03.11.2025 à 12:46
28.10.2025 à 13:24
21.10.2025 à 12:12
C'est la solution miracle pour les partisans du statu quo : plutôt que de stopper les émissions industrielles de dioxyde de carbone (CO₂), ce gaz qui contribue au réchauffement climatique, il suffit de le capter avant qu'il s'échappe dans l'atmosphère, puis de le stocker. Si l'idée est née dans « les années 1970 chez les pétroliers américains », elle reste peu mise en pratique aujourd'hui.
« En France, le projet Rhône Décarbonation en est la version la plus aboutie », indique le média (…)
C'est la solution miracle pour les partisans du statu quo : plutôt que de stopper les émissions industrielles de dioxyde de carbone (CO₂), ce gaz qui contribue au réchauffement climatique, il suffit de le capter avant qu'il s'échappe dans l'atmosphère, puis de le stocker. Si l'idée est née dans « les années 1970 chez les pétroliers américains », elle reste peu mise en pratique aujourd'hui.
« En France, le projet Rhône Décarbonation en est la version la plus aboutie », indique le média Sciences Critiques. « Son principe, extraire du [CO₂] émis par les industriels de la région lyonnaise pour le transporter par pipeline le long de la vallée de Rhône jusqu'au port de Marseille-Fos [...]. Là-bas, il sera envoyé par bateau sur 2 500 km pour être enfoui sur la côte de Ravenne en Italie. »
Premier problème, remarque Sciences Critiques : « Une fois enfoui sous terre, le CO₂ y reste pour des centaines d'années. Et si aucun accident ne s'est jamais produit, impossible de l'exclure sur une telle échelle de temps. » De même, cette stratégie de décarbonation est « loin d'être neutre sur l'environnement [...] car transporter du CO₂ requiert du CO₂ ». Les deux méthodes pour isoler ce gaz présentent par ailleurs soit un risque de pollution, soit un risque de consommation électrique trop importante pour rester rentable.
Le média en ligne liste ainsi les nombreuses préoccupations suscitées par ce chantier et par le captage de CO₂ en général, sans perdre en clarté sur les aspects plus techniques du sujet.