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« Contraction des termes welfare ‒ aide sociale ‒ et works ‒ travail, le workfare désigne des politiques développées depuis les années 1970 aux États-Unis » : celles de l'aide sociale conditionnée à du travail, généralement peu ou pas rémunéré, expose la sociologue Florence Ihaddadene. Dans cet extrait de son livre Promesse d'embauche (La Dispute, septembre 2025) relayé par la revue communiste *Contretemps*, l'autrice analyse sous quelles formes ces politiques de welfare se sont exportées en (…)
- Économie et social / National, Travail, Chômage, Politiques économiques, Protections sociales, Culture, Jeunesse
« Contraction des termes welfare ‒ aide sociale ‒ et works ‒ travail, le workfare désigne des politiques développées depuis les années 1970 aux États-Unis » : celles de l'aide sociale conditionnée à du travail, généralement peu ou pas rémunéré, expose la sociologue Florence Ihaddadene. Dans cet extrait de son livre Promesse d'embauche (La Dispute, septembre 2025) relayé par la revue communiste Contretemps, l'autrice analyse sous quelles formes ces politiques de welfare se sont exportées en France (et en Europe en général) « au début des années 2000 ».
Pour lutter contre le chômage, les gouvernements français sont ainsi passés des stratégies d'accompagnement vers l'emploi à des politiques « dites d'activation ». Si des personnes privées d'emploi souhaitent recevoir de l'aide, qu'elle soit financière ou autre, « la solidarité collective doit s'échanger contre un comportement bien particulier : s'activer » et « apporter les preuves que l'on veut s'en sortir par soi-même », résume une autre sociologie, Isabelle Astier, citée par l'autrice.
Florence Ihaddadene se penche notamment sur la façon dont ces politiques ont précarisé les jeunes de moins de 25 ans. D'abord avec le RSA jeunes actifs en 2010, puis avec la Garantie jeunes « généralisée en 2017 », transformée en 2022 en Contrat d'engagement jeunes et conditionné à « une "activité" de 15 à 20 heures par semaine ». Les incitant à choisir des « emplois peu qualifiés et peu valorisés [...], ce programme contribue à un déni de projets professionnels fait aux jeunes », estime la chercheuse, « préparant finalement une main-d'œuvre fraîchement débarquée sur le marché de l'emploi à en accepter les contraintes avant même de s'y insérer ».
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