant et pasteur évangélique Lazarus Chakwera, 70 ans, et son prédécesseur, l'ex-professeur de droit Peter Mutharika, 85 ans. L'élection se résume à un choix entre "deux déceptions", explique à l'AFP le commentateur politique Chris Nhlane. "Les deux hommes incarnent un potentiel inexploité et des espoirs déçus, et pourtant, les Malawiens doivent choisir le moindre mal entre les deux", ajoute-t-il. Les deux hommes, qui se sont affrontés une première fois lors de l'élection 2014 remportée par Mutharika, ont attiré de larges foules lors de leurs derniers meetings de campagne ce weekend. Mais de nombreux jeunes électeurs ne cachent pas leur désenchantement face à l'affiche de l'élection. "Je préfèrerais aller travailler plutôt que de voter", explique Joseph, auto-entrepreneur de 30 ans qui préfère ne pas donner son nom. "Rien ne change", résume-t-il. Environ 60% des 7,2 millions d'électeurs inscrits ont moins de 35 ans et des groupes de la société civile se sont mobilisés pour les convaincre l'aller voter mardi, entre 06H00 et 16H00 (de 04H00 GMT à 14H00 GMT). "Nous n'avons pas besoin d'un leader, nous avons besoin de quelqu'un qui puisse redresser l'économie", explique à l'AFP l'un de ces activistes, Charles Chisambo, 34 ans. Pénuries d'essence Chakwera, issu du Parti du Congrès du Malawi, a fait campagne sur le thème de la continuité, mettant en avant la livraison de plusieurs chantiers d'infrastructures (routes, écoles, hôpitaux...) "Il y a eu des plaintes à propos du coût de la vie, du manque de ressources, des pénuries alimentaires", a-t-il reconnu samedi en meeting à Lilongwe, la capitale. "On va tout redresser", a-t-il promis. Quelques jours auparavant, il avait annoncé une forte diminution du prix des engrais. Lydia Sibale, 48 ans, responsable administrative dans un hôpital, explique maintenir sa confiance au sortant. "Le seul challenge, c'est la crise économique, et elle est mondiale", assure-t-elle à l'AFP, alors qu'elle patiente depuis une heure devant une station-essence pour remplir son réservoir. La population doit s'adapter à des pénuries de carburants récurrentes, alimentées par le manque de devises étrangères pour s'acquitter de ces importations, conséquence d'un déficit commercial marqué et d'une dette aussi élevée que coûteuse. En quête d'un deuxième mandat, Chakwera avait accédé au pouvoir après l'annulation des résultats des élections de 2019 pour des irrégularités. Lors du nouveau scrutin en 2020, il avait obtenu près de 59% des voix et privé d'un second mandat Mutharika, du Parti démocrate-progressiste. Cinq ans plus tard, une forme de nostalgie des années Mutharika, synonymes d'une "relativement meilleure administration", s'est installée, selon l'analyste Mavuto Bamusi. "La prime au sortant Chakwera a été largement entamée par de mauvais résultats économiques", souligne-t-il. En meeting à Blantyre, la deuxième ville du pays, Mutharika a déclaré vouloir "sauver ce pays". "Je vais voter pour APM (Mutharika) car il sait comment gérer l'économie et il a le bien-être des Malawiens à cœur", déclare à l'AFP Thula Jere, étudiant de 31 ans. Si aucun des candidats ne recueille plus de 50% des voix, un second tour est prévu dans les 60 jours.

16.09.2025 à 04:21

Le président nationaliste polonais à Berlin et à Paris pour parler histoire, sécurité et Mercosur

FRANCE24
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Outre des dossiers bilatéraux entre Varsovie et chacune des deux capitales, le chef de l'Etat polonais, investi début août, a prévu de rappeler à Berlin la question épineuse des dédommagements pour la Seconde Guerre mondiale, et à Paris, d'aborder celle de l'accord commercial entre l'UE et les pays du Mercosur, que la Pologne rejette en bloc. L'Allemagne et la France ont d'ores et déjà offert à la Pologne le renforcement de sa défense aérienne, après l'intrusion de drones russes sur son territoire. Jugée délibérée par Varsovie, l'irruption d'une vingtaine de drones russes dans l'espace aérien polonais dans la nuit de mardi à mercredi, en pleine guerre d'Ukraine, a provoqué un branle-bas chez les alliés européens. Après l'Allemagne, qui a annoncé prolonger sa mission de protection de l'espace aérien polonais et faire passer de deux à quatre le nombre de ses avions de combat Eurofighter déployés à cet effet, la France a indiqué qu'elle dépêchait trois Rafale dans ce pays. Une aide d'autant plus précieuse que le président américain Donald Trump, pour lequel M. Nawrocki n'a jamais caché son admiration, a choqué le gouvernement et l'opinion publique polonaise en laissant entendre que l'intrusion des drones n'était peut-être pas intentionnelle mais le résultat d'une "erreur". Dossier délicat A Berlin, le nouveau chef de l'Etat polonais, novice en politique, sera accueilli par le président Frank-Walter Steinmeier, puis rencontrera le chancelier allemand Friedrich Merz. Cette visite pourrait s'avérer délicate. Ancien directeur de l'Institut de la mémoire nationale (IPN) chargé de poursuivre les crimes nazis et communistes, M. Nawrocki a, à plusieurs reprises, accusé l'Allemagne de considérer la Pologne comme "un partenaire mineur", "une économie auxiliaire" ou encore de lui renvoyer des migrants. Conformément à ses promesses électorales, le président pourrait surtout réclamer à Berlin des réparations au titre des crimes commis pendant la Seconde Guerre mondiale. Selon Berlin, la Pologne a renoncé à ses réparations en 1953 sous la pression de l'Union soviétique. Le gouvernement pro-européen polonais confirme cette position, estimant que d'un point de vue juridique la situation est "désespérée", selon le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski. A Paris mardi après-midi, le président polonais rencontrera son homologue français Emmanuel Macron, avec qui il discutera de la sécurité et de la défense, du soutien à l'Ukraine, ainsi que des relations bilatérales entre la France et la Pologne, selon la présidence française. La partie polonaise annonce également que le président Nawrocki abordera avec son homologue français la question de l'accord de libre-échange entre des pays latino-américains du Mercosur et l'Union européenne. La Pologne a d'ores et déjà annoncé qu'elle voterait contre cet accord qu'elle juge fortement nuisible pour l'agriculture polonaise et européenne, et qu'elle allait chercher à rallier la France à sa cause.
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