LePartisan - 746 vues
MEDIAS REVUES BLOGS
Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

18.11.2025 à 15:15

Dans la tête de Vladimir Poutine... Parlons-en avec E. Volochine, V. Grantseva et S. Dullin

Pauline PACCARD
img
Voici la suite de notre série entamée à la rentrée : après nous être intéressés à Kim Jong-un et Xi Xinping, nous poursuivons notre plongée dans la tête des autocrates du monde. Plongeons nous aujourd'hui dans celle d'un homme qui est a la fois partout et nul part : Vladimir Poutine.
Voici la suite de notre série entamée à la rentrée : après nous être intéressés à Kim Jong-un et Xi Xinping, nous poursuivons notre plongée dans la tête des autocrates du monde. Plongeons nous aujourd'hui dans celle d'un homme qui est a la fois partout et nul part : Vladimir Poutine.

18.11.2025 à 15:15

Violences policières: derrière l'IGPN, l'opacité des enquêtes locales dénoncée par une ONG

FRANCE24
img
L'attention médiatique et politique se focalise souvent sur l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Pourtant, selon ce rapport basé sur des données inédites, l'inspection nationale ne traite qu'environ 10% des enquêtes pénales visant des policiers. "L'IGPN a tendance à capter la lumière", analyse Lionel Perrin, co-auteur du rapport pour Flagrant déni. "Mais derrière, il y a la part immergée, celle où l'IGPN sous-traite les dossiers." Ces 90% restants atterrissent sur les bureaux de services de police judiciaire classiques ou de "cellules de déontologie" départementales. Ces structures, dont l'appellation varie d'une ville à l'autre, sont décrites par l'ONG comme des "objets administratifs non identifiés". "Ce sont un peu comme des trous noirs dans l'espace : ils absorbent la lumière et ne restituent aucune information, aucune statistique", a déploré M. Perrin lors d'une conférence de presse mardi. "Machine à valider" Le problème soulevé n'est pas seulement l'opacité, mais la hiérarchie. Ces cellules sont placées sous l'autorité directe des Directeurs départementaux de la police nationale (DDPN). "Sur le plan vertical, le supérieur hiérarchique du policier qui fait l'enquête est aussi le supérieur du policier mis en cause", dénonce Lionel Perrin, soulignant une situation "interdite par la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'Homme". Cette proximité organique entre enquêteurs et enquêtés a des conséquences judiciaires lourdes, selon les acteurs de terrain. "C'est une machine à valider, à justifier, à blanchir les policiers", tranche Me Mohamed Jaite, président de la section parisienne du Syndicat des avocats de France (SAF). Pour l'avocat, si l'enquête initiale est biaisée, la suite est compromise : "Le juge, par la suite, ne fait que valider ce qui a été fait par les policiers". Le rapport établit une corrélation entre cette organisation et l'efficacité des investigations. Alors que le nombre d'affaires de violences impliquant des dépositaires de l'autorité publique a augmenté de 59% depuis 2016, le taux d'élucidation a chuté de 25%. "L'autorité judiciaire est deux fois moins capable de retrouver les auteurs quand il s'agit de policiers" que pour d'autres types de délinquance, pointe Lionel Perrin. "Affaires sensibles" Sollicitée par l'AFP, la Direction générale de la police nationale (DGPN) conteste cette lecture, rappelant qu'une circulaire de 2014 prévoit que l'IGPN se concentre sur "les affaires les plus graves et les plus sensibles". "Le taux d'élucidation global pour les affaires de violences traitées par l'IGPN sur les trois dernières années se situe dans une fourchette comprise entre 95 et 100%", fait valoir la DGPN. Concernant les enquêtes locales, la police nationale assure qu'elles sont "naturellement dirigées par les magistrats de l'ordre judiciaire" qui "veillent à leur bon déroulé". Pour les victimes, la réalité des chiffres se traduit par un parcours du combattant. Mélanie N'goye-Gaham, blessée en 2019 lors d'une manifestation, déplore pour sa part une enquête IGPN qui "a donné zéro", alors qu'une juge a par la suite identifié deux tireurs dans le même dossier. "Recevoir un classement sans suite, c'est un deuxième coup", témoigne-t-elle. "On n'a toujours pas de statut de victime, on n'existe pas. On est des numéros", abonde à ses côtés Vanessa Langard, blessée en 2018 sur les Champs-Élysées à Paris. Face à ce qu'elle qualifie de "scandale judiciaire", l'ONG ne croit plus à une autorégulation de l'institution. "La balle est dans le camp parlementaire", conclut Lionel Perrin, qui appelle à une commission d'enquête pour aboutir à une loi créant un organe de contrôle totalement indépendant. Plusieurs parlementaires de gauche (Danièle Obono, Thomas Portes, Sandra Regol, Corinne Narassiguin) assistaient aux échanges, ainsi que Céline Roux, adjointe de la Défenseure des droits. Présent dans la salle, le député LFI Abdelkader Lahmar a salué cette libération de la parole sur un sujet où les victimes étaient "complètement invisibles" il y a 40 ans, se disant prêt à "creuser" la piste législative.
Texte intégral (678 mots)
