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17.11.2025 à 07:13

Mondial 2026 : Les Bleus dominent l'Azerbaïdjan dans un match sans enjeu

L'Equipe TV
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L'équipe de France a battu l'Azerbaïdjan (3-1). Déjà qualifiés, les Bleus terminent les éliminatoires invaincus.
L'équipe de France a battu l'Azerbaïdjan (3-1). Déjà qualifiés, les Bleus terminent les éliminatoires invaincus.

17.11.2025 à 06:33

Les tensions Chine-Japon font tanguer la Bourse de Tokyo, l'impact économique inquiète

FRANCE24
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A l'origine du regain de tensions: la nouvelle Première ministre japonaise Sanae Takaichi a déclaré le 7 octobre que si "une situation d'urgence" à Taïwan impliquait "le déploiement de navires de guerre et le recours à la force, cela pourrait constituer une menace pour la survie du Japon". Des propos largement interprétés comme l'indication qu'une attaque contre Taïwan -territoire dont Pékin revendique la souveraineté - pourrait justifier un soutien militaire de Tokyo à Taipei. Alors que la crise n'a depuis cessé de s'envenimer entre Pékin et Tokyo, avec notamment la convocation de leurs ambassadeurs respectifs, la diplomatie chinoise a recommandé vendredi à ses ressortissants "d'éviter de se rendre au Japon dans un avenir proche", en raison de "risques importants" pour leur sécurité. De quoi faire tanguer le secteur du tourisme au Japon: à l'heure où l'archipel enregistre des arrivées record de touristes, la Chine est sa première source de visiteurs étrangers, suivie par la Corée du Sud et Taïwan. Sur les neuf premiers mois de 2025, l'archipel a accueilli 7,5 millions de visiteurs chinois, selon le Bureau national japonais du tourisme, soit une envolée de 42% sur un an... et presque un quart du total des touristes étrangers. Attirés par un yen faible, ils ont dépensé 590 milliards de yens (3,28 milliards d'euros) au troisième trimestre, soit 28% des dépenses totales des touristes étrangers, selon le ministère des Transports. A la Bourse de Tokyo lundi à la mi-séance, le fabricant de cosmétiques Shiseido dévissait de 9,30%, la compagnie aérienne ANA lâchait 3,46%, sa rivale JAL 4,45%, le géant de l'habillement Fast Retailing (Uniqlo) cédait 4,44%. Du côté des opérateurs de grands magasins prisés des touristes, Takashimaya abandonnait 5,48% et J. Front Retailing (enseignes Daimaru et Matsuzakaya) 4,79%. Pan Pacific, qui exploite les magasins Don Quijote, a perdu jusqu'à 9,7%. Annulations sans frais Le Japon était l'an dernier la quatrième destination favorite des voyageurs de Chine continentale, après Hong Kong, Singapour et les Etats-Unis, selon des chiffres officiels chinois. Et en 2024, plus de 100.000 étudiants chinois étaient inscrits dans des établissements d'enseignement au Japon, selon le gouvernement nippon. A la suite de l'annonce de Pékin, les principales compagnies aériennes chinoises (Air China, China Southern et China Eastern) ont proposé samedi à leur clientèle le remboursement intégral de leurs vols pour le Japon. Leurs actions tanguaient lundi à la Bourse de Hong Kong: Air China cédait 2,31% et China Southern abandonnait 0,75%. La plateforme chinoise de réservations touristiques Trip.com chutait de 4,77%. "Cette dernière annonce semble compromettre les échanges entre nos deux peuples (...) Nous estimons qu'elle est incompatible avec l'orientation générale convenue par nos dirigeants sur la promotion d'une relation stratégique et mutuellement avantageuse", a réagi lundi le secrétaire général du gouvernement nippon Minoru Kihara. Autre signe d'une intensification des tensions: selon M. Kihara, des navires des garde-côtes chinois ont passé dimanche plusieurs heures dans les eaux territoriales japonaises autour des îles Senkaku, archipel administré par Tokyo mais revendiqué par Pékin sous le nom d'îles Diaoyu. Selon les médias nippons, le plus haut responsable du ministère japonais des Affaires étrangères chargé des affaires Asie-Pacifique, Masaaki Kanai, est parti lundi pour la Chine, où il doit s'entretenir avec son homologue chinois, Liu Jinsong. M. Kanai devait selon la presse réaffirmer la position de Tokyo selon laquelle les propos de Mme Takaichi ne modifient en rien la position japonaise traditionnelle sur Taïwan. Ces tensions avec Pékin interviennent sur fond de conjoncture économique fragile pour le Japon, qui a vu son PIB se contracter de 0,4% au troisième trimestre. Pour Marcel Thieliant, analyste de Capital Economics, la crise risque de dégénérer en un conflit commercial de grande ampleur, comparable à celui qu'ont connu les deux pays au début des années 2010. "Le principal risque réside dans des restrictions imposées par la Chine sur ses exportations de terres rares ou sur les exportations japonaises", a-t-il déclaré, jugeant par ailleurs "particulièrement vulnérables" les constructeurs automobiles nippons, pour qui le marché chinois reste crucial.
