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20.12.2024 à 19:01

Destitution de Macron : déjà plus de 387 000 signataires sur cette pétition de LFI

Nadim Fevrier
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Macron. « Démission ! Démission ! Démission ! ». Hier à Mayotte, les habitants ont copieusement hué le chef de l’État, s’étant décidé à se rendre sur place après 5 jours d’attente. Le slogan est largement mérité, et partagé. 4 tonnes d’aides alimentaires ont été apportées à Mayotte, soit l’équivalent de 100 grammes par personne. Sur place, le président a multiplié les marques de mépris de classe après sept ans d’abandon politique totale de Mayotte.

Dans le pays, le slogan « Macron démission » est partout. Le 12 décembre, il était à l’avant-poste des manifestations contre les 300 000 emplois menacés partout en France. Il était sur toutes les lèvres des salariés victimes du pillage de l’industrie organisé méthodiquement par les politiques macronistes.

64 % des Français exigent le départ immédiat d’Emmanuel du chef de l’État à l’instar de personnalités politiques de tous bords. Sur une pétition soutenant la procédure de destitution enclenchée par LFI, 387 000 personnes ont déjà apposé leur signature. La censure de Bayrou, qui « ne passera pas l’hiver » comme l’a rappelé Jean-Luc Mélenchon, est la prochaine étape pour que le forcené de l’Elysée, responsable du blocage du pays par son refus de reconnaitre la victoire du Nouveau Front Populaire aux législatives, s’en aille pour de bon. Notre article.

De plus en plus de voix demandent la démission de Macron pour débloquer la situation politique du pays

Pour aller plus loin : 64 % des Français pour la destitution, Macron poussé vers la sortie de toutes parts

https://x.com/L_insoumission/status/1863638071637311697
https://x.com/L_insoumission/status/1869846047704658283

20.12.2024 à 18:18

Sous Macron, les 500 personnes les plus riches de France ont doublé leurs fortunes

Nadim Fevrier
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1228 milliards d’euros, 147 milliardaires en 2024, les 500 fortunes de France battent tous les records. Les milliardaires n’ont jamais autant augmenté leur fortune que depuis le début des quinquennats d’Emmanuel Macron. En cause ? La politique en faveur des ultra-riches menée depuis le début, commencée par l’inénarrable suppression de l’Impôt sur la Fortune (ISF) dès l’arrivée du chef de l’État à l’Élysée. En 1996, elles représentaient… 80 milliards d’euros. En 2017, elles représentaient 570 milliards d’euros. En 2020, 731 milliards. Un gavage en règle, pendant que la grande majorité des Français a été fracassé par l’inflation.

Depuis 2020, les quatre milliardaires français les plus riches et leurs familles – la famille Arnault, la famille Bettencourt Meyers, Gérard et Alain Wertheimer – ont vu leur fortune augmenter de 87 % depuis 2020. Dans le même temps, la richesse cumulée de 90 % des Français a baissé. Cherchez l’erreur. Sur cette même période, les 42 milliardaires français ont gagné 230 milliards d’euros. Cela correspond à chèque de 3 400 euros pour chaque Français.

La responsabilité d’Emmanuel Macron dans l’enrichissement des plus riches dans ce pays n’est plus à prouver. Aujourd’hui, François Bayrou constitue son dernier fusible avant sa démission qu’exigent 64 % des Français et des personnalités politiques de tous bords. Notre brève.

« C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches », Victor Hugo

Pendant qu’une poignée d’assistés d’en haut s’est enrichie, les Français ont souffert de l’inflation, notamment sur les biens alimentaires et sur les prix de l’énergie. Aujourd’hui, ne personne vit sous le seuil de pauvreté si ses revenus sont inférieurs à 1102 euros. En France métropolitaine, 1 personne sur 5 de la population est en situation de pauvreté monétaire ou de privation matérielle et sociale…

Seules 20 % des personnes pauvres sortent durablement de cette pauvreté. La pauvreté, justement, impacte tout particulièrement les femmes. En effet, elles occupent 78 % des temps partiels, 70 % des CDD et intérims. Pour rappel, les femmes seules sont souvent plus précaires que les hommes seuls.

