"Un tout petit nombre" de personnes, "une vingtaine au maximum", assistait à cet office en l'église Saint-Jean-Baptiste, a déclaré à l'AFP le préfet Xavier Delarue.
"Les choses sont organisées de façon à ce que l'église soit fermée et réservée aux membres de l'association", a-t-il expliqué.
Le maire de la ville, Samuel Hazard, avait pris un arrêté interdisant cette messe par crainte de "trouble à l'ordre public", qui a été retoqué vendredi par le tribunal administratif de Nancy.
Le préfet a précisé s'être entretenu avant la cérémonie avec le prêtre célébrant la messe, afin de s'assurer que les règles découlant de la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat soient respectées, à savoir qu'aucune prise de parole ou de distribution de tracts de nature politique n'ait lieu.
A l'extérieur, un photographe de l'AFP a dénombré une vingtaine de policiers et gendarmes, tandis qu'une centaine de manifestants protestaient dans le calme, entonnant la Marseillaise.
"J'ai mis en place un dispositif visant à éviter les contacts" entre les manifestants et les personnes venues assister à la messe, a indiqué le préfet.
Plusieurs élus étaient présents à la manifestation avec leur écharpe tricolore.
"Je suis profondément heurté, parce que je pense à toutes les victimes de la barbarie nazie et de la révolution nationale, l'idéologie du maréchal Pétain", a déclaré à la presse Samuel Hazard (divers gauche).
"C'est pas possible qu'on dérive comme cela", a déclaré une paroissienne, Mariette Descamps, portant une pancarte où l'on pouvait lire "Catho pas facho". "Je suis désolée de ce qui se passe aujourd'hui", a-t-elle dit.
L'office à l'origine de la polémique était organisé par l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP).
Cette association avait été autorisée par l'archevêque-évêque de Metz, administrateur apostolique de Verdun, à célébrer la messe pour le repos de l'âme du maréchal Pétain et des victimes de toutes les guerres.
Philippe Pétain, héros de la Première Guerre mondiale puis chef du régime de Vichy qui collabora avec l'Allemagne nazie, a été frappé d'indignité nationale en 1945.
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"Un tout petit nombre" de personnes, "une vingtaine au maximum", assistait à cet office en l'église Saint-Jean-Baptiste, a déclaré à l'AFP le préfet Xavier Delarue.
"Les choses sont organisées de façon à ce que l'église soit fermée et réservée aux membres de l'association", a-t-il expliqué.
Le maire de la ville, Samuel Hazard, avait pris un arrêté interdisant cette messe par crainte de "trouble à l'ordre public", qui a été retoqué vendredi par le tribunal administratif de Nancy.
Le préfet a précisé s'être entretenu avant la cérémonie avec le prêtre célébrant la messe, afin de s'assurer que les règles découlant de la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat soient respectées, à savoir qu'aucune prise de parole ou de distribution de tracts de nature politique n'ait lieu.
A l'extérieur, un photographe de l'AFP a dénombré une vingtaine de policiers et gendarmes, tandis qu'une centaine de manifestants protestaient dans le calme, entonnant la Marseillaise.
"J'ai mis en place un dispositif visant à éviter les contacts" entre les manifestants et les personnes venues assister à la messe, a indiqué le préfet.
Plusieurs élus étaient présents à la manifestation avec leur écharpe tricolore.
"Je suis profondément heurté, parce que je pense à toutes les victimes de la barbarie nazie et de la révolution nationale, l'idéologie du maréchal Pétain", a déclaré à la presse Samuel Hazard (divers gauche).
"C'est pas possible qu'on dérive comme cela", a déclaré une paroissienne, Mariette Descamps, portant une pancarte où l'on pouvait lire "Catho pas facho". "Je suis désolée de ce qui se passe aujourd'hui", a-t-elle dit.
L'office à l'origine de la polémique était organisé par l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP).
Cette association avait été autorisée par l'archevêque-évêque de Metz, administrateur apostolique de Verdun, à célébrer la messe pour le repos de l'âme du maréchal Pétain et des victimes de toutes les guerres.
Philippe Pétain, héros de la Première Guerre mondiale puis chef du régime de Vichy qui collabora avec l'Allemagne nazie, a été frappé d'indignité nationale en 1945.