05.12.2025 à 17:29
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05.12.2025 à 12:46
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On pourrait presque parler de « braquage inversé ». Dans une nouvelle enquête économique, Revue21 raconte comment une banque libanaise a volé des centaines de millions de dollars et d'euros à ses clients vivant au pays du Cèdre… au profit de la riche diaspora libanaise de Paris.
Tout s'est déroulé entre les murs de la branche française de la Bank Audi, avenue des Champs-Élysées, où de riches clients libanais retirent régulièrement des billets. Problème : au Liban, l'énorme crise (…)
On pourrait presque parler de « braquage inversé ». Dans une nouvelle enquête économique, Revue21 raconte comment une banque libanaise a volé des centaines de millions de dollars et d'euros à ses clients vivant au pays du Cèdre… au profit de la riche diaspora libanaise de Paris.
Tout s'est déroulé entre les murs de la branche française de la Bank Audi, avenue des Champs-Élysées, où de riches clients libanais retirent régulièrement des billets. Problème : au Liban, l'énorme crise économique qui sévit depuis 2019 empêche officieusement « des milliers de déposants » de retirer leur argent des banques. « Comment Bank Audi France, cette filiale d'une des principales banques du pays, peut-elle encore avoir des fonds à sa disposition ? », s'est demandé Revue21.
En s'appuyant sur « une liasse de documents » confidentiels, Revue21 raconte ainsi les coulisses d'une « minutieuse opération de rapatriement des fonds, au nez et à la barbe des organes français » de surveillance bancaire. L'enjeu était double : « sauver la relation de confiance avec une clientèle de la diaspora triée sur le volet, et constituer un magot, à l'abri des créanciers, pour recapitaliser la banque quand, de guerre lasse, les épargnants lambda auront accepté de ne jamais récupérer leurs économies. » Un détournement sidérant, alors que « certains usagers sont allés jusqu'à la prise d'otage pour tenter de récupérer leurs économies d'une vie », rappelle Revue21.
05.12.2025 à 12:46
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La révolution pour la transparence des IA viendra-t-elle des influenceuses sur LinkedIn ? Plusieurs utilisatrices populaires de ce réseau social professionnel l'appellent en tout cas de leurs vœux, raconte le média Next. Constatant, sur 2025, une baisse drastique du nombre de vues et d'interactions autour de leurs publications, un groupe de femmes internautes a lancé une expérience, mi-novembre : masculiniser leur prénom, leur genre dans les paramètres du site, ou le champ lexical de leurs (…)
- Société / National, Discriminations, Genre, Numérique
La révolution pour la transparence des IA viendra-t-elle des influenceuses sur LinkedIn ? Plusieurs utilisatrices populaires de ce réseau social professionnel l'appellent en tout cas de leurs vœux, raconte le média Next. Constatant, sur 2025, une baisse drastique du nombre de vues et d'interactions autour de leurs publications, un groupe de femmes internautes a lancé une expérience, mi-novembre : masculiniser leur prénom, leur genre dans les paramètres du site, ou le champ lexical de leurs publications (avec « des mots orientés sur l'action », comme « dynamiser » ou « accélérer »).
« Au bout d'à peine une semaine, plusieurs femmes ont rapporté des hausses de l'engagement autour de leurs publications », jusqu'à « + 1 600 % de vues de profils », rapporte le média spécialisé. « Des hommes ayant "féminisé" leur profil pour tester la logique inverse ont [eux] rapporté des chutes d'impressions ».
Si cette enquête citoyenne ne vaut pas une méthode scientifique rigoureuse qui permettrait de démontrer que l'algorithme de LinkedIn préfère bel et bien les hommes, « les expérimentations [...] ont animé tellement de discussions » que deux responsables de l'entreprise ont dû prendre la parole pour nier l'existence d'un paramètre volontaire dans ce sens. Sauf qu'il n'y a même pas besoin que ce soit le cas, résume Megan Cornish, une des internautes à l'origine de l'expérience. : « Si la culture dit : "Je prends les hommes plus au sérieux en tant que voix du monde des affaires", alors les femmes sont perdantes bien avant que l'algorithme n'entre en jeu ».
05.12.2025 à 12:46
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05.12.2025 à 09:03
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04.12.2025 à 12:35
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Le magazine belge décrit les « carcasses en aluminium » visibles sur le sol d'un camp de migrants, installé dans un village au nord-ouest de la Bosnie. « Plusieurs sont estampillées "Lyrica ", un antiépileptique » consommé par les personnes exilées de ce hameau de transit sur leur chemin vers l'Union européenne. Dans cette enquête mêlant analyse et reportage à Bruxelles et à la frontière croato-bosnienne, le média belge Médor raconte pourquoi ce médicament est devenu omniprésent sur la (…)
- Société / Europe, Français, Migrations, Santé
Le magazine belge décrit les « carcasses en aluminium » visibles sur le sol d'un camp de migrants, installé dans un village au nord-ouest de la Bosnie. « Plusieurs sont estampillées "Lyrica ", un antiépileptique » consommé par les personnes exilées de ce hameau de transit sur leur chemin vers l'Union européenne. Dans cette enquête mêlant analyse et reportage à Bruxelles et à la frontière croato-bosnienne, le média belge Médor raconte pourquoi ce médicament est devenu omniprésent sur la route migratoire des Balkans « depuis 2017 au moins », selon la coordinatrice d'une ONG italienne.
