Les besoins de l’Allemagne en personnel de santé étranger ont poussé de nombreux·ses infirmier·es tunisien·nes à chercher un avenir dans ce pays. Ils et elles sont souvent confronté·es à un labyrinthe bureaucratique et à des agences de recrutement non régulées. Bien que des réformes récentes aient été mises en place pour simplifier le processus, celui-ci demeure complexe et expose encore de nombreuses personnes à des risques d’exploitation.
En Albanie, le Premier ministre Edi Rama signe un accord controversé avec l’Italie concernant l’ouverture d’un centre pour migrant·es intercepté·es en Méditerranée. En réponse, ses opposant·es critiquent ses choix politiques et questionnent ses motivations.
Le 19 juin 2024, la Tunisie a déclaré sa région de recherche et de sauvetage en mer auprès de l’Organisation internationale maritime (IMO). Elle était le dernier pays du Maghreb à ne pas l’avoir fait. Derrière un dispositif encore flou, le soutien de l’Europe et l’inquiétude des ONG de secours en mer.
À son élection en 2019, Kaïs Saïed a fait de la réforme des institutions publiques une priorité, mais ces changements piétinent. La réconciliation pénale reste un mirage et la crise de l'eau s'aggrave. Malgré quelques initiatives dans d'autres secteurs, notamment l'énergie, les résultats concrets se font attendre. Le bilan reste donc mitigé, entre désillusion et dégradation constante de la situation économique et sociale du pays.
Sous la présidence de Kaïs Saïed, la Tunisie traverse une crise économique sévère, marquée par une inflation galopante, une dette publique stagnante et un chômage élevé. Les choix politiques et économiques se heurtent à la réalité d’une population éprouvée, avec des effets dévastateurs sur les services publics et le pouvoir d'achat.
Alors que Kaïs Saïed vient d’être réélu, son rapprochement avec Pékin ou Moscou inquiète ses partenaires occidentaux. Pourtant, son dernier mandat s’est aussi basé sur une coopération pragmatique avec Bruxelles et Washington, soulignant les besoins de la Tunisie de s’appuyer sur ses alliés historiques pour peser à l’échelle régionale.
Ces cinq dernières années, la Tunisie a été le théâtre d’une série de réformes judiciaires controversées. Kaïs Saïed, président de la République depuis 2019, a engagé une refonte de la justice. Pour lui, la lutte contre la corruption et les abus de pouvoir ne peut se faire "sans une purge complète du système judiciaire".