Elles ont remis une lettre à la présidence de la conférence sur le changement climatique prévue en novembre au Brésil, l'exhortant à soutenir les appels à "bloquer" les nouveaux projets d'exploitation pétrolière et à "réduire rapidement, de manière ordonnée et équitable" la production d'hydrocarbures dans le monde, principale cause du réchauffement de la planète.
"La science est sans équivoque : il n'y a pas de place pour de nouvelles mines de charbon ou de nouveaux champs de pétrole et de gaz si le monde veut limiter le réchauffement à 1,5°C" par rapport à l'ère préindustrielle, souligne ce texte.
Les peuples indigènes d'Amérique tiennent cette semaine leur assemblée annuelle à Brasilia, à laquelle ils ont également invité des indigènes d'Océanie.
Ils ont marché jeudi vers le Congrès, le parlement brésilien, avec des banderoles en défense du "climat et de l'Amazonie", avec à la clé un accrochage avec les forces de police qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, selon un photographe de l'AFP sur place.