Emmanuel Macron, « président des ultra-riches », soulignaient les Pinçon-Charlot

Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, sociologues spécialistes des classes dominantes, appliquent les systèmes et les comportements qu’ils ont observés dans leurs recherches au cas d’Emmanuel Macron dans leur livre Le président des ultra-riches. Ils démontrent par l’exemple son mépris envers le peuple. Par exemple, lorsqu’il dit qu’il suffit de traverser la rue pour trouver du travail.

Mais au-delà même de ce mépris, ils décrivent aussi les mesures concrètes prises en faveur des ultra-riches comme la suppression de l’ISF, impôt de solidarité sur la fortune. Ou encore la flat tax « qui plafonne la taxe sur les dividendes, les plus-values et les revenus financiers à 30% à la place du barème progressif » (« Le prétexte de la dette », Institut La Boétie). C’est aux plus riches que la politique de Macron profite le plus depuis 7 ans.

Pour aller plus loin : Près de 3 millions de millionnaires en France : les ultra-riches toujours plus nombreux

Contre un « monde de malheur », LFI défend une plus grande taxation des plus riches

La taxation des super-profits, l’instauration d’un impôt universel sur les entreprises et sur les revenus des particuliers dans les paradis fiscaux, le rétablissement de l’Impôt sur la fortune, empêché par l’alliance des macronistes et du RN à l’Assemblée nationle, un plafonnement des profits distribués aux actionnaires, la fameuse taxe sur les super-profits… Autant de mesures défendues par LFI pour mettre un terme au gavage des ultra-riches savamment coordonné par le chef de l’État depuis 2017.

La responsabilité d’Emmanuel Macron dans l’enrichissement des plus riches dans ce pays n’est plus à prouver. Sa politique a pourtant désavoué à reprises dans les urnes. Lors des élections législatives de juillet 2024, les français ont mis en tête le programme du Nouveau Front populaire. Pourtant, Emmanuel Macron a continué de faire comme si ces élections n’avaient pas eu lieu. Il a d’abord nommé Michel Barnier à Matignon et maintenant François Bayrou premier ministre pour qu’ils continuent la politique menée depuis 7 ans…

Aujourd’hui, François Bayrou constitue son dernier fusible. Les solutions épuisées, le temps viendra où il devra se rendre à l’évidence : seule sa démission pourra débloquer la situation politique dans laquelle il a plongé le pays depuis le 9 juin dernier. 64 % sont favorables à sa démission, tandis que des voix s’élèvent de toutes parts sur l’échiquier politique pour la demander.

20.12.2024 à 18:09

Inflation, PGE et faillites : ces études qui démontrent la responsabilité de Macron dans le chaos économique

Nadim Fevrier
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Inflation/Faillites. En France, la croissance économique s’effondre sous le coup de l’inflation, de l’augmentation des coûts d’exploitation et des prêts garantis par l’État, qui sont devenus un fardeau insupportable pour des milliers de petites entreprises. Alors que les faillites s’enchaînent à un rythme préoccupant, touchant particulièrement les secteurs important du BTP et de l’hôtellerie-restauration, Emmanuel Macron poursuit sa politique de l’offre et de pillage du pays. L’exemple du refus du blocage la cession de Doliprane (Sanofi) aux fonds d’investissement nord américain Black Rock est éloquent.

Outre les chiffres, il s’agit de vies brisées, de familles ruinées et d’un tissu économique en voie de décomposition. Les Gouvernements successifs sous Emmanuel Macron se prétendent « pro-entreprises » mais organisent dans les faits la mise à la trappe des TPE et PME, les piliers de l’économie française. L’insoumission revient sur les sources de cette crise, les politiques qui l’ont précipitée. Les députés de la France insoumise ont présenté de nombreuses propositions pour faire face à cette situation. Notre article.

