12.12.2025 à 17:12
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12.12.2025 à 15:28
Sous prétexte de lutte contre le narcotrafic, les États-Unis font depuis plusieurs semaines monter les tensions avec le Venezuela. Les médias indépendants internationaux se penchent sur cette confrontation hautement explosive.
Ces derniers jours, la presse internationale suit avec attention les derniers développements au Venezuela : « Trump durcit son discours contre Maduro et n'exclut pas une intervention au Venezuela » ; « Deux avions de chasse américains survolent le golfe du Venezuela (…)
Sous prétexte de lutte contre le narcotrafic, les États-Unis font depuis plusieurs semaines monter les tensions avec le Venezuela. Les médias indépendants internationaux se penchent sur cette confrontation hautement explosive.
Ces derniers jours, la presse internationale suit avec attention les derniers développements au Venezuela : « Trump durcit son discours contre Maduro et n'exclut pas une intervention au Venezuela » ; « Deux avions de chasse américains survolent le golfe du Venezuela » ; « Les États-Unis saisissent un pétrolier au large des côtes du Venezuela »… Voici quelques-uns des titres qu'on a pu lire.
Depuis septembre, les tensions entre les États-Unis et le Venezuela ne font que croître. Le pays du président Donald Trump, sous prétexte de lutte contre le trafic de drogue, avait alors commencé à bombarder, dans les eaux caribéennes, des bateaux suspectés d'appartenir à des narcotrafiquants.
Des dizaines de personnes ont été tuées. Ces derniers mois, l'armée américaine a renforcé sa présence à proximité du Venezuela et a « annoncé l'autorisation d'une opération secrète de la CIA visant à renverser Nicolás Maduro », écrit le média brésilien Agência Pública.
Face à cette attitude « extrêmement agressive », le journal allemand Taz se demande : « Que veut Donald Trump dans les Caraïbes ? Le déploiement massif de forces américaines pourrait-il mener à la guerre ? » Le périodique indépendant avance des pistes de réponse, rappelant que « le Venezuela représente une épine dans le pied du gouvernement américain en raison de ses liens étroits avec la Russie et la Chine ».
Ce ne serait donc pas qu'une question de narcotrafic, mais aussi d'influence des États-Unis sur le continent. « Ces manœuvres constituent une tentative non dissimulée de changement de régime par une agression militaire directe, un rêve partagé par toutes les administrations américaines depuis l'élection d'Hugo Chávez à la présidence du Venezuela en 1999 », avance Red Pepper.
Maduro, président du pays depuis 2013, a refusé de quitter le pouvoir après l'élection présidentielle de 2024, aux résultats contestés même par le président de gauche chilien Gabriel Boric. Aujourd'hui, Donald Trump menace ouvertement d'une intervention. Il a accusé Nicolás Maduro d'être à la tête du trafic de drogue depuis son pays et a adressé un ultimatum au chef d'État vénézuélien, écrit The Guardian, lui demandant de « renoncer immédiatement au pouvoir ».
« Le président Trump et son gouvernement ont manifesté une nette réticence à recourir à des interventions militaires massives, comme celles menées en Irak ou en Afghanistan, analyse le média colombien Razón Pública. Toutefois, il est clair qu'une situation s'est développée au Venezuela qui pourrait justifier ce qu'ils ont qualifié d'“intervention justifiée”, visant à éliminer les dirigeants politiques du régime par des frappes ciblées ou des opérations des forces spéciales. »
Le dernier fait en date est la saisie d'un pétrolier vénézuélien par les autorités des États-Unis, le 10 décembre. « Cette saisie pourrait considérablement compliquer les exportations de pétrole vénézuélien », analyse infoLibre le jour même. Les raisons de l'attaque du navire restent floues, mais une chose est sûre : les tensions ne risquent pas de redescendre dans un futur proche.
12.12.2025 à 12:23
« Créer une diversion pour disposer à l'insu des enfants les cadeaux sous le sapin, faire croire que le Père Noël passe en diffusant le son de son traîneau »… Si de nombreux parents multiplient les efforts pour perpétuer le mythe du gros bonhomme rouge chez leurs enfants, toutes les classes sociales ne sont pas égales, rapporte *The Conversation*.