Commercialisée dans l'UE depuis 2004 pour « le traitement de l'épilepsie, des troubles anxieux généralisés et des douleurs neuropathiques », la molécule de prégabaline est utilisée par des exilés « souffrant d'une addiction à l'alcool, aux opioïdes, au cannabis... », indique la médecin belge Lou Richelle. Cette substitution non officielle compenserait ainsi l'absence de suivi sur le long terme, rendu impossible par l'exil. Surtout, résume Médor, « le Lyrica en exil, c'est comme l'alcool, c'est pour s'assommer, oser dormir dehors, oublier la violence, sortir quelques minutes de la souffrance ».
Et il y a toujours moyen de s'en procurer, complète le média : « Les conditions de survie aux frontières aggravent la détresse psychique, favorisant une dépendance à la prégabaline et aux réseaux informels pour s'en procurer. L'un dans l'autre, les trafics de drogue et d'êtres humains se renforcent, des marchés complémentaires nourris par la même détresse humaine. »
04.12.2025 à 12:35
04.12.2025 à 12:35
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Évoquer le nom du milliardaire états-unien Jeffrey Epstein équivaut à craquer une allumette au-dessus d'un baril de complotisme. Off Investigation se veut donc prudent quand il évoque ses connaissances françaises : « Rien ne prouve que ces personnalités sont mêlées au trafic de jeunes filles, parfois mineures, que le financier américain et sa complice Ghislaine Maxwell orchestraient. »
Après les révélations concernant l'ampleur des crimes sexuels de l'homme d'affaires et son suicide en (…)
Évoquer le nom du milliardaire états-unien Jeffrey Epstein équivaut à craquer une allumette au-dessus d'un baril de complotisme. Off Investigation se veut donc prudent quand il évoque ses connaissances françaises : « Rien ne prouve que ces personnalités sont mêlées au trafic de jeunes filles, parfois mineures, que le financier américain et sa complice Ghislaine Maxwell orchestraient. »
Après les révélations concernant l'ampleur des crimes sexuels de l'homme d'affaires et son suicide en 2019, la Chambre des représentants des États-Unis a publié, le 12 novembre, 20 000 pages issues de l'enquête de la justice états-unienne. Des milliers de mails et de SMS qui révèlent sa présence aux côtés d'ex-ministres et conseillers politiques français.
Off Investigation cite notamment un échange de mails entre Epstein et Steve Bannon, « l'architecte de la victoire de Donald Trump en 2016 », rappelle le média. En mars 2019, le délinquant sexuel lui indique être « à l'Élysée » puis « avec tout le gouvernement », à l'occasion des 30 ans de la pyramide du Louvre. À d'autres dates, des échanges mentionnent aussi sa proximité avec l'ex-ministre de la Culture Jack Lang et sa fille, ainsi qu'avec le conseiller diplomatique principal de la présidence de Nicolas Sarkozy.
Si ces extraits manquent de contextualisation et ne permettent pas, en l'état, de tirer des conclusions, ils révèlent néanmoins un fait problématique : la proximité d'une partie du monde politique avec Jeffrey Epstein... même après sa condamnation en 2008 pour avoir sollicité des relations sexuelles avec une mineure de 14 ans.
04.12.2025 à 12:35
04.12.2025 à 09:14
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03.12.2025 à 19:44
Qui a voté quoi à l'ONU sur le plan de partage de la Palestine en deux États en 1947, sur la première guerre indo-pakistanaise, face à l'invasion des Soviétiques à Prague en 1968, ou lors du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 ? Les réponses se trouvent sur un nouvel outil du Monde diplomatique.
À l'occasion des 80 ans de l'Organisation des Nations unies, Le Monde diplomatique dévoile Résolutions !, une plateforme qui permet de parcourir huit décennies de décisions onusiennes et d'en (…)
Qui a voté quoi à l'ONU sur le plan de partage de la Palestine en deux États en 1947, sur la première guerre indo-pakistanaise, face à l'invasion des Soviétiques à Prague en 1968, ou lors du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 ? Les réponses se trouvent sur un nouvel outil du Monde diplomatique.
À l'occasion des 80 ans de l'Organisation des Nations unies, Le Monde diplomatique dévoile Résolutions !, une plateforme qui permet de parcourir huit décennies de décisions onusiennes et d'en comparer les votes, pour comprendre les mouvements qui ont façonné l'ordre international depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Fruit d'un travail éditorial et technologique, Résolutions ! rassemble, contextualise et rend consultables plus de 20 000 résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité, adoptées entre 1946 et 2025, et propose ainsi de répondre graphiquement à la question « Qui vote pour quoi et avec qui ? »
« Il devient ainsi possible en quelques clics de comparer, par exemple, les positionnements diplomatiques de la Chine et des États-Unis, de projeter géographiquement la répartition des votes, d'isoler les résolutions consacrées au conflit israélo-palestinien ou encore de corréler les suffrages des États à leur appartenance à des alliances militaires, diplomatiques ou commerciales », explique le mensuel.
