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20.11.2025 à 18:59

Après dix mois d'errance, des réfugiés à Tulkarem attendent de rentrer chez eux

FRANCE24
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Hakam Irhil, 41 ans, affirme que sa maison a été démolie pendant l'opération "Iron Wall" ("mur de fer"), menée par Israël et étendue à plusieurs camps de réfugiés du nord de la Cisjordanie pour, d'après les autorités israéliennes, lutter contre des groupes armés palestiniens. Avant cette intervention, "notre vie était meilleure", confie ce père de quatre enfants à l'AFP, qui habitait dans le principal camp de Tulkarem, ville du nord de la Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Au fil des décennies passées dans le camp, les tentes ont progressivement laissé place à des bâtiments plus solides, grandissant étage après étage au rythme des nouvelles générations. "Même si notre maison était dans un camp de réfugiés, chaque enfant avait sa chambre", ajoute M. Irhil, qui vit désormais dans une école voisine et dit craindre que ce refuge ne devienne permanent. "Crime de guerre" En début d'année, les autorités israéliennes "ont chassé 32.000 Palestiniens de leurs foyers situés dans des camps de réfugiés en Cisjordanie", d'après un rapport publié jeudi par Human Rights Watch (HRW). En dix mois, l'armée a détruit plus de 850 habitations et autres structures dans trois camps, selon le rapport de HRW, ouvrant de larges artères au milieu du dédale de ruelles pour permettre le passage des véhicules militaires. "Le déplacement forcé" de ces populations constitue "des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité", estime l'ONG, accusant Israël d'"actes de nettoyage ethnique". D'après l'armée israélienne, "des terroristes opèrent depuis des quartiers de civils" dans les camps de Tulkarem et de Jénine, aussi dans le nord. Elle a affirmé auprès de l'AFP que son intervention avait entraîné "une diminution significative des activités terroristes dans la région", sans préciser quand l'opération prendrait fin. Pendant ce temps, Hakam Irhil, dit vivre dans "une salle de classe, avec cinq autres personnes" où "il n'y a aucune intimité". Dans les couloirs, lui et 19 autres familles ont progressivement aménagé l'espace: des jardinières ont été installées, un évier a été placé dans une salle pour la vaisselle, et des cordes à linge tendues entre les colonnes de l'auvent. Droit au retour Oum Mohamed al-Jammal, a, elle, dû quitter en février Nour Chams, un autre camp de Tulkarem. "Nous sommes innocents, alors pourquoi nous ont-ils expulsés du camp? C'est une punition collective", déplore-t-elle, aux côtés d'autres Palestiniens déplacés venus manifester lundi pour réclamer leur droit au retour. Quelque 150 personnes ont franchi la barrière récemment installée sur la route menant au camp, avant de s'arrêter et de scander des slogans à l'entrée. L'air était chargé de l'odeur du cavadre d'un chien en décomposition que personne n'avait osé enlever par crainte de l'armée. Des coups de feu ont retenti à l'intérieur du camp, où sont stationnés des soldats israéliens, et un journaliste d'Al Jazeera a été atteint à la jambe, entraînant la fuite de la foule. L'armée a indiqué que les manifestants avaient pénétré dans une "zone militaire fermée" et que ses soldats avaient tiré sur "un perturbateur" après qu'il a "refusé" de cesser d'avancer. Des centaines de milliers de Palestiniens ont fui leurs foyers lors de la création d'Israël en 1948 après la première guerre israélo-arabe, un exode qu'ils appellent la Nakba ("la catastrophe"). Des camps de réfugiés ont été créés en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et dans des territoires limitrophes. Ce traumatisme demeure vif, et les habitants des camps craignent maintenant qu'il ne se répète. Les Israéliens "disent +en janvier vous pourrez revenir+", lâche M. Irhil, répétant des rumeurs circulant parmi les réfugiés. "Alors nous nous préparons pour janvier", poursuit-il, redoutant toutefois qu'une autre décision ne reporte encore leur retour "à février, mars, avril..."