L'attention médiatique et politique se focalise souvent sur l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Pourtant, selon ce rapport basé sur des données inédites, l'inspection nationale ne traite qu'environ 10% des enquêtes pénales visant des policiers. "L'IGPN a tendance à capter la lumière", analyse Lionel Perrin, co-auteur du rapport pour Flagrant déni. "Mais derrière, il y a la part immergée, celle où l'IGPN sous-traite les dossiers." Ces 90% restants atterrissent sur les bureaux de services de police judiciaire classiques ou de "cellules de déontologie" départementales. Ces structures, dont l'appellation varie d'une ville à l'autre, sont décrites par l'ONG comme des "objets administratifs non identifiés". "Ce sont un peu comme des trous noirs dans l'espace : ils absorbent la lumière et ne restituent aucune information, aucune statistique", a déploré M. Perrin lors d'une conférence de presse mardi. "Machine à valider" Le problème soulevé n'est pas seulement l'opacité, mais la hiérarchie. Ces cellules sont placées sous l'autorité directe des Directeurs départementaux de la police nationale (DDPN). "Sur le plan vertical, le supérieur hiérarchique du policier qui fait l'enquête est aussi le supérieur du policier mis en cause", dénonce Lionel Perrin, soulignant une situation "interdite par la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'Homme". Cette proximité organique entre enquêteurs et enquêtés a des conséquences judiciaires lourdes, selon les acteurs de terrain. "C'est une machine à valider, à justifier, à blanchir les policiers", tranche Me Mohamed Jaite, président de la section parisienne du Syndicat des avocats de France (SAF). Pour l'avocat, si l'enquête initiale est biaisée, la suite est compromise : "Le juge, par la suite, ne fait que valider ce qui a été fait par les policiers". Le rapport établit une corrélation entre cette organisation et l'efficacité des investigations. Alors que le nombre d'affaires de violences impliquant des dépositaires de l'autorité publique a augmenté de 59% depuis 2016, le taux d'élucidation a chuté de 25%. "L'autorité judiciaire est deux fois moins capable de retrouver les auteurs quand il s'agit de policiers" que pour d'autres types de délinquance, pointe Lionel Perrin. "Affaires sensibles" Sollicitée par l'AFP, la Direction générale de la police nationale (DGPN) conteste cette lecture, rappelant qu'une circulaire de 2014 prévoit que l'IGPN se concentre sur "les affaires les plus graves et les plus sensibles". "Le taux d'élucidation global pour les affaires de violences traitées par l'IGPN sur les trois dernières années se situe dans une fourchette comprise entre 95 et 100%", fait valoir la DGPN. Concernant les enquêtes locales, la police nationale assure qu'elles sont "naturellement dirigées par les magistrats de l'ordre judiciaire" qui "veillent à leur bon déroulé". Pour les victimes, la réalité des chiffres se traduit par un parcours du combattant. Mélanie N'goye-Gaham, blessée en 2019 lors d'une manifestation, déplore pour sa part une enquête IGPN qui "a donné zéro", alors qu'une juge a par la suite identifié deux tireurs dans le même dossier. "Recevoir un classement sans suite, c'est un deuxième coup", témoigne-t-elle. "On n'a toujours pas de statut de victime, on n'existe pas. On est des numéros", abonde à ses côtés Vanessa Langard, blessée en 2018 sur les Champs-Élysées à Paris. Face à ce qu'elle qualifie de "scandale judiciaire", l'ONG ne croit plus à une autorégulation de l'institution. "La balle est dans le camp parlementaire", conclut Lionel Perrin, qui appelle à une commission d'enquête pour aboutir à une loi créant un organe de contrôle totalement indépendant. Plusieurs parlementaires de gauche (Danièle Obono, Thomas Portes, Sandra Regol, Corinne Narassiguin) assistaient aux échanges, ainsi que Céline Roux, adjointe de la Défenseure des droits. Présent dans la salle, le député LFI Abdelkader Lahmar a salué cette libération de la parole sur un sujet où les victimes étaient "complètement invisibles" il y a 40 ans, se disant prêt à "creuser" la piste législative.

18.11.2025 à 14:45

L'instant + : le secrétariat du Père Noël rouvre avec l'explorateur Nicolas Vanier comme plume

FRANCE 24
img
Le secrétariat du Père Noël est prêt à recevoir des lettres d'enfants dès mercredi et jusqu'au 20 décembre, a annoncé La Poste mardi. Plus d'un million de lettres sont attendues dans des boîtes aux lettres spéciales installées dans 2 300 bureaux de poste. En retour, les enfants recevront un courrier rédigé par l'explorateur Nicolas Vanier, qui a souhaité les sensibiliser au réchauffement climatique.
Texte intégral (678 mots)
Le secrétariat du Père Noël est prêt à recevoir des lettres d'enfants dès mercredi et jusqu'au 20 décembre, a annoncé La Poste mardi. Plus d'un million de lettres sont attendues dans des boîtes aux lettres spéciales installées dans 2 300 bureaux de poste. En retour, les enfants recevront un courrier rédigé par l'explorateur Nicolas Vanier, qui a souhaité les sensibiliser au réchauffement climatique.
3 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞
";