Le moteur de recherche navigue dans l'océan des résolutions à travers le temps, l'espace et les thèmes. Ou en partant de la référence d'une résolution spécifique.
03.12.2025 à 17:20
03.12.2025 à 17:14
03.12.2025 à 16:03
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03.12.2025 à 11:17
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Alors qu'en France, les débats sur l'imposition des grandes fortunes continuent autour de la taxe Zucman, la Norvège est brandie comme l'exemple à ne pas suivre : celui d'un pays où l'impôt sur la fortune serait à l'origine d'un exode fiscal si important qu'il couterait plus à l'État que les recettes engendrées. « Mais ces propos alarmistes ne représentent en rien la situation réelle du pays, dont le modèle fiscal demeure largement bénéficiaire et reste au cœur d'un choix de société assumé (…)
- Économie et social / National, Fiscalité, Norvège, Bonnes nouvelles !
Alors qu'en France, les débats sur l'imposition des grandes fortunes continuent autour de la taxe Zucman, la Norvège est brandie comme l'exemple à ne pas suivre : celui d'un pays où l'impôt sur la fortune serait à l'origine d'un exode fiscal si important qu'il couterait plus à l'État que les recettes engendrées. « Mais ces propos alarmistes ne représentent en rien la situation réelle du pays, dont le modèle fiscal demeure largement bénéficiaire et reste au cœur d'un choix de société assumé », réplique La Relève et la peste . La Norvège a un impôt sur le patrimoines depuis… 1892. C'est une taxe prélevée chaque année sur le patrimoine net des ménages, c'est-à-dire sur l'ensemble des biens immobiliers, l'épargne, les actions, les parts de sociétés, auxquels on soustrait les dettes. « C'est donc la richesse globale – produite concrètement ou non – qui est prise en compte. » Aujourd'hui, cette taxe sur la richesse norvégienne s'applique aux personnes dont le patrimoine excède 1,76 million de couronnes, soit environ 150 000 euros, qui sont alors taxés à hauteur de 1 %. Pour les personnes qui possèdent plus de 1,76 millions d'euros, ce taux s'élève 1,1%. En 2023, 654 947 citoyens de Norvège étaient concernés par cette taxe, soit près de 12% de la population. Et le tout a rapporté 2,5 milliards d'euros. Ce qui pourrait faire envie au gouvernement français en quête de recettes pour le budget.
03.12.2025 à 10:51
03.12.2025 à 10:38
03.12.2025 à 09:32
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03.12.2025 à 08:44
Le Chili est appelé aux urnes à nouveau le 14 décembre pour le deuxième tour de son élection présidentielle. Une femme de gauche, Jeannette Jara, y affrontera un homme d'extrême droite, José Antonio Kast, qui part favori. Il s'agissait des premières élections depuis que les Chiliennes et Chiliens avaient massivement rejeté en 2002 une proposition visant à remplacer la Constitution de 1980, imposée sous le régime militaire de Pinochet. En novembre comme il y a trois ans, le vote obligatoire (…)
- Politique / Chili, Anglais, Extrême droite
Le Chili est appelé aux urnes à nouveau le 14 décembre pour le deuxième tour de son élection présidentielle. Une femme de gauche, Jeannette Jara, y affrontera un homme d'extrême droite, José Antonio Kast, qui part favori. Il s'agissait des premières élections depuis que les Chiliennes et Chiliens avaient massivement rejeté en 2002 une proposition visant à remplacer la Constitution de 1980, imposée sous le régime militaire de Pinochet. En novembre comme il y a trois ans, le vote obligatoire mis en place il y a quelques années a mobilisé des pans entiers d'électeurs défavorisés issus de la classe ouvrière, note la revue Jacobin. Des électeurs et électrices « dont les besoins urgents n'ont pas été pris en compte par le gouvernement de coalition de Boric ». Aujourd'hui, ceux-ci recherchent « des solutions pragmatiques auprès de l'extrême droite et des démagogues anti-idéologiques ». Ce qui semble le plus probable à l'issue du deuxième tour est que le Chili soit gouverné par une alliance entre le parti ultraconservateur de Kast et le parti libertarien réactionnaire du nouveau venu Johannes Kaiser. Jacobin tire quelques leçons de cet état des lieux. D'abord, « le système politique chilien s'est définitivement éloigné des coalitions centristes qui dominaient l'après-dictature ». Ensuite, « le principal facteur à l'origine de la montée en puissance de l'extrême droite est la déception des Chiliens ordinaires face au bilan de la nouvelle gauche sous la présidence de Boric », tranche la revue. Donc, la gauche chilienne pourrait bien se redresser, si elle redevient la « force politique capable de mettre en œuvre les réformes dont les travailleurs du pays ont désespérément besoin ».
03.12.2025 à 08:42
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