20.11.2025 à 18:50

Lutte contre le narcotrafic: "Une menace équivalente au terrorisme" selon Gérald Darmanin

Roselyne FEBVRE
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Après le meurtre du frère d’Amine Kessaci, militant de la lutte contre le narcotrafic, les autorités estiment qu’un point bascule a été franchi. L’Etat tente de faire face à la menace du narcobanditisme avec la mise en place en janvier du Parquet National Anticriminalité Organisée. Tiendra-t-il ses promesses ?  La polémique enfle après les propos du chef d’état-major des armées qui déclare qu’il « faut accepter de perdre nos enfants » en cas de guerre. 

20.11.2025 à 18:49

Coupe Davis: à nouveau renversante, l'Espagne retrouve le dernier carré

FRANCE24
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La paire de double composée de Marcel Granollers et Pedro Martinez a marqué le point décisif pour la sélection espagnole en battant 7-6 (10/8), 7-6 (10/8) les Tchèques Tomas Machac et Jakub Mensik dans le troisième match du quart de finale entre les deux nations, particulièrement serré. Les sextuples vainqueurs de la Coupe Davis étaient déjà revenus du diable vauvert pour arracher leur place à Bologne, qui accueille pour la première fois la phase finale de la compétition après plusieurs années à Malaga. En septembre, au second tour des qualifications pour le "Final 8" de la Coupe Davis, la sélection dirigée par David Ferrer avait battu le Danemark d'Holger Rune 3-2 après avoir été menée 2-0. Jeudi, après avoir sauvé trois balles de set dans la première manche et deux dans la seconde, Granollers et Martinez ont fini par vaincre la résistance tchèque sur leur deuxième balle de match, au bout d'un combat haletant de plus de deux heures. "Disputer cette phase finale, c'est déjà un cadeau pour nous", a commenté le capitaine David Ferrer en conférence de presse. "Pedro (Martinez) a dû sauver une balle de match" contre Rune en septembre, "c'était un héros (...) et il l'a encore été aujourd'hui (jeudi, NDLR), un vrai joueur de Coupe Davis", l'a complimenté Ferrer. Simple et double confondus, Martinez a en effet remporté les cinq matches qu'il a disputés sous le maillot espagnol en 2025. Un supporter nommé Carlos En l'absence du N.1 mondial Carlos Alcaraz, blessé, et d'Alejandro Davidovich (14e), non retenu par David Ferrer, l'équipe d'Espagne ne partait pourtant pas favorite face à une sélection tchèque composée notamment du 17e mondial Jiri Lehecka et du 19e Jakub Mensik. Ses perspectives se sont encore assombries quand Mensik a gagné 7-5, 6-4 le premier simple de la journée contre Pablo Carreno (89e). L'Espagnol s'est procuré un break d'avance dans le premier set pour mener 4-3, mais Mensik a immédiatement répliqué (4-4) avant de prendre une nouvelle fois le service de Carreno à 6-5 pour s'adjuger la manche et ne plus être inquiété par la suite (aucune balle de break pour Carreno dans le deuxième set). Jaume Munar (36e) a ensuite remis les deux sélections à égalité en dominant 6-3, 6-4 le N.1 tchèque Jiri Lehecka, avant que Granollers et Martinez ne scellent la qualification des Espagnols, sur une double faute de la paire tchèque. "C'était un beau cadeau", a souri Pedro Martinez. Avec Granollers, "on priait pour qu'ils fassent une double faute, on ne voulait pas avoir à frapper un retour de plus", a-t-il déclaré. "VAMOOOOOOOS!!!!" (Allez!), s'est enthousiasmé sur X Carlos Alcaraz, accompagnant sa publication d'un drapeau espagnol et d'une photo le montrant devant sa télévision, en train de regarder le double décisif. L'Espagne affrontera samedi dans le dernier carré l'Allemagne d'Alexander Zverev (3e), dernier membre du top 20 encore en lice à Bologne, ou l'Argentine de Francisco Cerundolo (21e). Les deux sélections ont commencé à s'affronter en fin d'après-midi dans la dernière rencontre des quarts de finale. Dans l'autre moitié du tableau, les doubles tenants du titre italiens ont rendez-vous vendredi avec la Belgique en demi-finales.
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