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Le Chili est appelé aux urnes à nouveau le 14 décembre pour le deuxième tour de son élection présidentielle. Une femme de gauche, Jeannette Jara, y affrontera un homme d'extrême droite, José Antonio Kast, qui part favori. Il s'agissait des premières élections depuis que les Chiliennes et Chiliens avaient massivement rejeté en 2002 une proposition visant à remplacer la Constitution de 1980, imposée sous le régime militaire de Pinochet. En novembre comme il y a trois ans, le vote obligatoire (…)
- Politique / Chili, Anglais, Extrême droite
Le Chili est appelé aux urnes à nouveau le 14 décembre pour le deuxième tour de son élection présidentielle. Une femme de gauche, Jeannette Jara, y affrontera un homme d'extrême droite, José Antonio Kast, qui part favori. Il s'agissait des premières élections depuis que les Chiliennes et Chiliens avaient massivement rejeté en 2002 une proposition visant à remplacer la Constitution de 1980, imposée sous le régime militaire de Pinochet. En novembre comme il y a trois ans, le vote obligatoire mis en place il y a quelques années a mobilisé des pans entiers d'électeurs défavorisés issus de la classe ouvrière, note la revue Jacobin. Des électeurs et électrices « dont les besoins urgents n'ont pas été pris en compte par le gouvernement de coalition de Boric ». Aujourd'hui, ceux-ci recherchent « des solutions pragmatiques auprès de l'extrême droite et des démagogues anti-idéologiques ». Ce qui semble le plus probable à l'issue du deuxième tour est que le Chili soit gouverné par une alliance entre le parti ultraconservateur de Kast et le parti libertarien réactionnaire du nouveau venu Johannes Kaiser. Jacobin tire quelques leçons de cet état des lieux. D'abord, « le système politique chilien s'est définitivement éloigné des coalitions centristes qui dominaient l'après-dictature ». Ensuite, « le principal facteur à l'origine de la montée en puissance de l'extrême droite est la déception des Chiliens ordinaires face au bilan de la nouvelle gauche sous la présidence de Boric », tranche la revue. Donc, la gauche chilienne pourrait bien se redresser, si elle redevient la « force politique capable de mettre en œuvre les réformes dont les travailleurs du pays ont désespérément besoin ».
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