Fin 2018, à l’issue d’une procédure de quatre ans destinée à remplacer sa flotte de F-16, la Belgique décide d’acquérir 34 chasseurs-bombardiers F-35 américains pour un coût d’achat de 3,8 milliards d’euros et un coût total sur leur durée de vie d’environ 15 à 18 milliards d’euros. Sept ans plus tard, alors que la Belgique reçoit ses premier F-35 sur la Base de Florennes, les États-Unis, à travers l’OTAN demandent désormais à la Belgique d’acheter 21 nouveaux avions, pour arriver à un total de 55. Le ministre de la Défense Théo Francken (N-VA) accepte d’en acheter 11 supplémentaires pour arriver à 45 appareils au total. Alors que les déclarations emphatiques sur la « souveraineté européenne » en matière de Défense se multiplient, cette décision ne fait que renforcer la dépendance belge à l'égard du complexe militaro-industriel américain.
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Fin 2018, à l’issue d’une procédure de quatre ans destinée à remplacer sa flotte de F-16, la Belgique décide d’acquérir 34 chasseurs-bombardiers F-35 américains pour un coût d’achat de 3,8 milliards d’euros et un coût total sur leur durée de vie d’environ 15 à 18 milliards d’euros. Sept ans plus tard, alors que la Belgique reçoit ses premier F-35 sur la Base de Florennes, les États-Unis, à travers l’OTAN demandent désormais à la Belgique d’acheter 21 nouveaux avions, pour arriver à un total de 55. Le ministre de la Défense Théo Francken (N-VA) accepte d’en acheter 11 supplémentaires pour arriver à 45 appareils au total. Alors que les déclarations emphatiques sur la « souveraineté européenne » en matière de Défense se multiplient, cette décision ne fait que renforcer la dépendance belge à l'égard du complexe militaro-industriel américain.