Texte intégral (697 mots)
A l'origine du regain de tensions: la nouvelle Première ministre japonaise Sanae Takaichi a déclaré le 7 octobre que si "une situation d'urgence" à Taïwan impliquait "le déploiement de navires de guerre et le recours à la force, cela pourrait constituer une menace pour la survie du Japon". Des propos largement interprétés comme l'indication qu'une attaque contre Taïwan -territoire dont Pékin revendique la souveraineté - pourrait justifier un soutien militaire de Tokyo à Taipei. Alors que la crise n'a depuis cessé de s'envenimer entre Pékin et Tokyo, avec notamment la convocation de leurs ambassadeurs respectifs, la diplomatie chinoise a recommandé vendredi à ses ressortissants "d'éviter de se rendre au Japon dans un avenir proche", en raison de "risques importants" pour leur sécurité. De quoi faire tanguer le secteur du tourisme au Japon: à l'heure où l'archipel enregistre des arrivées record de touristes, la Chine est sa première source de visiteurs étrangers, suivie par la Corée du Sud et Taïwan. Sur les neuf premiers mois de 2025, l'archipel a accueilli 7,5 millions de visiteurs chinois, selon le Bureau national japonais du tourisme, soit une envolée de 42% sur un an... et presque un quart du total des touristes étrangers. Attirés par un yen faible, ils ont dépensé 590 milliards de yens (3,28 milliards d'euros) au troisième trimestre, soit 28% des dépenses totales des touristes étrangers, selon le ministère des Transports. A la Bourse de Tokyo lundi à la mi-séance, le fabricant de cosmétiques Shiseido dévissait de 9,30%, la compagnie aérienne ANA lâchait 3,46%, sa rivale JAL 4,45%, le géant de l'habillement Fast Retailing (Uniqlo) cédait 4,44%. Du côté des opérateurs de grands magasins prisés des touristes, Takashimaya abandonnait 5,48% et J. Front Retailing (enseignes Daimaru et Matsuzakaya) 4,79%. Pan Pacific, qui exploite les magasins Don Quijote, a perdu jusqu'à 9,7%. Annulations sans frais Le Japon était l'an dernier la quatrième destination favorite des voyageurs de Chine continentale, après Hong Kong, Singapour et les Etats-Unis, selon des chiffres officiels chinois. Et en 2024, plus de 100.000 étudiants chinois étaient inscrits dans des établissements d'enseignement au Japon, selon le gouvernement nippon. A la suite de l'annonce de Pékin, les principales compagnies aériennes chinoises (Air China, China Southern et China Eastern) ont proposé samedi à leur clientèle le remboursement intégral de leurs vols pour le Japon. Leurs actions tanguaient lundi à la Bourse de Hong Kong: Air China cédait 2,31% et China Southern abandonnait 0,75%. La plateforme chinoise de réservations touristiques Trip.com chutait de 4,77%. "Cette dernière annonce semble compromettre les échanges entre nos deux peuples (...) Nous estimons qu'elle est incompatible avec l'orientation générale convenue par nos dirigeants sur la promotion d'une relation stratégique et mutuellement avantageuse", a réagi lundi le secrétaire général du gouvernement nippon Minoru Kihara. Autre signe d'une intensification des tensions: selon M. Kihara, des navires des garde-côtes chinois ont passé dimanche plusieurs heures dans les eaux territoriales japonaises autour des îles Senkaku, archipel administré par Tokyo mais revendiqué par Pékin sous le nom d'îles Diaoyu. Selon les médias nippons, le plus haut responsable du ministère japonais des Affaires étrangères chargé des affaires Asie-Pacifique, Masaaki Kanai, est parti lundi pour la Chine, où il doit s'entretenir avec son homologue chinois, Liu Jinsong. M. Kanai devait selon la presse réaffirmer la position de Tokyo selon laquelle les propos de Mme Takaichi ne modifient en rien la position japonaise traditionnelle sur Taïwan. Ces tensions avec Pékin interviennent sur fond de conjoncture économique fragile pour le Japon, qui a vu son PIB se contracter de 0,4% au troisième trimestre. Pour Marcel Thieliant, analyste de Capital Economics, la crise risque de dégénérer en un conflit commercial de grande ampleur, comparable à celui qu'ont connu les deux pays au début des années 2010. "Le principal risque réside dans des restrictions imposées par la Chine sur ses exportations de terres rares ou sur les exportations japonaises", a-t-il déclaré, jugeant par ailleurs "particulièrement vulnérables" les constructeurs automobiles nippons, pour qui le marché chinois reste crucial.