Le gouvernement complice du désastre

L’inflation a fait exploser les coûts d’exploitation, particulièrement dans le bâtiment et les travaux publics et l’hôtellerie-restauration, deux secteurs qui concentrent à eux seuls 43 % des faillites et plus de 2,2 millions de salariés. À cela s’ajoute le remboursement des prêts garantis par l’État, supposés être un gilet de sauvetage, mais qui s’est transformé en un poids insupportable pour des milliers d’établissements déjà fragilisés.

Un exécutif absent et des patrons désespérés

Près de 86 % des dirigeants de très petites entreprises (TPE) affirment avoir perdu tout espoir. Et pour cause : plus de 1 entreprise sur 2 rencontrent des problèmes de trésorerie. Face à ces signaux d’alerte, le gouvernement reste sourd. Pire encore, en supprimant les aides à l’embauche et à l’énergie, Macron précipite un effet domino dévastateur : 95 % des faillites concernent les TPE, et lorsque leurs principales donneuses d’ordres, les PME, s’affaiblissent à leur tour, c’est tout le tissu économique qui s’effondre.

« Ces défaillances ne sont pas juste un effet de rattrapage, elles reflètent une conjoncture désastreuse : baisse d’activité, coût exorbitant de l’énergie, et poids des remboursements de prêts », alerte Marc Sanchez, secrétaire général du Syndicat des indépendants et des TPE. « Depuis début 2023, nous constatons un net ralentissement. La crise est bien installée et elle s’aggrave. »

Derrière les chiffres, des vies brisées, des familles ruinées

Les faillites massives ne se résument pas à des lignes de bilan. Ce sont des emplois supprimés – 300 000 sont menacés partout en France – des familles ruinées, et des territoires dévastés. Les fermetures de Camaïeu, Go Sport, et les vagues de licenciements dans l’industrie sont les exemples les plus visibles d’une réalité qui écrase aussi des centaines de sous-traitants, souvent des TPE/PME, plongés dans l’indifférence.

Pendant ce temps, Emmanuel Macron continue de dérouler le tapis rouge aux multinationales. Plus récemment, alors que le groupe Michelin avait empoché plus de 65 millions d’euros d’aides publiques via le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), il a choisi de reverser 48 % des bénéfices en dividendes – soit 1,4 milliard d’euros en 2024 – tout en supprimant 1 400 emplois à Cholet et Vannes. Ces politiques témoignent d’un désintérêt flagrant pour les TPE/PME et d’une obsession pour la satisfaction des actionnaires.

Pour aller plus loin : Inflation – 13 000 faillites d’entreprises au second trimestre, plus de 50 000 en un an

Le 12 décembre, mobilisation multi-secteurs pour la défense de l’emploi

Face à cette catastrophe économique et humaine, des centaines d’actions se sont déroulées partout en France le 12 décembre dernier. « Macron doit démissionner, il se fout de nos emplois et de nos vies. », « Macron mène une guerre contre nous, les salariés, les fonctionnaires, les ouvriers ! ». Sur les piquets de grève et dans les cortèges, la démission d’Emmanuel Macron a été toutes les lèvres. Michelin, Vencorex, Auchan, Legrand… Derrière ses emplois supprimés, ce sont des familles brisées et des lieux de vies privés d’une ressource économique fondamentale. Les PME et TPE sont sacrifiées sur l’autel des profits des grandes puissances capitalistes alors qu’elles représentent 99,9 % du tissu économique français.

Jean-Luc Mélenchon le résumait en ces termes le vendredi 19 décembre : « Il y a un clivage entre le grand patronat et le reste du patronat. Un patron d’une multinationale qui retire ses investissements fait passer à la trappe les sous-traitants. Nous avons un intérêt commun avec les petits patrons : produire plus, mieux, autrement. »

https://x.com/L_insoumission/status/1866442164143567315

La faillite des TPE et PME n’est ni une fatalité ni une simple conséquence de la crise. Elle est le résultat d’un système injuste et d’un gouvernement complice. À ce titre, LFI propose de nombreuses solutions : interdiction des licenciements boursiers, renationalisation des secteurs stratégiques et mise en place d’un bouclier financier pour les petites entreprises. Ce 12 décembre, les députés insoumis et les militants du mouvement seront massivement aux côtés des salariés en lutte.

Par Sonia N

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