Dans ses « Mémoires interrompus », Bertrand Tavernier, l'amoureux fou et l'infatigable militant du cinéma, revient avec émotion sur ses souvenirs intimes et professionnels. Un livre remarquable, comme le fut l'œuvre du réalisateur de « Coup de torchon », « La Vie et rien d'autre » ou encore « Le Juge et l'Assassin ».

Le Conseil d’État a été saisi par une quinzaine d'associations afin de demander le retrait de l'algorithme utilisé par la Caisse nationale d'allocations familiales. Pour Jack Dion, directeur adjoint de la rédaction de « Marianne », cet algorithme, servant à noter les allocations et orienter les contrôles, est révélateur des dérives auxquelles peut conduire une vision culpabilisatrice des pauvres. Car la liste des variables utilisées par cet algorithme est classée secret-défense, rendant suspects les pauvres et les transformant en cibles désignées.

Comme c’est touchant un gentil département se révoltant contre la méchante autorité centrale déconnectée des réalités ! Si les jacqueries girondines invoquent volontiers le bon sens populaire pour justifier de ne pas se soumettre à l’État, il s’agit bien souvent d’une histoire de gros sous avant tout. La preuve en trois exemples…