17.11.2025 à 06:05

L'Equateur se prononce contre le retour des bases militaires étrangères, selon des résultats partiels

FRANCE24
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Quelque 61% des votants refusent de lever l'interdiction des bases étrangères et 62% s'opposent à la nomination d'une assemblée chargée de rédiger une nouvelle Constitution, selon des résultats partiels dévoilés par le Conseil national électoral. "Nous respectons la volonté du peuple équatorien", a commenté Daniel Noboa sur X après cette défaite de son camp, ajoutant que son "engagement ne change pas, il se renforce". Ce rejet empêcherait l'armée américaine de revenir dans son ancienne base militaire de Manta, sur la côte Pacifique, auparavant utilisée par Washington dans des opérations antidrogue. En retour d'un soutien à Washington, Daniel Noboa espérait un appui américain pour lutter contre les gangs et cartels qui gangrènent son pays, porte de sortie de la cocaïne produite en Colombie ou au Pérou voisins. Le président projetait aussi la rédaction d'une nouvelle Constitution, jugeant l'actuelle trop clémente avec les criminels. Le vote s'est aussi tenu dans un contexte de violence sans précédent en Equateur, où M. Noboa prône une politique de fermeté à l'égard du crime organisé, alors que la justice a bloqué plusieurs de ses initiatives jugées contraires aux droits fondamentaux. Près de 14 millions d'Equatoriens étaient attendus aux urnes pour répondre "oui" ou "non" à quatre questions lors de ce référendum soumis au vote obligatoire. Outre le retour des bases militaires étrangères interdites depuis 2008 et la rédaction d'une nouvelle Constitution, ils devaient décider s'ils mettent fin au financement public des partis politiques et s'ils réduisent le nombre de parlementaires. Peu de temps après le début du vote, le président Noboa avait annoncé sur X la capture du chef du principal gang de narcotrafiquants en Equateur, "Pipo" Chavarria. Le ministre de l'Intérieur, John Reimberg, a précisé, sur la même plateforme, que l'arrestation avait eu lieu en Espagne. Taux d'homicides jamais vu "Le narcotrafic est tellement enraciné dans l'Etat équatorien que l'on pourrait bien avoir besoin de militaires étrangers qui puissent nous aider", estime auprès de l'AFP Andrés, vendeur âgé de 43 ans qui préfère taire son nom de famille. Le pays traverse une crise sécuritaire inédite, avec un taux d'homicides de 39 pour 100.000 habitants selon le groupe de réflexion Insight Crime, soit le plus élevé d'Amérique latine. Et d'après les calculs de l'Observatoire équatorien du crime organisé, le chiffre devrait atteindre 52 en 2025, du jamais vu et le double de la moyenne régionale. "Il n'y a ni soins de santé, ni sécurité", déplorait Ana Manotoa après avoir voté dans le quartier de San Miguel del Común, au nord de Quito, épicentre des récentes manifestations indigènes contre la hausse du prix du diesel. Le sien était un vote de "rejet du gouvernement", affirmait cette femme de 36 ans. "Certains aspects du référendum sont avantageux, d'autres moins", estimait de son côté Carlos Vaca, un concierge de 60 ans, favorable à la réduction du nombre de députés, mais rejetant une nouvelle Constitution et les bases militaires, jugées "trompeuses". Au pouvoir depuis novembre 2023, M. Noboa mène une guerre contre la criminalité organisée à coups de déploiements de militaires dans les rues et les prisons, d'opérations spectaculaires dans les bastions du narcotrafic et d'états d'urgence fréquents, dénoncés par les organisations de défense des droits humains. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, l'Equateur est devenu l'un des principaux alliés de Washington dans la région, soutenant son déploiement militaire en mer des Caraïbes qui a tué au moins 80 narcotrafiquants présumés.