Avant les fêtes, l'édition française du média publie un extrait d'une enquête sociologique, Premières classes. Comment la reproduction sociale (…)
« Créer une diversion pour disposer à l'insu des enfants les cadeaux sous le sapin, faire croire que le Père Noël passe en diffusant le son de son traîneau »… Si de nombreux parents multiplient les efforts pour perpétuer le mythe du gros bonhomme rouge chez leurs enfants, toutes les classes sociales ne sont pas égales, rapporte The Conversation.
Avant les fêtes, l'édition française du média publie un extrait d'une enquête sociologique, Premières classes. Comment la reproduction sociale joue avant six ans, paru en septembre 2025 aux éditions UniverCité. Le premier chapitre, écrit par les sociologues Géraldine Bois et Charlotte Moquet, se penche sur la confrontation des enfants au monde des adultes, et notamment à l'inexistence du Père Noël.
Bien que « des familles de milieux sociaux variés » choisissent d'entretenir cette croyance pour « sauvegarder une "magie", un "imaginaire" et une "innocence" qu'[elles] estiment propres à l'enfance », ces attitudes « sont nettement plus présentes dans les classes populaires », rapportent les sociologues. À l'inverse, certains parents « de classes moyennes et supérieures » n'y tiennent pas plus que ça : « Sans dire explicitement la vérité à leur enfant, [ils] se montrent intéressés par les doutes qu'il exprime. »
Ce constat illustre ainsi une inégalité. Là où des parents aisés voient dans les questions autour de l'inexistence du Père Noël « un terrain d'exercice » pour développer l'esprit critique (« particulièrement valorisé à l'école », rappellent les autrices), les familles précaires tendent à retarder le plus souvent cette découverte, « n'ayant pas la possibilité de leur épargner certaines expériences » négatives.
12.12.2025 à 12:23
12.12.2025 à 12:23
« Rage », « choc », « dégoût », « gâchis » et « écœurement ». C'est ce qu'expriment les salariés de Brandt et leurs soutiens dans les colonnes de *Mediapart*. Jeudi 11 décembre, le tribunal des activités économiques de Nanterre (Hauts-de-Seine) a étouffé le dernier espoir de reprise du groupe d'électroménager français : « Un projet de Scop, société coopérative et participative, qui entendait préserver les deux usines et au moins trois cents emplois » sur les 750 en France. Et ce, malgré le (…)
- Économie et social / National, Travail, Entreprises, Justice
« Rage », « choc », « dégoût », « gâchis » et « écœurement ». C'est ce qu'expriment les salariés de Brandt et leurs soutiens dans les colonnes de Mediapart. Jeudi 11 décembre, le tribunal des activités économiques de Nanterre (Hauts-de-Seine) a étouffé le dernier espoir de reprise du groupe d'électroménager français : « Un projet de Scop, société coopérative et participative, qui entendait préserver les deux usines et au moins trois cents emplois » sur les 750 en France. Et ce, malgré le soutien « inédit » de l'État, rappelle le média.
Pour expliquer cette liquidation judiciaire surprenante, Mediapart donne la parole à plusieurs élus locaux des sites industriels de Brandt, qui pointent du doigt le manque de soutien des banques, malgré un appel en ce sens du gouvernement. Mais au-delà des détails économiques, le média en ligne s'attarde particulièrement sur l'impact psychologique de ces 750 licenciements annoncés à quelques jours de Noël. Devant l'usine de Vendôme (Loir-et-Cher), un délégué syndical décrit, d'une « voix tremblante », la scène à la journaliste : « Tout le monde a pris un gros coup de massue derrière la tête, j'ai devant moi des salariés qui ont des larmes dans les yeux. »
12.12.2025 à 12:23
12.12.2025 à 12:23
12.12.2025 à 12:23
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12.12.2025 à 09:15
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12.12.2025 à 09:14