La réélection de Donald Trump a remis en lumière le concept flou censé désigner une gauche intellectuelle et militante trop focalisée sur les questions de discriminations. Décryptage.

Gaspard Koenig, Sophie Binet, Camille Etienne, David Djaïz, Cécile Duflot, Julia Cagé, Douce Dibondo… Militant, constitutionnaliste, anthropologue ou économiste, ils proposent des mesures concrètes pour réparer et se réapproprier une démocratie à bout de souffle.

Ne pouvant applaudir, en France, la victoire d’un milliardaire multicondamné, vulgaire et raciste, droite et extrême droite se réjouissent de la «défaite de la gauche wokiste». Sans jamais assumer qu’ils mènent là une guerre culturelle raciste et sexiste.

La ministre de la Culture l’a admis en commission d’enquête : elle n’a pas de «définition précise» de ce qu’est le wokisme. Mais elle l’assimile à de la censure. C’est pratique.

Plusieurs parlementaires et figures du parti Les Républicains agitent à l’envi la menace d’un «rétrécissement identitaire». Sans s’encombrer de nuances ni prendre la peine de définir précisément le terme auquel ils s’opposent.

Le Rassemblement national tente, une fois de plus, d’inverser les valeurs pour s’ériger en défenseur de l’esprit des Lumières. Un comble.

David L’Epée, ancien proche des antisémites Soral et Dieudonné qui a déjà participé à un colloque du Rassemblement national en janvier, doit intervenir à nouveau devant la formation lepéniste sur le thème du wokisme.

Maire de Neuilly à 28 ans, ministre du Budget et de la Communication, le porte-parole de campagne d’Edouard Balladur a la boulimie des postes. Ce vieux jeune homme, qui a retrouvé son père sur le tard, se donne dix ans pour arrêter la politique.