Texte intégral (627 mots)
Quelque 61% des votants refusent de lever l'interdiction des bases étrangères et 62% s'opposent à la nomination d'une assemblée chargée de rédiger une nouvelle Constitution, selon des résultats partiels dévoilés par le Conseil national électoral. "Nous respectons la volonté du peuple équatorien", a commenté Daniel Noboa sur X après cette défaite de son camp, ajoutant que son "engagement ne change pas, il se renforce". Ce rejet empêcherait l'armée américaine de revenir dans son ancienne base militaire de Manta, sur la côte Pacifique, auparavant utilisée par Washington dans des opérations antidrogue. En retour d'un soutien à Washington, Daniel Noboa espérait un appui américain pour lutter contre les gangs et cartels qui gangrènent son pays, porte de sortie de la cocaïne produite en Colombie ou au Pérou voisins. Le président projetait aussi la rédaction d'une nouvelle Constitution, jugeant l'actuelle trop clémente avec les criminels. Le vote s'est aussi tenu dans un contexte de violence sans précédent en Equateur, où M. Noboa prône une politique de fermeté à l'égard du crime organisé, alors que la justice a bloqué plusieurs de ses initiatives jugées contraires aux droits fondamentaux. Près de 14 millions d'Equatoriens étaient attendus aux urnes pour répondre "oui" ou "non" à quatre questions lors de ce référendum soumis au vote obligatoire. Outre le retour des bases militaires étrangères interdites depuis 2008 et la rédaction d'une nouvelle Constitution, ils devaient décider s'ils mettent fin au financement public des partis politiques et s'ils réduisent le nombre de parlementaires. Peu de temps après le début du vote, le président Noboa avait annoncé sur X la capture du chef du principal gang de narcotrafiquants en Equateur, "Pipo" Chavarria. Le ministre de l'Intérieur, John Reimberg, a précisé, sur la même plateforme, que l'arrestation avait eu lieu en Espagne. Taux d'homicides jamais vu "Le narcotrafic est tellement enraciné dans l'Etat équatorien que l'on pourrait bien avoir besoin de militaires étrangers qui puissent nous aider", estime auprès de l'AFP Andrés, vendeur âgé de 43 ans qui préfère taire son nom de famille. Le pays traverse une crise sécuritaire inédite, avec un taux d'homicides de 39 pour 100.000 habitants selon le groupe de réflexion Insight Crime, soit le plus élevé d'Amérique latine. Et d'après les calculs de l'Observatoire équatorien du crime organisé, le chiffre devrait atteindre 52 en 2025, du jamais vu et le double de la moyenne régionale. "Il n'y a ni soins de santé, ni sécurité", déplorait Ana Manotoa après avoir voté dans le quartier de San Miguel del Común, au nord de Quito, épicentre des récentes manifestations indigènes contre la hausse du prix du diesel. Le sien était un vote de "rejet du gouvernement", affirmait cette femme de 36 ans. "Certains aspects du référendum sont avantageux, d'autres moins", estimait de son côté Carlos Vaca, un concierge de 60 ans, favorable à la réduction du nombre de députés, mais rejetant une nouvelle Constitution et les bases militaires, jugées "trompeuses". Au pouvoir depuis novembre 2023, M. Noboa mène une guerre contre la criminalité organisée à coups de déploiements de militaires dans les rues et les prisons, d'opérations spectaculaires dans les bastions du narcotrafic et d'états d'urgence fréquents, dénoncés par les organisations de défense des droits humains. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, l'Equateur est devenu l'un des principaux alliés de Washington dans la région, soutenant son déploiement militaire en mer des Caraïbes qui a tué au moins 80 narcotrafiquants présumés.
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