26.11.2025 à 17:21
26.11.2025 à 17:21
26.11.2025 à 12:23
« Les accords migratoires sont de plus en plus présentés comme la solution au problème des réfugiés en Europe : nous payons des pays hors des frontières de l'Union européenne pour empêcher l'arrivée de réfugiés et de migrants, écrit De Groene Amsterdammer. Les conséquences directes de cette politique sont généralement invisibles ; elles sont, de toute façon, lointaines. »
Parmi celles et ceux qui payent le prix fort de cette politique migratoire, il y a des enfants. Le média néerlandais (…)
« Les accords migratoires sont de plus en plus présentés comme la solution au problème des réfugiés en Europe : nous payons des pays hors des frontières de l'Union européenne pour empêcher l'arrivée de réfugiés et de migrants, écrit De Groene Amsterdammer. Les conséquences directes de cette politique sont généralement invisibles ; elles sont, de toute façon, lointaines. »
Parmi celles et ceux qui payent le prix fort de cette politique migratoire, il y a des enfants. Le média néerlandais se base sur le dernier rapport de l'ONG Save The Children pour montrer une réalité moins abstraite que les discours. Ainsi, sur la route pour rejoindre l'Europe, « les enfants soudanais non accompagnés sont confrontés à une spirale de violence et de traumatismes ».
« D'abord au Soudan, puis en Égypte, en Libye et enfin en Europe, détaille l'hebdomadaire. Faute de voies sûres et régulières permettant aux réfugiés de rejoindre l'Europe, les enfants sont eux aussi contraints de voyager avec des trafiquants d'êtres humains et exposés à la traite, à l'exploitation, au travail forcé et aux violences physiques, psychologiques et sexuelles. »
À toutes les étapes du trajet, ces enfants partis seuls ou qui ont été séparés de leurs familles ne sont jamais en sécurité. En Égypte, ils risquent d'être arrêtés par les autorités et renvoyés au Soudan. « Même la carte de réfugié de l'ONU ne protège plus. Cette politique est inextricablement liée à l'accord migratoire conclu entre l'UE et le président égyptien Al-Sissi », constate le média indépendant.
Alors, beaucoup décident de rejoindre l'Europe par la Grèce, en passant par la Libye, où « les réfugiés sont à la merci des atrocités et des extorsions perpétrées par diverses milices ». Une fois en Europe, ces enfants font face au risque d'être victime de trafic d'être humains. « Au sein de l'UE, sous couvert de dissuasion et de protection, même les droits de l'enfant sont sacrifiés. »
26.11.2025 à 08:44
21.11.2025 à 09:43
20.11.2025 à 11:46