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Abonnés Directrice de publication : Valérie Champagne

▸ les 10 dernières parutions

07.05.2025 à 18:52

Le syndicat FO Justice laissait les RIB de ses adhérents en accès libre sur son site

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Alors que la Justice luttait contre des attentats visant ses membres, c'est du plus mauvais effet...

Négligeant les règles de sécurité les plus élémentaires, le syndicat laissait un accès complet à la liste des relevés d'identité bancaire de ses adhérents qui avaient choisi ce moyen de paiement pour régler leur cotisation.

FO Justice : experts du design - Copie d'écran

Dans un communiqué bariolé du 26 avril (encore un), le syndicat FO Justice appelait l'État a prendre des mesures rapides et concrètes contre ceux qui lançaient des attaques envers les personnels du ministère. Depuis quelques temps en effet, des membres d'un mystérieux « DDPF », (pour Défense des prisonniers français) revendiquait des actions violentes (souvent des incendies) contre des prisons, des domiciles et des véhicules d'agents pénitentiaires. Une série d'arrestations a eu lieu depuis, révélant que le gang DZ Mafia de narcotraficants serait l'instigateur de ces attaques. On comprend bien l'indignation de FO Justice. Ce qui est plus difficile à comprendre, c'est que le syndicat ait si peu d'intérêt pour ses membres, qu'il n'ait pas mis en place les méthodes les plus basiques de protection informatique pour éviter que les relevés d'identité bancaires de ses adhérents ne se retrouvent en accès libre sur leur site. Car ce sont les noms et les adresses de dizaines de fonctionnaires qui trainaient là pendant que le gagng DZ Mafia les visait.

Pourtant FO Justice s'émouvait sincèrement, n'hésitant à pas user des majuscules pour montrer son agacement et des couleurs bariolées pour... On ne sait pas :

Les actes de terrorisme visant les agents pénitentiaires, qu’ils interviennent dans les établissements, à leur domicile, à leur sortie de service ou en mission, SONT D’UNE GRAVITÉ SANS PRÉCÉDENT et laissent des cicatrices...

06.05.2025 à 19:30

Néonazisme - Le C9M à nouveau à l’assaut de Paris

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Les fascistes veulent manifester, la riposte antifasciste s’organise

Depuis plus de 10 ans, la fachosphère s’organise pour marcher dans la capitale en hommage à Sébastien Deyzieu, décédé alors qu’il était poursuivi par des policiers. Entre croix celtiques, logos nazis et slogans appelant à la guerre civile, ces néonazis profitent de la fascisation de la société pour ancrer leur haine dans l’espace public.

Défilé C9M - Telegram

Le Comité du 9 Mai (C9M) est un groupuscule néonazi français qui organise chaque année à Paris une manifestation en hommage à Sébastien Deyzieu, un militant décédé en 1994 lors d'une mobilisation d'extrême droite. Cette marche, qui rappelle les rassemblements fascistes de l’Italie mussolinienne, réunit divers courants et groupuscules issus de l'extrême droite française, ainsi que des militants fascistes et néonazis venus de plusieurs pays. Malgré les tentatives d’interdiction portées par des associations antiracistes et d'autres acteurs antifascistes, le C9M a, à plusieurs reprises, obtenu des décisions du tribunal administratif lui permettant de défiler dans l’espace public parisien.

Une panoplie de symboles fascistes et nazis

Dans leur cortège, les « manifestants » souvent vêtu de noir arborent de nombreux drapeaux frappés de la croix celtique — un symbole dont l’un des premiers usages politiques remonte au nazisme — qui est devenu l’un des emblèmes les plus répandus de l’extrême droite. Il incarne une idéologie de suprématie blanche et de pureté raciale. En France, depuis les années 1970, cette croix est devenue leur symbole de prédilection : elle est utilisée non seulement comme emblème, mais aussi comme signature dans des actes de violence ou de vandalisme perpétrés par des groupes d’extrême droite.

Le C9M utilise également la « roue solaire » pour illustrer ses affiches et supports de propagande. À l’instar de la croix celtique, la roue solaire a été...

06.05.2025 à 15:31

L’instruction de Darmanin contre les « activités ludiques » en prison attaquée au Conseil d’État

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Ces activités servent un objectif de réinsertion, leur suppression ne fait que servir l'agenda politique d'extrême-droite

Des associations et syndicats ont déposé un recours pour excès de pouvoir, défendu lundi après-midi devant le Conseil d’État. Ils déplorent les effets délétères de l’interdiction d’activités qui ont pour but de favoriser la réinsertion des détenus, dans un contexte de surpopulation carcérale dramatique. Le rapporteur public n'a donné que partiellement raison aux requérants.

Le Conseil d'État - CC

Le 1er février 2025, la maison d’arrêt de Toulouse-Seysse affichait un taux d’occupation de 216,9%, contre 158,9% en moyenne nationale dans les maisons d’arrêt. Elle fait partie des 18 établissements à dépasser les 200% de taux d’occupation, alors que 66 établissements ont un taux compris entre 150% et 200%. Quelque 42.000 personnes sont donc incarcérées dans des conditions dégradées, dont 4.490 dorment sur un matelas posé à même le sol. La population carcérale, toujours au 1er février, atteint 81.599 détenus pour 58.000 places environ, record absolu.

C’est dans ce contexte de surpopulation extrême et chronique qu’un atelier de soins du corps visant à aider les détenus à «retrouver une estime de soi», mené bénévolement par des élèves esthéticiennes, devait se tenir le 14 février. Concrètement, les détenus ont reçu des produits de base et des conseils, mais aucun soin de la part des intervenantes.

Soutien dynamique de la politique du Ministère de la justice, le syndicat FO Justice a étalé son indignation dans un tract au style tapageur et à la prose tendant à rappeler, en substance, que la prison ce n’est pas le Club Med, et qu'ils (les surveillants) sont ébahis que l’argent du contribuable serve à payer des massages crâniens aux meurtriers d’enfant. Sans recul ni discernement, la presse locale diffusa ladite indignation.

Et ce fut l’embrasement médiatique. Les médias Bolloré, bien aidés par le panurgisme des médias dits mainstream, s’interrogèrent à voix haute sur les...

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