03.12.2025 à 11:17
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Alors qu'en France, les débats sur l'imposition des grandes fortunes continuent autour de la taxe Zucman, la Norvège est brandie comme l'exemple à ne pas suivre : celui d'un pays où l'impôt sur la fortune serait à l'origine d'un exode fiscal si important qu'il couterait plus à l'État que les recettes engendrées. « Mais ces propos alarmistes ne représentent en rien la situation réelle du pays, dont le modèle fiscal demeure largement bénéficiaire et reste au cœur d'un choix de société assumé (…)
- Économie et social / National, Fiscalité, Norvège, Bonnes nouvelles !
Alors qu'en France, les débats sur l'imposition des grandes fortunes continuent autour de la taxe Zucman, la Norvège est brandie comme l'exemple à ne pas suivre : celui d'un pays où l'impôt sur la fortune serait à l'origine d'un exode fiscal si important qu'il couterait plus à l'État que les recettes engendrées. « Mais ces propos alarmistes ne représentent en rien la situation réelle du pays, dont le modèle fiscal demeure largement bénéficiaire et reste au cœur d'un choix de société assumé », réplique La Relève et la peste . La Norvège a un impôt sur le patrimoines depuis… 1892. C'est une taxe prélevée chaque année sur le patrimoine net des ménages, c'est-à-dire sur l'ensemble des biens immobiliers, l'épargne, les actions, les parts de sociétés, auxquels on soustrait les dettes. « C'est donc la richesse globale – produite concrètement ou non – qui est prise en compte. » Aujourd'hui, cette taxe sur la richesse norvégienne s'applique aux personnes dont le patrimoine excède 1,76 million de couronnes, soit environ 150 000 euros, qui sont alors taxés à hauteur de 1 %. Pour les personnes qui possèdent plus de 1,76 millions d'euros, ce taux s'élève 1,1%. En 2023, 654 947 citoyens de Norvège étaient concernés par cette taxe, soit près de 12% de la population. Et le tout a rapporté 2,5 milliards d'euros. Ce qui pourrait faire envie au gouvernement français en quête de recettes pour le budget.
03.12.2025 à 10:51